Une auberge pour les admirateurs de Jane Austen, et bien plus encore... |
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| Katherine Mansfield (1888-1923) | |
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+12Juliette2a Leibgeber Petit Faucon Dulcie MD Elinor Liewen willow MissAcacia misshoneychurch lady Clare June 16 participants | |
Auteur | Message |
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Juliette2a Tenant of Hamley Hall
Nombre de messages : 29122 Age : 27 Localisation : Entre l'Angleterre et la Thaïlande ! Date d'inscription : 06/03/2012
| | | | Leibgeber Coléoptère d'Afrique
Nombre de messages : 267 Age : 47 Localisation : Loin des Vertes-Collines Date d'inscription : 13/06/2013
| Sujet: Re: Katherine Mansfield (1888-1923) Dim 18 Mai 2014 - 13:52 | |
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Dernière édition par Leibgeber le Lun 14 Mar 2022 - 6:47, édité 1 fois |
| | | serendipity Aurora Borealis Chaser
Nombre de messages : 12420 Date d'inscription : 31/05/2007
| Sujet: Re: Katherine Mansfield (1888-1923) Lun 26 Mai 2014 - 17:49 | |
| - MD a écrit:
- Personnellement, j'ai eu l'impression de partager le râteau que se prend Reginald dans Monsieur et Madame Colombe.
Alors soit c'est un monument de psychologie féminine que Réginald et moi même n'avons toujours pas compris; soit c'est un rateau tout ce qu'il y a de plus classique (Mademoiselle ayant le mérite de la franchise.) Je ne comprends toujours pas pourquoi elle lui demande de revenir à la fin ! .... la donna e mobile .... qual piuma al vento ... ! J'ai eu le même sentiment que toi MD et pourtant, je suis une fille Mon édition (Folio classique) livre un extrait de la correspondance de KM sur cette nouvelle qui peut t'éclairer (j'espère que tu passeras me lire ) : - Spoiler:
" Je veux faire sentir que ces deux-là risquent de ne pas être heureux ensemble -que c'est là le genre de raison pour laquelle une jeune fille se marie"
J'en déduis donc que - Spoiler:
comme disait une de mes copines, "tu me suis, je te fuis, tu me fuis, je te suis". Peut-être ce pauvre Reggie devient-il intéressant car il lui résiste enfin ?
Dans ce recueil, j'ai également beaucoup aimé "Mariage à la mode" Je viens de lire un article très intéressant sur la vie d'Eleanor Marx (la fille de Karl ) qui commence ainsi : - Citation :
- You could write a whole book about good women who had their lives ruined by bad men. Katharine Mansfield and John Middleton Murry, Jane Welsh and Thomas Carlyle, just about anyone and Ernest Hemingway. And then there's Eleanor Marx, the clever, large-souled daughter of Karl,
J'ai quelques notions biographiques sur Katherine Mansfield mais manifestement pas assez Leibgeber, toi qui viens de lire une biographie, et si tu me lis, en quoi John Middleton Murry était-il a bad man ? - Petit Faucon a écrit:
- Tu me demandais pourquoi j'étais un peu mitigée sur Mansfield, c'est simplement que j'ai lu 2 nouvelles d'elle (c'est très peu pour porter un jugement, j'en suis parfaitement consciente), et je n'ai pas accroché à son univers ; je l'ai trouvé acide, caustique, amère, voire dure, et ce n'est pas un écrivain que j'ai envie de lire à hautes doses.
