Un village francais

"Je crois que je suis (tombe?) amoureux de toi." On dirait qu'Antoine a peur de ne pas connaître l'amour et que Suzanne, beh, ça doit être dans son caractère...

après la mort tragique de Marcel,

la mort de Marcel.

de la même façon, je suis très pessimiste pour Sarah, je pense qu'elle a été déportée et qu'elle n'a pas survécu, car la survie dans les camps c'étaient quelques mois au mieux ; et la série n'est pas rose, donc je n'attends pas qu'elle revienne. Pour l'amie de Marchetti c'est différent car il l'avait fait passer en Suisse, elle avait donc normalement plus de chances de s'en tirer, même en temps que jeune maman à la charge de la Croix-Rouge

Je m'attendais si peu à la mort de Chassagne que je n'ai jamais pensé qu'elle puisse évoluer autrement qu'en tant qu'épouse du monstrueux maire de Villeneuve. On peut se douter qu'elle va avoir des ennuis en dépit de l'aide ponctuelle apportée à la Résistance et du fait que vers la fin de la saison précédente elle se soit détachée progressivement des idées extrêmistes de son mari.

Je ne m'attendais absolument pas à la disparition de Marie   , qui plus est dans de telles circonstances . C'était un personnage si fort, si courageux et si investi depuis le début de la série que j'étais persuadée qu'elle verrait la fin de la guerre. Marchetti a vraiment commis l'irréparable . Il y avait certes une certaine provocation de la part de Marie, d'autant qu'à partir d'un certain moment elle a dû comprendre qu'il aurait jusqu'au bout. Ce qui ne l'a rendue que plus courageuse, héroïque même. Mais comment a-t-il pu l'exécuter aussi froidement, alors qu'il venait de négocier avec le mouvement de Résistance de Marie quelques heures plus tôt ? En outre, Schneider a fait preuve d'une certaine "civilisation" comme il dit en refusant de pendre des femmes. Marchetti m'a toujours intriguée, mais alors là, je n'y comprends plus rien. Le comble est la justification qu'il donne au Milicien : "elle m'a énervé"   . Une chose est sûre, il a par son geste construit une barrière infranchissable entre les mouvements de Libération et lui. Il n'était déjà pas sauvable, là il a dû signer son arrêt de mort. Je dois dire que je le verrais disparaître sans peine tant j'ai été secouée par la mort de Marie et les scènes suivantes : la détresse de Raymond et la colère d'Anselme sous laquelle pointe une immense tristesse.

Je suis contente de revoir Lucienne bien que j'aie toujours autant de mal avec l'actrice. J'espère qu'on reverra Bériot, et de Kervern qui a une nouvelle fois été mentionné sans revenir en chair et en os. Rita est elle aussi de retour, mais arrivera-t-elle à s'en sortir ?

Heinrich semble condamné, si c'est le cas Hortense risque de passer un mauvais quart d'heure à son retour à Villeneuve.

à la mort de Marie

J'ai été choquée de la mort de Marie, bien sûr, et on sent bien que cette mort désorganise chacun des résistants concernés.

J'ai été choquée par l'attitude de Lucienne, qui se met en avant inutilement, avec  comme conséquence sa petite fille qui est brutalisée ; quelle idée a-t-elle eu de revenir à Villeneuve si elle était à l'abri dans la ferme d e son père.

Et on ne comprend pas pourquoi et comment Bériot a disparu, ni pourquoi elle le cherche si mollement ...

J'ai jubilé quand Müller est obligé de creuser sa propre tombe, ainsi qu'il l'a fait faire à des centaines de juifs ukrainiens (juste retour des choses), et je ne verse pas une larme sur ce couple Muller-Hortense que je trouve monstrueux et absolument pas romantique, j'espère que Muller se balancera au bout d'une corde, c'est un châtiment cruel, certes, mais mérité en ce qui le concerne. J'espère que les Américains ne vont pas l'exfiltrer comme ils l'ont fait avec de nombreux nazis ...

Quant à Marchetti, il est devenu complètement ingérable et impulsif, et il boit de plus en plus ... cette pauvre Rita n'a pas beaucoup de chances de s'en sortir avec son petit.

la mort par pendaison de Marie à l'initiative de Marchetti. Même en sachant que cette scène allait se produire, j'ai été assez choquée. Mourir comme ça, bêtement, disparaître silencieusement avec Marchetti pour seul témoin (même pas d'ailleurs vu qu'il tourne le dos), c'est vraiment dur. Marie était un de mes personnages préférés (surtout dans la saison 4 je crois, mes préférences variant selon les saisons).

J'ai lu une interview de Nade Dieu qui explique comment elle s'est préparée à cette scène, et comment elle comprenait le personnage de Marie. Ca rejoint ce que Jenesaisqui a dit, que Marie voyant la libération arriver perd un peu toute notion du risque, et n'hésite pas à se mettre en danger. L'interview parle de "pulsion suicidaire".

Et je dois dire que je trouve le personnage de Marchetti tout à fait cohérent sur ce coup là. Il est perdu, il le sait, il a toujours été très porté par ses pulsions. Avec Marie en face de lui, il ne pouvait pas réagir autrement. C'est horrible, je suis désolée pour ce personnage dont l'ambiguïté me fascine, mais pour le coup il a définitivement choisi le mauvais camp.

