Bram Stoker et Dracula

willow a écrit:

A la fin de mon édition, il y a un extrait de Dracula l'immortel. Certains l'ont-ils lu? et apprécié?

On en parle ici.

C'est en lisant Telerama que j'ai découvert qu'un roman de Bram Stoker (le premier qu'il ait écrit), inédit en France, était paru en février dernier aux éditions "Terre de Brume": Le défilé du serpent.
La couverture préraphaëlite est magnifique :

Voici ce que le magazine en dit :

Citation :

Bram Stoker (1847-1912) est de ces auteurs maudits dont un titre, dans son cas le fameux Dracula, a occulté l'œuvre au point qu'il en existe encore tout un pan inédit. Ce Défilé du serpent, son premier roman, publié en 1891, se voit ainsi traduit en français pour la première fois. Prônant de façon symbolique la réconciliation entre l'Angleterre et l'Irlande où il se situe, il met en scène un jeune Anglais, Arthur Severn, qui arrive dans le Connemara pour y toucher un héritage. Il y sera confronté à la splendeur sauvage des paysages, aux mystères d'une tourbière qui cache un trésor et à l'amour qu'il éprouvera vite pour une jeune beauté locale. De page en page, la nature prend une place de plus en plus importante, et l'étrange magie qu'elle dégage se pare de reflets surnaturels. Toute cette partie est portée par une poésie farouche et par un sens du mystère qui font vite oublier les conventions de l'histoire d'amour et le conformisme de la fin, qui voit la sauvage Irlandaise devenir une parfaite petite Anglaise... Stoker n'est sans doute qu'un petit maître, mais il mérite largement qu'on le redécouvre, et cela bien au-delà du personnage légendaire qui l'a rendu célèbre.

Présentation de l'éditeur :

Citation :

Arthur Severn, jeune Anglais qui vient d'hériter de la fortune de sa tante, découvre le Connemara, s'éprend de Norah Joyce, dont le père est honteusement spolié par Murtagh Murdock, l'odieux « Gombeen Man », usurier rural détesté par toute la communauté paysanne. Il aide son ami Dick Sutherland, géologue, à sonder la « tourbière mouvante » qui, à en croire des récits divers, serait à la fois le repaire ultime du Roi des Serpents (St Patrick n'ayant pas réussi à le chasser d'Irlande) et le lieu où est enfoui le célèbre trésor caché par les Français en 1798.
L'ouest de l'Irlande, balayé par les pluies et les tempêtes est le cadre naturel grandiose d'une histoire d'amour, de cupidité et de dépossession : la « tourbière mouvante » est le lieu inattendu, insolite et dangereux, d'une exploration à la fois historique, scientifique et fantastique. Shleenanaher ( le Défilé du Serpent ) exerce une étrange fascination sur tous ceux qui l'approchent, qu'il s'agisse des autochtones ou d'Arthur Severn, « l'étranger ». L'évocation d'une nature à la fois sublime et tourmentée est le prélude et l'accompagnement d'une aventure intérieure qui verra Arthur renaître à « une vie nouvelle et plus réelle ».
Rêves et cauchemars empruntés à la tradition « gothique » ajoutent leur opacité aux mystères de la légende et de l'histoire. Par le biais de l'imaginaire collectif et individuel, l'étrange tisse ses sortilèges dans une chronique irlandaise apparemment réaliste. On peut jusqu'au bout douter de l'issue d'un combat, parfois d'une rare violence, qui mêle les convulsions de la terre et les turbulences de l'âme.

Je ne sais pas pour vous, mais moi je l'ai mis directement sur la PAL

Merci beaucoup pour cette présentation alléchante, Natacha ! Comme toi, ce roman rejoint ma PAL !!!