J'ai repensé à ce bref commentaire Petit Faucon car c'est parfois l'impression que j'ai eu sur les nouvelles issues du recueil "La Garden-Party". J'ai également un autre recueil de nouvelles en cours (en VO et de provenance hétéroclite) et les nouvelles tirées de celui-ci sont plus tendres et/ou nostalgiques. Je pense en particulier à une nouvelle intitulée "The Doll's House" peut-être ces nouvelles sont-elles plus à même de te plaire ? |
| | | Petit Faucon Confiance en soie
Nombre de messages : 12005 Age : 59 Date d'inscription : 26/12/2011
| Sujet: Re: Katherine Mansfield (1888-1923) Mer 28 Mai 2014 - 17:56 | |
| Merci de tes conseils avisés, serendipity Je verrai, quand j'aurai apuré ma pile de livres à lire ... |
| | | Leibgeber Coléoptère d'Afrique
Nombre de messages : 267 Age : 47 Localisation : Loin des Vertes-Collines Date d'inscription : 13/06/2013
| Sujet: Re: Katherine Mansfield (1888-1923) Mer 28 Mai 2014 - 20:41 | |
| - serendipity a écrit:
- Leibgeber, toi qui viens de lire une biographie, et si tu me lis, en quoi John Middleton Murry était-il a bad man ?
La biographie que j’ai lue n’offre pas une vision aussi négative de John Middleton Murry. D’après ce que j’ai découvert de Katherine Mansfield et de sa vie depuis, je trouve que qualifier John Middleton Murry de « bad man » serait simpliste et injuste. La vérité serait plutôt qu’il n’était pas le « right man », et en fait ceci n’est même pas dit. Il faut prendre garde aux plaintes mêmes de Katherine Mansfield à son sujet parce que celle-ci ne manquait pas d’impatience et d’impulsivité. De plus, il faut considérer qu’ils menaient une existence pauvre, avaient des mœurs libres et, qu’à partir d’une époque, la maladie de Katherine Mansfield l’obligeait à se soigner à l’étranger, ce qui aurait beaucoup compliqué leur relation de manière compréhensible… Mon blog sur les sœurs Brontë : https://thewandererofthemoors.blogspot.com/
Dernière édition par Leibgeber le Lun 14 Mar 2022 - 6:54, édité 5 fois |
| | | serendipity Aurora Borealis Chaser
Nombre de messages : 12420 Date d'inscription : 31/05/2007
| Sujet: Re: Katherine Mansfield (1888-1923) Jeu 29 Mai 2014 - 13:46 | |
| Merci pour ces précisions Leibgeber |
| | | Leibgeber Coléoptère d'Afrique
Nombre de messages : 267 Age : 47 Localisation : Loin des Vertes-Collines Date d'inscription : 13/06/2013
| Sujet: Re: Katherine Mansfield (1888-1923) Jeu 29 Mai 2014 - 16:45 | |
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Dernière édition par Leibgeber le Lun 14 Mar 2022 - 6:56, édité 1 fois |
| | | Leibgeber Coléoptère d'Afrique
Nombre de messages : 267 Age : 47 Localisation : Loin des Vertes-Collines Date d'inscription : 13/06/2013
| Sujet: Les bras m'en tombent Jeu 19 Juin 2014 - 17:20 | |
| J’ai découvert en effet l’existence d’un ouvrage mettant certaines nouvelles de Katherine Mansfield à la sauce zombie. En fait, au début, ne jetant qu'un coup d’œil à sa présentation sur le site de l'éditeur, j'ai cru qu'il s'agissait de récits fantastiques écrits par Katherine Mansfield dans sa jeunesse et restés inédits. Que l'on me trouve stupide, c'est seulement quand j'ai voulu en faire commande que j'ai enfin compris de quoi il retournait. Si je connaissais les productions horrifiques ou érotiques basées sur les sœurs Brontë et Jane Austen, je ne m’attendais vraiment pas à ce qu'un auteur moins populaire comme Katherine Mansfield puisse en faire l'objet. - COUVERTURE (À dérouler) :
De façon générale, je suis choqué par toutes ces productions visant à adapter les classiques pour les rendre plus conformes aux goûts ou aux impératifs politiques du jour. Même la personne et la vie d'un écrivain célèbre peuvent donner lieu à de telles opérations de réaffectation culturelle et sociale comme Becoming Jane ou Miss Austen Regrets en témoignent pour l'auteur d' Égard & Exploitation, pardon de Sense & Sensibility, en lui prêtant des traits de caractère ou des amours qu'elle n'a pas eu. Il est possible que ce genre de productions ne relève pas toujours d'un esprit commercial cynique, mais du désir de donner libre-cours à sa fantaisie. Il n'en resterait pas moins hélas que ce serait en général de façon peu heureuse et respectueuse des auteurs concernés. Pour revenir à Katherine Mansfield, l'éditeur de Mansfield with Monsters offre sur son site de découvrir, à