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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Sam 1 Mai 2010 - 9:47
clinchamps a écrit:
Takeshi (enfin le personnage) est l'esprit, vêtu de blanc, il reste au dessus du combat, en un mot c'est Rui .
Euh, comparons ce qui est comparable... Même si Zhuge Liang est l'esprit, et qu'à première vue, il fait pas grand chose (bon, il va quand même récupérer les flèches, et moi, je trouve cette scène-là fort drôle, mais c'est aussi parce qu'elle me rappelle un manga, Onmyônji, et les scènes entre Abe no Seimei, le héros et son ami Hiromasa ... j'avais rapidement parlé du manga dans la section manga, va falloir que je développe ) il est pas autiste. Je dirais même que dans le genre intellectuel, c'est le contraire de Rui (il est sociable, lui!)
mimidd Aki no Hoshizora
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Sam 1 Mai 2010 - 10:51
Il est trop intellectuel en fait (je ne pensais pas dire çà un jour ). On a l'impression qu'il est parfois dégagé des contingences non pas matérielles, mais humaines. Et je trouve çà gênant dans un contexte de guerre. Par moments, j'ai eu cette impression : c'est comme s'il tirait toutes les ficelles, mais qu'il ne s'intéressait pas vraiment à ce qui arrive aux marionnettes dont il a le destin entre les mains.
Après, j'ai bien conscience qu'il ne nous est pas présenté comme çà, et que ce n'est que mon ressenti passager . Si on se place dans la perspective chinoise de Takeshi le dieu hamster de la sagesse, je comprends qu'il soit présenté comme un pur esprit , et dans le tableau d'ensemble des personnages, il y a un certain équilibre. Mais je trouve çà un peu dommage pour le personnage, sur le plan individuel.
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Sam 1 Mai 2010 - 11:00
Ben en un sens, je comprends ton ressenti, même si ça me gêne moins, parce que je me suis faite la même réflexion, à la fin...
Spoiler:
Y'a le vent qui change, et pouf! Il nous sort "Bon, à vous les gars, j'ai fait mon job", pis on le revoit plus (sauf dans la scène finale). C'est pas que je voulais absolument le voir combattre, mais après avoir joué à Aragorn au début, en écoute dans l'herbe là ("Alors ils sont en formation du triangle, y'a 100 000 types, dont trois blessés à la jambe droite, et un qui est enrhumé.." ) il fait quand même du cheval, et il va sur le champs de bataille. Après, le côté stratégique, comme c'est souvent lié à des discussions avec Zhou Yu et les généraux, ça passe, mais au final, il est là, dans la brise (bon, il est graouh, ok)... j'ai bien compris qu'il est déçu, il trouve plus son lightsaber, et un Jedi, ça combat pas sans son sabre, c'est ça!
Pour Cao Cao, par contre, ça me choque pas trop, son "inactivité", puis je crois que John Woo veut nous montrer sa trop grande confiance en lui, qui finalement le bloque et l'empêche de réagir
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Sam 1 Mai 2010 - 11:32
Kusanagi a écrit:
clinchamps a écrit:
Takeshi (enfin le personnage) est l'esprit, vêtu de blanc, il reste au dessus du combat, en un mot c'est Rui .
Euh, comparons ce qui est comparable...
Je savais que ma comparaison allait te plaire !! Et pourtant ... Sûr que je l'ai attendu tout le temps un sabre à la main, et savoir que le vent va tourner, c'est magnifique mais se tenir aux côtés des amis pour faire face ce n'est pas mal non plus !! Mais il est clair que ce n'est pas dans son profil : cérébral, seulement cérébral ... C'est sûr que c'est une volonté claire d'en faire un personnage qui est hors du commun, au sens strict du mot, et je ne compare avec personne, là !!