Car dracula pour moi ça ressemble un peu à ça!

https://www.dailymotion.com/video/x3xcb1_dracula-dead-loving-it-2_shortfilms

J'ai fini Dracula ce soir. J'ai bien aimé, sans adorer.
ça à déjà été dit, mais finalement, même s'il est la cause de toute cette histoire, le comte est très peu présent. On voit les preuves de son passage, on est sur sa piste, mais une fois quitté les Carpates, plus de confrontation directe.
Et puis j'ai trouvé l'omniscience (ça se dit, ça ?) du Dr. Van Helsing un peu pénible parfois, mais heureusement qu'il est là pour guider la troupe.
Sinon, j'aime bien la forme journal du roman, avec en plus cette originalité (enfin je trouve) d'avoir plusieurs points de vue.
Et puis une histoire qui se passe à Londres ne peut pas être foncièrement mauvaise

Je découvre seulement maintenant la théorie de l'antisémitisme dont on parle en haut de la page , et je suis contente de ne pas l'avoir découverte avant, pour me pas l'avoir en tête lors de ma lecture. Maintenant, je ne sais pas ce qu'il en est, mais je préfère voir en Dracula de vieilles légendes ou une mythologie.

J'ai fini moi aussi Dracula la semaine dernière et j'ai beaucoup aimé.
La construction du récit tient en haleine d'un bout à l'autre du livre, l'alternance des narrateurs est originale (pour l'époque!), la constitution progressive de l'équipe de chasseurs de vampires autour de Van Helsing très sympathique. Bref, par bien des aspects, je trouve ce roman extrêmement moderne et "indémodable".
Ayant vu le film de Coppola plusieurs fois avant de lire le roman, je dois avouer l'avoir eu constamment en tête au cours de ma lecture. Il me semblait avoir lu qu'il n'était pas fidèle à l'oeuvre de Bram Stocker, remarque à laquelle je n'adhère pas du tout.
Si ce n'est la pseudo-histoire d'amour entre Mina et Dracula que Coppola a ajouté dans le scenario, il m'a semblé retrouver dans le roman l'ambiance du film, scènes sulfureuses comprises, pour peu que l'on lise "entre les lignes" de Stoker.

En revanche, je suis restée un peu sur ma fin car le livre soulève des questionnements auxquels il ne répond pas : pourquoi Dracula décide-t-il de quitter son pays? Pourquoi choisit-il Londres et l'Angleterre? Pourquoi a-t-il besoin de transporter avec lui la terre de Transylvanie? Quelles sont les relations entre Renfield (le malade mental) et Dracula? et

Spoiler:

Quel est le passé de Van Helsing?

L'exemplaire de mon livre présentait dans ses dernières pages la pseudo-suite écrite par l'arrière petit neveu de Bram Stoker . La démarche de ce dernier me hérisse le poil. Ce n'est pas parce qu'il est son arrière petit neveu qu'il a le droit de poursuivre cette histoire et d'utiliser son nom pour vendre ses bouquins...

Natacha Rostov a écrit:

Pourquoi a-t-il besoin de transporter avec lui la terre de Transylvanie?

Sauf erreur de ma part, il a besoin de la terre de son pays natal pour se régénérer s'il est blessé.

Merci April pour ta réponse , il me semblait bien que ça devait être quelque chose dans ce genre là, mais à moins d'avoir raté ce passage dans le livre, je crois que l'auteur ne donne pas d'explication que ce point

Je n'ai pas encore lu le livre (qui est dans ma PAL), mais je me suis basée sur le film de Coppola... et sur ce que j'avais lu sur les vampires.

C'est pas Van Helsing qui l'explique à un moment donné?
Je ne me souviens plus mais il me semble que quand il liste les caractéristiques des vampires, il doit dire qu'ils ne peuvent se reposer que dans leur terre natale.

Et pour Dracula l'immortel, tu peux passer ton tour sans regrets à mon avis, je l'ai lu par curiosité et je suis rarement ressortie aussi en rogne d'une lecture Ce ne serait pas affiché comme "la seule suite valable et officielle" ça passerait peut-être, mais là c'est juste un ramassis de truc idiots, incohérents et rhaaaaa je m'énerve encore

Merci pour de nous avoir livré tes impressions Natacha. Il me semble

Spoiler:

April, oui je crois bien que c'est cela.