qui n'est pas dégoûté d'avance, un échantillon gratuit de la version scolaire de l'ouvrage (ou comment tenter, je suppose, de refourguer quelques centaines d'exemplaires à bon compte... - soupir). La différence de cette version avec l'édition destinée au grand public tient dans le fait de contenir les nouvelles originales de Katherine Mansfield, chacune étant suivie par son adaptation gore avant une page de questions posées aux élèves. L'échantillon disponible comporte de la sorte Miss Brill dans les deux versions avec les questions finales ainsi que l'introduction à l'ouvrage par les auteurs. Dans cette introduction, Matt et Debbie Cowens justifient leur entreprise en prétendant que les nouvelles de Katherine Mansfield dégagent une ambiance gothique qu'ils ont désiré faire ressortir. Que répondre à un tel argument ? Le gothique étant ancien dans la littérature britannique, si Katherine Mansfield avait désiré en faire, que voulez-vous que je vous dise, elle en aurait fait elle-même, non ? Au vrai, on peut ressentir un vague sursaut d'embarras inconscient chez Matt et Debbie Cowens quand ils se prévalent du fait que de toute façon l’œuvre de Katherine Mansfield est tombée dans le domaine public de sorte que l'on peut librement « utiliser ses mots et ses idées comme source d’inspiration ». C'est ça, et pourquoi ne pas pouvoir déterrer son cadavre à Fontainebleau pour animer les soirées d'Halloweens à Wellington ? Et tous ces sophismes pour doter finalement Miss Brill d’un mari zombie qu'elle emmène de temps en temps « chuckler » à des concerts du dimanche. Si Miss Brill est un des grands classiques de Katherine Mansfield, son adaptation par Matt et Debbie Cowens ne tient que de la série Z tant elle est paresseuse, facile, mécanique. Les questions profondes destinées aux écoliers à la suite de cette triste parodie le font d'autant plus ressortir pour le coup : ''DISCUSSION QUESTIONS - Miss Brill deals with the idea of loneliness, and the power of imagination to connect people to the world around them. How does Mansfield develop the fragile nature of this idea? (Miss Brill traite de la solitude et du pouvoir de l'imagination pour se donner l'impression d'être liée aux autres. Comment Mansfield développe la nature fragile de cette idée?)
- In the original story, Miss Brill’s feelings of mortification and shame arise from the cruel comment of others. In the adaptation, her sense of humiliation arises from the actions of her zombie husband (and her own failure to stop him). How does this change in the story affect the extent to which we empathise with her dejection at the end? (Dans l'histoire originale, la mortification et la honte qui saisissent Miss Brill sont provoquées par les commentaires cruels des autres à son sujet. Dans l'adaptation, son sentiment d'humiliation provient des agissements de son mari zombie (et de son incapacité à le faire cesser). Comment cette modification affecte notre sympathie pour son rejet à la fin ?)
- What does that adapted version say about the danger of being judgemental? The pain of loneliness? The way people lie to themselves? (Qu'est-ce que l'adaptation nous apprend à propos du fait de juger les autres de façon dédaigneuse ? Du sentiment de solitude ? De la manière de se mentir à soi-même ?)''Mansfield with Monsters a reçu de multiples louanges au sein de la presse néo-zélandaise (quoique, heureusement, pas de façon unanime) comme de la part de la Katherine Mansfield Society elle-même. Frissons - « Gardez-moi de mes amis... » Pour ma part, l'adaptation de Miss Brill ne m'a certes pas donné envie d'en lire davantage, son exemple confortant plus que jamais mon sentiment que toucher à une œuvre, c'est toucher à quelque chose qui possède son intégrité : la parole de quelqu’un. Ce n’est pas parce qu’elle est figée en une suite de lettres sur du papier qu’on peut de manière inoffensive faire des coupes ici, ajouter des mots là, car c'est un peu l' âme de l'auteur que l'on tripatouille ainsi. Et je songe encore à Jane Austen. Les années n'y font rien, je demeure capable de souffler et pester pendant des heures devant le libidinage éhonté auquel nombre d'auteurs et de lecteurs (enfin, plutôt de lectrices) se livrent en prétendant ou en croyant sincèrement lui faire de surcroît un grand honneur. Quel mauvais exemple donné !
