La culture japonaise

Je suis fan: je l'ai rencontré une fois et je lui ai fait dédicacer Stupeur et tremblements. A l'époque, j'ai acheté la version dont elle parle dans le documentaire.

Je ne regarde pas la TV mais là je suis chez ma tante et je regarde un super reportage sur Arte, Les Yakusas, entre le bien et le mal. C'est super intéressant !

Je le regarde aussi (arte+yakuza, vous imaginez bien que Kusa, elle est devant ^^) et je confirme, il est très bien.

Les yakuzas ont un grand sens de l'humour, je trouve, quand ils se présentent comme les grands incompris de la police et des médias japonais....

Oui, ils sont très contradictoires ! Les pauvres: les policiers les embêtent
Les tatouages étaient très impressionnants et très beaux. C'est un art à part entière

Donc c'est un reportage que j'ai beaucoup aimé si vous avez l'ocasion de le visionner.

Les reporters tout en ré-utilisant le vocabulaire des yakusas, et l'apparente dichotomie qui existe dans la représentations de cette pègre (mais qui existe dans toute les mafias anciennes et très hiérarchisées... parce que la mafia sicilienne, c'est un peu la même chose, avec une représentation semblable et un parcourt peu différent....), rappelait sans cesse en parlant d'eux que c'était des criminels.

Ils ont surtout mis en avant, comme le titre du reportage le montrait Entre le Bien et le Mal, la représentation que les yakusas se forment d'eux même.... des héritiers des samouraïs, régit par un code d'honneur (à ce propos, je vous signale un excellent article dans Les Cahiers de Science et Vie sur le Japon, actuellement en kiosque, sur justement Les samouraï et leur code de l'honneur, et il y a un encart sur les yakuza ^^)

Mais bon, j'avoue avoir doucement rigolé (et parfois jaune) devant ces types sans doute très polis, hein.... qui se plaignent de harcèlement policiers parce qu'on les contrôle plus souvent.... qui nous sortent que voilà, en Occident on se trompe sur les yakuza, on a pas la bonne représentation, parce qu'en fait y'a les bons yakuza et les mauvais yakuza (et là, j'ai quand même pensé au sketch des inconnus sur les chasseurs.... ), et qui de toute façon quand ils doivent être violents, c'est pas de gaîté de coeur hein, et c'est toujours pour une bonne raison.... *mais bien sûr....*

Les pauvres, quoi....

Mais les tatouages étaient magnifiques.... de vraies estampes

Il va être rediffusé le 6 mars à 0 h et quelque chose, je vais l'enregistrer et je vais aussi m'acheter le cahier de Science et vie !! Merci Kusa sensei !!!

Je viens de lire vos avis sur un reportage concernant les yakuza (que je n'ai pas vu) mais je me permets d'intervenir.

Evidemment, la "mafia" (parce que les yakuza ne fonctionnent pas vraiment comme notre mafia), c'est mal ! Mais ce n'est pas complètement faux quand ils disent qu'il y a les gentils et les méchants yakuza... Cette culture est liée à la très forte hiérarchisation sociale du Japon déjà. En règle générale les non Japonais ne le savent pas, mais il y a un système de caste au Japon... Donc déjà on peut voir qu'au Japon, on ne mélange pas les torchons et les serviettes, la démocratie, c'est pour les faibles et vive l'empereur Je fais l'idiote mais ce n'est pas si éloigné de la réalité, c'est le paradoxe permanent du Japon. Et puis il y a cette très forte culture de la rue. Par "rue" j'entends les arts des rues notamment, camelots en tous genres. Ce n'est pas ce qui transparaît du Japon actuel et pourtant ça en est fortement teinté et il existe par exemple encore pas mal de troupes de théâtre itinérantes. Ces gens de théâtre vivent plus ou moins en dehors du système, qu'entre eux et si on quitte la troupe, on ne revoit pas les membres souvent... Et les yakuza sont inscrits dans tout ça, donc évidemment, beaucoup ne sont que des criminels mais les petits yakuza de quartier si j'ose dire, pas tant que ça... Il me semble que ça se fait encore au Japon que les mères célibataires de milieux peu favorisés qui ont des difficultés dans l'éducation de leur fils, les envoient chez les yakuza. Comme l'armée chez nous avant...

