Littérature dite "sentimentale"

Je ne sais pas si on parle des même mais maintenant je me souviens d'une collection Bibliothèque verte où il était question d'infirmières et de médecins. L'auteur est Suzanne Pairault et non Barton, ma cousine en avait plein dans sa bibliothèque

cat47 a écrit:

Certaines d'entre vous se souviennent-elles de Berthe Bernage?

Et oui ! J'ai lu les deux premiers tomes du Roman d'Elizabeth de Berthe Bernage il y a plusieurs années... Je les avais trouvé dans la cave de ma grand-mère, et je dois dire qu'à l'époque j'avais beaucoup aimé. C'est vrai que c'est pur, simple et saint (c'est ça l'expression ? ) mais bon ça ne fait pas de mal de temps en temps ...

Citation :

Fée Clochette et Nelly, copines de moi! moi aussi, je suis de la génération Delly et Max de Veuzit

finalement Scarlett, cela ne nous a pas nui

MissAcacia a écrit:

@ Cat: J'ai un ouvrage de référence que je conserve précieusement (je ne sais pas d'où il sort...) qui s'appelle "Convenance et Bonnes Manières", de Berthe Bernage. Un pur délice... mais je n'ai pas lu ses romans.

Oh mon dieu! je l'ai moi aussi! c'est vraiment... une autre époque! J'adore particulierement les passages sur comment parler à ses domestiques, comment organiser une fête d'anniversaire pour une jeune fille de 15 ou 16 ans, comment choisir un mari à sa fille... je crois que le livre doit dater de la première moitiée du XXeme siecle, non ?

Je suis comme Miss Acacia, je ne m'en séparerai pour rien au monde, c'est un veritable passeport pour voyager dans le passé!

je me sens moins seule Miss Acacia, merci beaucoup!

HS ; justement Miss Acacia, je suis partie sans mon guide, si tu pouvais me renseigner pour les gants, je sors demain, je ne voudrai pas faire de faute de goût ;D

Camille et MissAcacia, je suis jalouse .
Je rêve de posséder un tel ouvrage .

je suis un peu perdue, est-ce que popila et miss Acacia sont la meme personne?

sinon, j'adorerais aussi avoir un bouquin pareil!! c'est un coffre aux trésors!

Camille Mc Avoy a écrit:

je me sens moins seule Popila, merci beaucoup!

HS ; justement popila, je suis partie sans mon guide, si tu pouvais me renseigner pour les gants, je sors demain, je ne voudrai pas faire de faute de goût ;D

Mais moi aussi, je me sens moins seule... Et puisque tu me le demands si civilement, voici un petit spoiler:

Spoiler:

Mais nous pourrions demander à Popila si elle l'a aussi...

C'est amusant que nous parlions de cette littérature. La dernière fois que je suis allée voir ma petite maman à la maison de retraite, je l'ai accompagné à leur bibliothèque et là j'ai redécouvert les auteurs dont nous parlons, parmi Zola, Alexandre Dumas etc. Maman m'a dit, tu sais dernièrement j'ai pris un roman de Claude Jaunière et j'ai passé une superbe soirée. Par contre ne me parle pas de ces harlequins où à peine les héros se connaissent et ne pensent qu'à se sauter dessus, c'est indécent. A 94 ans l'expression m'a donné le sourire vous vous en doutez

chère Miss Acacia, c'est fort civil à vous de m'avoir aidé malgré mon impardonable bévue ;D


Lise benett : j'esssayerai d'en scanner quelques pages. Ce livre est un trésor. A côté ma baronne de Rotshild est une revolutionnaire...

@CamilleMcAvoy: No offense, pas de problème. Je suis d'accord avec toi, la Baronne à côté de Berthe Bernage, c'est de la petite bière. Nous devrions ouvrir un cabinet de consultation dans cette auberge, puisque nous détenons la vérité.

@Ekaterin: Susan Barton est le nom du personnage, l'auteur est Helen D. BOYLSTON et voici à quoi ressemblaient les couvertures:



Pas de sauts l'un sur l'autre non plus chez Susan Barton, mais la vie quotidienne d'une élève - infirmière anglaise dans les années 50, ses camarades et sa romance avec l'étudiant en médecine, futur chirurgien et un ou deux petits mystères à résoudre (si mes souvenirs sont bons...).