Dernière édition par Leibgeber le Lun 14 Mar 2022 - 7:10, édité 8 fois |
| | | Leibgeber Coléoptère d'Afrique
Nombre de messages : 267 Age : 47 Localisation : Loin des Vertes-Collines Date d'inscription : 13/06/2013
| Sujet: « Quitter le bal masqué… » Ven 8 Aoû 2014 - 16:28 | |
| Connue pour ses nouvelles, Katherine Mansfield a laissé aussi une abondante correspondance dont le dernier et mince recueil en français semble être paru en 1993 chez Stock. Sic transit mundi gloria. - IMAGE( À dérouler) :
Portrait par Anne Estelle Rice, 1918
Les lettres sélectionnées s’étendent de 1915 à 1923, année de la mort, à 34 ans, de Katherine Mansfield qui était atteinte de tuberculose. La plupart proviennent des longs séjours qu'elle était contrainte de faire sur le continent (en Provence, sur la Riviera et en Suisse) pour y jouir de l’air plus salubre qu’en Angleterre. Alors que l'on sait que Katherine Mansfield souffrit beaucoup de sa maladie et de la solitude de ses cures, dans les pages offertes par Stock, on ne la verra guère s'appesantir sur eux. Auprès de ses divers correspondants, elle s'attache plutôt à faire partager ses impressions sur tout ce qui l'entoure, ses émerveillements devant les choses simples, les plantes en particulier, son plaisir à converser avec les gens ordinaires, etc., dans un « appétit » insatiable de vie. Katherine Mansfield fait part également de ses méditations sur le monde et du sentiment de beauté qu'elle retire finalement de ses aspects contradictoires comme signe d'une vérité fondamentale dissimulée. « Il faut accepter la vie » proclame-t-elle en quelques occasions. Pour elle, c'est une condition à l’art auquel elle entend consacrer ce qui lui reste d'énergie avec une ambition d'authenticité et d'effacement de soi. À cet égard, Katherine Mansfield critique la jeune scène littéraire anglaise de son époque, trop égocentrique à son sens. Sur le plan personnel, Katherine Mansfield exprime aussi son désir de s’éloigner de la frénésie et des artifices de la vie londonienne. Croyant ou voulant croire que les progrès de la tuberculose pourraient être stoppés, Katherine Mansfield laisse libre-cours dans ses lettres à ses rêves de vivre modestement à la campagne – rêves chimériques a-t-on envie de dire. Au lieu de cela, elle devait mourir à Fontainebleau au sein d’une communauté théosophique (dirigée par le célèbre George Gurdjieff) où elle avait placé ses derniers espoirs d’amélioration de santé. Telles que choisies par les éditions Stock, les lettres de Katherine Mansfield révèle un caractère optimiste et fort, radieux même, de façon un peu trompeuse toutefois. L'auteur du Vent souffle ! recelait ses facettes sombres, sa vie fut des plus instables dès l'adolescence. Il n'en reste pas moins que la quête de paix intérieure et d'un art solide que ses lettres offre de parcourir était profonde et belle.