Moi je vous conseille la lecture de ce livre (il n'est plus édité il me semble mais en le commandait c'est bon normalement), Misère et crime au Japon du XVIIe siècle à nos jours de Philippe Pons, une référence en ce qui concerne le Japon. Un vrai bon livre (universitaire) sur la culture populaire japonaise.

Kusanagi a écrit:

Mais les tatouages étaient magnifiques.... de vraies estampes

des oeuvres d'art sur pattes, j'avais déjà vu un reportage similaire voici 10 ans déjà et j'avoue que j'ai été de nouveau impressionnée.

LadyA, je suis d'origine italienne (bon du Nord ok, donc la "mafia" est pas la spécialité du coin...) mais l'organisation hiérarchisée de la pègre nippone et son rôle socil ne sont pas très éloignés (voir mêem très, très similaire en ce qui concerne la Cosa Nostra) de la mafia italienne, en particulier la Cosca, donc et la Camorra...
La Camorra pour le côté urbain. La Cosa Nostra pour l'organisation pyramidale.
Il est vrai que le Japon a eu une organisation en "caste", et que les yakuzas sont beaucoup d'origine burakumin.... (d'un autre côté, malgré tout leur grands airs, les mafieux italiens ne viennent pas de milieux plus élevés....) (sauf ceux qui vivent dans les hautes-sphère de l'état, mais là, c'est une autre question...).
Mais c'est la même liaison malsaine qui a eu lieu au Japon et en Italie, particulièrement après guerre, sous couvert de traditions.... (et à Naples aussi, les gamins dont on ne sait pas quoi faire, ils finissent dans la Camorra.... je conseille la lecture et la vision de Gomorra ^^).
Après tout, c'était des hommes d'honneur, eux... pas vrai?

Et sous couvert de traditions, etc, que ce soit au Japon ou en Italie, les mafieux ont irrigués les différentes sphères de l'état, avec des politiciens amis, des juges, des policiers corrompus, qui ont fermé les yeux, parce que ça servait des intérêts loin d'être démocratique, ça c'est sûre.... (c'est sûr que de leur point de vue, la démocratie, c'est pour les faibles, hahaha....)

C'est pour ça que le côté "bon" mafieux, "mauvais" mafieux, dans l'absolu, ça me fait doucement rire....

Citation :

Mais c'est la même liaison malsaine qui a eu lieu au Japon et en Italie

Quelle liaison ? Je ne vois pas de quoi tu parles.

Et oui le cas japonais et le cas italien sont similaires (sur bien d'autres points d'ailleurs que la mafia étonnamment ^^) mais c'est malgré tout différent selon moi même si je vois où tu veux en venir, comme tu dis, dans l'absolu mais je pense que si on fait du cas par cas, il y a des gentils partout, même chez les mafieux lol et vu la culture populaire japonaise, et ce bien avant la guerre, il n'est pas irréaliste de voir un certain "bon esprit" chez les yakuza je crois... (comme il y a sûrement des mafiosi italiens absolument adorables )

Eh bien tout simplement que le pouvoir en place à profité des yakuza après guerre, pour lutter contre les mafias coréennes et chinoises qui se développaient, par exemple, mais aussi dans la reconstruction, le marché noir, comme briseurs de grève (les films noirs de Kurosawa sont très utiles, sur le sujet....).... en échange, on fermait les yeux sur les activités illégales (jeux, prostitution, extorsion de fonds...)

Comme c'est étrange, de l'autre côté des Alpes, c'était le même phénomène dans le Sud ... en plus, la récompense, la Mafia avait aidé au débarquement américain (faut avouer que Cesare Mori, le préfet fasciste de la Sicile n'était pas très tendre avec les "hommes d'honneur"... le seul truc qu'on pourra pas lui reprocher....). Et là pareil.... dans la construction, rachats de terrain, marché noir.... et on ferme les yeux sur les autres activités (la principale étant le pizzo, la fameuse assurance que tu payes au mafieux....)