Exact aucun rapport
Ces livres ont l'air un peu vieux que ceux de ma cousine

Génial ce livre sur les bonnes manières

Miss Acacia : j'aime beaucoup ces vieux guides. hier matin, j'ai trouvé sur un marché au puce, des guides de l'encyclopédie ELLE qui date de la fin des années 50/ début 60. Et j'ai aussi une méthode pour apprendre l'anglais aux filles du début des années 1900. Je veux bien ouvrir un topic à la rentrée; Et oui grace à Berthes, nos detenons la verité. C'est bien domage que je n'ai pas de personnel de maison, je sais comment il convient de leur adresser la parole!

Enfin ca plairai à Mme bennet : il faut toujours inviter plus de jeuns gens que de jeunes filles lors d'une reception ;D

je suis une femme accomplie!

Merci pour ces couvertures MissAcacia, tu piques ma curiosité ^^.
Camille, ce serait bien qu'on ouvre un topic sur ce sujet .

Je viens de scanner des pages d'un Nous Deux datant de 1953 pour faire mumuse avec sur Photofiltre (plus intéressée par l'aspect 1953 que par l'aspect Nous Deux lol). Puisqu'on est dans le sujet littérature sentimentale, vous avez déjà lu des romans-photos ?

je crois avoir lu des romans photos qui passaient dans des magazines pendant que j'attendais dans des salles d'attente diverses et variées!

par contre, je m'en rappelle plus très bien, c'était des histoires d'ados assez mal écrites et très kitsch!

je crois que j'ai du en lire dans un magazine Barbie quand j'étais petite. Et oui dans les mag pour ados comme Miss ( feu Miss Ok Podium), il devait en avoir. C'était très mauvais...

oui voilà c'était dans les magazines pour filles!! par contre dans miss, c'était des petites histoires de deux pages, jusqu'à ce que Marie desplechin se mette à écrire pour eux à la place....les histoires condensées sont d'ailleurs sorties en bouquin maintenant!

Je n'ai jamais lu de littérature sentimentale. Je crois n'en avoir jamais eu envie. Par contre, il m'arrive de lire des romans de chick-lit, justement parce que le côté sentimental y est souvent parodié, ou qu'il est noyé sous une bonne dose d'humour (ce qui fait mieux passer la pilule ).
Par contre, je regarde plus volontiers un film qualifié de sentimental.

Sinon, je trouve dommage (et injuste) qu'on se moque aussi facilement de ce type de littérature. Je ne l'apprécie pas mais je n'aime pas juger les personnes qui en lisent. Chacun fait ce qu'il veut après tout. Et puis, ça reste de la littérature quoiqu'on en dise ...
J'entends (et lis) souvent autour de moi toutes sortes de commentaires qui cherchent presque à culpabiliser les lecteurs.

Je suis entièrement d'accord avec toi, Emjy. Je ne vois pas pourquoi chacun ne pourrait pas choisir le type de lecture qui lui fait envie. A partir de l'instant où les lecteurs sont divertis et peuvent s'évader en lisant quelque chose qui leur plait, je ne vois pas pourquoi on y trouverait à redire.

@Camille: pari tenu, à la rentrée, nous ouvrons un topic "Comment devenir une femme parfaitement accomplie ?" ou quelque chose dans le genre. Je partage ton amour des vieux manuels, une véritable machine à voyager dans le temps. Et avec Berthe, nous faisons face à toutes les situations, même les plus scabreuses (président de la République + évêque au dîner alors que la cuisinière dépose ses huit jours et que la petite dernière rompt ses fiançailles... par exemple).

@LiseBennet: ravie de t'avoir alléchée même si ces romans sont difficiles à trouver de nos jours. A ton âge je les ai beaucoup aimés.

@Emjy: j'espère que notre auberge te semblera un havre de largesse d'esprit pour ce qui est des amateurs de littérature "sentimentale", dont ce topic montre d'ailleurs l'extrême diversité. Plusieurs membres l'ont souligné, il y a des moments et des époques de la vie pour tout. Il est donc assez présomptueux de jeter des pierres ou l'opprobre sur les amatrices/teurs de ces auteurs ou collections.
Avez-vous vu le film de Terry Gillian "le roi pêcheur", dans lequel le personnage joué par Robin Williams tombe amoureux de Lydia, qui achète un roman sentimental chaque jour ? Il trouve cela très attendrissant...

