The Gilded Age, la nouvelle série de Julian Fellowes

Tiens oui j'ai oublié cette chère Miss Turner.

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Zakath Nath a écrit:

Dans l'ensemble, j'ai bien aimé sans que ce soit un coup de cœur, la série a un côté "bonbon" qui la rend agréable à suivre et en même temps il n'y a pas un suspense tel qu'on se ronge les ongles pour connaître la suite.

D'accord avec ce bilan. J'ai pris plaisir à mon visionnage hebdomadaire, sans attendre de pied ferme chaque épisode non plus. C'est de la bonne télévision, sans que l'histoire m'ait transportée comme dans d'autres séries.

En ce moment, j'ai très peu de temps, je regarderai la série dès que possible car elle me fait très envie

Enfin une date pour la saison 2 et c'est pour bientôt: le 29 octobre!

Un petit trailer qui n'en dévoile pas trop:

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Ah, super, merci pour l'info ZN : j'ai regardé la saison 1 et je l'ai trouvée vraiment très réussie, je regarderai la suite avec plaisir

Je note, merci pour l'info (j'avais oublié qu'il y aurait une suite ). La bande-annonce est extrêmement discrète, mais rend curieux de découvrir ce qui attend les personnages.

Je n'ai pas encore eu l'occasion de la regarder, mais je suis contente de savoir qu'une saison 2 est prévue !

Un nouveau trailer un peu plus long:

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Merci, ça promet . Cette série n'est pas un coup de cœur mais je me réjouis néanmoins de retrouver son univers.

Une reprise en douceur pour la saison 2, on replace un peu tout le monde et les enjeux, quelques nouveaux personnages (notamment Robert Sean Leonard en pasteur) et toujours des costumes et des intérieurs fastueux. Rien de bouleversant pour démarrer, on a un peu l'impression de retrouver une bonne et confortable paire de chaussons .

Zak

On sent toujours dans cet épisode 2 le début de saison où on replace tout le monde sur l'échiquier, avec des retours quasi à la case départ

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mais aussi quelques révélations. C'est spécial ascenseur social cet épisode, d'ailleurs, avec une partie du secret du valet chauve dévoilé et le cliffhanger de l'épisode concernant la nouvelle voisine des Russell, qui risque de secouer un peu tout ça.

Zakath Nath, je ne lis pas tes spoils, je vais attendre d'avoir tous les épisodes disponibles avant de me lancer dans la saison 2 Je sais pas si je vais pas revoir la saison 1 avant d'ailleurs

Contrairement à d'autres séries je pense qu'on s'y retrouve assez bien sans révisons (je n'en ai pas faites en tout cas). Les sous-intrigues sont d'un intérêt variable. Larry, pour l'instant m'endort (on ne le voit pas trop cela dit), les domestiques sont amusants, comme c'était à prévoir

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Je ne sais trop que penser du cousin Dashiell et le voyage de Peggy inquiète forcément vue la destination. Pas emballée par tout ce qui concerne Russell et les syndicats, forcément il fallait aborder le sujet mais je n'ai pas trop confiance en Julian Fellowes pour aborder le sujet avec finesse. On verra.

L'apparition d'

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Je viens de regarder la saison 1 de The Gilded Age, avec beaucoup de plaisir. C'est toujours sympa de découvrir un period drama inédit, et à force, je les ai tous vus !

Je me suis rendue compte (ça m'a surprise) que je ne connaissais pas grand chose à la mentalité américaine, en tout cas de l'époque (mais il y a aussi des choses qu'on retrouve dans les films américains plus contemporains, comme l'importance des Charities pour les classes aisées, et en particulier pour les épouses au foyer). J'ai lu un seul roman d'Edith Wharton, et donc l'univers, l'époque, le contexte historique de prospérité économique, les centres d'intérêts et les comportements des personnages, les entrepreneurs sans scrupules et une société corsetée de mille règles absurdes formant un cocktail un peu paradoxal (mais encore une fois, on y trouve les graines des Etats-Unis actuels), tout cela était nouveau et intéressant pour moi.

Je me suis sentie très européenne. J'ai trouvé tout ce petit monde, les Old comme les New, très baratineur, avec des goûts tapageurs, un vocabulaire et des comportements moins délicats que ce que je connais des Anglais à la même période. En gros, ça m'a fait relativiser les enjeux : les Old jugent les New qui veulent s'incruster, grand bien leur fasse, j'avais surtout l'impression d'être Lady Violet qui surplombe tout ça depuis Downton Abbey, et qui trouve que c'est un peu du pareil au même, tous des cowboys sans éducation, morale ou distinction ! A ce titre, je salue l'écriture de Julian Fellowes, j'ai trouvé que les personnages étaient très différents de ceux de Downton Abbey, malgré les rapprochements qu'on pourrait faire.