Dernière édition par Leibgeber le Lun 14 Mar 2022 - 7:21, édité 7 fois |
| | | Juliette2a Tenant of Hamley Hall
Nombre de messages : 29122 Age : 27 Localisation : Entre l'Angleterre et la Thaïlande ! Date d'inscription : 06/03/2012
| Sujet: Re: Katherine Mansfield (1888-1923) Ven 8 Aoû 2014 - 18:20 | |
| Merci pour ton avis toujours si intéressant, Leibgeber |
| | | Petit Faucon Confiance en soie
Nombre de messages : 12005 Age : 59 Date d'inscription : 26/12/2011
| Sujet: Re: Katherine Mansfield (1888-1923) Lun 11 Aoû 2014 - 17:58 | |
| Leibgeber, tu as le don de rendre intéressant tout ce dont tu parles J'ai apprécié particulièrement son portrait par AE Rice, merci de l'avoir posté |
| | | Leibgeber Coléoptère d'Afrique
Nombre de messages : 267 Age : 47 Localisation : Loin des Vertes-Collines Date d'inscription : 13/06/2013
| Sujet: Re: Katherine Mansfield (1888-1923) Mar 12 Aoû 2014 - 10:47 | |
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Dernière édition par Leibgeber le Lun 14 Mar 2022 - 11:17, édité 4 fois |
| | | Rosalind Ice and Fire Wanderer
Nombre de messages : 17039 Age : 74 Localisation : entre Rohan et Ruatha ... Date d'inscription : 17/04/2008
| Sujet: Re: Katherine Mansfield (1888-1923) Lun 27 Avr 2015 - 17:34 | |
| Grâce à toi Leibgeber je suis venue lire ce sujet. Je pensais avoir lu la Garden Party, mais si c'est le cas je n'en ai gardé aucun souvenir. Ce doit être un de mes nombreux projets littéraires non réalisés Katherine Mansfield est la cousine d' Elizabeth von Arnim, que j'apprécie beaucoup. Mais apparemment elles n'ont guère d'autres points communs, et l'oeuvre de Katherine Mansfield semble beaucoup plus sombre. Un auteur de plus à découvrir |
| | | Leibgeber Coléoptère d'Afrique
Nombre de messages : 267 Age : 47 Localisation : Loin des Vertes-Collines Date d'inscription : 13/06/2013
| Sujet: Re: Katherine Mansfield (1888-1923) Lun 27 Avr 2015 - 21:11 | |
| MESSAGE À SUPPRIMER (PHOTOS DISPARUES)
Dernière édition par Leibgeber le Lun 14 Mar 2022 - 7:41, édité 7 fois |
| | | Petit Faucon Confiance en soie
Nombre de messages : 12005 Age : 59 Date d'inscription : 26/12/2011
| Sujet: Re: Katherine Mansfield (1888-1923) Mar 28 Avr 2015 - 15:04 | |
| Merci pour ces belles photos, mais qu'est-ce qu'elle a l'air triste, cette pauvre Katherine ! j'ai réservé à la bibliothèque un recueil de ses nouvelles, pour approfondir ma connaissance de cette auteure, qui était amie avec le couple Lawrence, Frieda et David Herbert. @ Leibgeber, je vois que tu t'adonnes à la bigamie, même littéraire, comme un vulgaire Rochester! Fi !! |
| | | Leibgeber Coléoptère d'Afrique
Nombre de messages : 267 Age : 47 Localisation : Loin des Vertes-Collines Date d'inscription : 13/06/2013
| Sujet: Re: Katherine Mansfield (1888-1923) Mar 28 Avr 2015 - 20:41 | |
| Chut... chut... Charlotte pourrait entendre ! N'est-ce pas que c'est frappant, quel masque ! Je ne connais pas de photo de Katherine Mansfield où elle sourit, mais peut-être était-ce courant à l'époque, les Britanniques étant connus pour leur réserve. Mon blog sur la littérature britannique : http://passerelle-notesdelectures.blogspot.com/
Dernière édition par Leibgeber le Lun 14 Mar 2022 - 11:18, édité 3 fois |
| | | Dérinoé Ready for a strike!
Nombre de messages : 1084 Date d'inscription : 15/10/2011
| | | | MissAcacia DerbyCheshire Cat
Nombre de messages : 7646 Age : 51 Localisation : Perched on a hot sound tree Date d'inscription : 26/10/2007
| Sujet: Re: Katherine Mansfield (1888-1923) Mar 28 Avr 2015 - 23:30 | |
| - Leibgeber a écrit:
- Je ne connais pas de photo de Katherine Mansfield où elle sourit, mais peut-être était-ce courant à l'époque, les britanniques étant connus pour leur réserve, pour ne pas dire faroucherie.
