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| David Mitchell, Cloud Atlas (Cartographie des nuages) | |
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Auteur | Message |
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Hawkins Riche célibataire
Nombre de messages : 130 Age : 37 Date d'inscription : 01/09/2008
| Sujet: Re: David Mitchell, Cloud Atlas (Cartographie des nuages) Jeu 11 Avr 2013 - 11:20 | |
| Vu également et non sans difficulté car il n'est pas diffusé dans toues les salles de cinéma, dans ma région en tout cas. Un avis bref, j'ai été convaincu les 3h du film sont passées très vite. Par contre, l'histoire était tellement dense qu'au final si on me demande de faire un résumé je serais bien incapable de pouvoir l'expliquer simplement... C'est typiquement le genre de film que j'aurais besoin de voir une deuxième fois pour me faire un meilleur avis, mais visuellement c'est très réussi et c'est assez incroyable la variété de thèmes abordés. L'intrigue sur Sonmi et celle sur Robert Frobisher sont mes préférées, dans deux genres complètement différent. Je le met sur ma liste de dvd à acheter ! |
| | | clinchamps Oshaberi Sensei
Nombre de messages : 72621 Age : 81 Localisation : Dans les bois du Fushimi Inari-taïsha Date d'inscription : 09/01/2007
| | | | Hawkins Riche célibataire
Nombre de messages : 130 Age : 37 Date d'inscription : 01/09/2008
| Sujet: Re: David Mitchell, Cloud Atlas (Cartographie des nuages) Jeu 11 Avr 2013 - 13:25 | |
| Non je n'ai pas lu le livre Et ça a contribué à mon ressenti de sortir de la séance satisfait d'avoir vu un film bien foutu, mais bien trop fouillé pour pouvoir tout saisir du premier coup. Si l'objet en question est pas trop volumineux, pourquoi pas! (chose étonnante puisque c'est un forum dédié au sujet... > mais je ne lis quasiment pas ou alors faut vraiment que l'univers me plaise énormément pour que je m'investisse). Merci de la suggestion Clinchamps |
| | | clinchamps Oshaberi Sensei
Nombre de messages : 72621 Age : 81 Localisation : Dans les bois du Fushimi Inari-taïsha Date d'inscription : 09/01/2007
| Sujet: Re: David Mitchell, Cloud Atlas (Cartographie des nuages) Jeu 11 Avr 2013 - 13:32 | |
| Le livre en poche fait 712 pages ... c'est impressionnant mais pour moi, il est facile à lire, même le journal d'Ewing que j'ai particulièrement aimé ... Je suis sûre que la lecture du roman te donnerait un aperçu plus en profondeur du film, et vice versa, bien que je n'ai pas vu le film, quand je le verrai je pense que je serai plus à l'aise pour avoir lu le roman ... |
| | | Hawkins Riche célibataire
Nombre de messages : 130 Age : 37 Date d'inscription : 01/09/2008
| Sujet: Re: David Mitchell, Cloud Atlas (Cartographie des nuages) Jeu 11 Avr 2013 - 13:53 | |
| - Citation :
- Le livre en poche fait 712 pages ..