J'ai bien aimé la reconstitution historique, en particulier les costumes. On voit moins de fictions dans les années 1880, et c'est un plaisir pour moi d'observer les robes des dames (qu'elles soient de bon goût ou non, c'est un autre sujet ).

Pour le négatif tout de même, je me suis sentie peu concernée par les préoccupations des uns ou des autres. Au bout d'un moment, au-delà de mon intérêt pour l'époque et sa nouveauté, cela a fini par me lasser un peu : quand le seul enjeu pour Mrs Russell est d'intégrer des cercles sociaux "supérieurs" aux siens, et que le seul enjeu pour Tante Agnes et cie est de préserver leur cercle, bon, et ensuite ? Tout cela paraît bien dérisoire. J'ai trouvé les personnages obsédés par l'argent (les Russels ont au moins le mérite d'assumer acheter tout et tout le monde, les autres sont hypocrites ) et ça m'a un peu écoeurant à force. J'aurais aimé passer plus de temps à suivre Mr Russel et son travail, sur la banque et la gare, ça m'aurait plus intéressée. J'espère que la saison 2 laissera toujours une bonne place à Peggy, de quoi continuer à évoquer (même si c'est secondaire), le sujet de la ségrégation.

Du côté des personnages, j'ai bien aimé Peggy Scott (que j'ai trouvée un peu sévère au départ avec Marian, qui commence quand même dans le rôle de l'ingénue pleine de bonnes intentions, et qui grandit tout au long de la saison). J'aime bien la tante Ada, Gladys et Larry Russell. Je suis intéressée par George Russell, mais je n'aime vraiment pas trop Mrs Russell (et tous les deux sont vraiment sans pitié, des vraies brutes "si tu n'es pas avec moi, alors tu es contre moi" pour reprendre un autre film américain). Mr Raikes était évidemment parti pour filer un mauvais coton dès le début (avec New York qui lui tourne trop vite la tête) et je suis partagée sur Mrs Chamberlain (à la fois elle a bon goût dans sa galerie de peinture - la dame a quand même des Degas dans son salon ! - elle a du bon sens et sait être philosophe et humaine, et elle ne méritait pas d'être ainsi ostracisée par toute la bonne société très hypocrite ; à la fois, elle a quand même vécu de longues années d'adultère, et ce n'est jamais quelque chose que je cautionne, dans la fiction comme dans la vraie vie ). Deux passages m'ont marquée : celui où Tante Agnes se rue chez sa voisine pour aller confronter le butler qui a fait défection, et celui où Mrs Russel finit presque dans le poulailler, c'était à la fois drôle, à la fois un peu cruel.

Bon, à la fin, même si toute cette bonne société est surtout un panier de crabes (entre les crabes dont les ancêtres ont cultivé les pommes de terre jusqu'au 17ème siècle, et les crabes dont les ancêtres ont cultivé les pommes de terre jusqu'au milieu du 19ème siècle, ça reste des crabes riches avec des problèmes de crabes riches ), j'ai quand même passé un bon moment devant la série.

Je vais donc regarder la saison 2 !

Merci pour ce commentaire très intéressant sur la saison 1, Annwvyn. Je m'étais aussi sentie finalement assez loin des personnages, et deux ans après je me rends compte qu'aucun ne m'a réellement marquée sur la durée (un peu comme dans Belgravia, du même scénariste, d'ailleurs), même Marian dont on suit de près les premiers pas dans la haute société new-yorkaise. Il y a de pourtant de beaux personnages de femmes, et de femmes fortes (Agnes, Mrs Russell), tenaces et déterminées. L'époque est très riche, avec aussi son lot de progrès, comme l'arrivée de l'électricité dans l'espace public. Les personnages des domestiques sont, dans l'ensemble, moins soignés que dans Downton Abbey par exemple, mais on a quand même plaisir à les retrouver, ne serait-ce (si je me souviens bien) que pour le décalage entre les pratiques européennes incarnées par le majordome anglais volontiers snob, et son collègue américain de l'autre côté de la rue   .

Sur la période, rien ne vaut quand même la finesse d'écriture d'Edith Wharton   .

J'ai entamé la saison 2, mais n'ai vu qu'un seul épisode pour le moment, attendant la fin de sa diffusion pour poursuivre d'ici la fin de l'année.

Merci pour ton retour Annwvyn!

C'est vrai que vus de l'extérieur, les enjeux ne paraissent pas aussi importants que les personnages ont l'air de le penser. Et on reste à l'extérieur, justement, c'est toujours plaisant à regarder mais l'implication est moindre que sur certaines autres séries, même Downton Abbey où parfois certaines contrariétés paraissaient futiles par rapport à d'autres plus conséquentes.

