[Jeu] Déclarez-lui votre flamme

Génial ... j'adoooooreee encore encore .....

Merci L_Alex pour tes lettres qui m'ont inspirée,

Citation :

Monsieur,

Je vous écris sans doute pour la toute dernière fois. Vous n’avez pas répondu à mes appels. Je suis à présent sans espoir aucun…Ma vie ne m’appartenait déjà plus du temps où je m’autorisais à vous aimer, alors quelle différence cela peut-il bien faire aujourd’hui ? Ma vie ne compte plus pour moi depuis si longtemps…je suis prête à faire tout ce que l’on veut de moi, pourvu que l’on me laisse en paix…
Et pourtant, sachez que je vous ai espéré, que je vous ai rêvé vous lançant à ma poursuite… Nous quittâmes L. très tôt comme je vous l’avais écrit. Je vous guettais dans la pénombre, dans chaque bruit, dans chaque mouvement du vent, dans chaque ombre qui se détachait dans le jour levant. La moindre altération de la quiétude de l’aube ravivait mon fol espoir et me broyait dans le même temps le cœur…Mais bientôt, inconsciente de mes mouvements, perdue dans mes pensées, balancée par les mouvements réguliers de la calèche, je m’éloignais fatalement de vous, il y avait déjà tant de milliers de brins d’herbe, de petits cailloux, de feuilles d’arbres qui nous séparaient et se jouaient de mon chagrin…Je les regardais défiler sous mes yeux sans les voir, je ne reconnaissais rien de la campagne délicieuse de mon enfance…
Approchant de Paris, mon insensé espoir revint, mais nous n’y fîmes même pas escale, le trajet avait dû être décidé de sorte que je n’ai aucune chance de vous rencontrer, mon père n’avait rien laissé au hasard…Je ne connaissais pas la région de R., le voyage dura cinq jours, mais je n’avais pu en apprécier aucun détail…mon cœur continuant de s’interroger sur votre constant silence, sur votre pesante absence, sur votre soudain renoncement …tout ce que nous avions partagé ne comptait donc pas pour vous. J’en ai la certitude à présent que mon esprit est plus clair.
Même le mauvais traitement infligé par ma tante, que je dois pourtant appeler « ma mère » ici, ne me touchât aucunement. Elle devinât aisément mon secret, toujours ignoré de mon père, vous pouvez vous rassurer sur ce point. Je ne cherche pas à vous attendrir, bien loin de là, je veux simplement vous faire comprendre que je suis plus forte aujourd’hui, que cette blessure qui m’étouffait ne me consume plus. Je suis au-delà de la douleur, elle est allée si haut, si profondément en moi qu’elle a franchi toutes les limites, elle est à présent si ancrée en moi que je ne peux plus la sentir, je suis vaincue, j’ai capitulé. C’est elle qui me permet de survivre, qui gouverne chacun de mes gestes, chacune de mes aspirations, chacune de mes pensées…cette douleur est tout ce qu’il me reste de vous, tout ce qui me rappelle à notre amour. Je me suis pourtant interdit de repenser à nos doux moments, je crois à présent qu’ils n’existaient que pour moi. Je crois que je les ai inventés. Ils n’étaient tendres que pour moi, ils n’étaient qu’amour que pour moi. Je me permets de croire que vous aviez sans doute quelque inclination pour moi à un moment donné, mais je ne puis aujourd’hui croire que nos vies auraient pu être réunies et bénies. Nous avions péché, il fallût donc payer. Pour vous, libre, volage, inconscient, tout est plus aisé, vous retrouverez une compagne, et je ne serai donc qu’une parmi d’autres, ainsi que cela a toujours été pour vous ; pour moi le couvent, la torture, l’emprisonnement sont le prix de ma faute.
Je ne vous demanderai plus de m’écrire, je n’attendrai plus rien de vous. Je vais faire passer cette lettre par ma tendre nourrice qui est venue me voir en cachette de mon père, elle connait mon secret et me comprend. C’est d’elle que vous aurez cette lettre, elle n’exigera cependant nulle réponse, nul mot de réconfort…
Je prie, chaque jour que Dieu fait, depuis des semaines, pour vous oublier, pour payer suffisamment le prix de ma faute, bienheureuse serai-je un beau jour si je prononce mes vœux, cela voudra dire que Dieu me pardonne. Je prie pour vous aussi, Monsieur, j’aspire aussi à alléger le prix de vos péchés. J’oserai presque vous supplier « oubliez-moi », mais je crains que cela ne soit déjà fait.
A.