J'ai lu des Harlequin et autres livres de séries sentimentales sur commande. Déjà adolescente, je trouvais ça d'un ennui à périr . Comme quoi, en partant du même sujet : la jeune fille belle et pauvre qui épouse le bel homme riche, on peut créer des chefs d'oeuvre, et parfois non...
Quant aux romans sentimentaux "historiques", ils sont si remplis d'anachronismes que je n'accroche pas du tout (j'ai fait de l'histoire en fac).

Mais je m'amuse beaucoup avec les romans d'amour très datés, qui transpirent la leçon de morale : la jeune fille pieuse et courageuse qui subit mille vilenies (elle n'est pas très maligne, faut dire) mais qui s'en sort par un beau mariage providentiel, ou qui meurt l'âme pure, au choix.

MissAcacia : j'ai lu des Sylvie. Si je me souviens bien, il y a une intrigue un peu mystérieuse qui forme l'armature de l'histoire. Evidemment, à la fin, la copine de Sylvie finit par épouser le jeune homme et donc -désormais femme mariée- quitte la profession d'hôtesse de l'air (c'est l'époque qui voulait ça). Mais c'est très sage, on s'arrête aux regards amoureux que s'échange les tourtereaux.
J'adore les détails qui marquent l'époque : on porte un chandail, on se tutoie peu, on fume dans un avion...

Ekaterin : j'ai lu des Jeunes filles en Blanc, j'ai beaucoup aimé étant petite, mais à la relecture je trouverais cela un peu convenu : la jeune infirmière finit par épouser le jeune interne qu'on pensait fiancé à la fille du chirurgien. Mais les personnages étaient attachants

pouchkinet a écrit:

MissAcacia : j'ai lu des Sylvie. Si je me souviens bien, il y a une intrigue un peu mystérieuse qui forme l'armature de l'histoire. Evidemment, à la fin, la copine de Sylvie finit par épouser le jeune homme et donc -désormais femme mariée- quitte la profession d'hôtesse de l'air (c'est l'époque qui voulait ça). Mais c'est très sage, on s'arrête aux regards amoureux que s'échange les tourtereaux.
J'adore les détails qui marquent l'époque : on porte un chandail, on se tutoie peu, on fume dans un avion...

Et une de plus
(NB : très bonne mémoire Miss Acacia)
Pouchkinet, ce côté suranné (le chandail) me rappelle les Club des 5 de mon enfance

Les Sylvie, j'en ai lu un paquet vers mes 12 ans (âge auquel j'avais envie d'accéder au rayon adultes de la bibliothèque municipale, mais les dragons de bibliothécaires m'en empêchaient l'accès Les Sylvie, c'était un compromis entre deux univers !!)

Par contre, dans mon souvenir, je n'assimilais pas à de la littérature sentimentale

Les roman-photo, j'en ai lu quand j'étais enfant (je devais avoir 10 ans et je les chipais à une de mes tantes), je crois que ce qui m'attirait c'était l'interdit (mon père ne voulait pas que je les lise. Que c'était mauvais à la réflexion (ces poses et les intrigues qui ne volaient jamais très haut).

A ce sujet, récemment, j'ai vu une jeune fille en lire dans le RER (dans une revue pour jeune femmes black, c'était un roman-photo entre blacks). Je croyais très franchement que c'était ringard et que l'on n'en trouvait quasiment plus

@ Pouchkinet: oui, oui c'est bien ça. C'est vrai que le côté suranné fait partie du charme de ces petits romans.
@ Serendipity: effectivement ça n'a rien à voir avec de l'Harlequin (du moins le peu que j'en connaît) ou du Barbara Cartland, mais c'était quand même très "fille" même si elles étaient actives, construit autour d'une histoire d'amour bien sous tous rapports qui finissait bien. Je les ai rapprochés de romans initiatiques pour jeunes filles plus anciens, cités par la fée clochette, Nelly et Cat. Enfin, à l'âge où je les ai lus, j'avoue que c'est beaucoup cette trame sentimentale qui m'attirait, mais peut-être plus dans les Susan Barton que dans les Sylvie.