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Jeu 6 Mai 2010 - 23:35
Suite à la conversation entre Kusa et Clinchamps dans le topic drama sur la Forteresse Noire Cachée ce serait sympa d'ouvrir un topic Kurosawa, un volontaire
Et même à ce moment là pourquoi ne pas se faire un marathon express et visionner l'un après l'autre la Forteresse Noire Cachée, The Last princess et SW IV
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Jeu 6 Mai 2010 - 23:41
Ma chère Ekat, je veux bien ouvrir un topic sur Kurosawa (ça fera un peu doublon avec celui de Toshiro Mifune vu qu'ils ont fait 16 films ensemble !! ) mais pour "la forteresse cachée"et pas noire ! je n'ai pas pu me le procurer sur internet autrement qu'en VHS et je n'ai plus de magnétoscope !! Autrement ton marathon me plaît beaucoup, d'autant que dans "the last princess" il y a un grand méchant avec une grande cape noire et un casque qui évoque furieusement un certain Darth Vader, alors qui a copié qui ? Lucas a copié Kurosawa ? et Shinji Higuchi a copié Lucas, donc Kurosawa ?? C'est le serpent qui se mord la queue
Kusanagi Scottish Jedi Sensei
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Jeu 6 Mai 2010 - 23:59
oui, le grand méchant casqué de noir, je l'ai vu dans la bande-annonce de The Last Princess. Disons qu'on peut prendre ça comme un hommage à Lucas, qui s'est inspiré de l'œuvre de Kurosawa...
Par contre, Ekat, tu veux ouvrir un topic sur Kurosawa, uniquement (Clinchamps, ça ferait pas doublon, puisque tu nous a parler de Toshiro dans les Golden Shrimp ^^)
C'est quoi cette fixation sur la Forteresse Noire, Ekat??
clinchamps Oshaberi Sensei
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Ven 7 Mai 2010 - 11:14
Kusanagi a écrit:
Par contre, Ekat, tu veux ouvrir un topic sur Kurosawa, uniquement (Clinchamps, ça ferait pas doublon, puisque tu nous a parler de Toshiro dans les Golden Shrimp ^^)
C'est quoi cette fixation sur la Forteresse Noire, Ekat??
c'est juste, si vous le voulez je peux le faire, le topic, c'est quandmême un grand maître du cinéma japonais. Et j'aime bien l'idée d'une vision collective et comparative du Kurosawa, du Shinj Higushi et du Lucas, ce serai amusant, non ?
Edit : je viens de recevoir "le roi et le clown" !!!
mimidd Aki no Hoshizora
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Ven 7 Mai 2010 - 15:51
clinchamps a écrit:
Edit : je viens de recevoir "le roi et le clown" !!!
Je suis justement en train de le revisionner, donc commentaires très bientôt (ou pas )
Est ce que je risque de me faire bannir de l'aquarium si j'avoue que je n'ai vu aucun film de Kurosawa
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Ven 7 Mai 2010 - 16:38
Tu ne risques rien, je ne suis pas sûre d'en avoir vu un !! Si, quand même, je suis sûre des "sept samourais" !! Il faut que je vois sa filmo, parce que si j'en ai vu d'autres c'est il y a si longtemps que je ne m'en souviens plus. Edit : j'ai vu aussi "dersou ouzala" qu'il a tourné chez les russes en Sibérie et qui est absolument sublime !!
Kusanagi Scottish Jedi Sensei
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Ven 7 Mai 2010 - 20:20
Dersou Ouzala!!! j'adore ce film!!
Il me fait penser à Princesse Mononoke (enfin, la logique vuet que ce soit le contraire, plutôt ^^) sur le thème de l'homme et la nature
mimidd Aki no Hoshizora
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Sam 8 Mai 2010 - 16:16
[nan, mais j'ai fait quoi au dieu Hamster ? sincèrement ? parce que la coupure de courant alors que j'étais en train de terminer ce post, çà peut pas être dû à un hasard complet et innocent, si ?! (heureusement que j'avais tout sauvegardé, et que la batterie de mon portable a tenu 5 petites minutes)]
Bon, comme promis depuis ... heuuuu ... des mois, mon avis sur Le Roi et le clown (Wang-Ui Namja, littéralement : Les hommes du roi) de Lee Jun Ik
Corée, dynastie Chosun, sous le règne du roi Yeon San (1494 - 1506). Jang Seng (Kam Woo Seong) et Gong Gil (Lee Jun Ki) sont deux clowns inséparables qui sillonnent le pays. Dans leurs spectacles, les rôles masculins sont assurés par Jang Saeng, un homme endurci et désinvolte, tandis que Gong Gil met sa beauté androgyne au service des rôles féminins. Lorsqu'ils arrivent à Séoul, les deux clowns prennent le risque de créer une pièce satirique prenant pour cible le roi Yeon San (Jeong Jin Yeong) et sa favorite Nok-Su (Kang Seong Yeon). Ils sont vite repérés par l'un des conseillers du roi, qui les fait arrêter et condamner à mort. La sentence s'exécutera immédiatement, à moins qu'ils ne parviennent à faire rire le souverain et sa concubine...
