Challenge Wentworth 2025 (le tour du monde littéraire continue !)

Nous sommes un noyau de voyageuses littéraires prêtes à partir à la découverte des mots & récits d'autres pays et à sortir de nos zones de confort respectives grâce aux suggestions de nos camarades de voyages.

En parallèle de la dernière escale du voyage de cette année, je lance ici les prospections pour celui de l'année prochaine 2025. Petit rappel des règles :


 1) Chaque membre du forum peut proposer 1 à 2 livres de deux pays différents. Les livres doivent être disponibles en édition de poche.

 2) Afin de varier les destinations :
 a) Ne seront retenues que deux propositions au maximum par pays
 b) Ne seront pas retenus :
       * les pays sélectionnés cette année (Canada, Italie, République du Congo et Arménie)
       * les pays connus des membres (France, Royaume-Uni, États-Unis, Japon)

 3) La liste des livres proposés sera mise à jour ci-dessous. Comme les années précédentes, le vote se fera sous la forme d'un top 10 que vous m’enverrez en mp, avec un mode de décompte des points de type :
 Livre 1 : 10 points
 Livre 2 : 9 points etc…

 Il sera bien sûr possible de voter pour moins de 10 livres si vous n'êtes pas inspirées.  

 4) Le classement final donnera trois escales pour l'année 2025 !    (On essaiera de s'en tenir à trois l'année prochaine pour ne pas perdre de croisiéristes découragées en cours de route.)

Dans le cas où un pays arriverait deux fois sur le podium, seul le premier des deux livres sera conservé, pour avoir 3 escales différentes sur l'année.
Les lectures en duo/trio/groupe des livres non présents au podium sont possibles (et encouragées !). Cela permet aux Lambtoniennes déçues que leurs coups de coeur n'ait pas eu plus de suffrages de pouvoir faire le voyage en groupe avec les autres votantes.




Allemagne

Le Passeur de livres, de Carsten Henn, paru en poche aux éditions Pocket (240 pages), proposé par Juliette2a

Citation :

Chaque soir après le travail, malgré ses soixante-dix ans, Carl se promène dans les rues pittoresques de la ville pour porter en main propre les livres qu’ont commandés ses clients les plus fidèles.
Ces lecteurs voraces, souvent farfelus et baroques, ont tous leurs secrets et leurs blessures. Ils sont devenus presque des amis, et le libraire dévoué est tout ce qui les relie au monde.
Lorsqu’un coup du sort s’abat sur Carl, c’est une petite fille de neuf ans, Schascha, espiègle et effrontée, qui leur donne le courage de s’ouvrir les uns aux autres et de renouer enfin avec le bonheur.

Egypte

Les fils de la médina, de Naguib Mafouz, paru en poche chez Actes Sud (collection Babel, 640 pages), proposé par clinchamps

Citation :

Sur les ruines des somptueux palais fatimides a poussé la Gamaliyya, un quartier populaire du vieux Caire. De ce petit monde truculent, qui oscille au fil des rumeurs de la ville ou voltige sur les fumées somnolentes du haschisch, s'élève parfois la voix du poète populaire disant l'évasion, proférant l'illusion, tandis que se succèdent des protagonistes qui mobilisent les ferveurs du peuple et suggèrent les trois révélations.
Toujours interdit par la censure égyptienne, qui l'identifia comme une scandaleuse transposition de l'histoire sainte dans la chronique familière des hommes, ce fastueux roman-parabole est l'un des plus merveilleux de Naguib Mahfouz.

Espagne

Le Silence des sirènes, d'Adelaida García Morales, paru en broché chez Stock (176 pages, 13€), proposé par Ysabelle

Citation :

