Jane Eyre (Charlotte Brontë)

Moi je suis ados et je me suis pas idetifier a l enfant. Ni a l adulte non plus a vrai dire. Jane ne ma touche que pendant une toute petite partie du livre. Meme Rochester que je n aime pas a la folie ma fait plus pitier.

Je me souviens précisément du moment où j'ai saisi Jane Eyre dans le rayon de la librairie. J'ignorais à quel point cette lecture allait me bouleverser...
Le livre a sagement attendu que je lise d'autres titres de ma PAL sans fin, puis, quelques jours après Noël, après avoir passé des moments délicieux avec Le cercle littéraire des amateurs d'épluchure de patates, j'ai plongé dans Jane Eyre.

De Jane Eyre, je me souvenais vaguement du film avec Charlotte Gainsbourg, d'une atmosphère très sombre, mais je n'avais jamais lu le livre et j'avais décidé de combler mes lacunes en littérature anglaise... so, it was time...

Jamais un livre ne m'a fait un effet pareil ! Jamais ! J'aime beaucoup de livres, beaucoup d'auteurs, beaucoup de styles d'écriture, beaucoup de héros, mais à ce point-là, jamais !
J'ai été retournée jusqu'au plus profond de moi-même par cette histoire, je me suis délectée de l'excellent style de Charlotte Brontë, j'ai partagé les angoisses des protagonistes, partagé leurs réflexions et tourments, savouré leurs joies...
Bref, je ne suis plus vraiment la même. Pas radicalement différente, et pourtant profondément ébranlée deep deep inside.

J'ai dû mal à définir précisément ce qui a provoqué ce séisme. C'est un tout.
Le style est fantastique, quel plaisir de lire une langue maniée avec autant de talent, et qui tire le lecteur vers le haut ! C'est extraordinaire !

Le personnage de Jane Eyre est phénoménal. C'est une battante, qui traîne un lourd fardeau, mais ne s'avoue jamais vaincue, reste fidèle à ses principes, quoi qu'il en coûte, accepte la nouveauté et ses désagréments, puis ses agréments (Rochester) comme l'adversité... Un sacré personnage.
Qui ne rêverait pas d'avoir autant de ténacité, de courage, de force que cette jeune femme-là... Ses réflexions m'ont souvent donné matière à réfléchir moi aussi.

Quant à Rochester...
Je l'avoue, pour la première fois, je suis amoureuse d'un héros littéraire. Vraiment. Inconditionnellement.
C'est l'incarnation de l'Homme : droit et fidèle malgré ses écarts de conduite, lumineux malgré ses côtés obscurs, irrésistibre malgré sa rugosité.
Il sait parler avec franchise de son passé, il regrette ses erreurs, il fait des efforts pour s'améliorer, et pour cela il puise en Jane les qualités qui feront de lui quelqu'un de meilleur.
Et c'est ce qui fait qu'il est bien plus attrayant, pour moi, qu'un jeune homme bien sous tous rapports ne commettant pas ou peu d'erreurs (un Darcy par exemple ? Darcy est formidable, mais fait pâle figure à côté de Rochester soudainement...)

Le seul passage qui m'a vraiment pesé est celui du séjour de Jane chez les Rivers.
J'ai peiné à saisir le personnage de Saint-John, son obstination à vouloir emmener Jane en Inde en tant qu'épouse, alors même que sa vocation est au-dessus de tout et que Dieu est sa raison de vivre : pourquoi alors manipuler Jane et la torturer ? J'avoue que je l'ai détesté très vite, et que j'ai du mal à lui trouver des circonstances atténuantes.
Et puis cette année loin de Rochester était... difficile à supporter. En cela, je suis restée proche de Jane qui n'oublie pas Rochester une seconde malgré le temps qui passe.

J'ai eu un peu de mal à passer à autre chose une fois le mot "Fin" arrivé.
En fait, je n'en ai pas vraiment envie. Je viens d'acheter l'ouvrage en anglais... Vous imaginez la suite...

Je me demande parfois si les écrivains imaginent leurs lecteurs ?
Charlotte Brontë aurait-elle pu penser provoquer une réaction pareille quelques 160 ans plus tard ? à l'étranger ?
Je lui suis en tout cas redevable d'un bouleversement de premier ordre.