(les couleurs de la bande annonce sont atroces, mais c'est différent dans le film )
Le film (adapté de la pièce Yi ) a été un immense succès au box office coréen (seul The Host a fait mieux), et qui plus est assez inattendu, étant donné les moyens relativement modestes, l'absence de stars au casting, et le sujet un chouya sulfureux.
Je ne vais pas vous mentir, la première fois que j'ai vu le film, je suis restée un peu perplexe, ne serait ce parce que je m'attendais à une fresque historique spectaculaire, comme indiqué sur la jaquette, et en fait pas du tout . Les 3 royaumes est une fresque historique spectaculaire. Wang Ui Namja tient davantage du conte philosophique ou de la fable satirique. Depuis Noël, j'ai dû revoir ce film cinq ou six fois , et je suis à chaque fois émerveillée par sa complexité, sa profondeur et sa richesse, sous des dehors parfois un peu "rugueux".
Ce que j'aime dans ce film ? absolument tout . Mais si je veux rentrer un peu plus dans les détails :
- le visuel du film, tant du côté cinématographique qu'artistique. On en prend plein les mirettes, les décors et costumes sont magnifiques, j'aime tout particulièrement ceux de la Panthère . C'est très intéressant également de voir l'utilisation des couleurs (par exemple, le roi est habillé en bleu - sauf à la toute fin - alors que selon le protocole en vigueur, il devrait être habillé en rouge, couleur portée par les saltimbanques, dont Gong Gil). La réalisation est élégante et inspirée, j'aime beaucoup la façon dont Lee Jun Ik a appréhendé "l'espace scénique". Mais au delà de l'aspect purement cinématographique, les personnages principaux du film étant des saltimbanques, on a droit à de vrais spectacles (Eoreum/Jultagi = funambulisme ; Deotboegi = pièces satiriques mêlant danse, chant et dialogues parlé ; théâtre chinois ; danse et musique ..). (pour en savoir plus sur les numéros présentés par le Namsadang (troupe folklorique intinérante) : site de l'unesco (fr) - wiki (anglais)) Pour qui n'y connait rien à la culture populaire traditionnelle coréenne (et pour ceux qui y connaissent quelque chose, si j'en crois l'engouement du public coréen ^^), c'est un vrai régal. Gros coup de coeur pour les marionnettes (Deolmi), parce qu'elles sont trooooop jolies, et pour toute la symbolique derrière
Et si je ne devais vénérer posséder qu'un seul goodie crevettien, ce serait celui ci, mais Google n'est pas mon ami (et mon porte monnaie non plus) :
Spoiler:
- le mélange des genres. Wang-Ui Namja est un film qui oscille entre (melo)drame et comédie et qui propose une réflexion aussi bien historique, philosophique, sociale que politique, où le poétique et le satirique côtoient la farce grivoise et le romantisme. Un peu surprenant de prime abord, mais c'est efficace ^^
- une intrigue à plusieurs niveaux, où tout est plus suggéré qu'explicité, et où le spectateur est amené à interprêter lui même ce qui se passe sous ses yeux. C'est d'ailleurs un des thèmes important du film, la compréhension - ou plutôt l'incompréhension qui règne entre les personnages, ces barrières qu'ils se mettent volontairement ou involontairement entre eux. Ainsi que cette idée de trangression (que ce soit sur le plan sentimental, social ou politique), qui se retrouve dans le fait que chaque personnage devient tour à tour spectateur et acteur. A noter le jeu des masques, qu'ils soient réels ou symboliques. Par exemple, au tout début du film, lors du premier spectacle de Gong Gil et Jang Seng, on remarque que ce dernier enlève son masque de clown pendant la représentation. Ce n'est que lorsqu'il devient lui même spectateur de ce qui se passe dans le public et que ses vrais sentiments remontent à la surface qu'il remet son masque D'ailleurs, au fur et à mesure que l'intrigue avance, l'espace scénique accordé aux saltimbanques s'élargit de plus en plus, comme pour souligner la frontière de plus en plus ténue entre la réalité et la fiction, entre le vrai et le faux ...
