L’Elégance du hérisson (et autres oeuvres) de Muriel Barbery

Une amie m'a prêté le DVD Le hérisson et j'ai adoré un film magique et puissant le tout illustré par des estampes japonaises et je suis tombée amoureuse de l'acteur japonais, Togo Igawa je vais chercher d'autres films avec lui

Josiane Balasko joue avec une sobriété remarquable et la petite fille "suicidaire" et trop intelligente, est très intéressante et le chat Léon pour Tolstoï

Il est dit dans ce film, que l'inspiration de l'oeuvre de Claude Monet venait des estampes japonaises je ne sais pas si c'est vrai, mais je vais essayer de le vérifier

Cassandre a écrit:

Il est dit dans ce film, que l'inspiration de l'oeuvre de Claude Monet venait des estampes japonaises  je ne sais pas si c'est vrai, mais je vais essayer de le vérifier

Si si c'est vrai, il me semble que c'est ce que j'avais lu lors de ma visite de Giverny En tout cas sa maison en était remplie

Je confirme, cela m'avait aussi marquée lors de ma visite à Giverny

Merci pour ton avis, Cassandre ! Je note ce film pour un prochain visionnage  

Cassandre a écrit:

je suis tombée amoureuse de l'acteur japonais, Togo Igawa   je vais chercher d'autres films avec lui

Je te reconnais bien

Oui, j'ai visité aussi Giverny et c'est vrai qu'il y avait des estampes. Mais je me demandais juste si c'était vrai que Monet s'était inspiré des estampes pour créer ses toiles  encore une histoire de poule et d'oeuf

Oui tu me connais bien, ma Juliette

Le dernier roman de Muriel Barbery "Une rose seule" se déroule à Kyoto (ville où Barbery a vécu plus de 2 ans).

Citation :

Rose arrive au Japon pour la première fois. Son père, qu’elle n’a jamais connu, est mort en laissant une lettre à son intention, et l’idée lui semble assez improbable pour qu’elle entreprenne, à l’appel d’un notaire, un si lointain voyage.

Accueillie à Kyōto, elle est conduite dans la demeure de celui qui fut, lui dit-on, un marchand d’art contemporain. Et dans cette proximité soudaine avec un passé confisqué, la jeune femme ressent tout d’abord amertume et colère. Mais Kyōto l’apprivoise et, chaque jour, guidée par Paul, l’assistant de son père, elle est invitée à découvrir une étrange cartographie, un itinéraire imaginé par le défunt, semé de temples et de jardins, d’émotions et de rencontres qui vont l’amener aux confins d’elle-même.

Ce livre est celui de la métamorphose d’une femme placée au cœur du paysage des origines, dans un voyage qui l’emporte jusqu’à cet endroit unique où se produisent parfois les véritables histoires d’amour.

Muriel Barbery était l'invitée de l'émission estivale Le Temps d'un Bivouac (France Inter). Elle y raconte son Kyoto, cela intéressera les amoureuses du Japon et leur permettra de déambuler en esprit dans les jardins de cette ville

Merci pour l'info, le roman pourrait bien me plaire

serendipity a écrit:

Le dernier roman de Muriel Barbery "Une rose seule" se déroule à Kyoto (ville où Barbery a vécu plus de 2 ans).

Citation :

Rose arrive au Japon pour la première fois. Son père, qu’elle n’a jamais connu, est mort en laissant une lettre à son intention, et l’idée lui semble assez improbable pour qu’elle entreprenne, à l’appel d’un notaire, un si lointain voyage.

Accueillie à Kyōto, elle est conduite dans la demeure de celui qui fut, lui dit-on, un marchand d’art contemporain. Et dans cette proximité soudaine avec un passé confisqué, la jeune femme ressent tout d’abord amertume et colère. Mais Kyōto l’apprivoise et, chaque jour, guidée par Paul, l’assistant de son père, elle est invitée à découvrir une étrange cartographie, un itinéraire imaginé par le défunt, semé de temples et de jardins, d’émotions et de rencontres qui vont l’amener aux confins d’elle-même.

Ce livre est celui de la métamorphose d’une femme placée au cœur du paysage des origines, dans un voyage qui l’emporte jusqu’à cet endroit unique où se produisent parfois les véritables histoires d’amour.

Muriel Barbery était l'invitée de l'émission estivale Le Temps d'un Bivouac (France Inter). Elle y raconte son Kyoto, cela intéressera les amoureuses du Japon et leur permettra de déambuler en esprit dans les jardins de cette ville

Oui, je l'ai entendue hier, bien sûr j'étais tout oreille !! Mais si je lis ce livre j'ai peur d'avoir trop envie d'y retourner, j'ai tellement aimé Kyoto !

Ju a écrit:

Merci pour l'info, le roman pourrait bien me plaire

Merci serendipity pour le résumé et l'annonce de l'émission passée de France Inter.
J'avais bien aimé L'élégance du hérisson et Une gourmandise de cette autrice. Je me laisserai bien tenter par ce roman. J'irai fureter l'année prochaine s'il est disponible à ma médiathèque.

Merci pour cette info ! Je n'ai lu aucun roman de Muriel Barbery, mais celui-ci pourrait me plaire

Je viens de terminer Une rose seule.
C'est une très grosse déception et je vais donner un avis un peu "brut de décoffrage"

1/ Selon moi le style est prétentieux. Les phrases sont parfois tellement "alambiquées", (sûrement  dans un but poétique) qu'on finit par en perdre le sens.

2/ L'histoire est "vide". Ce n'est qu'un inventaire touristique des lieux emblématiques de Kyoto assorti d'un guide gastronomique.

3/Je n'ai éprouvé aucun intérêt pour le personnage principal ni aucune empathie pour ses états d'âme.
Heureusement c'est très court.