Quel enthousiasme Otma ! (que je partage entièrement avec toi, ayant de mon côté re-découvert Jane Eyre avec délectation l'an dernier

A présent je te recommande l'adaptation de 2006 avec Ruth Wilson et Toby Stephens

Merci Rosalinde
Je viens de poster mon avis sur l'adaptation 2006 qui est un pur chef d'oeuvre !

Oui, je viens de le lire, et j'étais en train d'éditer mon message ! Trop tard...

Et Ruth Wilson une grande actrice !

Contente que le livre t'ai plu Otma C'est de loin mon roman préféré

Qu'est-ce que j'aimerai le relire pour la premiere fois
Même si à chaque relecture c'est toujours un bonheur, il n'y a plus le mystère de la première lecture!


Et faut pas oublier l'adaptation de 83

Je ne peux que renchérir sur vos commentaires enthousiastes ! J'ai lu ce roman il y a quelques années et il m'a bouleversé. A l'époque je me souviens que j'en été toute retournée, et depuis Jane est devenue une de mes héroines préférées ! La scène de la déclaration, quelle merveille ! Le côté noir de Rochester m'a fasciné ainsi que le mystère qui entoure son passé. Et qu'est-ce que c'est bien écrit ! C'est un anglais magnifique que celui de cette époque !
Bref, c'était un vrai coup de foudre et je me dis qu'il faudrait que je trouve le temps de le relire !

J’ai lu Jane Eyre quand à 14 ans, et j’avais détesté. (Je sais, ça peut choquer.)
Dès le début, j’avais eu un mauvais pressentiment : les histoires de petites orphelines malheureuses sur qui l'univers entier s'acharne, j’en avais soupé…
Je n’avais pas accroché au personnage de Jane, surtout parce que je ne la comprenais pas. Pour moi, lle allait de la servilité à la révolte sans raison et apparente. J'avais l’impression que Charlotte Brontë essayait de me vendre une héroïne bien construite alors que ce n'était pas le cas : par exemple, je croyais que Jane prétendait être raisonnable alors que celle-ci ne trouve rien de plus intelligent à faire que s’enfuir dans la lande vers une mort certaine… Bref, qu'elle était une idiote accomplie.
Quant à Rochester, je l’avais considéré comme perdu pour la science : se déguiser en voyante, s’afficher avec Blanche Ingram, se permettre de mépriser la petite Adèle qui n’a pourtant rien fait de mal et pire que tout, faire croire à Jane qu’il était libre de se marier m’avaient donné de lui l’image d’un homme au-dessous de tout.
Avec ça, je n’avais pas supporté le style de Charlotte Brontë. Quel besoin d’étaler sa science toutes les deux lignes en faisant la Bible ou les mythes grecs ? Les dialogues et la narration me semblaient toujours exagérés et donc trop artificiels. Et pour finir, je n’ai pas du tout aimé toutes les histoires de fantômes. A chaque allusion au surnaturel, je devenais un peu plus sceptique, et le fameux moment où Jane entend la voix de Mr. Rochester m’a fait éclater de rire.
Comme excuse, pendant ma lecture, j’étais allongée sur un canapé sans pouvoir bouger pendant trois jours. J’imagine que j’étais tellement en colère de ne pas pouvoir sortir que j’ai instantanément décidé de détester tout ce qui pourrait me passer sous la main ! Mais en relisant mes commentaires, je suis obligée de me dire que j’étais aussi assez étroite d’esprit et que je n'avais pas compris le quart du roman.