Et tu m'excuseras mais je ne pense pas qu'il y ai de bons et de mauvais mafieux. Ces types sont en dehors de la loi, et j'ai du mal à considéré l'extorsion de fond, la prostitution, le trafic de drogue et d'êtres humains comme des activités "gentilles"... et quand dans le reportage, l'un d'eux nous sort "oui, mais nous on permet l'équilibre, on permet à tout ce qui est dans l'ombre, la où la police ne va pas d'être maintien au au calme" (excuse évoquée ô combien de fois du côté transalpin aussi) j'ai envie de leur répondre que sans eux, ce "côté obscur" n’existerait pas non plus....

J'admet être fasciné parfois par la Mafia, son organisation, son histoire (ça ce sent pas du tout, quand on me connait... paaaaaaaaaas du tout.... ) mais jamais je ne leur accorderais le côté romantique qu'ils réclament... (c'est plus dans l'optique "Connait ton ennemi") (un peu comme Montalbano, dans les romans de Camilleri... si oui, parfois, il croise des gens avec un certain "respect" chez les mafieux, ils n'oublient jamais qui ils sont, et ce qu'ils ont fait à son îles... eux, mais aussi toute la classe politique (et là, c'est un autre débat...)
Le reportage était bien, d'ailleurs, je l'ai déjà dit, dans le sens qu'il nous présentait ces hommes comme étant somme toute humains... mais sans jamais perdre de vue que ce sont des criminels. Organisés, fascinant, sans doute... mais criminel...

Et j'estime que lorsqu'on ouvre un restaurant, développe une boutique, on a pas à payer un groupe de types pour éviter de se faire tabasser, ou d'avoir son restau brûlé.... je ne suis pas sûre que le monsieur du reportage qui luttait contre eux depuis 40 ans, et refusait de se soumettre au payement d’une "redevance" aie pensé qu'il y en a des "adorables".

Mais je pense que là, on va finir par rentrer dans un autre débat que la culture japonaise spécifiquement (va falloir ouvrir un topic "Mafia à travers le monde" , mais je ne suis pas sûre que ce soit très lambtonien....

Tu limites ton discours à la période après guerre mais les yakuza existaient avant cela. Et je vois le phénomène dans son ensemble si j'ose dire. Ce que tu dis est exact mais n'illustre qu'une certaine période historique.

Citation :

Et tu m'excuseras mais je ne pense pas qu'il y ai de bons et de mauvais mafieux. Ces types sont en dehors de la loi, et j'ai du mal à considéré l'extorsion de fond, la prostitution, le trafic de drogue et d'êtres humains comme des activités "gentilles"...

Il me semble que j'avais précisé que je parlais des "petits yakuza de quartier" (ou un truc comme ça, je ne sais plus ce que j'ai dit exactement mais c'est l'idée ^^). Ceux là se limitent majoritairement aux pachinko et trucs du genre, oui il y a du vol d'argent mais ce n'est rien par rapport à ce qu'un gros groupe mafieux peut faire. Je ne pense pas qu'on puisse mettre un voleur (ce que sont ces petits voyous de quartier) dans le même sac qu'un vrai malfrat de la pègre. C'est peut-être mal de faire une différence, mais je la fais... Et je ne les trouve pas "romantiques", juste humains... Et pour les "adorables mafiosi", c'était de l'humour... mais tout le monde n'apprécie pas le cynisme

Pas très lambtonien mais tout de même intéressant !

Ah les petits yakuzas de quartier... les gens qui s'occupent des petites choses, comme le pachinko... (le truc qu'on peut pas photographier, parce que voilà.... et qui sert sans doute à cacher d'autres activités)
Les petits groupes dépendent des gros groupes.... ils ne sont pas "gentils" parce qu'on font c'est des gens honnêtes... ils se contentent de ce qu'ils ont parce qu'ils n'ont pas les moyens d'aller plus haut, c'est tout... d'où une organisation pyramidale...

