Nos expressions et mots français préférés

Une expression que je viens d'apprendre : Je ne peux plus arquer: je ne peux plus mettre un pied devant l'autre.
Origine : le Berry. Quelqu'un pour confirmer ?

clinchamps a écrit:

Une expression qui m'est revenue : "elle est aux cents coups" pour dire complètement paniquée.

C'est drôle chez moi on dit "être au quatre cents coups", j'ai toujours cru que c'était un régionalisme, on dirait que non

Je connaissais "il a fait les quatre cents coups" pour dire : "plein de bêtises"
et aussi "il a jeté sa gourme" pour un jeune homme qui avait fait pleins de trucs inavouables avant de se ranger !!!
J'aimme bien faire quelque chose "à la sauvette"!

il y a aussi "faire midi à 14 heure" chez nous. pour toujours en retard pour le repas

Je ne connaissais pas faire midi à 14 heures.
Par contre j'emploie l'expression chercher midi à 14 heures : chercher des complications là où il n'y en a pas.
Ne va pas chercher midi à 14 heures ! : sois simple ! ne complique pas les choses !

Rosalinde, moi aussi je l'emploie dans ce sens-là, "chercher midi à quatorze heures", c'est vraiment compliquer les situations simples...

Par contre "jeter sa gourme", à l'origine, renvoie à une expression très triviale, le mot "gourme" étant un synonyme familier de "sperme"... Le sens ici était qu'il fallait que le jeune homme ait eu des expériences sexuelles avant le mariage... Puis avec le temps le sens s'est atténué au profit de "faire des bêtises", "vivre des aventures"...

Cela me fait penser au sens d'origine de "accorder ses faveurs".... Quelqu'un connait??? C'ezst assez coquin...

Je pense que cela a à voir avec les faveurs, petits rubans de satin qui passaient dans les "trous-trous" (ça aussi c'est mignon !) de la lingerie, pour resserrer ou élargir certaines ouvertures !!
Une qui n'a rien à voir :"déménager à la cloche de bois", sans payer son loyer ni ses dettes (ce qu'a fait mon voisin, ça m'a remis l'expression en mémoire !)

C'était plus cru que ça, en fait, les courtisanes mettaient des rubans sur leur "origine du monde", donc, accorder ses faveurs... Bref, nos ancêtres étaient très olé olé!!!

C'est comme si un monsieur mettait du ruban dans ... ses moustaches !!!

Si tu veux, on peut dire ça comme ça, quoique ce soit un peu étrange, mais bon... Ca me fait penser à la remarque de Maupassant : "Un homme sans moustache, c'est comme une femme avec".... Sacré Maupassant!!!

Donc Gustave Courbet a oublié les rubans sur son tableau "l'origine du monde" je suis hors sujet, mais

Un peu dans le même ordre d'idée : c'est un boute-en-train, dit-on de quelqu'un qui met de l'ambaince. Savez-vous d'où ça vient ?

Fée clochette a écrit:

Donc Gustave Courbet a oublié les rubans sur son tableau "l'origine du monde" je suis hors sujet, mais

Non non, pas hors-sujet du tout, au contraire!!!

"Boute-en-train" : y aurait-il un rapport avec "bouter hors de France"???J'ai trouvé l'origine sur Internet : (on reste dans le coquinou aujourd'hui... )

A l'origine, un boute-en-train est un terme concernant la reproduction des chevaux.

Le boute-en-train est un mâle que les éléveurs utilisent pour déceler les femelles en chaleur et ce mâle est mis artificiellement dans l'impossibilité de les saillir car on réserve les femelles pour un reproducteur bien précis.

Donc un boute-en-train est un mâle qui est là pour amener au plaisir.

Depuis on a généralisé cette expression pour désigner quelqu'un qui met de l'ambiance dans une soirée.

Tu es irremplaçable Genny. Merci pour l'information.
chez nous le contraire, c'est : il est un véritable éteignoir

Chez nous aussi... Et si en plus il est aigri et toujours mécontent, on dit que c'est un "pisse-vinaigre" (mais ça a peut être déjà été dit"...

Ou un "pisse-froid" !

Pas mal, mais moins acerbe...

De quelqu'un qui a un nom imprononçable on dit qu' "il a un nom à coucher dehors avec un billet de logement"(ça avait bien plu à Eirian !)

Celle-là je la connaissais mais sans l'histoire du billet de logement

il y a tellement de pages, que je ne sais pas si vous avez cité : c'est une histoire à dormir debout

Chinchilla a écrit:

Celle-là je la connaissais mais sans l'histoire du billet de logement

Idem que toi, Chinchilla!!!

J'ai jeté un œil dans mon dico des expressions : cela viendrait des guerres napoléoniennes, quand les soldats avaient un billet de logement pour dormir chez l'occupé.

Merci pour cette explication Clinchamps

N'empêche que souvent la fin est occultée, sans doute parce que c'est plus percutant quand c'est plus court...

D'un monsieur qui mange très peu ma grand-mère disait " il se nourrit de regards d'elle" et un jour j"'ai demandé "c'est quoi des regardelles ?" et j'ai enfin compris !