Mes écrits

Merci, c'est ma première tentative de poème et même d'écriture, à dire vrai . Je ne me sens quand même pas sûre de moi et j'ai l'inspiration lente , si vous voyez ce que je veux dire !
J'ai bien aimé ton Senryü, clinchamps, très d'actualité !

c'est sympa les petits poemes là !!! Clinchamps et Miss Halcombe

Miss Halcombe a écrit:

Merci, c'est ma première tentative de poème et même d'écriture, à dire vrai . Je ne me sens quand même pas sûre de moi et j'ai l'inspiration lente , si vous voyez ce que je veux dire !
J'ai bien aimé ton Senryü, clinchamps, très d'actualité !

tu verras dans le bouquin, le senryû est plus pamphlétaire, de préférence comique, très enraciné dans le quotidien.

La lecture de ce livre est très intéressante - surtout pour une novice comme moi - on s'amuse souvent à la lecture de tous les petits haïkus cités en exemple et on apprend en plus à connaître un peu le peuple japonais à travers cette forme de poésie.

J'adore ce topic!! Vous êtes tous hyper doué en fait!!

Je t’ai évité à tous les coins de rues
Tous les matins, anxieusement, j’ai couru..
Aujourd’hui, tu m’a attaquée en traitre
Je ne t’attendais pas et je t’ai vu naitre
Gorge serrée, j’ai réalisé ma peine
Je me croyais intouchable, je suis juste humaine
Mer Amertume a deferlée sur moi
Les poings serrés et le cœur étroit
J’ai lutté mais je perds l’envie
Ô Sombre, intrépride, cruelle Jalousie !!!

MissSue, c'est superbe !

missSue a écrit:

Ô Sombre, intrépride, cruelle Jalousie !!!

Le monstre aux yeux verts a dit ... je ne sais plus qui !! Très percutant, missSue !

vous êes vraiment trop douées les filles

"Pour que le rossignol chante toujours.."
Pluie de regrets sur le chemin des morts
Marche silencieuse vers tes lettres d’ors
Bouquet de bruyère déposé à tes pieds
Toussaint froid et sec comme nos cœurs gonflés.
Ma tête tourne, regard posé sur ta tombe
Serais tu fière de moi, toi qui a quitté mon monde ?
La croix blanche gravée sur le marbre noir
Me remplit de dépit: quelle vie illusoire..
Tu mériterais le chant des couchés de soleil
Et non ce vieux matin, enrobé de sommeil..
Tu n’avais pas pensé à l’hommage parapluie
J’avais imaginé te visiter la nuit
Tu ne t’attendais pas à nous voir tous les trois
Moi aussi, j’ai songé qu’ils n’étaient pas tous là..

Parce que je n'ai pas eu le temps... et que la vie est mal faite.. en cette fête des morts, je pense à toi..

c 'est très beau

Très beau missSue...

Très émouvant, missSue !

" J'ai reçu votre lettre.
Si tel sont vos sentiments,
Il m'est impossible de rester sans rien dire.

Je pensais que notre rencontre n'était pas un hasard,
Et que tous ces jours passés ensemble étaient magique.
Or, il est certain que pour vous, ce ne fût que divertissement.
Je m'en veux de n'pas avoir vu clair en vous,
Et de vous avoir importuner, ennuyer.
Veuillez excuser ma maladresse, mon arrogance, mon amour pour vous !
... et...

- Et ? Vous dites que vous m'aimez.
- Je n'vous aimes pas, celà m'a échappé... malencontreusement.
- Evidemment. Mais ne vous forcez pas d'avantage à trouver mille excuses, vous avez compris l'inverse de cette lettre.
Je m'en excuse, j'ai dû mal m'exprimer.
Je ressens ce que vous ressentez ma chère amie, et j'espèrais dans un futur proche, vous proposez de rester à mes côtés.
Je trouve en vous, ce que j'ai toujours cherché. Je vous aimes, mon amie, mon amour."

j'adore !

