Elizabeth Goudge

Excellente analyse, Vavyala. La colline aux gentianes et La cité des cloches sont les deux premiers livres d'E.Goudge que j'ai lus, dans ma lointaine adolescence, et je leur garde une tendresse particulière.

Bonne découverte des autres titres !

Je vais suivre tes traces Adèle, car La cité des cloches (en VO) serait mon prochain Elizabeth Goudge sur ma PAL.
(Le post de relecture de clinchamps donnait particulièrement envie! )

Le post de clinchamps à sa relecture de La cité des cloches m'a donné très envie de découvrir ce roman!

Par contre, il m'a été très difficile de me le procurer, introuvable en français (non réédité en neuf et pas proposé sur les sites d'occasion sur lesquels j'ai fureté, de même qu'en médiathèque...). J'ai donc fini par commander A city of bells directement en VO.

Je pense que mon manque de vocabulaire en anglais m'a fait passer à côté de certaines subtilités, mais de manière générale, j'ai adoré ce roman!
La ville de Torminster, par toutes saisons, the Close (cloître?) où vivent les Fordyce et Mrs Jameson, la maison de Ferranti avec son jardin sont autant de lieux où j'ai eu plaisir à me trouver... (Du coup, même si les passages à Londres sont essentiels pour l'avancée de l'intrigue, j'avais hâte du retour des héros à Torminster!! )
La galerie de personnages est savoureuse, certains attachants (comme le Grand-Père, Henrietta, Jocelyn...), d'autres plus amusants et pittoresques.

J'ai eu plaisir à suivre Jocelyn, revenu blessé de la guerre de Boers et qui, plutôt que suivre les conseils familiaux de s'enterrer dans un emploi de bureau, va retrouver ses grands-parents à Torminster et peu à peu y trouver sa voie, sa place, plus ou moins poussé par la ville!

Spoiler:

J'ai beaucoup aimé suivre le mystère autour du personnage de Gabriel Ferranti (ce qui triple mes lectures clin d’œil au joueur de flûte de Hamelin de l'année ) et de la quête de Jocelyn pour lui donner postérité par ses écrits.
A ce titre, j'ai été émue aux larmes quand

Spoiler:

Une très jolie histoire de famille (au sens élargi), d'amitié et de renaissances dans un cadre enchanteur! J'aurai plaisir à retourner à Torminster lors de relectures!

J'attends un peu avant de lire la suite des aventures de Henrietta. A la place, j'ai commandé deux autres romans d'Elizabeth Goudge présentés comme se passant dans des villes de cathédrales, Towers in the mist et The Dean's watch.

Merci pour ton retour, Vavyala ! Et bravo pour la lecture en VO !

Merci pour ce très beau commentaire Vavyala

Bravo pour la lecture en VO et ton intention de continuer la trilogie en anglais

J'ai ressenti la même empathie pour Torminster et ses habitants (à part le doyen ), et ne suis pas étonnée que comme Jocelyn tu sois tombée sous le charme de Félicité, d'Henrietta et de la ville elle-même à l'atmosphère magique  

Plein d'humour ce clin d'oeil de tes lectures à la légende du joueur de flûte      D'Elizabeth Goudge à Flore Vesco, en passant par Terry Pratchett,  la coïncidence est amusante

Je suis ravie que tu aies aimé "la cité des cloches", Vavyala ! Si tu veux j'ai la traduction de la "maison d'Henriette" !

Pour Towers in the mists (Amours d'Oxford en français) il est bien, mais The Dean's watch (L'héritage de M.Peabody) me plaît plus, qui se passe à Ely qui est la troisième cathédrale...

Juliette2a a écrit:

Et bravo pour la lecture en VO !

Rosalind a écrit:

Bravo pour la lecture en VO et ton intention de continuer la trilogie en anglais

Merci Juliette et Rosalind Je n'avais pas trop le choix, mais au final, c'est une motivation à travailler mon anglais!

Rosalind a écrit:

J'ai ressenti la même empathie pour Torminster et ses habitants (à part le doyen ), et ne suis pas étonnée que comme Jocelyn tu sois tombée sous le charme de Félicité, d'Henrietta et de la ville elle-même à l'atmosphère magique  

Je te rejoins pour l'attrait pour cette ville et certains de ses habitants!  
J'ajoute la grand-mère aux côtés du doyen dans les personnages dont je serais plus distante.  

Rosalind a écrit:

Plein d'humour ce clin d'oeil de tes lectures à la légende du joueur de flûte      D'Elizabeth Goudge à Flore Vesco, en passant par Terry Pratchett,  la coïncidence est amusante

Je me demande d'ailleurs si le joueur de flûte prévoit une dernière apparition surprise dans une de mes lectures d'ici la fin de l'année...  

clinchamps a écrit:

Je suis ravie que tu aies aimé "la cité des cloches", Vavyala ! Si tu veux j'ai la traduction de la "maison d'Henriette" !