Et oui, je me limite pour l'intant à l'après-guerre, parce que le monde dans lequel je vis est issu de cet après-guerre, et les organisations mafieuses que nous connaissons itou.
Mais avant guerre, c'était pas des saints non plus... alors que dans les origines de leurs mouvements, ils aient été des systèmes qui permettaient à des plus démunis/ aux rejetés de la société de se faire une place, soit... ça pose un autre problème sur l'organisation sociale, sur le rejet d'une partie de la population... ils n'empêchent qu'ils ont été bien impliqués, du côté yakuza, avec le totalitarisme japonais, et l'expansion coloniale du Japon...

Maintenant j'ai vécu à Kyoto pas très loin d'un sento et de ces petits voyous de quartier... ah, c'était calme, et perso, je ne risquait pas grand-chose, c'est sûr.... toutefois, j'avais toujours une drôle de sensation en passant par là... surtout les jours où il y avait de grosses voitures noires aux vitre plus que fumées....

Mais je ne nie pas que les yakuza, grands comme petits soient humains... comme les mafieux. Respectables, ça par contre... (après on peut aussi se poser des questions sur une société qui a tellement besoin d'avoir une sous-société pour vivre.... )

Je pense qu'il ne faut non plus oublier que toutes ces choses sont des histoires de famille, ce qui ne donne pas toujours le choix...

Que l'on soit ambitieux ou pas, l'organisation de la société a toujours été pyramidale... Attribuer de l'ambition à quiconque ne se trouve pas en haut de cette pyramide (que ce soit celle du crime ou une autre) c'est un peu faire d'une cause ce qui relève d'une corrélation selon moi. Ca l'attise certes mais ça ne fait pas naître l'ambition je pense...

Citation :

Et oui, je me limite pour l'intant à l'après-guerre, parce que le monde dans lequel je vis est issu de cet après-guerre

Il m'a semblé et ce dont je parlais, qu'il était question des "yakuza" et donc des origines à maintenant... Et puisque oui, ils sont issus de ce système de castes et qu'ils font bien souvent partie de ceux rejetés par la société, il est envisageable qu'ils en souffrent. De plus, à la base le yakuza n'est pas censé "gêner" le peuple, seulement le pouvoir en place. C'est en effet depuis l'après guerre que cela a changé. Mais ça ne fait pour autant de tous les yakuza des monstres... Sinon c'est penser que tous les gens qui n'ont jamais trempé dans une organisation de ce type sont sains et honnêtes.

Citation :

ils n'empêchent qu'ils ont été bien impliqués, du côté yakuza, avec le totalitarisme japonais, et l'expansion coloniale du Japon...

Je me demande, à travers le monde et l'histoire, qui n'a pas profité (ou du moins essayé/voulu profiter) de ce type de période ? Même le simple commerçant peut se révéler être un criminel en temps de guerre lol !

Je n'ai jamais ressenti la drôle d'impression dont tu parles.

Et puis en intervenant là-dessus, j'avais aussi ouvert la discussion sur la culture populaire japonaise à laquelle les yakuza sont directement liés et qui en apprend pas mal sur le Japon d'aujourd'hui, je n'avais pas la prétention de tout savoir les yakuza, juste d'ouvrir la discussion à d'autres aspects de la culture japonaise

Un reportage plus que sympa, sur le Japon et les liens entre la France et le Japon et les Français et les Japonais....

Une vision du japon loin des clichés manga/cosplay/bizarreries, mais plus sur les gens, la culture, les échanges....
A voir ^^


Edit: en passant je vous rajoute un petit lien pour apprendre le japonais ^^
https://www.erin.ne.jp/fr/

Hier, je suis allée chez Book-Off (encore.... la RATP c'était pas une si bonne idée de dézonner le week-end finalement.... je suis fourrée tous les samedis chez Book-Off maintenant )

Et j'en ai ramené un livre qui me faisait de l’œil depuis longtemps (en même temps qu'une cinquantaine d'autre chez cet éditeur mais là n'est pas la question ^^)
Jeunes Japonais, de Ling Fei, publié chez Autrement en 2002

C'est un livre de photos avec quelques textes. Il a déjà 10 ans, mais c'est intéressant de voir cet instantané de la jeunesse japonaise de début 2000, celle de l'après éclatement de la bulle, celle qui a mon âge, celle qui m'a pas fait r^ver je dirais, mais celle que j'ai "connu".... qui m'a attiré....