J’ai perdu..
Il était beau, c’est vrai, mais pas assez fruité
Il m’aimait, c’est vrai, mais est-ce jamais assez ?
Il disait « je comprends », mais que sait-il de moi ?
Je m’échappe complètement, même entre ses bras
Qu’aurait-il pu lire dans mon âme tailladée ?
Il aurait vu le fer mais non pas la blessée..
Il aurait fait le fier, je voulais une présence
Il n’aurait pas su faire, ma vie était souffrance..
J’ai perdu un cœur que je ne regrette pas
Ma quête du lendemain ne s’arrêtera pas là,
L’avenir trace le fleuve de ma destinée
J’ai confiance en l’oiseau qui sait parler aux fées..

bon c'est un peu gnan gnan mais bon ...


L'amour est un mot facile à écrire
Un sentiment délicat à ressentir
Mais quand on associe les deux là a parole
Ce sont les plus beaux mots à entendre
Et les plus difficiles à dire !



j'en ai retrouvé des autres écrits il y a bien longtemps !


J'aime te regarder
J'aime te surprendre
J'aime ta façon de me parler, de me regarder
J'aime quand tu me dis "je t'aime"

J'ai confiance en toi
J'ai confiance en tes choix
J'ai confiance quand tu me prends dans tes bras
j'ai confiance quand tu es là simplement

J'ai peur que tout cela finisse
J'ai peur que notre amour ne tienne pas face à ce monde égoïste
J'ai peur que tu ne me comprennes plus
Mais surtout peur que tu ne m'aimes plus

Mais laissons ces peurs
Loin de nous
Vivons maintenant et pour nous
Ce que l'amour a fait de nous
Deux amants perdus et heureux
Dans la passion d'un art qui est celui d'aimer

comme toujours : Bravo L_Alex!!!!

merci

oui bravo et merci

Mignonne, allons voir si la prose...
Elle a demandé à la lune de lui créer un monde étoilé ;
Mais elle pense que les étoiles vont finir par se briser..
Elle cherche dans les nuages un vol d’oiseaux nouveaux
Mais ces rêves qui traversent le ciel sont beaucoup trop hauts
Elle plonge ses yeux peureux sous chaque être de vie
Mais jamais ne découvre ni la sève, ni l’envie
Elle perd un peu espoir dans ce cercle quotidien
Que peut-elle faire de plus, qu’attendre, attendre en vain ?

(^^ j'ai bien fait de créer ce topic ^^ )

Tout à fait Mee Yung, ça permet de mieux se connaître...

C'est exactement cela... Car "les yeux sont aveugles, il faut chercher avec le coeur" ... et on découvre le coeur de chacun à travers ces mots.. merci

je ne raterai "mes écrits" pour rien au monde..... j'aime vous lire, continuez

Je ne cherche pas les raisons, j'écris et donc... voila:

C’était un de ces jours « sans ». Un jour neutre : insipide, incolore et inodore à la fois.. Pourtant le ciel était gris, les feuilles entamaient leur ballet saisonnier et glissaient, gouttes de feu sur le pavé. Pourtant l’air chargé d’un hiver proche avait le goût des jours mielleux et le temps, aiguille par aiguille clapotait doucement..
Dans le salon, cette ambiance léthargique flottait et le jour projetait une lumière sombre sur le mobilier.
Une femme lit accoudé au fauteuil, un homme est assoupi sur le vieux canapé rouge; une fillette tendrement reposante sur son épaule semble rêver, les pupilles dans le vague. Au fond de la pièce, un jeune garçon joue du piano: le son mélancolique s’élève dans le vide, contourne les corps sans les toucher, et coule vers le sol tendrement.. Sur la petite table basse au centre, le plateau de thé trône, majestueux, conscient de l’utilité de sa présence. Les tasses se sont éparpillées, comme réparties négligemment dans la pièce et certaines dégagent un filet de fumée, dernier soupir d’une chaleur déchue.
Tableau monotone d’un dimanche, trouble de paix, précieuse intimité d’une famille endormie..

Merci Fée clochette... on a besoin d'être lu je pense...