Maria est un jour nommée institutrice dans un petit village isolé des Alpujarras, massif montagneux d'Andalousie, loin du monde et du temps. Elle rencontre dans cet univers étrange une jeune femme, Elsa, qui vit là seule, plongée dans une histoire d'amour dont bien vite on ne sait plus s'il s'agit d'un rêve ou d'une réalité. Une vieille femme, Matilde, renforce le mystère ambiant en y mêlant ses pratiques occultes. Elsa convainc Maria de l'hypnotiser afin de retrouver par le rêve les racines de son amour pour Agustin Valdés, jeune homme à peine entrevu une fois ou deux lors d'un séjour à Barcelone.Elsa s'enfonce de plus en plus dans cette passion intérieure qui finit par devenir une sorte d'amour de l'amour. Maria, un jour, veut casser cette folie" et téléphone à Augustin Valdés en même temps qu'elle tente d'obliger Elsa à le rencontrer. Elsa recule devant cette confrontation avec le réel : puisqu'elle a choisi le rêve, elle ira jusqu'au bout de son choix.Le silence des sirènes est une longue confidence qui happe le lecteur dès la première ligne et l'introduit dans l'esprit des personnages, aux frontières de leurs interrogations sur l'existence. Maria, par amitié pour Elsa, tente de lui imposer son sentiment de la réalité et la blesse mortellement. Elle blesse aussi la vieille Matilde et Agustin Valdésà parce qu'elle a la fatuité de croire que son bon sens est la mesure de toutes choses dans la vie des autres. Chacun vit selon son mythe et Maria, qui veut être le réel, va peser sur celui d'Elsa et de Matilde jusqu'au drame inévitable

Adelaida Garcia Morales est née à Badajoz en 1947. Licenciée en philosophie et lettres de l'université de Madrid, professeur, elle a longtemps vécu dans un village isolé de la province de Grenade. "Révélation littéraire de l'année" pour le journal El Païs, elle a reçu en 1985 le Prix Herralde du roman pour ce livre. El Sur suivi de L'Histoire de Bené ont également paru aux Editions Stock."

Hongrie

La Porte, de Magda Szabo, paru en poche au Livre de Poche (352 pages), proposé par Elianor

Citation :

« C'est moi qui ai tué Emerence. Je voulais la sauver, non la détruire, mais cela n'y change rien. » La Porte est une confession. La narratrice y retrace sa relation avec Emerence Szeredas, qui fut sa domestique pendant vingt ans. Tous les oppose : l'une est jeune, l'autre âgée ; l'une sait à peine lire, l'autre ne vit que par les mots ; l'une est forte tête mais d'une humilité rare, l'autre a l'orgueil de l'intellectuelle. Emerence revendique farouchement sa liberté, ses silences, sa solitude, et refuse à quiconque l'accès à son domicile. Quels secrets se cachent derrière la porte ?

Inde

Les erreurs inconnues de nos vies, de Chitra Banerjee Divakaruni, paru en poche aux éditions Philippe Picquier (320 pages), proposé par Vavyala

Citation :

"Certaines illusions sont essentielles. Nous en avons besoin pour vivre."
La première et la huitième des neufs nouvelles qui composent ce livre parlent d'écrire. Dans "Mrs. Dutta écrit une lettre", une veuve se demande comment répondre à la question de son amie de Bombay : "Êtes-vous heureuse en Amérique ?" Dans celle qui donne son titre au recueil, Biren, jeune artiste émancipée sur le point de se marier, croit en la vertu rédemptrice du journal intime : forte du livre de compte de ses erreurs de jeunesse, elle pense avoir atteint une maturité qui la met à l'abri d'égarements futurs, de ces erreurs que les gens "n'écrivent jamais et sont en conséquence condamnés à répéter". Écrire pour se déprendre des leurres que nous inventons par désir de brosser une belle histoire, s'avouer sa négligence, ses dérapages - ces erreurs que la mémoire impitoyable ne cesse de ramener en surface - afin de relancer l'espérance.
Avec sobriété et dignité, l'auteur trace en filigrane de chacune des histoires de ces femmes ordinaires, neuf petites leçons de sagesse exemplaire, exercices sur la voir du détachement.

Iran

Aria, de Nazanine Hozar, paru en poche au Livre de poche (576 pages), proposé par Rosalind

Citation :