Concernant le choix de Londres par le comte, il y a une étude dans mon édition (Hachette 1988) qui explique qu'en tant qu'Irlandais, Bram Stoker était fasciné par la réussite industrielle & commerciale de l'Angleterre à l'époque. La Reine Victoria gouverne alors la première puissance mondiale. L'empire britannique s'étend sur tous les continents. La métallurgie, l'extraction du charbon, l'industrie textile...tous des succès commerciaux qui donnent aux Anglais le sentiment d'appartenir à un monde supérieur... Du moins c'est l'hypothèse que formule cette étude. A partir de là, Bram Stoker a fait de Dracula un personnage fasciné par la puissance et la grandeur, il ne peut que être attiré par ce pays qui se démarque.
L'étude se termine en concluant que

Spoiler:

Pando : oui c'est ça, à un moment, ils vont tous à Carfax pour rendre inefficace cette terre 'consacrée' en y mettant des morceaux d'Hostie.

Je pense que c'est une belle analyse.
J'ai lu ce roman d'une traite il y a deux ans, et je dois avouer qu'il m'a vraiment effrayé..

J'ai lu il y a quelque temps Le défilé du serpent, le premier roman publié par Bram Stocker (en 1891), inédit en France jusqu'à l'année dernière.

Voici la présentation du livre par l'éditeur (Terre de Brume) :

Citation :

Arthur Severn, jeune Anglais qui vient d'hériter de la fortune de sa tante, découvre le Connemara, s'éprend de Norah Joyce, dont le père est honteusement spolié par Murtagh Murdock, l'odieux « Gombeen Man », usurier rural détesté par toute la communauté paysanne. Il aide son ami Dick Sutherland, géologue, à sonder la « tourbière mouvante » qui, à en croire des récits divers, serait à la fois le repaire ultime du Roi des Serpents (St Patrick n'ayant pas réussi à le chasser d'Irlande) et le lieu où est enfoui le célèbre trésor caché par les Français en 1798.
L'ouest de l'Irlande, balayé par les pluies et les tempêtes, est le cadre naturel grandiose d'une histoire d'amour, de cupidité et de dépossession : la « tourbière mouvante » est le lieu inattendu, insolite et dangereux, d'une exploration à la fois historique, scientifique et fantastique. Shleenanaher ( le Défilé du Serpent ) exerce une étrange fascination sur tous ceux qui l'approchent, qu'il s'agisse des autochtones ou d'Arthur Severn, « l'étranger ». L'évocation d'une nature à la fois sublime et tourmentée est le prélude et l'accompagnement d'une aventure intérieure qui verra Arthur renaître à « une vie nouvelle et plus réelle ».
Rêves et cauchemars empruntés à la tradition « gothique » ajoutent leur opacité aux mystères de la légende et de l'histoire. Par le biais de l'imaginaire collectif et individuel, l'étrange tisse ses sortilèges dans une chronique irlandaise apparemment réaliste. On peut jusqu'au bout douter de l'issue d'un combat, parfois d'une rare violence, qui mêle les convulsions de la terre et les turbulences de l'âme.

J'avoue avoir un peu peiné sur ce récit. C'est un ouvrage typique du roman d'aventure du XIXe mais...mais...je ne saurais dire pourquoi j'ai eu tant de mal à m'accorcher. Le mystère met du temps à se mettre en place, les personnages sont un peu carricaturaux, aussi bien le méchant que les deux amoureux un peu mièvres. Au final, j'ai quand même lu d'une traite les dernières pages, mais je n'ai pas retrouvé le plaisir que j'avais pu avoir en lisant Dracula.