Elle n'avait peut-être pas très envie de rigoler. Après tout sur les photos que tu montres elle était déjà malade. Ou alors, c'est le temps de pose qui l'indispose... Un petit lien intéressant vers un article néo-zélandais : . A noter : Sur la photo avec son frère et sa soeur, elle sourit légèrement. |
| | | Leibgeber Coléoptère d'Afrique
Nombre de messages : 267 Age : 47 Localisation : Loin des Vertes-Collines Date d'inscription : 13/06/2013
| Sujet: Re: Katherine Mansfield (1888-1923) Mer 29 Avr 2015 - 13:20 | |
| Je viens de lire l'article recommandé par Miss Acacia. Je le trouve de grande qualité. Il présente la vie et l’œuvre de Katherine Mansfield de manière ni superficielle ni fastidieuse, une introduction idéale (pour quiconque parlant anglais). Concernant la photo, ne porterait-elle pas un gros ruban sur la tête ? Je ne sais pas si elle sourit, mais elle me fait rire, on dirait une Alsacienne ! Pour répondre à Dérinoé, maintenant que je suis le nouveau mari de Katherine Mansfield, je suis obligé d'être toujours de son côté, que Virginia Woolf ait raison ou pas... Bien à toi, l'amazone ! Mon blog sur la littérature britannique : http://passerelle-notesdelectures.blogspot.com/
Dernière édition par Leibgeber le Lun 14 Mar 2022 - 11:18, édité 4 fois |
| | | Petit Faucon Confiance en soie
Nombre de messages : 12005 Age : 59 Date d'inscription : 26/12/2011
| Sujet: Re: Katherine Mansfield (1888-1923) Mer 29 Avr 2015 - 17:23 | |
| Pour une raison inconnue, impossible de me connecter à ton lien MissAcacia ; le nzedge ne passe pas ... Et pour compléter, j'ai trouvé le site de sa maison natale en Nouvelle Zélande, qui est visitable et a été transformée en musée, c'est ICI. |
| | | Leibgeber Coléoptère d'Afrique
Nombre de messages : 267 Age : 47 Localisation : Loin des Vertes-Collines Date d'inscription : 13/06/2013
| Sujet: Re: Katherine Mansfield (1888-1923) Mer 29 Avr 2015 - 18:42 | |
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Dernière édition par Leibgeber le Lun 14 Mar 2022 - 10:10, édité 4 fois |
| | | Petit Faucon Confiance en soie
Nombre de messages : 12005 Age : 59 Date d'inscription : 26/12/2011
| Sujet: Re: Katherine Mansfield (1888-1923) Ven 22 Mai 2015 - 12:01 | |
| Bon, je viens de terminer le recueil bilingue The garden party, chez Folio. Il comprend 4 nouvelles écrites en 1920 : = la garden party = the young girl / la jeune fille = the ball / le bal = the stranger / l'étranger Je les ai lues en anglais, en jetant un oeil sur les notes de traduction ; le style est agréable à lire, c'est vivant et bien écrit. En revanche, j'ai un sentiment assez mitigé : j'ai eu du mal à entrer dans les histoires ... c'est léger, très léger, ces jeunes filles qui vont au bal, qui essaient des chapeaux et des gants, pffff .... c'est vraiment loin de moi. La garden party a une résonance un peu plus dramatique, mais elle ne m'a pas touché, tout cela a déjà été lu et écrit des dizaines de fois ... Seule la nouvelle The stranger m'a intéressée : un homme attend sa femme à l'arrivée du bateau, le bateau est à quai mais les passagers sont consignés à bord en attendant le go des services sanitaires, car un homme est mort à bord juste avant l'arrivée - Spoiler:
dans les bras de l'épouse de l'homme qui attend depuis plusieurs mois le retour de sa femme ; du coup "the stranger" se rapporte soit à cet inconnu mort, soit à l'épouse
et la nouvelle parle de la difficulté d'être en phase avec son conjoint, thème très subtilement abordé. Donc pas de coup de coeur pour moi J'ai trouvé ici (peut-être quelqu'un a-t-il déjà donné le lien ?) la liste des nouvelles de K Mansfield, dont la plupart sont en pdf en anglais. Et je voulais enfin dire à Leibgeber que son blog Passerelles est à a fois intéressant et beau à regarder. |