« Je vais t’appeler Aria, à cause de toutes les douleurs et de tous les amours du monde. »
Téhéran, 1953. Par une nuit enneigée, Behrouz, humble chauffeur de l’armée, entend des pleurs monter d’une ruelle. Au pied d’un mûrier, il découvre une petite fille aux yeux bleus, âgée de quelques jours. Malgré la croyance populaire qui veut que les yeux clairs soient le signe du diable, il décide de la ramener chez lui, modifiant à jamais son destin et celui de l’enfant, qu’il nomme Aria.
Alors que l’Iran, pays puissant et prospère, sombre peu à peu dans les divisions sociales et religieuses, trois figures maternelles vont croiser la route d’Aria et l’accompagner dans les différentes étapes de sa vie : la cruelle Zahra – femme de Behrouz –, qui la rejette et la maltraite, la riche veuve Fereshteh qui l’adopte et lui offre un avenir, et la mystérieuse Mehri, qui détient les clefs de son passé.
À l’heure où le vent du changement commence à souffler sur l’Iran, Aria, désormais étudiante, tombe amoureuse de Hamlet, un jeune Arménien. Mais, lorsque la Révolution éclate, les espoirs des Iraniens sont rapidement balayés par l’arrivée au pouvoir de l’Ayatollah Khomeini et la vie d’Aria, comme celle du pays tout entier, s’en trouve à jamais bouleversée.

Liban

Histoire de la grande maison, Charif Majdalani, paru en poche chez Points (352 pages), proposé par Elianor

Citation :

Dans le Liban de la fin du XIXe siècle, un homme doit fuir son village. Repartant de rien, Wakim Nassar fonde une famille nombreuse et crée des plantations d'orangers au centre desquelles il fait bâtir la Grande Maison. Il devient ainsi un notable prospère et craint. Ce roman est l'histoire haute en couleur de l'ascension, de la grandeur et de la décadence du clan Nassar. En toile de fond défile une partie de l'histoire du pays, de l'Empire ottoman au mandat français.

Norvège

Vigdis la farouche, de Sigrid Undset, paru en poche aux éditions Stock (188 pages), proposé par Juliette2a

Citation :

C'est en 1909 que Sigrid Undset écrivit Vigdis la farouche, roman inspiré des sagas islandaises qu'elle avait traduites en norvégien. Son père, célèbre archéologue, lui avait communiqué sa passion pour l'histoire et pour ce haut Moyen Age scandinave qui sera le cadre, dix ans plus tard, de l'immortelle Christine Lavransdatter.
Vigdis, belle et sauvage, préfigure d'ailleurs Christine. Elle a quinze ans à peine quand Viga Ljot, un marin islandais, s'éprend d'elle. Dans les bois où il la retrouve en secret, il abuse d'elle, malgré sa résistance. Déchirée entre la passion de Viga Ljot et l'amour de son ami Kare, Vigdis s'enfuit.

Nouvelle Zélande

La baleine tatouée de Witi Ihimaera, paru en broché aux éditions Au vent des îles (164 pages, à 17€), proposé par Rosalind

Citation :

Dans les eaux abyssales de l’océan Pacifique, une baleine tatouée pleure l’homme qui la dompta et la chevaucha jadis, son fidèle compagnon…
Kahu grandit dans une tribu maorie de Nouvelle-Zélande. Enfant prodige, elle se confronte très tôt à l’autorité du chef Koro Apirana, son arrière-grand-père, qui refuse l’idée qu’une femme puisse un jour lui succéder. Mais peut-il rester insensible au chant des baleines et à l’intrépidité de Kahu ? Jusqu’à quel point le respect des traditions doit-il rester figé dans une vision du monde qui ne reflète plus la réalité ?
Witi Ihimaera tisse un conte contemporain captivant et plein d’humour sur le lien de l’homme à la nature, le courage, l’espoir, la puissance des femmes et l’importance des liens entre les générations. Un livre-phare qui permit au romancier néo-zélandais d’asseoir sa renommée internationale.

Suède

La Saga des émigrants, Au pays (tome 1), de Vilhelm Moberg, paru en poche au Livre de poche (288 pages), proposé par serendipity

Citation :

Voici l’histoire des premiers pionniers suédois partis conquérir l’Amérique et comment leur vint l’idée de s’expatrier. Les paysans du Småland, une province du sud-est de la Suède, vivaient paisiblement de leurs terres. Vers le milieu du xixe siècle, cet ordre immuable commença à trembler sur ses bases. Les terres sans cesse divisées par les héritages vinrent à manquer. Et les échos venus d’au-delà de l’Océan donnèrent des envies de liberté. Au pays est le premier volume de l’épopée de ces gens ordinaires animés du souffle de l’aventure et du formidable espoir de recommencer leur vie.