Son évocation de l'évolution de personnage depuis le début de la série et sa préparation pour sa dernière scène est passionnante. Le terme de "pulsion suicidaire" est sans doute un peu fort, mais je ne peux m'empêcher de penser aux propos de Raymond dans le premier épisode sur l'après guerre. Au-delà de l'avenir de leur couple, il y a aussi le sien propre. Avec les responsabilités qu'elle a acquises et les actions qu'elle a menées, je la voyais mal revenir à sa vie de fermière de 1940. D'où peut-être chez elle une volonté de ne pas survivre à la Libération. Il n'empêche que ça a dû être très dur pour l'actrice. Je crois que malgré mon horreur de spoilers en général j'aurais presque préféré connaître par avance ce qui allait se passer tant cette scène m'a choquée. C'est malgré un coup de génie des scénaristes, car je ne pense pas qu'on aurait pu deviné l'identité du bourreau de Marie.
Au sujet de Marchetti, d'accord il a toujours été très ambigü, mais là je ne trouve pas de mots pour expliquer son geste, si ce n'est le désespoir de se savoir condamné - sa rencontre avec le mouvement des Résistants l'a bien mis en avant. Mais ce qui rend son geste si affreux, c'est la froideur avec laquelle il l'exécute, et dont je ne l'aurais pas cru capable, surtout en de telles circonstances   . Je devais conserver malgré tout l'espoir de le voir se rallier aux mouvements de Libération, ce qui cependant aurait été contraire à sa personnalité.

lorsqu'il creuse sa propre tombe. J'ai d'ailleurs vraiment cru qu'Hortense et lui allaient y passer, mais je trouve plus intéressant de savoir ce qui lui arrivera aux mains des Américains que s'il avait été exécuté comme déserteur par son propre camp.

il tue Marie. C'est un personnage qui a tendance à tout intérioriser, jusqu'à ce qu'il craque et que sa colère explose. Pour moi, il bout intérieurement à ce moment là, et l'acteur l'interprète bien avec son pli nerveux au coin des lèvres et sa façon de se tenir qui montre qu'il a envie de "dominer" Marie. Effectivement, c'est le désespoir et la colère de se savoir condamné qui le guident. Comme s'il se disait "puisque c'est comme ça !". Enfin, je tiens à rappeler que si je comprends le personnage, je ne cautionne pas son geste !

des Américains. Je ne sais pas quel avenir est destiné à Heinrich Müller, ni si les scénaristes vont s'y intéresser longtemps. Un grand procès avec d'autres SS ? En tous les cas, ça ne se passerait pas à Villeneuve, donc...

Kurt, lorsque Lucienne soigne les blessés allemands ? Je sais bien qu'il a peu de chances de revenir, et je n'aurais même pas très envie de le revoir. Mais il n'empêche, avec ce blessé tout bandé, j'ai cru un moment qu'on pourrait avoir des retrouvailles surprises sur le lit de mort du soldat.

le fait qu'il pende Marie de ses propres mains   . Le personnage n'est pas froid à ce moment précis, on est d'accord. L'interprétation de Nicolas Gob souligne bien combien il est dans une sorte d'état second, de bouillonnement intérieur tel qu'il ne peut pas supporter la provocation de Marie sans réagir.

les blessés allemands, en particulier celui recouvert de bandages, je me suis qu'à tous les coups il se révèlerait être Kurt (même si ça aurait été un peu gros). Est-ce que ça veut dire qu'inconsciemment on est plusieurs à souhaiter son retour ? Je crois que je préfèrerais revoir Bériot que Kurt car il est plus intéressant, et j'ai hâte d'en savoir plus sur son rang dans la Résistance, puisqu'on sait qu'il occupe à présent un poste important.

La mort du personnage de Marie Germain, si brutal a été un choc,peut être parce que celle de Marcel Larcher avait été préparée dans la durée…Là elle parait brutale mais ce personnage a choisi son destin. Que de beaux moments dans ces épisodes.

Quand à la question sur le retour de Lucienne, et son implication dans l'hôpital militaire qui s'annonce, je pense aussi que l'on reverra Kurt, Samuel Theis étant crédité au casting de cette saison 6 sur plusieurs sites. Les teasers de ces deux derniers épisodes me rendent encore plus impatiente
A savoir quelle sera la suite donnée à cette histoire.
Moi qui ne pensait jamais revoir ce personnage, sachant qu'il avait fait l'objet d'une mutation disciplinaire, à le faire revenir ( a t'il déserté? est-il un des seuls rescapés du front russe? ) Ce serait une idiotie de la part des scénaristes, de ne faire revenir ce personnage, uniquement pour le voir sur son lit de mort…autant que l'on ait plus aucune nouvelles de lui.
Je pense donc que Lucienne sera donc confrontée à des choix.

Quand à Marchetti, Nicolas Gob fait un boulot formidable. Il est à la fois cruel, glacial, mais sur le dernier épisode où il revoit Rita et son fils, on le voit sous un autre jour. C'est fou ce que ce personnage est à double tranchant. On le tuerai mais à d'autres moments, on a une empathie envers lui.

Quand au couple Müller/Hortense, toujours aussi bon duo. Müller n'en réchappera pas. Mais quel jeu d'acteurs!
Il me tarde aussi de voir Jeannine…

Ce qui voudrait dire qu'elle n'est pas morte et qu'elle a été volontairement sauvée par Vernet .