L’un de vous a-t-il entendu parler ou lu Le Cheik de E. M. Hull ? D’après ce que j’en sais, cet auteur était un peu le maître à penser de Barbara Cartland.

Je viens de m’acheter un bracelet fantaisie où se trouve différents baisers célèbres. Je sais que cette photo devrait aller dans le topic du syndrome lambtonien, car j’ai tout de suite pensé au forum quand je l’ai vu. Il y a entre autre le baiser de Rett et Scarlet, celui de Burt Lancaster et Debarah Kerr dans Tant qu'il y aura des hommes, celui de Doisneau et enfin celui de Rudoph Valentino dans The Son of the Seikh etc


Mais j’avais deux vieilles cousines décédées maintenant qui me parlaient souvent de cet acteur. Icône du film muet, il était leur sex symbol de l’époque. C’est pourquoi je n’ai eu aucun mal à reconnaître la photo.

Je me suis dégoté les sous titres en espagnol et je vais bientôt regarder ces chef d’œuvres. Je suis sûr qu’il auraient une place d’honneur avec les nanars de luxe de Muezza. Et dans la foulé je me suis commandée les livres pour une bouchée de pain sur Priceminister. Cette histoire a un côté sentimental, elle m’en ont tellement parlé dans mon enfance que je veux me faire ma propre opinion. Grand moment en perspective^^

Comme quoi les chemin de saint Lambton sont impénétrables

Dernièrement, j'ai lu un petit pocket qui a été donné à maman "histoire d'amour " de Janine Boissard. Je l'ai dévoré, une très belle histoire d'amour entre une attachée de presse pas très jolie (mais qui a du charme) connaissant peu la musique classique et chargée d'accompagner un célèbre ténor devenu aveugle suite à un accident.
Pour moi ce petit livre fait partie de la littérature sentimentale, il y a des clins d'oeil à Delly dont la maman de Laura met les romans en bonne place dans le salon un jour de pluie comme hier, avec un livre comme ça dans les mains, vous voyez la vie en rose
Je vous pose une question : la littérature sentimentale n'est pas finalement un roman qui se termine bien (j'exclus les harlequin ou autres dans le même genre)

Nelly8 a écrit:

Je vous pose une question : la littérature sentimentale n'est pas finalement un roman qui se termine bien (j'exclus les harlequin ou autres dans le même genre)

Je ne sais pas, il y a des histoires qui se finissent mal et que certains assimileraient à de la littérature sentimentale... Ca doit dépendre de la sensibilité de chacun...

Adolescente j'avais énormément de préjugés contre ce genre de livres, particulièrement ceux complètement à l'eau de rose type Harlequin. Pourtant, étant interne au lycée, pour passer le temps on en empruntait régulièrement à une autre interne qui devait en acheter au moins une dizaine par semaine ... surtout des rouge passion, ceux où en général l'héroïne a perdu son innocence avant la fin du livre
Finalement le problème ne vient pas de lire ou pas ce genre de littérature, mais plutôt de ne lire que ça... C'était le cas de l'interne en question, et franchement les discussions décollaient jamais du ras des paquerettes

Quelques années de bouteille en plus, et non seulement je lis toujours de la littérature sentimentale -j'ai en revanche arrêté les Harlequin aux histoires vraiment trop interchangeables et surtout très mal écrites/traduites , mais en plus j'assume !
Entre temps j'ai découvert que ce sous-genre littéraire était beaucoup moins décrédibilisé dans les pays anglo-saxons, d'où foisonnance d'auteur(e)s au style très actuel, dont certain(e)s on un style flamboyant non dénué d'humour. Du coup je les lis en VO, ce qui ne fait que le plus grand bien à mon vocabulaire anglais.

J'accroche surtout aux historiques, et plus particulièrement à ceux qui se passent dans la Regency England... Certes les anachronismes sont énervants, mais comme je déteste rester sur ma faim, quand un ou des évènements historiques sont évoqués dans un livre je fais mes recherches perso, que ce soit sur wikipédia, dans une vraie encylopédie ou dans mon pavé-précis d'historie britannique... Récemment comme ça j'ai appris tout plein de trucs sur la rébellion du duc de Monmouth à la fin du XVIIe... Qui a dit que ces livres rendaient idiot ?