Turquie

L'ile aux arbres disparus, d'Elif Shafak, paru en poche aux éditions J'ai lu (448 pages), proposé par serendipity

Citation :

Ce roman commence par un cri et s'achève par un rêve.
Le cri, interminable, est celui que lance aujourd'hui une adolescente de seize ans, prénommée Ada, en plein cours d'histoire dans un lycée londonien.
Le rêve est celui d'une renaissance.
Entre les deux a lieu la rencontre du Grec Kostas Kazantzakis et d'une jeune fille turque, Defne, en 1974, dans une Chypre déchirée par la guerre civile.
Elif Shafak crée des personnages débordant d'humanité mais aussi de failles et de doutes, d'élans de générosité et de contradictions, pour conter l'histoire d'un amour interdit dans un climat de haine et de violence qui balaie tout sur son passage. Sa prose puissante convoque un savant mélange de merveilleux, de rêve, d'amour, de chagrin et d'imagination pour libérer la parole des générations précédentes, souvent réduites au silence.

Yémen

Pleure ô Reine de Saba, de Khadidja Al-Salami, paru en poche chez Actes Sud (collection Babel, 464 pages), proposé par Ysabelle

Citation :

Femme au caractère bien décidé, Khadija aï-Salami a été formée à la rude école des décapitations publiques et des roquettes qui fauchent des innocents. Dans une société maîtrisée par les hommes, elle a su se faire une place, exister, être respectée au point de représenter aujourd'hui son pays à l'étranger.
C'est sa vie qu'elle nous raconte ici. Enfance pauvre à San'â dans les années I960, études suivies avec acharnement, bourses pour l'étranger, travail à la télévision yémé-nite.
Au fil de moments burlesques dans les villages de montagne ou de dettes de sang réglées en territoire bédouin, le lecteur deviendra familier d'un pays fort méconnu, de son peuple et de son histoire, tout en frémissant sur le destin des petites filles qu'on marie à onze ans, ou en lisant l'épisode du viol d'une jeune femme qui la condamne à mort. Les hommes ne sont pas absents, avec leurs querelles personnelles finissant en conflits tribaux, les vengeances entre familles qui jouent un rôle dans la politique nationale.
Pour introduire un personnage dans son récit, homme politique notoire ou parent éloigné, Khadija aï-Salami évoque les imams bornés, mais aussi la prise de position du Yémen dans le conflit irakien, en passant par le marxisme du Yémen-du-Sud, la révolution des années I960, l'intervention de Nasser au Yémen et le jeu des puissances occidentales. Le cadre, somptueux ou âpre, est celui d'un pays qui en a fait rêver plus d'un : maisons superbes de San'â, villages perchés, plaine étouffante de la Tihâma, et le désert des environs de Ma'rib, là où vivait la reine de Saba.

Merci pour l'ouverture du topic, Vavyala ! Je me réjouis de repartir une nouvelle année en votre compagnie, vers des horizons littéraires inconnus

J'ai déjà deux propositions en tête !

1) Norvège, avec Vigdis la farouche de Sigrid Undset (1954), paru en poche aux éditions Stock

Spoiler:

2) Allemagne, avec Le Passeur de livres de Carsten Henn (2020), paru en poche aux éditions Pocket

Spoiler:

Je vois ta motivation à ta rapidité ! Merci pour tes propositions que j'ai ajoutées au topic d'ouverture.

Oh merci beaucoup pour l'ouverture de topic Vavyala et merci pour tes propositions enthousiastes Juliette

J'ai déjà lu Vigdis la Farouche

Je note le calendrier et je reviendrai, je l'espère, vous faire des propositions

Oui, j'étais motivée

Merci !!

Juliette2a a écrit:

Oui, j'étais motivée

Ça fait plaisir à lire, ça motive à rempiler !

Merci pour l'ouverture du topic Vavyala et quelle rapidité Juliette

Je viens de réaliser que le temps file et qu'il ne nous reste que 3 semaines pour faire des propositions.