Depuis, j’ai lu du Jane Austen et surtout Wuthering Heights… Il y a une semaine, j’ai repris Jane Eyre, bien décidée à comprendre pourquoi est-ce qu’on disait sur ce forum que c’était un chef-d’œuvre.
Les cousins Rivers ne m’ont plus paru aussi plats et conventionnels. St-John dégage une vraie puissance. J’ai réussi à pardonner à Rochester (au moins jusqu’à un certain point) parce qu’on lui doit les meilleurs passages du roman (dont tous ceux qui m’ont fait pleurer, on est une madeleine irrécupérable ou on ne l’est pas) et qu’il n’est pas Rochester pour rien ! Je ne suis pas tombée amoureuse de lui (enfin... peut-être un tout petit peu ) mais je reconnais que son personnage est très bien construit, attachant et qu’il a une vraie présence.
Je l’apprécie surtout parce que Charlotte Brontë a su inventer le double masculin de Jane. Elle est vraiment fascinante. On pourrait croire qu’elle est servile, mais elle ne fait que se laisser guider, et dès que les choses vont trop loin elle se rebelle (avec Mrs. Reed, Brocklehurst, Helen Burns, Rochester, St-John…). Elle est indomptable, elle est forte, elle est courageuse, elle est droite, mais surtout, elle croit en ce qu’elle est et en ses principes. Les évènements liés au surnaturel qui arrivent dans le roman ne me choquent plus maintenant, parce qu’ils correspondent parfaitement à Rochester et surtout à Jane.
Après Wuthering Heights, j’ai compris que mes critiques sur le style de Charlotte Brontë étaient vraiment ridicules… Au contraire, elle écrit fabuleusement bien ! Jane Eyre est un grand roman, un roman magnifique, et je regrette de l’avoir lu la première fois dans de si mauvaises conditions.

Dille a écrit:

...St-John dégage une vraie puissance...

... J’ai réussi à pardonner à Rochester (au moins jusqu’à un certain point)... ... je reconnais que son personnage est très bien construit, attachant et qu’il a une vraie présence...

... Jane est vraiment fascinante. On pourrait croire qu’elle est servile, mais elle ne fait que se laisser guider, et dès que les choses vont trop loin elle se rebelle... elle croit en ce qu’elle est et en ses principes...

... Les évènements liés au surnaturel qui arrivent dans le roman ne me choquent plus maintenant, parce qu’ils correspondent parfaitement à Rochester et surtout à Jane....

Waou, quel enthousiasme !

Je reprends quelques-uns des points que j'ai ressentis de la même manière que toi :
- adolescente, je n'avais pas vu l'histoire sous toutes ses facettes, moi non plus. Ma relecture l'année dernière a été une découverte finalement.
- Saint-John est un personnage très impressionnant, un esprit fort un peu à la manière de Rochester ; mais très inquiétant aussi. Je n'imagine pas les dégats qu'il pourrait faire autour de lui au nom de sa croyance/ de son fanatisme.
-adolescente, je voyais le monde en noir ou blanc. Avec l'âge, les dégradés de gris sont apparus, et Rochester m'est apparu plus réaliste, avec ses qualités et ses défauts, ses envies et désirs surtout.
- Jane, pas besoin d'en dire plus, tu l'as très bien dépeinte. Je suis tout de même un peu surprise qu'elle cherche toujours à se laisser dominer par un homme fort. D'abord avec Rochester. Puis elle recommence avec Saint-John, comme si elle n'avait pas compris la leçon. En gros elle reste sous leur coupe tant que cela ne va pas à l'encontre de ses propres principes ou de ses propres désirs, et là tout casse. Une héroïne moderne donc par sa forte volonté, mais pas tout à fait indépendante au point de se satisfaire d'un homme inoffensif et insipide dans sa vie. Suis-je claire ?
- Le surnaturel participe parfaitement à l'ambiance du roman, il souligne les caractères des personnages et les événements dramatiques qui se préparent. J'ai adoré dans ce roman précis (pas dans WH), alors que je suis très terre-à-terre d'habitude.

Dille, je suis ravie de rencontrer un avis qui rende justice à St-John Rivers, personnage éminemment fascinant (d'ailleurs Jane est fascinée, comme l'oiseau par le serpent, et sans l'intervention surnaturelle de la voix de Rochester, elle seerait partie finir ses jours aux Indes !!)
Son pouvoir de persuasion fondé sur la conviction profonde que lui seul détient la vérité touche au lavage de cerveau. Ce personnage a toujours été traité de façon indigne dans toutes es adaptations que j'ai vues, affadi et pâli, ainsi d'ailleurs que l'épisode de l'enfance de Jane.
Moi, j'ai découvert ce roman adolescente, et je l'avais adoré parce que je m'étais identifiée à Jane enfant (je ne suis pas orpheline, rassurez-vous )et j'avais presque occulté le reste. C'est quand je l'ai relu des années après que j'ai découvert vraiment l'histoire avec Rochester et la force très attirante de ce personnage.
Quant à St-John c'est au cours de mes nombreuses relectures que peu à peu je me suis rendu compte de la puissance de ce personnage. Pour moi il représente un danger mortel : le fanatisme appuyé sur une conscience pure !

