Jonathan Coe

Selenh, merci pour ce commentaire enthousiaste! Je me note cette trilogie que je ne manquerai pas de lire dès que je peux.

Vos commentaires m'incitent à découvrir cet auteur

Mais par quel livre commencer ? avez-vous un conseil ?

Roz, j'ai commencé par Testament à l'Anglaise que j'ai adoré !

Merci

J'ai lu récemment Expo 58, et mes avis rejoignent ceux qui ont déjà été postés : c'est probablement un roman mineur de Coe, mais il reste très sympathique et j'ai passé un bon moment !

Il n'y a pas de gros enjeux dans cette intrigue, le personnage principal est bien naïf, les espions plus drôles qu'inquiétants, mais j'ai pris plaisir à suivre cette histoire dans laquelle, à son habitude, Coe sème de petits détails pas anodins. Et puis le cadre est intéressant, j'ai appris pas mal de choses sur la fameuse Expo 58.

C'est drôle car en lisant le spoiler d'Atonement sur ce roman, j'ai réalisé que le twist final de ce roman est le même que celui du livre que j'ai lu juste après, un Aki Shimazaki. Grâce à l'article qu'avait aussi posté Atonement, je découvre également que le protagoniste d'Expo 58 faisait un "caméo" dans La pluie, avant qu'elle tombe, le premier Coe que j'ai lu et que j'avais adoré. Il faudra que je le relise un jour.

Si tu souhaites prolonger ta réflexion sur ce roman, esperluette, voici un lien vers un article intitulé Traduire la britannitude, la traduction des clichés dans Expo 58, à lire ici
J'y avais trouvé des choses très intéressantes

Merci pour ton commentaire, Esperluette !

Jonathan Coe assure actuellement la promotion de "Mister Wilder and Me", son 14è roman, dont un des personnages principaux est le cinéaste Billy Wilder. Il en parle dans une interview à la BBC ici (émission Open Book, 12 premières minutes). Ce roman a été en partie écrit lors du premier confinement et j'ai trouvé cette interview très agréable et même drôle (quand Jonathan Coe parle du film Les Dents de la Mer )

Merci de l'information, ça a l'air intéressant . J'attends aussi la sortie en poche du Cœur de l'Angleterre.

Merci pour l'info Serendipity

Merci pour le lien Serendipity. Je guette aussi la sortie poche du Cœur de l'Angleterre.

Billy Wilder et moi est sorti en librairie .

J'attendrai la publication en poche et puisqu'on parle de poche, Le Coeur de l'Angleterre est disponible également ce même mois dans ce format.

J'ai beaucoup apprécié sa lecture alors que Le Cercle fermé, même s'il bouclait bien certaines intrigues lancées dans Bienvenue au Club, m'avait un peu laissé sur ma faim.

On retrouve une partie des personnages et une nouvelle génération, et on re-parcourt avec eux la décennie passée. Comme elle est encore fraîche, cela fait un peu bizarre de revivre certains événements (comme l'ouverture des Jeux Olympiques, j'ai l'impression que c'était hier). Le passage français était aussi un peu étrange pour moi parce que je reconnaissais des endroits qui me sont familiers (à la boutique près ). On a toute une galerie de personnages qui permettent d'avoir plusieurs points de vue, de milieu et d'âge différents. Cette trilogie n'est pas aussi satirique que les livres parlant de la famille Winshaw mais il y a toujours un certain humour assez féroce.

C'est une bonne coda à ce qui devait être au départ un diptyque et qui sait, dans quelques temps on retrouvera peut-être ces personnages pour parler des années 2020.

Merci pour ton retour, Zakath J'aime beaucoup Jonathan Coe

Merci pour cet avis, Zakath, c'est donc encore un bon cru.

J'ai lu un début de chronique (article payant ) du dernier paru sur le site de Télérama : la critique avait l'air très élogieuse.

J'ai aussi beaucoup aimé Le Cœur de l'Angleterre. J'avais vu que le roman représente le 3e tome d'une trilogie, mais finalement je n'ai pas été gênée de prendre l'histoire en cours de route, où n'apparaissent qu'une partie des personnages des précédents livres.

Sorte de saga familiale des années 2010, le livre se lit facilement. Les évènements de cette décennie marquent la narration, à l'image de la cérémonie d'ouverture des JO de 2012, moment savoureux qui a manifestement agi sur le patriotisme d'une partie des téléspectateurs anglais et au cours duquel le lecteur peut en effet facilement revenir à ses propres souvenirs de la retransmission (notamment la désormais célèbre séquence James Bond   ). Mais l'évènement le plus significatif est le Brexit, et j'ai trouvé intéressant de suivre les ressentis et réactions des différents protagonistes face aux préliminaires puis au référendum. A travers la décennie, on a un portrait sans concession de l'Angleterre actuelle, en proie à une xénophobie croissante, dans une société représentée par les divers personnages (Benjamin l'écrivain, Sophie l'universitaire, Douglas le journaliste...) de la famille Trotter ou gravitant autour. La francophilie du romancier s'affiche dans la dernière séquence provençale qui détonne quelque peu avec ce qui précède mais permet de finir sur une note plus optimiste.

Je n'ai toujours pas lu Billy Wilder et moi car j'attends la sortie en poche mais le roman va être adapté au cinéma, avec Christopher Hampton au scénario, Stephen Frears à la réalisation (du coup j'ai hésité entre poster ici ou sur son sujet) et avec Christoph Waltz dans le rôle de Wilder: .

Du beau monde, en tout cas!

Merci pour l'info Zakath Nath, ça va m'encourager à lire le roman. Avec Stephen Frears aux manettes, ça promet d'être intéressant.