Pour commencer, je viens proposer le recueil de nouvelles Les erreurs inconnues de nos vies, de Chitra Banerjee Divakaruni (Inde) :

Citation :

"Certaines illusions sont essentielles. Nous en avons besoin pour vivre."
La première et la huitième des neufs nouvelles qui composent ce livre parlent d'écrire. Dans "Mrs. Dutta écrit une lettre", une veuve se demande comment répondre à la question de son amie de Bombay : "Êtes-vous heureuse en Amérique ?" Dans celle qui donne son titre au recueil, Biren, jeune artiste émancipée sur le point de se marier, croit en la vertu rédemptrice du journal intime : forte du livre de compte de ses erreurs de jeunesse, elle pense avoir atteint une maturité qui la met à l'abri d'égarements futurs, de ces erreurs que les gens "n'écrivent jamais et sont en conséquence condamnés à répéter". Écrire pour se déprendre des leurres que nous inventons par désir de brosser une belle histoire, s'avouer sa négligence, ses dérapages - ces erreurs que la mémoire impitoyable ne cesse de ramener en surface - afin de relancer l'espérance.
Avec sobriété et dignité, l'auteur trace en filigrane de chacune des histoires de ces femmes ordinaires, neuf petites leçons de sagesse exemplaire, exercices sur la voir du détachement.

Je repasserai sur le topic quand j'aurai une seconde idée.

Merci pour cette première proposition indienne !

Merci Vavyala pour l'ouverture du topic

Quelle rapidité Juliette, avec deux belles propositions  Dommage, j'ai lu récemment Le passeur de livres

J'avais prévu de proposer deux livres, et je viens de me rendre compte que le premier n'est pas encore paru en poche, et le second que je pensais iranien, est canadien

Je continue à chercher  

Rosalind a écrit:

Dommage, j'ai lu récemment Le passeur de livres

J'en déduis d'après ton cœur que tu l'as apprécié ?

Merci pour vos intéressantes propositions les filles.
J'ai du également éliminer un livre de Luisa Maria Linares à cause du prix aussi. Très peu de ses ouvrages sont traduits en français. D'ailleurs, je ne sais pas si l'Espagne est acceptée, non plus

Vavyala a écrit:

Pour commencer, je viens proposer le recueil de nouvelles Les erreurs inconnues de nos vies, de Chitra Banerjee Divakaruni (Inde) :

Rooo Vavyala, tu sais t'y prendre pour me motiver pour le challenge en proposant une de mes autrices préférées  

Rosalind a écrit:

J'avais prévu de proposer deux livres, et je viens de me rendre compte que le premier n'est pas encore paru en poche, et le second que je pensais iranien, est canadien

Je suis curieuse de savoir quels étaient ces titres Rosalind    Si le premier est largement disponible en médiathèques, peut-être pouvons-nous faire une exception étant donné que le cercle des Wentworthiennes est restreint ?

J'ai été très peu assidue cette année (Le Guépard est toujours sur ma table de chevet donc tout espoir n'est pas permis -mais je ne suis pas optimiste pour les mois à venir) et j'en suis sincèrement désolée. Il est trop tard pour rattraper le retard. Mais j'ai éventuellement deux propositions pour l'année prochaine.

1/ Suède : Vilhelm Moberg, La Saga des émigrants, Au pays (tome 1), 288 pages, Le livre de poche.

Citation :

Voici l’histoire des premiers pionniers suédois partis conquérir l’Amérique et comment leur vint l’idée de s’expatrier. Les paysans du Småland, une province du sud-est de la Suède, vivaient paisiblement de leurs terres. Vers le milieu du xixe siècle, cet ordre immuable commença à trembler sur ses bases. Les terres sans cesse divisées par les héritages vinrent à manquer. Et les échos venus d’au-delà de l’Océan donnèrent des envies de liberté. Au pays est le premier volume de l’épopée de ces gens ordinaires animés du souffle de l’aventure et du formidable espoir de recommencer leur vie.

Je reconnais que c'est atypique de proposer le premier tome d'une série de romans (qui en compte 5), mais cette série est très appréciée et je me dis que cela peut vous tenter de découvrir le tome 1 avant de décider si vous continuez ou non  


2/ Turquie : Elif Shafak, L'ile aux arbres disparus, 448 pages, J'ai lu

Citation :

Ce roman commence par un cri et s'achève par un rêve.
Le cri, interminable, est celui que lance aujourd'hui une adolescente de seize ans, prénommée Ada, en plein cours d'histoire dans un lycée londonien.
Le rêve est celui d'une renaissance.
Entre les deux a lieu la rencontre du Grec Kostas Kazantzakis et d'une jeune fille turque, Defne, en 1974, dans une Chypre déchirée par la guerre civile.
Elif Shafak crée des personnages débordant d'humanité mais aussi de failles et de doutes, d'élans de générosité et de contradictions, pour conter l'histoire d'un amour interdit dans un climat de haine et de violence qui balaie tout sur son passage. Sa prose puissante convoque un savant mélange de merveilleux, de rêve, d'amour, de chagrin et d'imagination pour libérer la parole des générations précédentes, souvent réduites au silence.

