The Gilded Age, la nouvelle série de Julian Fellowes

J'arrive à la fin de mon revisionnage de la saison 1, finalement je me souvenais presque de tout et il ne se passe pas grand chose, même si c'est très agréable à suivre Je vous rattrape ce week-end

Je pensais aussi

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J'aimerais passer davantage de temps sur la situation à Pittsburgh. Je conserve l'impression que le scénario ne fait qu'effleurer des sujets sociaux importants dans le contexte de l'époque qui mériteraient d'être développés, bien que ce ne soit pas la vraie thématique de la série.

Suis-je la seule à trouver l'intrigue de l'invention du valet dont j'ai oublié le nom sans intérêt ? Il mérite que sa création soit reconnue, mais cette partie m'ennuie profondément.

J'espère bien

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Citation :

Suis-je la seule à trouver l'intrigue de l'invention du valet dont j'ai oublié le nom sans intérêt ? Il mérite que sa création soit reconnue, mais cette partie m'ennuie profondément.

Non, je trouve vraiment que c'est du meublage.

Vu le dernier épisode de cette saison 2. On peut dire que Julian Fellowes ne recule devant aucune grosse ficelle. Tout ce suspense dans l

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Quant à la résolution de

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Je n'ai pas ouvert les spoilers de Zakath, je me laisse la surprise !

En ce qui concerne le jeune valet, c'est peut-être du meublage, mais j'aime bien son histoire d'horlogerie. J'espère qu'il va réussir. Je pense que c'est une illustration de plus des opportunités constantes que semble offrir la société américaine de l'époque, je trouve ça intéressant.

Double post parce que j'ai fini la saison 2.   On peut dire que ça avance bien vite du côté de

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Enfin, toujours est-il que cette série m'a plu. Je trouve les acteurs très bien, et les petits jeunes Louisa Jacobson et Harry Richardson (pas tout à fait si jeunes d'ailleurs), sont vraiment mignons. J'espère que le petit valet Trotter va faire fortune avec son réveil mécanique.

Parlons enfin du Met, comme le dit Zakath, aujourd'hui, on connaît vraiment le Met(ropolitan) comme une des plus grandes salles d'opéra à travers le monde... alors que moi non plus, jusqu'à ce jour, je n'avais jamais entendu parler de l'Academy. Pour autant, était ce la peine de faire ce pataquès pour la salle d'opéra et le Duc ? Non seulement, ça m'a donné une impression de groupies sans classe ou cervelle (sûrement mon côté vieille Europe méprisante sur les cousins outre Atlantique ), mais en plus tout le monde semble n'en avoir rien à faire de l'opéra et de l'Art tout court, et ça me met en colère (qu'on laisse les sièges à des vrais passionnés de musique merci ) ! Ceci étant, c'était aussi l'occasion de montrer un paquet de robes incroyables, et je n'ai pas boudé mon plaisir.

D'ailleurs, petite question aux mélomanes ! Savez-vous si Faust a vraiment été donné en Italien lors de sa première représentation au Met ? Je pensais que cet opéra avait surtout été donné en Français, mais je suis peut-être influencée par la Castafiore.

Bref, tout ça pour dire que j'espère bien qu'il y aura une saison 3, et que je la regarderai avec joie !

Saison terminée également, sur deux dernières répliques savoureuses   . Connaissant maintenant assez bien les scénariis signés Fellowes

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L'intrigue matrimoniale de Bertha envers sa fille est dans la droite lignée de ce qu'elle a accompli jusqu'à présent, et on sait qu'elle n'abandonne pas. Va-t-elle réussir à en faire une duchesse, that is the question. Sans surprise non plus, la fin des fiançailles de Marian, et son rapprochement (enfin) avec Larry.[/spoiler]

Côté costumes, oui c’était un festival de tenues féminines élégantes voire extravagantes pour la fameuse soirée d’inauguration du Met. J’ai admiré en particulier la tenue verte de Bertha Russell.

Concernant l'invention horlogère du valet, s'il se lance dans une affaire avec Larry, cela peut être intéressant. C'est que cette intrigue secondaire m'a semblé interminable tout au long des 8 épisodes, malgré ce qu'elle montre des possibilités offertes par la société américaine pour les plus modestes, très différente en cela de sa contemporaine britannique.

@ Annwvyn : je viens d'effectuer une petite recherche. Faust a bien été chanté en italien lors de cette toute première production au Met en 1883, pour 16 représentations. C'était assez habituel que des opéras soient transposés en italien, je suppose que c'était une question d'habitude. En France, de nombreux opéras italiens et même allemands ont pendant longtemps été chantés en français, avant un retour aux originaux.

La série a trouvé son rythme de croisière, j'ai suivi cette seconde saison sans déplaisir, mais sans trépidation pour autant.

Tatiana a écrit:

@ Annwvyn : je viens d'effectuer une petite recherche. Faust a bien été chanté en italien lors de cette toute première production au Met en 1883, pour 16 représentations. C'était assez habituel que des opéras soient transposés en italien, je suppose que c'était une question d'habitude. En France, de nombreux opéras italiens et même allemands ont pendant longtemps été chantés en français, avant un retour aux originaux.

Tatiana, merci beaucoup d'avoir effectué cette recherche et vérification. Je suis contente de voir que la série a respecté la réalité, au moins cela m'aura permis d'apprendre des choses sur cette période de l'histoire des Etats-Unis.

C'est une réflexion que je me suis faite, depuis que j'ai fini le visionnage de la saison 2. J'ai l'impression qu'elle m'a plus appris sur la mentalité ou la culture nord américaine que le paquet de films américains vus depuis mon enfance.

Je ne sais pas bien comment l'expliquer, mais je crois que la comparaison entre The Gilded Age et Downton Abbey m'a aidée à voir ce qui justement caractérisait (encore aujourd'hui) la société américaine : cette capacité et ce goût à rebondir et à prendre des risques ; cette capacité à exprimer certaines choses avec plus de brutalité, de manière plus frontale, qu'en Europe (en tout cas qu'en Angleterre), pour autant sans perdre de vue l'utilité de l'hypocrisie ou de l'expression d'une sympathie exagérée. Dans les attitudes de George Russel par exemple, je retrouve un peu ce qui me frappe dans certaines décisions (très sévères) des tribunaux américains, une sorte de tout ou rien, ou "oeil pour oeil dent pour dent", assez simpliste, mais très lisible pour la société.

J'ai regardé la saison 2 et je l'ai préférée à la première, même si j'avais déjà beaucoup aimé celle-ci : les intrigues principales et secondaires sont assez intéressantes pour qu'on ne s'ennuie pas, sauf peut-être l'histoire du valet Watson . L'intrigue autour de l'horloge ne m'a pas ennuyée à la différence de toi Tatiana, j'espère que l'invention sera couronnée de succès.

J'ai été très émue dans cette saison par Ada

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J'ai beaucoup aimé l'intrigue autour de Peggy qui est un personnage très attachant. C'est très intéressant de voir le contraste nord/sud dans la perception des afro-américains à cette époque.

Je ne suis par contre pas fan de Mariann, que je trouve très fade, je préfère la déterminée Bertha et la cynique Agnès.

Et quels beaux costumes

Je trouve la comparaison Downton Abbey/The Gilded Age intéressante : dans la première série, on est face à une noblesse qui subit, passive, par contraste avec la société américaine qui ose et sait rebondir comme tu l'as souligné Annwynn

Bref, j'aime beaucoup