(Je pense que tu as bien fait de poster chez l'auteur, à lui l'honneur )

Pas de nouvelles du film mais le livre est sorti en poche sous le titre, plus proche de l'original, Mr Wilder et moi.

Autre actualité et pas des moindres, Bournville, le nouveau roman de Coe, sort le 03 novembre en Grande-Bretagne et à peine une semaine plus tard chez nous sous le titre Le royaume désuni dont voici le résumé:

Citation :

Bienvenue à Bournville, charmante bourgade proche de Birmingham connue pour sa célèbre chocolaterie. C'est à l'occasion de la victoire de mai 1945 que nous y rencontrons la petite Mary Clarke, émerveillée par les festivités organisées autour de sa maison. Elle y croise alors le chemin d'un certain Geoffrey Lamb, fils d'un collègue de son père travaillant aussi dans l'usine de chocolat. Nous retrouvons Mary et Geoffrey en 1953, fiancés et fascinés par le couronnement de la reine Élisabeth II que leurs familles respectives regardent ensemble sur le premier poste de télévision de Bournville. Treize ans plus tard, le couple a trois fils épris de football, qui s'extasient devant le match opposant les Anglais aux Allemands lors de la Coupe du monde de 1966. Nous les verrons à leur tour grandir et tracer leurs routes au fil de l'investiture du prince de Galles, du mariage de Charles et Diana, de la mort de cette dernière, de l'arrivée de Boris Johnson en politique, pour finalement retrouver Mary lors du 75ᵉ anniversaire de la Victoire, en plein confinement.En sept parties scandant les sept temps majeurs de l'histoire de l'Angleterre moderne, Le royaume désuni mêle brillamment les destins d'un pays dysfonctionnel, d'une irrésistible famille anglaise et d'une chocolaterie.

Comme d'habitude j'attendrais la sortie en poche mais ça a l'air alléchant, j'avais déjà beaucoup aimé la façon dont l'auteur avait fait revivre la dernière décennie dans Le coeur de l'Angleterre.

Intéressante que cette plongée dans la seconde moitié du siècle dernier, merci pour le synopsis . Suis impressionnée que la sortie française suive la britannique de si près.

Je viens de finir La pluie, avant qu'elle tombe (mon premier roman de Jonathan Coe) et j'ai beaucoup aimé C'est une lecture automnale parfaite, empreinte de mélancolie et de regrets mais aussi de touches de bonheur qu'on ressent dans l'évocation de ses souvenirs par la narratrice, au travers des photos qu'elle décrit à la mystérieuse Imogen...
J'ai apprécié la narration assez factuelle et détachée, et la pudeur avec laquelle Rosamond dévoile des fragments de sa vie et de ses relations, que se soit celles avec sa famille (dont la volcanique Beatrix), sa presque-fille adoptive, les amoureuses qui ont partagé sa vie ou les autres personnes dont on entrevoit brièvement l'existence via une photo jaunie ou un souvenir attrapé au vol Cet détachement est parfois presque frustrant : comme j'ai pu le lire plus haut dans ce topic, on sent que Rosamond a été plus spectatrice qu'actrice de sa vie malgré ses tentatives de changer le cours du destin, mais les circonstances et le caractère de ses proches en ont parfois décidé autrement...

spoilers sur le roman:

J'ai hâte de continuer ma découverte de cet auteur, Testament à l'anglaise vient de faire un grand bond en avant sur ma PàL virtuelle !

Je n'ai pas lu celui-ci, mais je suis sûre que Testament à l'anglaise te plaira !

La pluie avant qu'elle tombe est un des quelques Coe que je n'ai pas encore lu. J'espère que tu vas te régaler avec Testament à l'anglaise .

Zakath Nath a écrit:

Autre actualité et pas des moindres, Bournville, le nouveau roman de Coe, sort le 03 novembre en Grande-Bretagne et à peine une semaine plus tard chez nous sous le titre Le royaume désuni dont voici le résumé:

Citation :

Bienvenue à Bournville, charmante bourgade proche de Birmingham connue pour sa célèbre chocolaterie. C'est à l'occasion de la victoire de mai 1945 que nous y rencontrons la petite Mary Clarke, émerveillée par les festivités organisées autour de sa maison. Elle y croise alors le chemin d'un certain Geoffrey Lamb, fils d'un collègue de son père travaillant aussi dans l'usine de chocolat. Nous retrouvons Mary et Geoffrey en 1953, fiancés et fascinés par le couronnement de la reine Élisabeth II que leurs familles respectives regardent ensemble sur le premier poste de télévision de Bournville. Treize ans plus tard, le couple a trois fils épris de football, qui s'extasient devant le match opposant les Anglais aux Allemands lors de la Coupe du monde de 1966. Nous les verrons à leur tour grandir et tracer leurs routes au fil de l'investiture du prince de Galles, du mariage de Charles et Diana, de la mort de cette dernière, de l'arrivée de Boris Johnson en politique, pour finalement retrouver Mary lors du 75ᵉ anniversaire de la Victoire, en plein confinement. En sept parties scandant les sept temps majeurs de l'histoire de l'Angleterre moderne, Le royaume désuni mêle brillamment les destins d'un pays dysfonctionnel, d'une irrésistible famille anglaise et d'une chocolaterie.

Je viens de le terminer, je l'ai beaucoup aimé. Très équilibré (super, la composition en sept grands moments) pas de côté très satirique ou très délirant (ce que je ne déteste pas forcément chez Coe), mais bon, là il reste réaliste et plutôt tendre avec ses personnages. Un final très, très touchant, la fiction rejoignant l'autobiographie. Je vous le recommande.

Merci pour ce retour Selenh. Je me le note, même si avec mon rythme d'escargot, ce ne sera pas dans l'immédiat

Merci pour ton avis !J'ai hâte qu'il sorte en poche.