Oui, cela m'intéresserait, merci d'avance clinchamps!  

Je ne le lirais pas tout de suite, avec mes soucis de lecture, mais aussi car je prévois les deux autres E. Goudge avant, de même que le roman précédent celui-ci (Sister of the angels, si je suis bien renseignée).

clinchamps a écrit:

Pour Towers in the mists (Amours d'Oxford en français) il est bien, mais The Dean's watch (L'héritage de M.Peabody)  me plaît plus, qui se passe à Ely qui est la troisième cathédrale...

OK, je lirai alors The Dean's watch avant Towers in the mist, tout en ayant moins d'attentes.

Vavyala a écrit:

Je me demande d'ailleurs si le joueur de flûte prévoit une dernière apparition surprise dans une de mes lectures d'ici la fin de l'année...  

clinchamps a écrit:

Je suis ravie que tu aies aimé "la cité des cloches", Vavyala ! Si tu veux j'ai la traduction de la "maison d'Henriette" !

Oui, cela m'intéresserait, merci d'avance clinchamps!  

Je ne le lirais pas tout de suite, avec mes soucis de lecture, mais aussi car je prévois les deux autres E. Goudge avant, de même que le roman précédent celui-ci (Sister of the angels, si je suis bien renseignée).

Quand tu le voudras, tu me dis et j'envoie ! Pour Sisters of angels, si je ne me trompe pas c'est une nouvelle qu'on trouve jumelée avec une autre : le petit cheval blanc. c'est en vente sur Amazon pour le prix modique de...62 euros !!!! ah ! non, encore mieux...79,5 euros...

Oh!
Eh bien, il semble être lucratif de se lancer dans la vente d'éditions de romans d'Elizabeth Goudge non réédités.
Blague mise à part, c'est triste que même en Grande-Bretagne certains de ses écrits ne soient plus réédités...

Je souhaitais découvrir Elizabeth Goudge depuis quelques années. Le pays du dauphin vert avait ma préférence pour cette rencontre avec la romancière, mais c'est un tel pavé que j'ai préféré me le réserver pour cet été. Je me suis donc tournée vers L'arche dans la tempête  
J'ai suivi la famille du Frocq avec plaisir. J'ai été amusée et agacée par Colin, un peu sale gosse sur les bords ; j'ai aimé la force de caractère de Rachel, la mère, et la personnalité de Peronelle. Michelle est dans son monde littéraire, à l'image de son père André, tandis que Jacqueline à besoin d'attention. Sans oublier Colette (et son rire flippant ), très pieuse malgré son jeune âge. Quant au mystérieux inconnu rescapé, j'ai tout de suite deviné son identité et me suis attachée à lui.
À ma grande surprise j'ai trouvé qu'il y avait pas mal d'humour dans ce roman. Peronelle et Colin m'ont fait rire plusieurs fois Ils ont un amour très "frappant" les uns pour les autres
Il y a aussi beaucoup de tendresse et il règne un amour familial très fort à la ferme de Bon-Repos. La perte de l'innocence est également abordé, à travers la petite Colette. Ça m'a rappelé les moments où, ayant à peu près l'âge de Colette, j'ai découvert que la vie pouvait être très difficile pour certaines personnes et le choc ressenti face à la souffrance des autres  

La plume d'Elizabeth Goudge est pleine de poésie (parfois trop à mon goût ), on ressent son amour pour la nature à travers les mots et expressions imagées qu'elle choisit pour la décrire. Il y a également beaucoup de référence au folklore et autres légendes des côtes de l'Angleterre, mais aussi à la religion et à la spiritualité et c'était parfois ardu à suivre (surtout dans les derniers chapitres). Un bémol pour la petite touche de surnaturel qui m'a un peu déplu. Ce n'est pas ma tasse de thé à la base, et là je trouvais que ça n'apportait rien de plus à l'histoire
Malgré une dernière partie qui m'a moins emballée, voire un peu déçue, ce roman reste une jolie découverte qui m'a transportée dans cette ferme remplie d'amour, de rires et de disputes, avec la mer pour toile de fond 🥰
J'ai hâte de lire Le pays du dauphin vert !  

Merci pour ton retour globalement positif MJB! Ce roman est sur ma LAL, tes bémols ne m'effraient pas, ton retour m'incite à penser qu'il me plairait.
Bonne poursuite de l'exploration de la bibliographie d'Elizabeth Goudge.

Je poursuis ma découverte des écrits d’Elizabeth Goudge par un de ses romans associé au cycle des cathédrales, The Dean’s watch.