Voici un blog hébergé par la journal Libération intitulé "A la poursuite de Dracula" . Il s'agit d'un récit de voyage réalisé au printemps 2012 par un photographe et un romancier sur les traces des personnages du roman de Bram Stocker : le périple de Jonathan Harker en Transylvanie, puis de Van Helsing et compères et enfin recherches autour de Vlad Tépès le personnage dont se serait inspiré Stocker :

Citation :

Notre objectif est clair: nous sommes ici pour nous lancer à la poursuite de Dracula. Le roman fourmille de détails et nous projetons d’enquêter sur chacun d’eux, de visiter chacun des lieux évoqués afin de voir s’ils correspondent. La force du roman de Stoker réside dans la grande impression de réalisme qui s’en dégage, notamment parce qu’il s’agit d’un récit uniquement composé de témoignages directs : extraits de journaux intimes, lettres, télégrammes, coupures de presse… Et si tout cela était vrai ? Et si Bram Stoker n’avait rien inventé mais avait compilé des documents réels pour la raconter ?

Et puis il y a ce mystérieux Vlad Tépès et la réputation sulfureuse qui l’accompagne. Est-il bien ce tyran sanguinaire que les médias se complaisent à dépeindre dès qu’est abordée la possible origine historique de Dracula ? Qui est cet homme ? Qu’a-t-il réellement fait ? Et s’il s’agit bien de l’humain derrière le vampire, comment a-t-il pu en arriver là ?

Ce récit de voyage paraîtra en librairie le 15 novembre prochain.

Ce soir sur RTL9 à 20h40, Dracula de Coppola avec Keanu Reeves et Gary Oldman (magnifique ) /

Merci Natasha, ce récit de voyage peut être vraiment intéressant ! Je vais y jeter un oeil !

Et je rejoins l'avis de TheLadyInRed. Alors qu'aujourd'hui des tas de films supposés être effrayants existent et que pour cela ils ont besoin de beaucoup d'effets spéciaux, avec juste quelques mots (façon de parler !), Bram Stoker nous met assez mal à l'aise et nous intimide ! C'est surtout le début, lorsque Jonathan se retrouve dans le château et prend peu à peu conscience de ce qui s'y passe. Vraiment bien écrit ! J'ai tout particulièrement retrouvé ce même sentiment d'angoisse dans une de ses nouvelles The Judge's House (pour les curieux : ;-) ) et également dans The Secret of the Growing Gold.

Par contre, j'ai parfois trouvé Van Helsing un brin trop présent, trop "parfait" si j'ose dire... Mais il reste un excellent personnage !

J'ai moins de souci que toi avec l'intrigue, Pando, vu que je n'avais pas accroché à celle du roman. Le casting me semble intéressant (Oliver Jackson-Cohen était un des rares points positifs de The World Without End et je ne partage pas les jugements péremptoires^^ de l'auteur de l'article sur Jonathan Rhys Meyers, que j'ai appris à apprécier avec les Tudors). J'attendrai donc avec impatience d'en savoir plus sur ce projet.

Je n'ai pas accroché non plus au roman, mais je suis assez étonnée par le résumé : la trame s'éloigne énormément de celle du roman Autant faire une série avec des vampires et oublier le nom de Dracula, non ? Bon, ça ne veut pas dire que la série ne sera pas sympa (le casting a l'air plutôt chouette), je vais attendre d'en savoir plus

JRM en Dracula ça peut le faire graaaaave!!!

A lire ce résumé, je me dis également que cela va certainement être une bonne série (casting) mais par contre une mauvaise adaptation du roman... Néanmoins, l'histoire apparaît un peu caricaturale tant le nombre de pseudo-Dracula a été important... Donc il va quand même falloir qu'ils ne fassent pas mine sinon ça risque d'être du déjà vu ! Contrairement au roman au moment de sa sortie et à vrai dire, aujourd'hui encore, il reste très original je trouve, que l'on aime ou non.

Je n'ai (toujours pas) lu le livre mais cette série me plait bien...surtout J.Rhys - Meyers !! J'ai toujours pensé qu'il avait le physique idéal pour jouer un vampire !!