C'est vrai que les Russell paraissent sans pitié mais je pense que c'est crédible, pour s'élever à cette époque, il ne fallait pas beaucoup de scrupules et de sentiments .

C'est amusant, Tatiana, mais en regardant The Gilded Age, mon cerveau le rangeait également avec Belgravia. Excellent moment passé devant, mais l'intuition que la série ne rentrera pas dans mes incontournables. On verra tout de même avec la saison 2, certaines saisons marquent davantage sur la durée, à mesure qu'on s'attache aux personnages.

Zakath, je ne mets pas du tout en doute la crédibilité du comportement des Russell, je les trouve brutaux (mais pas forcément injuste, du côté de George Russell en tout cas, ce dernier fonctionne vraiment en "oeil pour oeil dent pour dent", ça a le mérite d'être clair) mais ça paraît tout à fait logique. En les voyant, je comprends simplement pourquoi je ne serai jamais capable de monter une entreprise !

J'ai vu les épisodes 5 et 6.

Certaines sous-intrigues vont plus vite que prévues. Je n'imaginais pas

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D'autres, au contraire, font long feu

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Je ne sentais pas

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Finalement j'ai entamé la saison 2 sans attendre la fin de sa diffusion, et suis à jour. Pour le moment, je reste sur mes impressions précédentes : une série divertissante et agréable, mais qui manque de consistance. On se disperse trop à mon goût entre les différents personnages et les sous-intrigues. Sur le plan historique, la naissance du Metropolitan Opera (et la bataille rangée qu'elle a suscitée   ) et les grèves de Pittsburgh comme la situation de la population afro-américaine constituent de la matière qu'il aurait été intéressant de développer. Cela dit Julien Fellowes sait surprendre

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Concernant Marian

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J'aime bien Miss Beaton et Oscar.

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L'apparition d'Oscar Wilde était bien sympathique, on l'imagine tout à fait briller dans un salon, mais moins, c'est vrai, être l'auteur d'un four.

Je ne lis pas vos spoilers, j'attends d'avoir tous les épisodes pour me lancer. J'avais beaucoup aimé la première saison et je ne trouve pas qu'elle manquait de consistance. Je verrai bien pour la 2ème

J'ai finalement moi aussi lancé la saison 2, et je me suis vraiment prise au jeu, je viens de finir l'épisode 6. Certaines intrigues sont plus prévisibles

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que d'autres

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Du côté des dames de "la haute société", je m'ennuie bien. Je me fiche comme de l'an quarante de cette histoire de box et d'opéra. Cela m'intéresse, certes, d'apprendre comment le MET a été construit et envisagé à l'époque, mais à partir de là, qu'on en finisse, qu'on trouve à Mrs Russel et Mrs Astor et toutes les autres, des vrais problèmes.

Pauvre Marian, la scène avec

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Bon à l'heure actuelle, ce qui m'intéresse le plus, ce sont les sujets sociaux. Peggy et la ségrégation au nord comme au sud (mais ça reste un sujet secondaire), et Mr Russel contre les grévistes, qui me rappelle, dans un autre lieu et un autre temps, un certain John Thornton. Mr Russel est un personnage entier et sans pitié, mais qui ne manque pas d'un certain sens de la justice, j'espère qu'il sera amené à faire les bons choix...

Au fond, j'aime beaucoup cette saison, qui aborde tout du long le sujet de la grande mobilité sociale qui existe aux Etats-Unis (en tous les cas comparée à la vieille Europe). Ca marche dans les deux sens, les gens y sont plus ou moins ouverts, mais en tous les cas, c'est quelque chose dont on voit que ça fait partie du quotidien. On n'est pas comme dans Downton Abbey, traumatisés parce que notre cousin travaille !

Je trouve que l'intrigue de tante Ada prend vraiment le TGV, surtout comparée à d'autres

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En revanche je n'avais pas vu venir

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J'ai revu l'épisode 1 de la saison 1 hier soir. L'histoire me revient en mémoire, mais comme j'aime beaucoup, je vais revoir toute la saison avant d'entamer la S2

Episode 7, vu, décidément ça va vite !

J'avais pressenti concernant Oscar

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Cet épisode m'a beaucoup émue en tout cas, il m'a fait de la peine ... heureusement qu'il y avait les beaux feux d'artifices sur Brooklyn pour compenser.

Et aussi, j'ai grand hâte de voir Marian et Larry ensemble, on est d'accord que le scénario les a écrits l'un pour l'autre depuis le début, non ?

Oui, ça me semble évident depuis le début que les deux familles seront réunies comme ça!