@ Ysabelle : l'Espagne ne figurait pas parmi les destinations cette année, donc oui, c'est tout à fait possible

Ysabelle a écrit:

D'ailleurs, je ne sais pas si l'Espagne est acceptée, non plus

Oui, l'Espagne peut être une destination de lecture. Nous n'y avons pas été en 2024 et ne fais partie des pays les plus fréquentés du forum.

serendipity a écrit:

Vavyala a écrit:

Pour commencer, je viens proposer le recueil de nouvelles Les erreurs inconnues de nos vies, de Chitra Banerjee Divakaruni (Inde) :

Rooo Vavyala, tu sais t'y prendre pour me motiver pour le challenge en proposant une de mes autrices préférées  

J'avoue avoir envie de la relire, après avoir apprécié mes deux premières incursions chez elle.  

serendipity a écrit:

Rosalind a écrit:

J'avais prévu de proposer deux livres, et je viens de me rendre compte que le premier n'est pas encore paru en poche, et le second que je pensais iranien, est canadien

Je suis curieuse de savoir quels étaient ces titres Rosalind    Si le premier est largement disponible en médiathèques, peut-être pouvons-nous faire une exception étant donné que le cercle des Wentworthiennes est restreint ?

Si l'ouvrage est largement diffusé, on peut assouplir la règle.

Je note tes deux propositions serendipity ! Les deux font envie.

De belles propositions, Vavyala et Serendipity

Juliette2a a écrit:

Rosalind a écrit:

Dommage, j'ai lu récemment Le passeur de livres

J'en déduis d'après ton cœur que tu l'as apprécié ?

Oui    Bonne déduction  

serendipity a écrit:

Je suis curieuse de savoir quels étaient ces titres Rosalind    Si le premier est largement disponible en médiathèques, peut-être pouvons-nous faire une exception étant donné que le cercle des Wentworthiennes est restreint ?

Je voulais proposer La baleine tatouée de Witi Ihimaera (Nouvelle-Zélande)
Editions Au vent des îles, 17€
Je l'ai trouvé à ma médiathèque, j'ignore ce qu'il en est des autres médiathèques  

Citation :

Dans les eaux abyssales de l’océan Pacifique, une baleine tatouée pleure l’homme qui la dompta et la chevaucha jadis, son fidèle compagnon…
Kahu grandit dans une tribu maorie de Nouvelle-Zélande. Enfant prodige, elle se confronte très tôt à l’autorité du chef Koro Apirana, son arrière-grand-père, qui refuse l’idée qu’une femme puisse un jour lui succéder. Mais peut-il rester insensible au chant des baleines et à l’intrépidité de Kahu ? Jusqu’à quel point le respect des traditions doit-il rester figé dans une vision du monde qui ne reflète plus la réalité ?
Witi Ihimaera tisse un conte contemporain captivant et plein d’humour sur le lien de l’homme à la nature, le courage, l’espoir, la puissance des femmes et l’importance des liens entre les générations. Un livre-phare qui permit au romancier néo-zélandais d’asseoir sa renommée internationale.

Le second : Aria de Nazanine Hozar (Canada)
9,70€ Le livre de poche, ou pas cher en occasion.
Je pensais que l'auteure était iranienne, mais née à Téhéran elle a quitté l'Iran à l'âge de sept ans pour le Canada.
Ceci dit, il s'agit de la Colombie britannique alors que l'auteur du livre choisi l'an dernier, Kukum, est québécois.