Si Muriel Barbery éprouvait l'envie de raconter sa vie à Kyoto je pense qu'elle aurait du se contenter d'un récit autobiographique.
En plus ce genre de récit centré sur la culture japonaise ( telle que fantasmée par les occidentaux) est déjà bien servi par les auteurs japonais eux-mêmes ( je pense à Ito Ogawa )

Il me semble que depuis L'élégance du hérisson cette auteure se cherche un style.
J'imagine qu'effectivement c'est difficile de faire mieux qu'un best-seller...

Merci Uly pour ton retour!
Même s'il est négatif, il met en garde les lecteurs suivants sur ce à quoi s'attendre, selon ce qui est susceptible de leur plaire ou pas.

J'avais beaucoup aimé deux autres romans de cette autrice, mais je n'y avais pas trouvé le petit plus qui fait que je recherche le reste de sa bibliographie de manière compulsive (comme pour certains de mes auteurs fétiches pour lesquels leurs dernières sorties poches finissent directement dans mes achats sans m'être renseignée sur le contenu, je leur fais confiance par défaut). Si je lis un autre de ses romans, je l'emprunterai.

Je crois que serendipity l'a emprunté en médiathèque. Si elle le lit, elle complètera ton avis par son propre ressenti.

Merci pour ton retour Uy qui vient faire écho, malheureusement, à mes craintes. J'ai emprunté ce roman sur un coup de tête à la médiathèque et, depuis, que j'ai écouté l'émission de France Inter Le temps d'un bivouac. Même si l'émission m'a intéressée, je craignais justement les points que tu évoques en 1 et 2 pour la lecture du roman. Comme mon planning de lecture est assez rempli, je risque fort de faire l'impasse

Merci pour ce retour
J'ai essayé de l'emprunter en numérique à ma médiathèque mais comme c'était la première fois, je n'ai pas réussi à débloquer le fichier et le lire
Donc je crois que je vais faire l'impasse aussi...

Merci pour ton retour pas vraiment enthousiaste, Uly Je ne connais pas le style de Muriel Barbery, mais d'après ce que tu en dis, je ne suis pas plus intéressée que ça par ses œuvres

Uly a écrit:

Il me semble que depuis L'élégance du hérisson cette auteure se cherche un style.
J'imagine qu'effectivement c'est difficile de faire mieux qu'un best-seller...

Ceci explique peut-être son changement de maison d'édition ?

De mémoire des retours journalistiques de l'époque, elle avait aussi surpris ses lecteurs avec son troisième roman La vie des elfes, où elle serait partie dans le genre de la fantasy (je ne l'ai pas lu, donc ce que j'en sais est soumis à vérification ).

Effectivement Vavyala. Pas lu non plus. Par contre j'ai aussi lu Gourmandises. Je n'en ai plus vraiment de souvenirs mais il me semble que je l'avais apprécié.

Sinon loin de moi l'idée de vous dissuader de le lire. Il y a quand même de nombreuses critiques positives de lecteurs.

Uly a écrit:

Sinon loin de moi l'idée de vous dissuader de le lire. Il y a quand même de nombreuses critiques positives de lecteurs.

Je n'en ai aucun doute Uly et ce serait bien d'avoir d'autres avis en effet !
Pour ma part, ma motivation a fondu après avoir écouté l'émission
Et comme j'ai d'autres lectures plus tentantes actuellement, le principe de réalité me fait dire que le livre prendra certainement le chemin du retour de la médiathèque sans avoir été lu. J'ai besoin d'une histoire avec des personnages travaillés au style recherché mais sans affectation

Uly a écrit:

Par contre j'ai aussi lu Gourmandises. Je n'en ai plus vraiment de souvenirs mais il me semble que je l'avais apprécié.

J'ai lu aussi Une gourmandise et je l'apprécie beaucoup.

Il a été écrit avant L'élégance du hérisson et introduit certains personnages qu'on retrouvera dans son best-seller.
Il raconte le moment où l'un des résidents, celui qui est critique gastronomique (je ne me souviens plus de son nom ), est sur son lit de mort. En parallèle de l'évocation de son entourage (plus ou moins proche, dont la fameuse concierge ), il est à la recherche d'une saveur qui lui échappe. C'est l'occasion de très belles (et alléchantes) descriptions de plats qui ont rythmé sa vie, associés à des moments-clés, des lieux, qu'il a pu visiter.
C'est un roman très sensible, à la fois sur les cinq sens éveillés par les aliments et les souvenirs, mais aussi les émotions procurées.
J'ai plaisir à le relire de temps à autre.

Merci d'avoir rafraichi mes souvenirs et d'avoir corrigé le titre : Une gourmandise

J'ai saisi l'occasion de faire la promo de ce livre (que j'avais trouvé agréable à lire) sur son topic.

Tiens, tant que j'y pense, je vais aller écouter l'émission de France Inter citée par serendipity.

Je suis en train de lire L'élégance du Hérisson, et je suis très déçue. J'attendais beaucoup de cette lecture dont j'avais lu de bonnes critiques.

Je trouve le style pompeux et prétentieux, des personnages caricaturaux : l'ado sur-douée, le japonais est bien sûr raffiné, les bourgeois sont ignorants et odieux envers le petit peuple  Et cette étalage de culture ne me plait pas du tout : la culture, c'est comme la confiture,moins on en a etc. c'est bien connu

Le comble c'est le chapitre

Spoiler:

Je vais finir le roman (ah oui, au passage, il n'y a pas d'histoire, donc appeler ça un roman ) parce qu'il ne me reste qu'une soixantaine de pages mais à contrecœur

Oh, Marganne, c'est déconcertant! Je l'ai mis sur ma liste de projets, mais ce que tu en dis me refroidit d'un coup