clinchamps a écrit:

Dille, je suis ravie de rencontrer un avis qui rende justice à St-John Rivers, personnage éminemment fascinant [...]
Son pouvoir de persuasion fondé sur la conviction profonde que lui seul détient la vérité touche au lavage de cerveau. Ce personnage a toujours été traité de façon indigne dans toutes les adaptations que j'ai vues, affadi et pâli[...]
Quant à St-John c'est au cours de mes nombreuses relectures que peu à peu je me suis rendu compte de la puissance de ce personnage. Pour moi il représente un danger mortel : le fanatisme appuyé sur une conscience pure !

Je ne peux que plussoyer . J'aime bien St John, moi . En tant que personnage s'entend, parce qu'en tant qu'homme, il me fout la trouille, il est l'exemple parfait des dérives de la religion, et c'est d'autant plus horrible que, comme le dit Clinchamps, il a une conscience pure . Ca n'empêche qu'il me fascine (mais no soucy, je suis bien plus fascinée par Rochester, comme Jane ^^)
Je rêve de voir dans une adaptation un St John à la hauteur de celui du livre (traduction : mon rêve serait de le voir incarné par Michael Fassbender, mais j'ai bien peur que çà reste un voeu pieux désolée, je n'ai pas pu m'en empêcher )


Merci pour vos avis enthousiastes, Dille et Tatiana

ll me fait peur moi St John ...il serait capable de me convaincre, c'est dangereux des hommes comme ca, si jamais je vois un homme comme ca, je fuis en courant. (je préfere ne pas me faire confiance )

Comme quoi. heureusement que chez l'humain, ce qui gagne c'est le corps (= la passion) et non le raisonnement,parce que sinon notre pauvre Jane elle serait morte en Inde...Ah l'appel du corps...

J’ai trouvé que St-John ressemble énormément à Rochester.

Ils sont tous les deux arrogants et égocentriques en évitant de peu la vanité. La façon dont St-John veut servir Dieu en faisant de sa vocation de missionnaire quelque chose d’exclusif me rappelle encore Rochester qui préfère traiter directement avec lui et le défie ouvertement.
Ce qui m’a le plus frappée est leur description physique. Ils sont opposés en tout (beau/laid, blond/brun, grec/anglais, jeune/vieux…) mis à part un point : ils sont « énergiques ». Pour Jane le physique est de peu d’importance, du moment qu’il y a l’action. Donc St-John lui rappelle Rochester, en étant suffisamment différent pour qu'elle ait l'impression de recommencer une nouvelle vie.
Je verrais bien St-John en personnage de tragédie...

Dille a écrit:

J’ai trouvé que St-John ressemble énormément à Rochester.

Ah bon ?.. pour moi ils sont diamétralement opposés, l'un cérébral maîtrisant totalement ses sentiments, l'autre passionné et charnel, mais ta comparaison est très intéressante !

Tu as raison ! Désolée, je me suis peut-être laissé emporter un peu trop loin ! Mais je ne crois pas que St-John se maîtrise vraiment. Sa passion, ce ne sont pas les sentiments humains, qu'il méprise, mais sa mission. Ce n'est pas une vraie passion, mais elle l'aveugle tout comme lorsqu'il refuse de reconnaître qu'il en veut à Jane de l'avoir refusé ou de constater que la vie de missionnaire ne lui correspond pas.