Citation :

« Je vais t’appeler Aria, à cause de toutes les douleurs et de tous les amours du monde. »
Téhéran, 1953. Par une nuit enneigée, Behrouz, humble chauffeur de l’armée, entend des pleurs monter d’une ruelle. Au pied d’un mûrier, il découvre une petite fille aux yeux bleus, âgée de quelques jours. Malgré la croyance populaire qui veut que les yeux clairs soient le signe du diable, il décide de la ramener chez lui, modifiant à jamais son destin et celui de l’enfant, qu’il nomme Aria.
Alors que l’Iran, pays puissant et prospère, sombre peu à peu dans les divisions sociales et religieuses, trois figures maternelles vont croiser la route d’Aria et l’accompagner dans les différentes étapes de sa vie : la cruelle Zahra – femme de Behrouz –, qui la rejette et la maltraite, la riche veuve Fereshteh qui l’adopte et lui offre un avenir, et la mystérieuse Mehri, qui détient les clefs de son passé.
À l’heure où le vent du changement commence à souffler sur l’Iran, Aria, désormais étudiante, tombe amoureuse de Hamlet, un jeune Arménien. Mais, lorsque la Révolution éclate, les espoirs des Iraniens sont rapidement balayés par l’arrivée au pouvoir de l’Ayatollah Khomeini et la vie d’Aria, comme celle du pays tout entier, s’en trouve à jamais bouleversée.

J'adore vos propositions, Serendipity et Roz !

Juliette2a a écrit:

J'adore vos propositions, Serendipity et Roz !

Voici ma première proposition :

Le Silence des sirènes de Adelaida García Morales
Traduit par Claude Bleton- 167 pages, prix à partir de 8,50 €, peut-être moins d'occasion (Amazon, Chapitre, ...).

Citation :

Résumé Babelio :
Maria est un jour nommée institutrice dans un petit village isolé des Alpujarras, massif montagneux d'Andalousie, loin du monde et du temps. Elle rencontre dans cet univers étrange une jeune femme, Elsa, qui vit là seule, plongée dans une histoire d'amour dont bien vite on ne sait plus s'il s'agit d'un rêve ou d'une réalité. Une vieille femme, Matilde, renforce le mystère ambiant en y mêlant ses pratiques occultes. Elsa convainc Maria de l'hypnotiser afin de retrouver par le rêve les racines de son amour pour Agustin Valdés, jeune homme à peine entrevu une fois ou deux lors d'un séjour à Barcelone.Elsa s'enfonce de plus en plus dans cette passion intérieure qui finit par devenir une sorte d'amour de l'amour. Maria, un jour, veut casser cette folie" et téléphone à Augustin Valdés en même temps qu'elle tente d'obliger Elsa à le rencontrer. Elsa recule devant cette confrontation avec le réel : puisqu'elle a choisi le rêve, elle ira jusqu'au bout de son choix.Le silence des sirènes est une longue confidence qui happe le lecteur dès la première ligne et l'introduit dans l'esprit des personnages, aux frontières de leurs interrogations sur l'existence. Maria, par amitié pour Elsa, tente de lui imposer son sentiment de la réalité et la blesse mortellement. Elle blesse aussi la vieille Matilde et Agustin Valdésà parce qu'elle a la fatuité de croire que son bon sens est la mesure de toutes choses dans la vie des autres. Chacun vit selon son mythe et Maria, qui veut être le réel, va peser sur celui d'Elsa et de Matilde jusqu'au drame inévitable

Adelaida Garcia Morales est née à Badajoz en 1947. Licenciée en philosophie et lettres de l'université de Madrid, professeur, elle a longtemps vécu dans un village isolé de la province de Grenade. "Révélation littéraire de l'année" pour le journal El Païs, elle a reçu en 1985 le Prix Herralde du roman pour ce livre. El Sur suivi de L'Histoire de Bené ont également paru aux Editions Stock."

Je reviens avec une autre nationalité

Merci pour vos propositions !

Pour celles que je n'ai trouvé qu'en broché, j'ai noté le prix dans la présentation en ouverture. Charge aux votantes de s'assurer si elles souhaitent l'acheter ou si l'ouvrage est disponible dans la médiathèque la plus proche de chez elles.

Rosalind, j'ai classé Nazanine Hozar en Iran, car c'est son pays de naissance et enfance et car le roman se passe dans ce pays-là. Cela justifie de ne pas avoir l'impression de retourner au Canada.

Voici mes deux propositions :

Liban
Charif Majdalani, Histoire de la grande maison (Points)

Citation :

Dans le Liban de la fin du XIXe siècle, un homme doit fuir son village. Repartant de rien, Wakim Nassar fonde une famille nombreuse et crée des plantations d'orangers au centre desquelles il fait bâtir la Grande Maison. Il devient ainsi un notable prospère et craint. Ce roman est l'histoire haute en couleur de l'ascension, de la grandeur et de la décadence du clan Nassar. En toile de fond défile une partie de l'histoire du pays, de l'Empire ottoman au mandat français.