- un quatuor d'acteurs exceptionnels, au service de personnages forts et complexes, enfermés dans leur rôles, tous autant qu'ils sont. Chapeau bas à Jeong Jin Yeong, pour son interprétation magistrale d'un roi cruel, à la limite de la folie, mais en même temps semblable à un petit enfant perdu, et donc pas totalement haissable ... Kang Seong Yeon a moins de temps à l'écran que ses camarades masculins, mais je trouve qu'elle a parfaitement su faire passer la problématique de son personnage, qui se trouve au sommet, de par son ascension sociale spectaculaire, mais dont la position reste très fragile, car sans le roi, elle n'est rien. Mais à travers quelques petits gestes et regards, on comprend aussi que leur relation n'est pas seulement basée sur le sexe et le pouvoir. La panthère, ben ... c'est la panthère . Au delà du fait que c'est très très troublant de le voir aussi féminin (surtout que le dernier truc dans lequel je l'avais vu avant de regarder le film, c'était TBDAW, où il est tout sauf féminin ), c'est fascinant de le voir incarner un personnage aussi énigmatique que Gong Gil, très introverti IRL, mais rayonnant dès qu'il est sur les planches. Tout ou presque passe dans son regard (et c'est une vérité universellement reconnue que les yeux de la Panthère sont un trésor national ^^). Et pour finir, Jang Seng, le personnage principal du film (alors que dans la pièce originale, c'est Gong Gil), le libre esprit qui veut bousculer l'ordre établi, qui joue sa vie comme il joue sur les planches, avec la même intensité (All the world's a stage ) et qui finit par se brûler les ailes J'adore le dialogue final, l'interaction entre Jang Seng et Gong Gil, la réaction du roi, ce qui se passe ensuite, et la toute fin. Bon, la première fois que j'ai regardé le film, j'étais avec mon frère et on s'est regardé tous les deux d'un air incrédule : "WHAT ?!!!! C'est quoi cette fin ???? " , mais en fait, elle est parfaite , et elle marque vraiment les esprits. En tout cas le mien ^^
Voilà, donc j'ai adoré ce film, à tel point que je suis incapable de bien en parler et surtout de lui rendre justice
Le seul (et léger) bémol que je pourrais émettre, c'est le fait que le dvd français propose seulement la version courte. Mais bon, je me suis quand même débrouillée pour voir les scènes manquantes, rien de bien méchant (10 minutes environ), mais c'est dommage parce qu'elles mettent davantage en lumière les liens qui unissent Jang Seng et Gong Gil Et pis c'est ballot d'enlever la seule scène où Jang Seng dit son nom
La chanson du film, que j'adore, et qui est devenue ma sonnerie de réveil ^^ (même qu'en l'entendant, ma soeur a dit : "Paaaaasse-la moi !!!" ) :
et une vidéo sur la relation Gong Gil/Jang Seng (spoilers après 3:15)
Et aucun rapport ou presque, mais je ne résiste pas à l'envie de vous mettre le trailer du prochain film de Lee Jun Ik (avec Mr Playmobil, donc), qui me donne furieusement envie de le voir
Like the moon escaping from the clouds (Blades of Blood)
Citation :
Like The Moon Escaping From The Clouds est inspiré d'un manhwa en trois volumes de Park Heung-Yong publié en France aux éditions Hanguk sous le titre Comme la lune surgissant des nuages. L'histoire se situe dans la Corée de la seconde moitié du XVIe siècle, période de troubles au cours de laquelle s'affrontent deux factions rivales pour la domination du pays. Kyun-Ja, fils d'un aristocrate et d'une servante, est un jeune homme impétueux qui supporte mal de se retrouver abandonné par sa famille et par le monde entier. Sa rencontre avec Hwang Jeong-hak, un sabreur aveugle plus âgé que lui, va bouleverser son existence. Hwang, qui possède une technique hors pair - il dissimule une lame dans sa canne - devient son maître d'armes et son maître spirituel.