*Stroke* Tout de même Je vais remonter le fil pour voir d'autres commentaires, après il faut que ce soit relativement facile d'accès au niveau de l'écriture, j'ai la fâcheuse tendance à décrocher rapidement sinon Tu as totalement raison ceci dit, vu la richesse de l'histoire c'est soit acheter le livre / soit regarder plusieurs fois le film pour mieux comprendre... |
| | | Elianor Eclectic spirit
Nombre de messages : 5719 Localisation : Ici ou là-bas, un livre dans les mains... Date d'inscription : 28/05/2011
| Sujet: Re: David Mitchell, Cloud Atlas (Cartographie des nuages) Jeu 11 Avr 2013 - 21:41 | |
| J'ai fini Carthographie des Nuages il y a quelques jours et je viens enfin poster mon avis !!!! J'ai beaucoup aimé, notamment la construction du roman très originale !!!! Elle m'a d'ailleurs fait un peu penser à Si par une nuit d'hiver un voyageur de Calvino par l'entrelacement des récits, les rapports ténus (ou non) entre les l'histoire et la recherche de la suite du journal d'Ewing (mais je vais peut-être cherché un peu loin ) J'ai beaucoup aimé aussi le fait que le style et le vocabulaire s'adapte à chaque époque et personnage Contrairement à plusieurs d'entre vous, je n'ai pas du tout eu de mal avec le journal d'Adam Ewing qui fait même partie de mes moments préférés du livre !!! J'ai aussi beaucoup aimé "Les lettres de Zedelghem "(surtout que j'imaginais Ben en Robert Frobisher ). J'ai eu plus de mal au début à rentrer dans "L'oraison de Sonmi~451", mais au fur et à mesure de l'interrogatoire j'ai de plus en plus accroché à cette histoire. J'ai moyennement apprécié "L'épouvantable calvaire de Timothy Cavendish "(je n'ai pas du tout aimé la première partie que j'ai trouvée un peu "too much" mais j'ai préféré la seconde partie - Spoiler:
avec la fugue de Timothy et ses camarades d'infortunes de la maison de retraite. Et le moment où il enferme la gouvernante Noakes
Au contraire j'avais beaucoup aimé la première partie de "Demi-vies, la première enquête de Luisa Rey " et j'ai trouvé la seconde partie un peu fade, avec une suite d'actions sans grande originalité. Par contre j'ai eu plus de mal avec " La croisée d'Sloosha et pis tout c'qu'a suivi ". Pas à cause du style que j'ai trouvé plutôt marrant mais à cause du personnage de Zachry. Je n'ai pas du tout accroché avec lui, je ne sais pas trop pourquoi Du coup je suis resté assez longtemps bloqué au milieu et après j'ai eu un peu de mal à me replonger dans la partie suivante... - toxicangel a écrit:
J'ai commencé à comprendre l'idée générale de l'éternel recommencement avec l'histoire de Zachry et la fin de l'oraison de Sonmi mais je dirais que le déclic est intervenu en lisant la deuxième partie de l'enquête de Luisa Rey et en particulier le paragraphe où Isaac Saachs prend des notes dans l'avion (même si j'ai dû m'y reprendre à plusieurs fois parce qu'il est tout sauf limpide). L'extrait le plus frappant est pour moi celui-ci :
- Spoiler:
Un modèle du temps : une infinité de poupées gigognes d'instants figés, où chaque poupée (le présent) est enfermée sous une série de poupées (les présents précédents) que je nomme passé réel mais que nous percevons comme le passé virtuel. La poupée qui correspond à "maintenant" renferme une série de présents à venir, que j'appelle futur réel mais que nous percevons comme le futur virtuel. Bon en fait il faut vraiment lire tout le paragraphe en question (et s'accrocher aux branches) pour que cela ait du sens (là j'ai la flemme de tout recopier) mais disons qu'en ce qui me concerne, j'ai mieux compris après cela ce que David Mitchell cherchait à faire et pourquoi le relais était passé d'époque à époque sous forme d'une fiction. Le dernier passage du journal d'Ewing (là encore beaucoup trop long à reproduire) m'a également beaucoup éclairée et apporte je trouve une belle conclusion au roman. C'est d'ailleurs pour cela que je ne suis pas du tout d'accord avec toi, cat, quand tu dis qu'on peut zapper toute cette partie . J'ai eu exactement la même réaction que toi Toxic ! J'étais complétement dans le vague et j'avais envie de comprendre les rapports plus profonds qu'il y avait entre les différentes parties du roman, et c'est à partir de cette réflexion d'Isaac que ça a commencé à s'éclairer ! En bref j'ai trouvé que c'était un roman original et agréable à lire !!!! Je te le conseille vraiment Hawkins, même si le pavé peut faire un peu peur, il se lit assez facilement et les parties sont plutôt courtes et assez différentes, ce qui évite de s'ennuyer !!! |