J’avoue que ma lecture a été laborieuse, à la fois par la paresse de me mettre à la lecture en anglais    et parce qu’à mon goût, l’histoire n’a commencé à être agréable et décoller qu’à partir de la rencontre entre le doyen et Isaac.

Après l’avoir terminé, je peux écrire que j’ai beaucoup aimé ce roman.  
J’ai aimé l’atmosphère de cette ville, avec certaines de ses demeures prestigieuses, celle du doyen et Fountains, celle de Miss Montague, ses rues commerçantes et notamment certaines de ses échoppes (celle d’Isaac, celle de la vendeuse de parapluies,…), encerclée par les marais et à quelques encablures d’un autre joli village, et bien sûr, la Cathédrale qui surplombe l’ensemble !
Il y a toute une galerie de personnages que j’ai appréciés: le doyen, Miss Montague, Isaac, Job, Polly, Bella, Mr Penny, Miss Throstle,… D’autres pour lesquels cela a été plus difficile, comme Mrs Ayscough ou Emma Peabody…  Mais dont l’évolution est encourageante pour devenir peu à peu de plus en plus fréquentables.  

L’amour de l’art, au travers du travail des horlogers et des bâtisseurs de la Cathédrale, est réconfortant et porte le message d’amour du livre.  
Le changement des destinées et interactions entre chaque personnage, consécutif à la rencontre du doyen et d’Isaac, est un beau message d’espoir sur le fait que la petite action positive que chacun peut faire au quotidien pour faire boule de neige et déclencher un mieux-être global

Spoiler:

Comme j’ai pu le voir dans les deux précédents romans d’Elizabeth Goudge que j’ai lus, elle a toujours un don pour décrire la nature, les atmosphères et phénomènes météorologiques laissant une trace saisissante (comme l’épisode de la tempête ou la découverte du Noël blanc).  

En conclusion, malgré ma lecture laborieuse, je suis très contente d’avoir persévéré et découvert une lecture que j’ai trouvé belle et réconfortante !  

Je ne l'ai lu qu'en français et il paraît qu'il a subi des coupes par l'éditeur enparticulier la description de la cathédrale, donc tu as bien du mérite !! Je l'ai aussi beaucoup aimé mon préféré de la trilogie "cathédrale" restant "la cité des cloches"
Les marais dont il est question sont les ferns du Cambridgeshire, et la ville c'est Ely dont effectivement la cathédrale est imposante !

Merci pour ton retour, Vavyala ! J'espère avoir l'occasion de découvrir (enfin) Elizabeth Goudge cette année

clinchamps pour le goût pour ce roman, mais la préférence à La cité des cloches

Merci la précision sur la région et la ville dont Elizabeth Goudge s'est inspirée!

Juliette, je pense que cette autrice te plairait!! Les premiers romans que j'ai lus d'elle sont au final très doux et lumineux!

J’ai lu récemment Towers in the mist, d’Elizabeth Goudge, un de ses trois romans se déroulant dans l’ombre d’une cathédrale, celle d’Oxford pour celui-ci.

Miss Halcombe en avait fait une présentation plus haut dans le topic :

Miss Halcombe a écrit:

Je viens de relire "Amours d'Oxford "( traduit aussi sous le titre Les Amants d'Oxford ), le 2ème roman de la série des Cities of the Bells. Je l'ai aimé autant que la première fois.
  l'histoire se situe sous le règne de la reine Elizabeth 1ère, qui marqua le renouveau artistique et intellectuel de l'Angleterre, la période dite élizabethaine.
  En partageant la vie des Leigh, on y découvre la vie quotidienne d'une famille au XVIe siècle ( repas, hygiène, fêtes , coutumes, comme les fiançailles des jeunes Grace et Faithful âgés de 13 et 14 ans ), celle aussi des étudiants d'Oxford.
  On y croise des  personnages historiques dont les destinées , souvent tragiques, commencent à s'entremêler : la reine Elizabeth 1ère,Philip Sidney, Walter Raleigh, Thomas Bodley, Edmund Campion.Et on y retrouve toujours l'atmosphère unique d'Elizabeth Goudge, qui sait si bien mêler  avec poésie enfants et vieillards, animaux, nature , légendes.

C’est le plus ardu des trois à mon goût, peut-être car c’est celui qui est le plus historique. On se trouve plongé dans l’Oxford du XVIème siècle, avec l’apaisement religieux apporté par l’arrivée d’Elizabeth Ière au pouvoir, mettant fin aux persécutions contre les Protestants de sa prédécesseure Mary. Les histoires familiales, domestiques et amicales sont finalement le prétexte à dépeindre la ville, ses alentours et les temps forts qui la parcourent.