Plus d'infos sur le film : (les affiches promo sont sublimes )
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Kusanagi Scottish Jedi Sensei
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Sam 8 Mai 2010 - 17:11
Voui, même en regardant la bande annonce, "fresque historique spectaculaire", ça marche pas ^^
Mais ça m'intéresse bien, et tu m'as trop donné envie de le voir (bon, je sens que c'est encore un film asiatique avec une fin tout sauf heureuse... mais les Trois Royaumes ont pour l'instant rattrapé le coup )
Sinon, je sais pas ce que tu as fait au Dieu-Hamster... m'est d'avis que là, c'est pas lui en cause
ekaterin64 Queen of Nanars
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Sam 8 Mai 2010 - 17:18
@ Merci Mimidd, j'ai voulu me l'acheter cette semaine et il est épuisé cependant on peut le télécharger LEGALEMENT sur Virgin. je ne sais pas ce que je fais, j'attends un peu pour voir si le dvd est réapprovisionné ou je le télécharge. En attendant j'ai mis dans ma corbeille d'Amazon In a moon for love et 2046, en prévision de l'adoubement de vous savez qui
@ je ne sais pas Kusa ce que j'ai avec cette forteresse, je confond je coris avec un conte arabe... la montagne quelque chose, je sais aucun rapport mais des fois j'ai des associations d'idée que je ne comprends pas toujours
@ Aucune de vous trois n'a vu Ran quand même les filles association Shakespeare + crevettes ça ne peut pas se louper. Bon d'accord c'est chi*** comme la pluie mais visuellement c'est magnifique
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clinchamps Oshaberi Sensei
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Sam 8 Mai 2010 - 17:19
Mimidd !! Quelle présentation !! Et je ne l'ai lue qu'en diagonale, car je veux voir le film avant, et la relire bien en détail ensuite et
Citation :
Tout ou presque passe dans son regard (et c'est une vérité universellement reconnue que les yeux de la Panthère sont un trésor national ^^).
je suis bien d'accord !!! Dès que j'ai une soirée de libre, j'y vais !!
Kusanagi Scottish Jedi Sensei
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Sam 8 Mai 2010 - 17:24
ekaterin64 a écrit:
@ Aucune de vous trois n'a vu Ran quand même les filles association Shakespeare + crevettes ça ne peut pas se louper. Bon d'accord c'est chi*** comme la pluie mais visuellement c'est magnifique
Oui, ben j'ai pas finit mon exploration Kurosawa, na!
J'ai vu les 7 Mercenaires, Dersou Ouzala, le Château de l'araignée (Macbeth, donc, pisque tu veux du Shakespeare), Entre le Ciel et l'Enfer, Kagemusha ... et p'têt Rashômon...(mais petite, alors mes souvenirs sont confus) M'en fait encore beaucoup à découvrir... Ran, j'ai du voir le début, un jour de cycle Kurosawa sur Arte
ekaterin64 Queen of Nanars
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Sam 8 Mai 2010 - 17:27
Et moi j'ai toujours le Château de l'Araigné sur ma PAV
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Sam 8 Mai 2010 - 19:59
Kusanagi a écrit:
(bon, je sens que c'est encore un film asiatique avec une fin tout sauf heureuse...
Ben ... en fait, la fin n'est ni triste, ni heureuse . Mais s'il fallait vraiment choisir, je dirais qu'elle est quand même plus heureuse que triste ^^ (comprenne qui pourra )
Citation :
Sinon, je sais pas ce que tu as fait au Dieu-Hamster... m'est d'avis que là, c'est pas lui en cause
Qui est le supérieur hiérarchique du Dieu Hamster ? Il va m'entendre celui là
@ Ekat : mais heuuu, pourquoi tu veux que je regarde un film ch**** ? Par curiosité, c'est adapté de quelle pièce de Shakespeare ? (si tu me réponds R&J ... ) Le Roi et le Clown n'a pas l'air en rupture de stock sur le site de la Fnac, mais le prix est un peu plus élevé que sur Amazon
@ Clinchamps : j'espère que tu vas aimer
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Sam 8 Mai 2010 - 20:34
Ah, ben si c'est ni triste ni heureuse comme fin, mais plutôt heureuse, ça me va
Pour le supérieur hiérarchique du Dieu Hamster, là... (perso, le Dieu Hamster ne fait même pas partie de ma trinité divine bloguesque, mais bon... ) *des fois, je me demande ce qui se passerait, avec cette histoire de Hamster, si on rencontrait Takeshi Kaneshiro en vrai (on peut toujours rêver). Au moins, on est sûre que ce sera pas ça:
Spoiler:
What is the first reaction of the opposite sex when they see you?