Je viens de découvrir ce topic qui me ravit!

Alors je laisse la page de côté pour pouvoir la reprendre dès que j'ai du temps afin de pouvoir vraiment profiter de chacune de vos lettres... Et qui sais, peut être je me lancerai après moi aussi! ^^

Lady Clare .... que dire je suis fan .....

ladyClare !! magnifique !! maintenant il faut absolument trouver un moyen (enlever le jardinier du couvent et prendre sa place, avec une perruque et une fausse barbe, recruter des spadassins et prendre d'assaut le couvent, les reîtres se payant avec les jeune novices vases sacrés pendant que le monsieur enlève sa belle...) pour que cette mgnifique histoire épistolaire continue !! L'amant pourrait tenter de fléchir le papa ? ça ferait une belle lettre, et la réponse aussi !

Lady Clare, on en a déjà longuement parlé hier, mais là, je te le dis et re-dis, c'est S-U-B-L-I-M-E !!!

longuement, effectivement!!!

Tu sais que j'ai battu mon record au téléphone là ???

On est folles...

Tout ça à causes de ces déclarations.

April a écrit:

Tu sais que j'ai battu mon record au téléphone là ???
On est folles...
Tout ça à causes de ces déclarations.

Donne des p'tites smarties bleues à ton sans fil la prochaine fois!! Alors, pas de nouvelle déclaration sur ce topic?? Serais-tu occupée à autre chose?????

Je ne vois absolument pas de quoi tu veux parler... et de toute façon, c'est entièrement de ta faute.

Comme je te l'ai également dit hier soir, ta correspondance entre Mademoiselle A et Monsieur G. de L. m'a inspirée.

Je sens que je vais encore me coucher à des heures absolument indécentes cette semaine...

lady Clare a écrit:

Alors, pas de nouvelle déclaration sur ce topic?? Serais-tu occupée à autre chose?????

April a écrit:

Comme je te l'ai également dit hier soir, ta correspondance entre Mademoiselle A et Monsieur G. de L. m'a inspirée.

on attend avec impatience .....

Lady Clare, devant de telles lettres, je reste coite, béate, admirative, émerveillées..... vivement la suite

Lady Clare, je suis sur un petit nuage après avoir lu tes lettres. C'est tout simplement sublime.....

L_Alex a écrit:

on attend avec impatience .....

Ben oui Alex, j'ai pas eu le temps hier, j'étais sur autre chose... et qui a requis toute ma concentration.

Lady Clare, je ne veux aucun commentaire...


Mais je m'y attaque ce soir. Il n'y a rien à la télé à part "Nouvelle Star".

C'est magnifique, Lady Clare ! La pauvre jeune fille... Ton héros ne peut pas rester insensible à ça !!! S'il ne vient pas la sauver, et rétablir la situation, il va vachement baisser dans mon estime

Superbe Lady Clare, je suis fan !

Et il va se prendre un joli sermon de ma part s'il n'agit pas.

April, tu ne devais pas écrire un petit quelque chose l'autre soir ?

Rahhhh, au secours, je n'arrive plus à suivre avec tous ces topics.

2 swoons à la fois, c'est vraiment trop compliqué à gérer.

J'avais dans l'idée d'écrire des déclarations entre Alexander et Elizabeth, du style de celles postées par Lady Clare.

Ca va me changer d'Erik, Riri, Guy et compagnie.

J'ai les idées en tête, mais bon, je ne peux pas non plus écrire une déclaration de 4 lignes.

Et puis, il faut encore que je fasse d'autres modifications à un autre de mes textes (contente, Lady Clare ? ).

Bref, je ne suis pas prête d'aller me coucher.

April a écrit:

Bref, je ne suis pas prête d'aller me coucher.

On peut attendre April. cela n'en sera que plus savoureux.