J'ai démarré Dracula hier soir. Jonathan Harker vient d'arriver au chateau du comte. Pour l'instant, je trouve que l'histoire est fluide et intéresse le lecteur. Il y a beaucoup de descriptions, ce qui n'est pas pour déplaire, on prend mieux conscience de l'environnement dans lequel se trouve le protagoniste.

Et... j'ai hâte de voir JRM en Dracula

angé a écrit:

Et... j'ai hâte de voir JRM en Dracula

Et voilà... Dracula terminé ce midi. Donc, avis à chaud
J'ai pris le livre libre de tous préjugés étant donné que je n'ai vu ou lu aucun autre peuvre ayant Dracula comme personnage central. J'ai bien sur lu/vu les Buffy, Twilight, Chasseuse de la nuit, Entretien avec un vampire mais avant d'ouvrir le roman je m'en suis... débarrassée pour m'imprégner de l'ambiance de cette oeuvre.

En deux mots : j'ai aimé !

Maintenant, pour ne pas faire trop simple, voici pourquoi : Bram Stoker décrit l'environnement et les choses à merveille. On imagine très bien les endroits où il place ses personnages (le début assez descriptif à Munich puis les trajets en calèche m'a époustouffée).
Mais, car il y a toujours un mais... sur la fin, cela donnait une petite longueur au roman et les dernières pages m'ont donc déçue. Paradoxalement, Bram Stoker a su me tenir en haleine, tout en me lassant !! Je m'attendais à une dernière confrontation mémorable mais non...
Bon, ceci dit, c'est pas très grave car le reste du roman m'a vraiment conquise.

Tout d'abord, le style épistolaire auquel je ne m'attendais pas du tout. Comme je n'avais aucune idée du style de Stoker, je pensais que cela serait narré à la troisième personne et qu'on suivrait Dracula dans ses péripéties. Que nenni !! Plus malin que ça l'ami Bram ! L'aspect journalistique rend les choses plus personnelles, on se prend au jeu et on a envie d'en savoir plus. Je dois avouer qu'au premier changement de narrateur, j'étais à nouveau perplexe mais ça s'est vite dissipé.

Concernant les personnages, je me suis demandée à quoi Renfield pouvait bien servir, il m'ennuyait presque. Mais au fil de la lecture, on s'y attache et on est déçu de son sort funeste.
Le couple Harker était mignon à lire. Un couple complémentaire avec un Jonathan courageux et une Mina qui, malgré le fait qu'on tente de l'exclure pour la protéger, est au final un élément clé dans leur expédition.
Van Helsing m'a tour à tout plu et énervée. Trop de "ma chère madame Mina" tue "ma chère madame Mina". Mais il est le fil conducteur de l'histoire. Il en sait beaucoup mais apprend à ses comparses les divers éléments au fur et à mesure de l'intrigue. Mais c'est énervant. Lorsque Lucy est sur le déclin, il pourrait dire tout ce qu'il sait mais non, il y va au compte-gouttes. Et cela rend le personnage un peu arrogant, ce qui est dommage car je le trouve très classe.
Arthur fait bien évidemment de la peine mais il reprend du poil de la bête en se fixant l'objectif de venger sa Lucy (qui m'a été complètement indifférente en revanche). Mr. Morris, en revanche, je me suis demandée à quoi il servait... J'ai même cru à un moment qu'il était une sorte d'espion à la solde de Dracula (je lis trop je crois).Mais je crois que mon personnage favori est le Docteur Seward. Sa gentillesse, sa douceur, sa loyauté et son courage font de lui un personnage sympathique.
Quand à Dracula... Il est là sans l'être. Peu présent, on pourrait être déçu mais l'ambiance, l'atmosphère de l'oeuvre font qu'au final, il est toujours là, tel un rodeur et prêt à nous surprendre.

Voilà mes réactions juste après la lecture... Lecture qui m'a été conseillée dans mon topic de présentation et j'ai eu raison d'écouter les conseils des membres de l'auberge

Maintenant reste à savoir ce que donnera l'adaptation avec JRM (celle-là, je veux absolument la voir... on se demande pourquoi d'ailleurs )