Pour le moment parmis tous les auteurs lus (bon y'en a pas 15.000 non plus) ne se détache que Gaelen Foley et sa série des Knight Miscellany. Il y a 7 tomes en tout (en surligné mes préférés ):
1. The Duke
2. Lord of Fire
3. Lord of Ice
4. Lady of Desire
5. The Devil takes a Bride
6. A Night of Sin
7. His Wicked Kiss
C'est l'histoire d'une fratrie de 5 frères et 1 soeur (+1 autre demoiselle considérée comme une autre soeur), nés de 4 pères différents. Evidemment ils sont tous plus beaux les uns que les autres (l'auteur a une affection particulière pour les "muscled chest" ), et ils sont tous (sauf la pièce rapportée) aristocrates (mais tout va bien pour la pièce rapportée, elle se dégotte son aristo elle aussi)

La série se déroule entre 1814 et 1818, et on y voit tous les membres de la fratrie se trouver l'âme soeur et passer à la casserole au fur et à mesure. D'ailleurs les mariages ont parfois lieu au milieu de l'histoire, ça change de la happy end classique ! On assiste même à une naissance dans un des tomes, dans une scène assez drôle bien que stéréotypée.
Les tomes sont assez inégaux les uns par rapport aux autres, par exemple le premier The Duke est le plus réaliste de tous et est très intéressant ; le deuxième est vraiment bien, moins pour l'histoire d'amour assez banale (même si la scène de rencontre l'est moins) que pour le héros qui vaut son pesant de cacahuètes, et la sous-intrigue, une histoire d'espionnage assez emballante.
Le 5e est pas mal aussi, le couple principal est bien foutu, et il y a une scène d'enlèvement ratée d'anthologie, j'y ai d'ailleurs appris ce que c'était que Gretna Green. Le dernier tome met en scène le black sheep de la famille, et l'auteur a dû fantasmer grave sur Rhett Butler en écrivant le livre, car il lui ressemble énomément... Les autres sont assez moyens, même si j'aime bien le 3e tome (qui met en scène le jumeau du héros du 2e tome) car on assiste à la bataille de Waterloo vu de l'autre côté du miroir. Quand on a comme moi un papa fan d'histoire militaire napoléonnienne c'est assez raffraîchissant


Bon OK, ca ne casse pas des briques et les intrigues ne sont pas très crédibles , mais le style est très enlevé, plein d'humour, de dialogues hautement délectables, et ce même si l'auteur écrit en américain et pas en anglais, ce qui est énervant au possible dans un roman Regency.
Les histoires sont pleines de rebondissements, les personnages sont hauts en couleurs, il y a aussi des scènes explicites plutôt bien écrites et parfois très drôles, ça change de pas mal de livres où les galipettes se résument en 3 lignes ou pire encore traînent misérablement pendant des pages et des pages de mauvaise prose assez pénible à lire.
On sent que l'auteur s'est un minimum documentée sur l'époque et les lieux et qu'elle aime en tartiner des pages et des pages (en moyenne 400 par tome), car il y a des descriptions assez fouillées. Personnellement comme elle n'écrit pas avec les pieds cela ne me m'a pas déplu, en plus pas mal de personnages historiques "réels" font une apparition, voire sont carrément des personnages de l'histoire: Castlereagh, la princesse Charlotte-Augusta, le régent, le Comte et la Comtesse Lieven, Beau Brummel, Wellington, ...
On a aussi droit à un zapping assez intéressant de la période: on y croise des Whig et des Tories de la chambre des Lords, des aristocrates russes, des espions français, des scientifiques un peu fous, et même un clône de Robin des Bois !


Avis aux amateurs donc, c'est un divertissement agréable et on passe un bon moment, surtout à chaque apparition de Lucien Knight, le héros du 2e tome . J'ai d'ailleurs commencé la Spice Trilogy de Gaelen Foley, qui est un spin-off de la Knight Miscellany, avec des cousins éloignés vivant aux Indes... Pour l'instant de patine un peu sur le premier tome car entre-temps j'ai commencé pas mal de trucs.

Dans la série des nouvelles auteur(e)s de Regency Romances au style décomplexé et plein d'humour, il y a aussi Julia Quinn, dont j'ai pris un tome des Bridgerton qui pour le moment reste sur ma PAL (même s'il est en bonne place).