J'ai fini le roman cette nuit
C'est peut être un peu trop frais dans ma tête pour écrire quelque chose de constructif, mais je peux au moins dire que j'ai vraiment beaucoup aimé
ça faisait très longtemps que je n'avais pas autant "vécu" avec un livre, eu autant de sentiments à la lecture d'un roman. J'ai ris, j'ai pleuré, j'ai crié (oui je suis très vivante quand je lis ). Bref, j'étais totalement absorbée ! Je pense que c'était le livre qu'il me fallait pour me remotiver dans mes lectures pour lesquelles j'avais un peu perdu gout récemment.
Les personnages principaux sont vraiment très réussis. Jane est vraiment impressionnante dans sa sagesse, son courage, son indépendance... (surtout quand on sait qu'elle n'a que 18/19 ans...mon âge ).
Rochester : un personnage aussi passionné est vraiment un délice à découvrir, malgré tous les défauts qu'il peut avoir.
Par contre St. John...j'avoue avoir un peu de mal à saisir le personnage. C'est vrai qu'il est assez fascinant, mais aussi tout à fait flippant

Spoiler:

Je suis incapable de dire autre chose pour l'instant...Je dois un peu plus réfléchir dessus !

Contente que tu sois arrivée au bout cette fois ci!
Puis on ne peux qu'aimer Rochester ce roman...

Quel plaisir de lire tes commentaires, Dune! J'ai eu l'impression de me revoir lors de ma première lecture. Sauf que j'intériorise peut-être plus mes sentiments que toi.

Je suis à la page 161 et j'accroche ! Je me sens dans l'héroine, Jane, c'est super. Bon, je l'avoue, parfois je saute des passages de description parce que c'est un peu trop long.
Bref, hâte de lire la suite !

honey-hijo a écrit:

Je suis à la page 161 et j'accroche !

quelqu'un qui découvre presque en même temps que moi
Oui c'est à peu près à partir de ce nombre de pages que j'ai commencé à vraiment accrocher, car j'avoue que le début, bien qu'essentiel à l'histoire, m'est un peu plus pénible
En tout cas de toute la journée je n'ai pu penser à autre chose qu'à ce livre...

Ah c'est génial, les filles, ces deux découvertes simultanées et très honnêtement, j'avoue que je vous envie cette découverte car ce livre est tout simplement fantastique. Pour moi, c'est un de mes livres préférés aujourd'hui, depuis très longtemps maintenant et que je relis très régulièrement. Toutes les deux, avez-vous lu l'autre célèbre roman de l'autre sœur Brontë, le sublime Les Hauts de Hurlevent?

honey-hijo et Dune, j'adore vous lire! J'ai essayé à travers vos commentaires d'essayer de me souvenir de ma première lecture de Jane Eyre, mais c'est trop loin... Je me souviens avoir pleuré sur ce qu'elle subit enfant en pension, mais c'est tout. J'avais, je pense, douze ou treize ans.

Séverine a écrit:

Ah c'est génial, les filles, ces deux découvertes simultanées et très honnêtement, j'avoue que je vous envie cette découverte car ce livre est tout simplement fantastique.

Je suis presque contente de ne pas l'avoir lu avant pour paratager ma découverte avec vous ! C'est vrai que c'était un moment assez génial que de découvrir ce livre ! D'ailleurs j'ai passé toute la journée de hier et une partie de la nuit à le lire. Une fois qu'on a commencé, impossible de décrocher
Tout l'intérêt de ce livre est le mélange des styles. Il y a tellement de moments différents et pourtant tout aussi passionnants. Que ce soit par exemple le mystère ou encore l'histoire d'amour

Spoiler:

Et l'écriture est tellement agréable à lire. Certes je n'ai pas lu en anglais, donc ce n'est pas la véritable écriture de Charlotte Bronntë....C'est la prochaine étape

Séverine a écrit:

Toutes les deux, avez-vous lu l'autre célèbre roman de l'autre sœur Brontë, le sublime Les Hauts de Hurlevent?

Oui je l'ai lu l'an dernier, j'avais aussi beaucoup aimé. D'ailleurs j'essaie de réfléchir pour donner mon avis dans le topic où il s'agit de donner son préféré, mais ce n'est pas évident

Contente de lire des avis aussi enthousiastes !

J'ai lu ce livre il y a pile poil un an, et j'avais comme vous adoré.

Même si je connaissais déjà toute l'histoire (j'avais lu L'affaire Jane Eyre^^) et même si le début ne m'a pas passionnée, j'ai littéralement dévoré la suite. Je trouve Charlotte Brontë très moderne, j'avais été très surprise par certains dialogues entre Jane et Rochester ! Je le classe désormais dans mes livres préférés.