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| | | Le cinéma asiatique |  |
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Kusanagi
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| Sujet: Re: Le cinéma asiatique  Dim 9 Mai 2010 - 10:18 | |
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| | | | ekaterin64
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| | Sujet: Re: Le cinéma asiatique Dim 9 Mai 2010 - 14:36 | |
| Tu veux dire que les pouvoirs du Dieu Hamster ne vont pas jusqu'à Taïwan  _________________  Quand la tempête t'encercle, hisse la voile et suis les traces du Dieu Dragon. En avant, en avant ! Car qui
hésite perd, plutôt être mort qu'esclave de la peur Lady companion of the Most Noble Order of the Lycans
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| | | | Panda
Un beau geste, j'espère.
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| | Sujet: Re: Le cinéma asiatique Dim 9 Mai 2010 - 14:58 | |
| Si vous voulez, ce soir il y a Adieu ma concubine à 20h40 sur Arte (suivi de deux documentaires : « Les enfants de l'Opéra de Pékin » et « Koyamaru, l'hiver et le printemps »). In the Mood for Love demain soir à 20.35 ! |
| | | | Kusanagi
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| | Sujet: Re: Le cinéma asiatique Dim 9 Mai 2010 - 17:48 | |
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| | | | mimidd
Aki no Hoshizora
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| | Sujet: Re: Le cinéma asiatique Dim 9 Mai 2010 - 18:25 | |
| @ clinchamps et Kusa : merci pour vos conseils, je prends note  @ Sale Pando : merci pour l'info ! Jamais vu Adieu ma concubine, mais très envie de le voir, donc je vais essayer de m'accaparer la tv ce soir ^^. En revanche, j'ai déjà vu In the mood for Love, je l'ai même en dvd, alors le revisionnage attendra (mais pas trop longtemps je pense ^^) _________________  ずっと続く道 これからも変わらずに 同じことで笑っていよう 一人じゃないよ アホな仲間と
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| | | | Kusanagi
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| | Sujet: Re: Le cinéma asiatique Dim 9 Mai 2010 - 18:49 | |
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| | | | mimidd
Aki no Hoshizora
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| | Sujet: Re: Le cinéma asiatique Dim 9 Mai 2010 - 19:25 | |
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| | | | clinchamps
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| | Sujet: Re: Le cinéma asiatique Lun 10 Mai 2010 - 10:43 | |
| J'ai vu hier soir "le roi et le clown" et j'ai tellement été impressionnée par ce film que j'en ai rêvé, sans que cela ait un rapport quelconque avec le gniiiiiii ou la panthère de Mimidd !! D'ailleurs j'ai du mal à faire un commentaire cohérent, aussi je vous livre mes impressions en vrac : je suis entrée dans l'histoire dès les premières minutes, avec les deux comédiens ambulants, dans le spectacle desquels j'ai retrouvé des échos des farces médiévales de chez nous, très grivoises, très satiriques, échos que l'on retrouve jusque dans certains aspects de Momlière. ces spectacles étaient comme la revanche d'un peuple asservi qui trouvait dans le rire un moyen de supporter le quotidien. Très forte impression par la suite, quand Jang Seng veut retenir Gong gil au péril de sa vie, la relation entre eux est tout de suite installée à un très haut degré, sans pour autant entrer dans une catégorie clairement définie : amour, amitié, protection filiale, tout y est et rien de vraiment explicite, enfin c'est ce que j'ai compris. - Spoiler:
J'ai été frappée par la passivité de Gong gil, qui accepte d'être traité en objet de désir, comme si cela ne comptait pas pour lui, attitude que l'on retrouve par la suite: il ne répond pas au roi, mais laisse faire, ne manifeste un sentiment que lorsque son ami est en danger.
Puis entrée en scène du troisième sommet du triangele: le roi, lui aussi un bouquet d'épines très complexe, assez fascinant, surtout comme métaphore de la nuisance d'un pouvoir sans limite. Là, j'ai trouvé passionnant le fait que le conseiller du Roi juge nécessaire de faire assister le roi à la satire de son propre personnage, satire virulente s'il en est. À partir de là, la relation entre Jang Seng et le roi, au travers de Gong gil devient à double face : d'une part la parabole sur la nécessité d'être du bouffon qui met les puissants en face de leur vérité, - Spoiler:
(et jang seng ne pliera jamais devant le roi, le bouffon gagne toujours devant le tyran)
d'autre part la relation d'humanité entre un homme et "le voleur de son cœur" - Spoiler:
(et là non plus le roi ne gagnera pas, même si jang seng le paie au prix fort)
. La concubine, par son intervention, est l'insrument du destin qui va forcer la situation à évoluer. Alors là, - Spoiler:
j'ai un peu tiqué sur le suicide de Gong gil ou plutôt sur la réaction diu roi qui retourne sous les jupes de la concubine,
je n'ai pas compris, mais je crois que le fait de ne pas comprendre au sens rationnel du terme est essentiel à la fin du film, car je crois qu'il faut ressentir avant tout : la beauté de la dernière scène, les deux comédiens jouant leur rôle du début, et ce rôle devenant à chaque mot l'expression de leur vérité profonde, le contraste entre l'immobilité de toute la cour, comme figée pendant cet échange, - Spoiler:
jusqu'à l'irruption de la foule et l'envol littéral des deux hommes.