| | | clinchamps Oshaberi Sensei
Nombre de messages : 72621 Age : 81 Localisation : Dans les bois du Fushimi Inari-taïsha Date d'inscription : 09/01/2007
| Sujet: Re: David Mitchell, Cloud Atlas (Cartographie des nuages) Mar 30 Avr 2013 - 12:28 | |
| Il y a déjà plusieurs jours que j'ai terminé ce livre et je voulais laisser reposer avant de donner mon ressenti. Je n'ai pas lu tous vos commentaires, il y aura sans doute des redites mais c'est pour essayer d'avoir un avis plus précis que : je plussoie !!! Mais quand même il m'est arrivé que le journal d'Ewing avait posé problème à certaines, alors que pour moi je l'ai lu avec plaisir (sans doute parce que c'est la partie qui m'a le plus rappelé " les 1000 automnes ..." que j'ai tant aimé !! Sûrement parce que j'ai beaucoup lu de roman de SF (et en particulier " Hypérion" et Endymion" de Dan Simons auquel certains livres intérieurs m'ont fait fortement penser) l'entrelacement des histoires et les aller-retour dans le temps ne m'ont pas du tout gênée, je me suis laissée porter avec bonheur au gré des courants des destins et du Temps, et chaque fois que l'auteur, par un mot ou une petite phrase, éveillait un écho de mémoire un tout petit repère c'était un autre bonheur ... Ces petits détails formaient comme un maillage très large, donnant peu à peu non une explication mais plutôt une organisation qui pourtant est restée légère et souple. Je n'ai rien cherché à comprendre, il n'y a pas de message dans ce roman, enfin, sauf celui que l'homme peut se détruire lui-même mais ce n'est pas vraiment nouveau Non, je vois ce roman comme une fresque, une exposition d'un univers ... Il serait vain de chercher des liens (genre réincarnation ou filiation générationnelle) entre les personnages, mais pour moi, certains évènements de leurs vies sont comme des signaux, des balises dans l'univers... J'ai aimé tous les romans, chacun différent, et particulièrement Ewing, mais aussi Zachry ... Oui, j'ai vraiment beaucoup aimé la partie de Zachry, seule unique, d'ailleurs ... sans doute, comme celle de Son Mi parce que proche de la SF ... j'ai aimé qu'il choisisse la Corée pour en faire l'exemple de ce que la Science peut faire de pire, en écho à l'univers si dur de la Corée du Nord ... Ce roman m'a vraiment posé un problème : comment lire la fin ? cela m'a fait constamment aller et venir à l'intérieur même du roman, et sans doute cela m'a donné une autre vision de l'œuvre ... Je continue à ne pas avoir vraiment envie d'y mettre des images du film, mais sans doute que je ne pourrai pas résister à l'envie du DVD quand il sortira... Pour finir je dirai que je trouve la fin magnifique, encore une fois (comme celle des 1000 automne ...) une fin lucide mais espérante quand même !! (oui, je décide que "espérante" ça se dit ... ) Conclusion : magnifique roman, à lire absolument !!! ça, c'est vraiment un écrivain !! il faut que je lise les autres : Écrits fantômes et le fond des forêts, car Number9dream n'est pas traduit en français, et je ne me sens pas de tenter la VO !! Edit : je vois sur sa bio qu'il a écrit " Cloud atlas" bien avant " les 1000 automnes ..." et cela ne m'étonne pas, je trouve ce dernier, partant d'une similitude de construction(récits imbriqués mais dans un temps linéaire) plus riche, plus fort, plus dense plus abouti, en un mot, et j'ai hâte de voir ce qu'uil va nous donner maintenant ! |
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