Ling Fei est un photographe chinois vivant en France, il a déjà publié un travail sur la Chine à la même époque, toujours chez Autrement, et j'aime beaucoup son travail sur les jeunes Japonais là, et la société japonaise en général. Ses photos réussissent à capter l'âme de cette jeunesse, l'âme de la jeunesse, cette période de transition entre l'adolescence et le début de l'âge adulte... lycéens, étudiants, jeunes actifs... Cette période où l'on se teste, ce qui explique l'extravagance des mises, des poses... on y ressent à la fois l'universalité de cette période telle que vécue dans nos société moderne (j'ai retrouvé des photos de moi, et j'étais beaucoup plus extravagante il y a 10 ans aussi ^^), mais aussi les particularité lié à la société japonaise et sa situation il y a 10 ans.

Ce serait intéressant d'avoir un livre sur la jeunesse maintenant, voir ce qui a changé, et ce qui est immuable ^^

Très intéressant, ton livre ma Kusa !! je le note pour quand mes fonds remonteront un peu !!

J'ai posté le lien dans le topic sur le féminisme, parce que ça correspond à la discussion, mais je viens le poster ici aussi.... parce que ça parle du Japon (normale, le Japan Times ^) et aussi parce que ça correspond à une discussion que j'ai eu avec mon frère, et Clinchamps, je ne sais pas à quel tome de Vagabond tu es, mais tu verras il y a une scène avec Kojiro Sasaki et le port du kimono qui rejoint un peu ce qui est écrit ^^  

http://www.japantimes.co.jp/life/2013/07/13/general/gender-bending-in-japan/#.Uiw5ldLwaSo

C'est encore moi.... je viens de tomber sur un documentaire qui est en cours de production, et que j'ai hâte de voir finaliser, personnellement. Parce que je n'ai pas que des lunettes roses quand je parle du japon. Et aussi parce qu'il me semble très respectueux et que la thématique est intéressante (et qu'elle change....)

Sylvain Garassus a suivi pendant 3 ans un groupe de SDF installés en bordure de la rivière à Tokyo jusqu'à leur expulsion....). Je vous laisse découvrir plus d'infos avec l'article et je vous laisse la vidéo.

http://www.issekinicho.fr/blog-japon/photos/techniques-photo/tokyo-blue-un-documentaire-de-sylvain-garassus

C'est sûr que ce documentaire m'intéressera aussi ! Cette année j'ai croisé plusieurs fois des SDF, sur des bancs de parc, à Tokyo, sur des trottoirs, dans un train à Kyoto, et je ne veux pas dire qu'il n'y en avait pas l'an dernier, mais en tous cas je n'en avais pas vu !! Et je ne suis pas allée dans des coins pourris, mais dans des quartiers comme Shinjuku, ou Ikebukuro ...

En général, ils sont bien planqués. Et bien ignorés par les Japonais.
On n'est pas mieux, en Occident...   

Oui, oui, je ne fais aucune comparaison, c'est juste que je n'en avais pas vu durant le mois de l'an dernier, c'était juste une remarque.  

Moi je les ai vu dès mon premier séjour, le long de la Kamogawa à Kyoto... Et ceux du parc Ueno sont cachés, mais ils ne se manquent pas non plus.
En général, ils sont installé en effet près des rivières, sous les ponts (rien de bien original   ) ce qui perpétue l'habitude des laissez-pour-compte et des parias de la société japonaise ancienne (qui habitaient le long des rivières, souvent... voir l'article sur les burakumin )
Après, la mendicité est interdite au Japon( sauf pour les moines bouddhistes) et comme le reportage le montre entre l'existence des sento et les petits boulots font qu'ils sont sans doute plus facilement "invisibles" que dans notre société...

Attention, ce soir à 21h40, Arte diffuse un docufiction sur les samourais :

Oh juste après le documentaire sur une épée viking alors ^^ Si je ne m'endors pas je verrais (sinon replay ^^)

Bon j'aime bien la présentation... (sauf quand on est habitué à l'histoire du Japon, et qu'on a dépassé le mythe du samourai intègre depuis longtemps, on se dit que ça enfonce un peu des portes ouvertes   )