j'ai d'abord été frustrée par cette fin qui n'en n'est pas une, puis la toute dernière image - Spoiler:
de la troupe complète marchant gaiement sur le chemin des baladins m'a fait penser que toute l'histoire, finalement est un spectacle qu'ils nous ont donné, "un spectacle plein de bruits et de fureur" pour paraphraser Shakespeare, mais lui continue avec "qui ne signifie rien", et là au contraire, il nous est donné à penser que ce spectacle est empli de sens, qu'il nous appartient de le trouver.
Bon, quand même la beauté et le charisme de la panthère ne sont pas totalement étrangers à la fascination que j'ai ressentie pour ce film, et l'immense talent de Jang seng et du roi non plus !! La reconstitution est excellente, pas tape à l'œil, mais on se sent vraiment dans la foule populaire de Séoul en 1504, les spectacles sont vivants de criants de vérité. bref, en un mot : j'ai adoré !!  |
| | | | mimidd
Aki no Hoshizora
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| | Sujet: Re: Le cinéma asiatique Lun 10 Mai 2010 - 13:31 | |
| Copiiiiiiine de moi Clinchamps   Je plussoie, c'est un film nous interroge, et qui nous hante après le visionnage, ce qui fait qu'on a du mal à en parler Je suis tout à fait d'accord avec ce que tu dis au sujet de la fin du film Pour la réaction du roi après le geste de Gong Gil, autant qu'on puisse rationnaliser et comprendre ses réactions  , je l'ai compris un peu comme çà : - Spoiler:
Bien que les sentiments du roi soient trèèèès complexe à l'égard de Gong Gil, j'ai senti qu'une grande part d'entre eux étaient liés à sa recherche d'une figure maternelle. Rôle qui était auparavant rempli par Nok Su, mais l'arrivée de Gong Gil va tout chambouler, parce qu'il possède une pureté et une douceur qui renvoient à la figure idéale de la mère. Le roi se conduit comme un enfant avec lui, pas sûr qu'il l'ait vraiment touché avant l'épisode du baiser, qui intervient après une transgression de la part de Gong Gil : il a osé tirer une flèche sur (ou à côté) du roi. On voit bien le choc que ce dernier a pu ressentir. L'image de la mère idéale commence à s'écailler un peu, ce qui le mène à l'acte "sacrilège".
Cette image continue à se ternir peu à peu avec l'affaire des affiches et la tentative de suicide. Pendant le dernier spectacle de marionnettes, on voit que le roi est habillé en rouge, couleur royale par excellence, qu'il aurait dû porter dès le début. Je pense qu'il veut montrer par là qu'il représente l'autorité, qu'il n'est plus sous la coupe de "sa mère". De spectateur, il veut devenir "acteur". Bref, le défi ultime. Sauf que Gong Gil, sous sa passivité apparente, ne se soumet pas, et commet un geste de liberté suprême, montrant également par là qu'il a choisi Jang Seng, et non le roi.
J'aime beaucoup la réaction de ce dernier, semblable à celle d'un petit enfant qui aurait vu quelque chose qu'il n'aurait pas dû voir, quelque chose de trop vaste à appréhender. Le fait qu'il se retire de la chambre à reculons (signe à la fois de son respect - il se conduit devant Gong Gil comme ses sujets sont censés le faire devant lui - et de son rôle de spectateur), et qu'il rase les murs montre bien, à mon sens, que Gong Gil a retrouvé une dimension "sacrée". Le roi ne peut que s'incliner, rester spectateur et retourner se cacher dans les jupes d'une mère (ou d'une figure féminine) plus "accessible".
D'ailleurs, dans la scène suivante/finale, il est de nouveau habillé en bleu, signe qu'il a définitivement tourné le dos à la réalité (réalité de son pouvoir, en tant qu'homme et en tant que roi).