Citation :
Gilrs in general, when they see me, is scream, and then run towards me holding a book and want an autography. Then finally, it's to have a photo with her. After doing these three things, they would run away, eager to show it off and leave me foolishly behind. No one comes and talk about something else.
Ben si, nous... on causera problème de communication divine...
ekaterin64 Queen of Nanars
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Sam 8 Mai 2010 - 22:53
Merci de l'info Mimidd, je regarderai sur un autre ordi, le mien beugue chaque fois que je vais sur la Fnac
Nan ce n'est pas R&J c'est le Roi Lear et je veux que tu regarde parce qu'un maître archiviste qui se respecte se doit de connaitre toutes les versions, même les plus chi*****
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clinchamps Oshaberi Sensei
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Sam 8 Mai 2010 - 23:53
Eh bien, Kusa, si on rencontre Takeshi (pourquoi pas ??? ) on laissera la foule passer et nous on s'installera pour causer avec lui !!!
mimidd Aki no Hoshizora
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Dim 9 Mai 2010 - 0:15
J'aime votre programme de rencontre hamsterienne . Et pis si çà le saoule de signer des autographes, on peut lui en signer de notre part, çà lui fera un beau souvenir de cette rencontre inoubliable
@ Ekat : bon, si c'est le roi Lear, la ch****titude sera supportable ^^ (mais quitte à découvrir Kurosawa, j'aimerai bien commencer par un film bien )
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clinchamps Oshaberi Sensei
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Dim 9 Mai 2010 - 0:30
Mimidd commence par "Dersou Ouzala" je pense que tu l'aimerais !! En gros c'est l'histoire d'une équipe de scientifique (géographe, ou géologue ou je ne sais quoi) russe qui s'en va explorer en Sibérie et qui tombe sur Dersou Ouzala, un homme solitaire qui connaît la nature comme personne. Une amitié va se nouer entre le chef de l'équipe et le bonhomme. C'est une très belle fable sur l'impossibilité de lutter contre le temps, l'évolution, et il y a des images sublimes. (je me souviens particulièrement d'une tempête dans la steppe) par contre je ne sais pas si on le trouve facilement. Kurasawa l'a réalisé après plusieurs années d'une profonde dépression et d'une traversée du désert (au sans figuré ) : il ne tournait plus au Japon, et ce sont les Russes qui l'ont fait venir et lui ont permis de remonter la pente. Sinon tu as les sept samourais, classiques mais bien !!
Kusanagi Scottish Jedi Sensei
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Dim 9 Mai 2010 - 8:35
Clinchamps, Mimidd,je vote pour le programme de rencontre hamsterienne ... mais pour l'autographe aussi
Mimidd, je plussoie Ekat(qui mériterait elle une punition du Dieu Hamster... ) Clinchamps... les Sept Samouraïs me semble un bon début, ou Kagemusha, y'a de belles batailles (et tu verras, je suis sûre que John Woo s'en est inspiré dans la mise en scène de certaines batailles).
Dernière édition par Kusanagi le Dim 9 Mai 2010 - 10:17, édité 1 fois
ekaterin64 Queen of Nanars
Nombre de messages : 17814 Age : 51 Localisation : Glancing through the Skies of Pern Date d'inscription : 16/10/2006
Sujet: Re: Le cinéma asiatique Dim 9 Mai 2010 - 10:07
C'est pas qui l'ai dit c'est Clinchamps, moi je conseillais le soporifique pour dégoûter à vie Mimidd
_________________ Quand la tempête t'encercle, hisse la voile et suis les traces du Dieu Dragon. En avant, en avant ! Car qui hésite perd, plutôt être mort qu'esclave de la peur Lady companion of the Most Noble Order of the Lycans Devoted to Loulou "Obi Wan Sheen OBE I" In Life and Death