Hongrie
Magda Szabo, La Porte (Le Livre de Poche)

Citation :

« C'est moi qui ai tué Emerence. Je voulais la sauver, non la détruire, mais cela n'y change rien. » La Porte est une confession. La narratrice y retrace sa relation avec Emerence Szeredas, qui fut sa domestique pendant vingt ans. Tous les oppose : l'une est jeune, l'autre âgée ; l'une sait à peine lire, l'autre ne vit que par les mots ; l'une est forte tête mais d'une humilité rare, l'autre a l'orgueil de l'intellectuelle. Emerence revendique farouchement sa liberté, ses silences, sa solitude, et refuse à quiconque l'accès à son domicile. Quels secrets se cachent derrière la porte ?

Deux belles propositions, Elianor !
La Porte est dans ma PAL

Deux belles propositions Elianor, que j'ai ajoutées au topic d'ouverture. La porte a un résumé intriguant...

Il nous reste une semaine avant les votes pour faire des propositions pour celles qui n'en ont pas faites ou qui comme moi n'en ont faite qu'une pour l'instant.

Si le Yémen est accepté, je propose :
Pleure ô Reine de Saba, de Khadidja Al-Salami, 464 pages, poche ou broché, A partir de 4,25€

Citation :

Femme au caractère bien décidé, Khadija aï-Salami a été formée à la rude école des décapitations publiques et des roquettes qui fauchent des innocents. Dans une société maîtrisée par les hommes, elle a su se faire une place, exister, être respectée au point de représenter aujourd'hui son pays à l'étranger.
C'est sa vie qu'elle nous raconte ici. Enfance pauvre à San'â dans les années I960, études suivies avec acharnement, bourses pour l'étranger, travail à la télévision yémé-nite.
Au fil de moments burlesques dans les villages de montagne ou de dettes de sang réglées en territoire bédouin, le lecteur deviendra familier d'un pays fort méconnu, de son peuple et de son histoire, tout en frémissant sur le destin des petites filles qu'on marie à onze ans, ou en lisant l'épisode du viol d'une jeune femme qui la condamne à mort. Les hommes ne sont pas absents, avec leurs querelles personnelles finissant en conflits tribaux, les vengeances entre familles qui jouent un rôle dans la politique nationale.
Pour introduire un personnage dans son récit, homme politique notoire ou parent éloigné, Khadija aï-Salami évoque les imams bornés, mais aussi la prise de position du Yémen dans le conflit irakien, en passant par le marxisme du Yémen-du-Sud, la révolution des années I960, l'intervention de Nasser au Yémen et le jeu des puissances occidentales. Le cadre, somptueux ou âpre, est celui d'un pays qui en a fait rêver plus d'un : maisons superbes de San'â, villages perchés, plaine étouffante de la Tihâma, et le désert des environs de Ma'rib, là où vivait la reine de Saba.

Si non je propose autre chose. Je pense également changer le premier

Ysa, je pense que le Yémen sera accepté sans problème !

Sur les conseils de mon fils, je propose "les fils de la médina" de l'Egyptien prix Nobel Naguib Mafouz !
résumé Babelio :

Citation :

Sur les ruines des somptueux palais fatimides a poussé la Gamaliyya, un quartier populaire du vieux Caire. De ce petit monde truculent, qui oscille au fil des rumeurs de la ville ou voltige sur les fumées somnolentes du haschisch, s'élève parfois la voix du poète populaire disant l'évasion, proférant l'illusion, tandis que se succèdent des protagonistes qui mobilisent les ferveurs du peuple et suggèrent les trois révélations.
Toujours interdit par la censure égyptienne, qui l'identifia comme une scandaleuse transposition de l'histoire sainte dans la chronique familière des hommes, ce fastueux roman-parabole est l'un des plus merveilleux de Naguib Mahfouz

Ysabelle a écrit:

Si le Yémen est accepté,  je propose :
[..]
Si non je propose autre chose. Je pense également changer le premier

Le Yémen est accepté. Si tu souhaites changer ton autre proposition, c'est possible !

clinchamps, une proposition alléchante, qui est sur ma LAL !