Les descriptions et le style sont toujours aussi finement ciselés. Mais la mise en retrait du récit des personnages (par rapport à d’autres de ses romans) me l’a rendu le moins facile à lire (voire laborieux).

Je dirais que c’est un livre réussi pour qui s’intéresse à l’Histoire, moins pour ceux qui aiment les petites histoires dans la grande Histoire (même si l’histoire autour de

Spoiler:

Vavyala a écrit:

J’ai lu récemment Towers in the mist

Tu l'as lu en anglais ?

Je me rends compte que j'ai carrément oublié les détails j'ai dû le lire une seule fois, au contraire des deux autres de la trilogie, préférés et relus plusieurs fois.

Rosalind a écrit:

Vavyala a écrit:

J’ai lu récemment Towers in the mist

Tu l'as lu en anglais ?

Oui, on trouve difficilement chacun des trois romans en français, même d'occasion.

Rosalind a écrit:

Je me rends compte que j'ai carrément oublié les détails    j'ai dû le lire une seule fois, au contraire des deux autres de la trilogie, préférés et relus plusieurs fois.

Les deux autres ont ma préférence aussi, je comprends que tu les ai relus!

Mes relectures de Noël, presque chaque année : La cité des cloches et L'auberge du Pèlerin ! C'est ma trilogie du bonheur avec "la vie est belle de Capra qu'Elizabeth Goudge devait sûrement aimer !

Merci pour ton retour, Vavyala et bravo pour la lecture en VO !!

Vous m'avez encouragée à reprendre ma lecture d'E. G. (je suis maladivement adepte de L'enfant venue de la mer, le Pays du Dauphin Vert, la Cité des Cloches et L'Arche dans la tempête depuis environ mes quatorze ans).

Et si possible, l'œuvre intégrale, c'est mon dada en vieillissant. Séduite par le propos précédent de Clinchamps, je commence par une lecture de Noël : The Little White Horse, mais pas en VO, non, j'ai une  PAL prioritaire en souffrance dans ce domaine, sous le titre du Secret de Moonacre (connu aussi sous celui de Le Cheval d'argent).

Il y a un petit côté Anne of Green Gables dans l'émerveillement face au monde et à la vie, mais je préfère Goudge pour l'intensité de sa spiritualité, toute athée que je sois, d'autant que cette spiritualité ne se confond ni avec bondieuserie ni bien-pensance. J'ai soif de me plonger à nouveau dans cette intensité, par les temps rompus que nous vivons.

Cerise sur le gâteau en passant par WKPD :

E. Goudge a écrit:

Vu que notre monde devient de plus en plus laid, insensible et matérialiste, il importe qu'on se souvienne que les anciens contes de fées puisent dans de profondes vérités, que l'imagination est importante, que les rédemptions ultimes se produisent réellement, et que la brume bleutée printanière qui fait apparaître belle la laideur de la rue, est tout aussi réelle que la rue elle-même.

Que c'est bien dit 

Son plus ravissant conte de Noël, c'est "j'ai vu 3 vaisseaux..." Regarde sur ton mp...  
D'ailleurs je peux l'envoyer à qui le souhaite !

Selenh a écrit:

Vous m'avez encouragée à reprendre ma lecture d'E. G. (je suis maladivement adepte de L'enfant venue de la mer, le Pays du Dauphin Vert, la Cité des Cloches et L'Arche dans la tempête depuis environ mes quatorze ans).

E. Goudge a écrit:

Vu que notre monde devient de plus en plus laid, insensible et matérialiste, il importe qu'on se souvienne que les anciens contes de fées puisent dans de profondes vérités, que l'imagination est importante, que les rédemptions ultimes se produisent réellement, et que la brume bleutée printanière qui fait apparaître belle la laideur de la rue, est tout aussi réelle que la rue elle-même.

 

Et merveilleuse citation    

clinchamps a écrit:

Son plus ravissant conte de Noël, c'est "j'ai vu 3 vaisseaux..."  

Oui, avec L'Auberge du Pèlerin

clinchamps a écrit:

Mes relectures de Noël, presque chaque année : La cité des cloches et L'auberge du Pèlerin ! C'est ma trilogie du bonheur avec "la vie est belle de Capra qu'Elizabeth Goudge devait sûrement aimer !

Rosalind a écrit:

clinchamps a écrit:

Son plus ravissant conte de Noël, c'est "j'ai vu 3 vaisseaux..."  

Oui, avec L'Auberge du Pèlerin

Je m'étais notée sur mon mémo de tenter la découverte de L'auberge du pèlerin en décembre...
Ça vous dirait une lecture commune en fin de mois? Je peux le commander à mes libraires si ça vous tente... Sinon, on peut se tenter une lecture commune un Noël prochain.