April, tu ne vas quand même pas prétendre que c'est moi qui t'empêche de dormir. Ton coup bas infâme (mais ) d'hier soir m'a valu une presque nuit blanche (sans compter la crise cardiaque)! Allez, au boulot!! Tu dois montrer l'exemple, c'est ton idée de topic après tout!!!

Quel coup bas infâme ?

J'ai déjà eu assez de mal à trouver une façon poétique de dire "C'est cool, je suis hyper content".

Bon, pour éviter que "mon G. de L." ne baisse trop dans l'estime de Clélie et aussi pour éviter qu'April ne lui fasse un sermon, une petite dernière pour la route, suite et fin :

Citation :

Mon Adorée,

Je ne puis vous laisser croire que je ne vous aime pas, et pire encore, que je ne vous ai jamais aimée. Vos mots assassins m’ont brisé, mais je ne vous en veux point. Pour défendre de toutes mes forces ce que je croyais être votre bien, j’ai moi-même tout tenté pour vous oublier. Pas pour vous effacer de ma mémoire ni de mon cœur, mon esprit et mon corps ne sont remplis que de vous, mais pour vous effacer de mon espoir, de mon avenir, de mon désir.
Votre père a clairement exprimé son opinion contre notre union, je ne puis aller contre, il me connait trop bien, je le connais trop bien. Je ne sais quelle solution peut se présenter à nous et je ne cherche même pas à en vous proposer quelque une, simplement je m’en rappelle à votre cœur, à votre corps, à vos caresses, jamais je n’avais été plus vivant qu’en ce bref instant, sachez-le, jamais je n’avais été plus sincère, jamais je n’avais été plus heureux. Je ressentais des émotions inconnues de moi, je me souviens très précisément de chacune d’entre elles : chaque brassée d’air que je partageais avec vous dans mes poumons, chaque frôlement de votre corps incendiant le moindre de mes sens, je n’ose à peine évoquer votre bouche, la délicatesse de votre corps de jeune fille contre le mien, chaque parcelle de votre peau entrevue, chacun de vos tendres regards posés sur moi alors que je vous enseignais avec succès l’art d’aimer… Ce seul souvenir a à la fois le pouvoir de me posséder tout entier et de m’anéantir dans le même temps. Je ne cherche pas, avec cette lettre, à détruire tout ce que vous avez entrepris pour continuer à vivre, à respirer, à continuer votre chemin vers Dieu, vers la rédemption et le pardon auxquels vous aspirez et que vous méritez, mais il me semble bien comprendre qu’au-delà des mots que vous vous êtes autorisée à mon égard, vous me dîtes que vous m’aimez toujours. Je veux le croire même si cela doit faire mon malheur.
Votre nourrice n’a accepté qu’avec grand-peine de vous transmettre ce message, elle craint que cela vienne à bout de tous vos efforts. Elle a sans doute raison, pardonnez donc cet élan de pur égoïsme, mais laissez moi au moins vous offrir la vérité, puisque c’est tout ce que je puis aujourd’hui vous donner, car il m’est insupportable de demeurer ainsi sans que vous sachiez que je vous aime encore et toujours, que je vous adore au-delà du possible.
G. de L.

lady Clare a écrit:

chaque brassée d’air que je partageais avec vous dans mes poumons, chaque frôlement de votre corps incendiant le moindre de mes sens, je n’ose à peine évoquer votre bouche, la délicatesse de votre corps de jeune fille contre le mien, chaque parcelle de votre peau entrevue, chacun de vos tendres regards posés sur moi alors que je vous enseignais avec succès l’art d’aimer… Je ne cherche pas, avec cette lettre, à détruire tout ce que vous avez entrepris pour continuer à vivre, à respirer, à continuer votre chemin vers Dieu.

Lady Clare, si je recevais une telle lettre, nul doute que je quitterais couvent, père, mère, et patrie.... Impossible après ça d' essayer de continuer à vivre ....

Comment ça suite et fin ??? Il n'y a vraiment pas moyen de faire fléchir Papa ???

C'est magnifique .... Lady Clare ...... FIn ?!.....

lady Clare a écrit:

car il m’est insupportable de demeurer ainsi sans que vous sachiez que je vous aime encore et toujours, que je vous adore au-delà du possible.