| | | Juliette2a Tenant of Hamley Hall
Nombre de messages : 29122 Age : 27 Localisation : Entre l'Angleterre et la Thaïlande ! Date d'inscription : 06/03/2012
| Sujet: Re: Katherine Mansfield (1888-1923) Ven 22 Mai 2015 - 18:26 | |
| Merci pour ton avis, Petit Faucon ! |
| | | Leibgeber Coléoptère d'Afrique
Nombre de messages : 267 Age : 47 Localisation : Loin des Vertes-Collines Date d'inscription : 13/06/2013
| Sujet: Re: Katherine Mansfield (1888-1923) Sam 23 Mai 2015 - 18:04 | |
| Petit Faucon, le compliment pour mon blog, c'est pour compenser ? Blague à part, je suis content que tu l'aies apprécié d'autant que tu es une lectrice dont les avis sont toujours intelligents quoique celui à l'égard de Katherine Mansfield soit rude ! Je partage ton opinion sur la Garden-Party, le thème n'est certes pas nouveau, mais l'écriture belle, délicate. Quant au Bal, il ne faut pas prendre Katherine Mansfield pour un auteur bourgeois. Elle a mis en scène des gens de tous horizons comme dans L'Institutrice ou Vie de Maman Parker dont l'héroïne est une femme de ménage. Par ailleurs, il manque à l'édition que tu as lu une de ces nouvelles en façon d'estampes japonaises où là, elle a témoigné de quelque chose de véritablement neuf, Prélude et Sur la baie en tout premier lieu. Je voudrais insister, non pour toi, mais pour d'autres personnes qui sont habituées aux œuvres fondées sur des enjeux à résoudre que Katherine Mansfield a voulu s'éloigner de ces approches. De même beaucoup d'autres à son époque, comme Virginia Woolf ou James Joyce, le mal aimé de cette auberge ! Mais revenons à Katherine Mansfield. C'est une des choses qu'elle a développé que de ressaisir la vie dans ce qu'elle a de transitoire et de bancal, d'insatisfaisant, sempiternellement. Ah ! Tous ces trains et ces bateaux chez elle ! Ou on ne peut pas les prendre, ou bien il ne mène pas à bon port. Au lieu de diriger ses intrigues vers des happy-ends, Katherine Mansfield s'est attachée à ce qui pousse les personnes, les trains et les bateaux, au vent de la vie pour ainsi dire, aux mouvements aussi variés que complexes qui l'anime et dont elle a essayé de prendre des photos au vol ! Comme il souffle, un coup à gauche, un coup à droite, quelle course ! Malheureusement brève pour Katherine Mansfield. Enfin, j'admets que son œuvre est inégale. Je t'inviterais, Petit Faucon, à lire les nouvelles que j'ai mentionnées. Elles méritent vraiment ta curiosité avant de te faire une opinion définitive. Mon blog sur la littérature britannique : http://passerelle-notesdelectures.blogspot.com/
Dernière édition par Leibgeber le Lun 14 Mar 2022 - 10:16, édité 3 fois |
| | | Petit Faucon Confiance en soie
Nombre de messages : 12005 Age : 59 Date d'inscription : 26/12/2011
| Sujet: Re: Katherine Mansfield (1888-1923) Lun 25 Mai 2015 - 13:56 | |
| Je te remercie de tes conseils, Leibgeber, et je sais bien que je ne suis pas tombée sur les nouvelles de Mansfield qui auraient pu me plaire. Parmi tes propositions, je retiens : = Prélude = Sur la baie = Juliet = L'institutrice et je vais les tenter en anglais sur le site que j'ai mentionné dans mon précédent message.
D'accord aussi sur Joyce et Les gens de Dublin, dont j'ai trouvé certaines nouvelles magnifiques, alors que d'autres m'ont laissée de marbre ... |
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| | | | Katherine Mansfield (1888-1923) | |
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