C'est pas bien Clinchamps, tu me donnes envie de revisionner le film pour la x ième fois  Sinon, j'ai regardé Adieu ma concubine hier soir, et ... bof bof  . Si j'avais pu, j'aurais fait avance rapide sur de nombreux passages, c'est çà l'inconvénient de regarder un film à la tv . J'ai bien aimé tout le côté socio-historique de la deuxième partie, avec la désintégration d'un monde, et l'avènement d'un autre, et les héros qui cherchent tant bien que mal leur place. J'ai trouvé le personnage de Cheng Dieyi plutôt fascinant. Mais il y a trop de choses que j'ai trouvées hermétiques, et je crois que l'Opéra de Pekin, c'est définitivement pas fait pour moi   _________________ ずっと続く道 これからも変わらずに 同じことで笑っていよう 一人じゃないよ アホな仲間と
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| | | | ekaterin64
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| | Sujet: Re: Le cinéma asiatique Lun 10 Mai 2010 - 14:27 | |
| - mimidd a écrit:
- Sinon, j'ai regardé Adieu ma concubine hier soir, et ... bof bof
Merci Mimidd je n'osais le dire. je l'avais vu il y a trop longtemps pour pouvoir en reparler clairement. Je me souviens qu'il ne m'avait pas trop embalé, et je persiste après hier soir. Qu'est-ce que c'était chi*** Le reportage qui suivait après était 10 fois plus intéressant. Bon ben après la présentation de Mimidd et l'avis de Clinchamps je crois que c'est décidé, je vais faire chauffer ma carte bleu. Tant pis si la Fanc est un peu plus cher  _________________ Quand la tempête t'encercle, hisse la voile et suis les traces du Dieu Dragon. En avant, en avant ! Car qui
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| | | | clinchamps
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| | Sujet: Re: Le cinéma asiatique Lun 10 Mai 2010 - 15:05 | |
| - mimidd a écrit:
Pour la réaction du roi après le geste de Gong Gil, autant qu'on puisse rationnaliser et comprendre ses réactions , je l'ai compris un peu comme çà :
- Spoiler:
- Citation :
- Bien que les sentiments du roi soient trèèèès complexe à l'égard de Gong Gil, j'ai senti qu'une grande part d'entre eux étaient liés à sa recherche d'une figure maternelle. ... Gong Gil va tout chambouler, parce qu'il possède une pureté et une douceur qui renvoient à la figure idéale de la mère. Le roi se conduit comme un enfant avec lui, pas sûr qu'il l'ait vraiment touché avant l'épisode du baiser, qui intervient après une transgression de la part de Gong Gil : il a osé tirer une flèche sur (ou à côté) du roi.
Je suis d'accord, sauf dans la scène du début où le mot prostitution est clairement énoncé par Jang Seng, et où l'acte sexuel est aussi clairement évoqué, les relations de Gong gil avec Jang Seng comme avec le roi restent du domaine de la sublimation, et même après le baiser, je ne crois pas qu'il y ait eu autre chose. Si oui, je crois que le roi aurait cherché par là à dominer et asservir GonG Gil, dont il sent bien que l'amour/amitié/attachement ne lui sera jamais dévolu. - Citation :
- ... la tentative de suicide. J'aime beaucoup la réaction de ce dernier, semblable à celle d'un petit enfant qui aurait vu quelque chose qu'il n'aurait pas dû voir, quelque chose de trop vaste à appréhender.
Là, je vois l'attitude du roi comme une régression infantile plus que comme le respect que lui inspire Gong Gil. Ce serait plutôt comme si il se retrouvait devant sa mère morte, la main qui se promène sur les barreaux, comme celle d'un enfant qui marche le long d'une grille est un geste puéril, et même le regard que le roi jette à Gong Gil quand celui-ci commence à répondre à Jang Seng aveugle est un regard d'enfant apeuré et inquiet. Le vêtement bleu est là comme tu le dis pour montrer cette perte d'autorité, ainsi que sa faiblesse par rapport à la concubine. Deux détails qui m'ont frappée : la concubine qui refuse de s'enfuir quand on lui annonce la révolte, ce qui la grandit quand même pas mal, et le roi qui rit d'un rire presque idiot, complètement inconscient de ce qui se passe tout entier dans le regard qu'il porte sur les deux comédiens. je me suis dit : devient-il fou ? Et comme c'est la fin, on peut imaginer tout ce qu'on veut !!
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| | | | mimidd
Aki no Hoshizora
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| | Sujet: Re: Le cinéma asiatique Lun 10 Mai 2010 - 15:54 | |
| Tu me rassures Ekat, parce que tout le monde a l'air de chanter les louanges d' Adieu ma concubine, je me disais que je ne devais pas être normale . Je n'ai pas eu le courage de rester devant ma tv pour regarder le documentaire Viiiiiii, il faut que tu voies le film  J'aime bien ton interprétation, Clinchamps - Spoiler:
- Citation :
- les relations de Gong gil avec Jang Seng comme avec le roi restent du domaine de la sublimation
Pour le roi je suis d'accord. Pour Jang Seng, je ne sais pas trop. Dans la version courte, sans doute, mais dans la version longue, même si tout reste suggéré et libre d'interprétation, la notion de couple est plus forte et plus concrète. Cf ces deux scènes :
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