Nombre de messages : 72646 Age : 81 Localisation : Dans les bois du Fushimi Inari-taïsha Date d'inscription : 09/01/2007
Sujet: Re: Le cinéma asiatique Mer 9 Mar 2011 - 10:44
Double post pour la bonne cause J'ai vu hier soir "Rashomon" d'Akira Kurosawa, qui dormait dans ma pav depuis un bon moment (le film, pas Akira ) et quelle n'a pas été ma surprise : le plutôt raté "Tajomaru" en est librement inspiré !! Bon, cela a sûrement été dit quelque part, mais cela m'avait totalement échappé !! Donc j'ai reconnu tout de suite les points communs, à commencer par le personnage de Tajomaru lui-même incarné par Toshiro Mifune. je dois avouer tout de suite que bien que ce soit un film du Maître, avec son acteur fétiche je n'ai pas été vraiment emballée. La musique date énormément (et pour que je le remarque, c'est que ce doit être flagrant) au point de me gêner. J'ai lu que les éclairages étaient superbes, mais question de noir et blanc j'en ai vu de beaucoup plus beaux, ou alors mon DVD était médiocre (possible, c'était l'un de la collection "Le Monde")L'histoire est centrée sur le fait qu'une même série d'évènements est racontée par trois personnes différentes (dont le protagonistes eux-mêmes) et que bien sûr les versions divergent. Pourquoi ceux qui racontent mentent-ils ? Même le dernier récit, celui d'un témoins de toute la scène, paraît au départ la version réelle, mais l'un de ses compagnons prouve aussitôt que lui aussi ment, donc, où est la vérité ?Le réalisateur fait même intervenir un médium par la voix duquel intervient le mort, et sa version est aussi différente. Ce film est-il une parabole sur la fragilité et la noirceur de l'être humain ? la conclusion ouvre une porte sur un espoir d'humanité, la pluie a cessé, je pense que c'est symbolique. Ce qui m'a gêné dans ce film, c'est qu'on aurait dit un film muet auquel on aurait rajouté une bande son, car il y avait d'un côté le jeu des acteurs, très théatral(les rires hystériques de Tajomaru) et le dialogue, je ne sais comment dire, sauf que cela n'allait pas ensemble, non au niveau de la synchronisation qui était parfaite, mais pas du même registre. J'ai trouvé très amusant, au vu de notre semaine pluvieuse sur "la musique" que le film commence sous un véritable déluge, une pluie XXL comme le meilleur drama n'en avait jamais montré !! Vraiment la pluie joue un rôle prépondérant dans la dramaturgie japonaise !! Chaque fois que l'on revenait aux trois hommes réfugiés sous les ruines de la porte Rasho (Rashomon) il n'y avait plus que le martellement obsédant de cette chute d'eau, alors que dans les flash back il y a plusieurs plans du soleil étincelant à travers les branches des arbres, avec cette musique qui faisait elle-aussi penser aux sonorisations des films muets. C'est pourquoi quand la pluie cesse à la fin, le silenceet les quelques flic floc des gouttes qui tombent du toit paraissent déjà en eux-mêmes une ouverture sur l'espoir, en plus de l'épisode du bébé. Bon, en résumé, j'ai bien aimé, mais sans plus !!
Kusanagi Scottish Jedi Sensei
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Mer 9 Mar 2011 - 16:55
Ah, il va falloir que je le vois Rashômon, c'est un des plus connu de Kurosawa... en particulier par son type de récit, qui mets en scène la multiplicité des points de vue ^^
Sinon, j'ai récupéré Tampopo... et j'ai l'impression d'avoir déjà vu ce film... du moins deux scènes me sont familières... celle du cinéma, et l'arrivée dans la gargote (avec l'eau qui ne bout pas pour les nouilles....). Donc, mon avis sera pour bientôt ^^
clinchamps Oshaberi Sensei
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Mer 9 Mar 2011 - 17:03
J'ai hâte d'avoir ton avis sur Tampopo, Kusa !!!
Kusanagi Scottish Jedi Sensei
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Mer 9 Mar 2011 - 22:30
Alors donc, j'ai vu Tampopo, et comment dire... j'ai juste... a-do-ré ce film
Je ne reviendrais pas sur les acteurs (présenté par Clinchamps) ou le résumé (idem) ... enfin, si le film datant de 1985, on y croise un jeune Ken Watanabe
Sinon, que dire, que dire... c'est une sorte de film à sketch, dont la trame principale (aider Tampopo à améliorer son restaurant) sert de prétexte à croiser différents personnages. Un film qui m'a rappelé les plus grandes heures du cinéma italien et ses films à tiroir de ce genre. Ici, on est dans le Japon réel, le Japon ordinaire, le Japon des gargotes, des routes qui passent au milieu des banlieues, des p'tits stands à ramen et des salarymen. J'ai adoré toutes les petites scènettes... fallait me voir, avec un méga sourire aux lèvres, limite hypnotisée par l'écran...
Et puis deux choses... dans les années 80, le modèle masculin, c'était pas la crevettes, moi j'vous le dis! C'était déjà plus la langouste... même au Japon, les mecs c'était des hommes, des vrais, des tatoués... euh, non pas des tatoués... ça se fait pas. Et les aventure du gars en blanc (le yakusa) là, c'est pas vraiment du bécot papillon... il y a une vrai érotisation de la nourriture, c'est le moins qu'on puisse dire dans ses scènes à lui (le coup du jaune d'œuf... houlà... ). Et la scène finale aussi, qui revient à l'origine du goût (l'allaitement) je trouve que ça joue sur ce tableau là aussi ^^
Sinon, j'ai envie de manger des ramens (normal) , la scène du restaurant français est juste excellente
Spoiler:
avec les "gradés" qui n'ont aucun goût et le misérable stagiaire qui s'y connait... en plus, dans le système japonais, le partage de l'addition fait que celui qui gagne le moins ne paye rien XD. Et puis,a vec les nanas qui apprennent à manger des pâtes, vous vous doutez bien, me connaissant, que j'étais morte de rire
Les deux scènes qui m'ont plus fait penser au cinéma italien (je verrais bien ce film adapté en Italie, avec un trattoria ^^) c'est celles des clochards dans le parc... qui m'a fait penser à la fois à Kurosawa (qui aimait bien aussi mettre en scène ce genre de personnage) et Fellini (ben, tout pareil...) et celle du dernier repas de la mère de famille... une petite pointe de néo-réalisme.
Par contre, la scène du dentiste...
Spoiler:
la roulette...
Et le combat entre Goro et pinzer m'a trop fait penser à Bud Spencer et Terence Hill
Voilà, voilà... c'est vraiment un film que je vous conseille ^^
(Bon, et maintenant je veux la SCC de Ken, et je veux être fondatrice!! )
Dernière édition par Kusanagi le Mer 9 Mar 2011 - 23:39, édité 1 fois
MissAcacia DerbyCheshire Cat
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Mer 9 Mar 2011 - 23:38
Merci pour ton avis Kusa, je suis ravie que Tampopo t'ait plu C'est terrible l'effet ramen de ce film, il devrait être recommandé dans le traitement des troubles de l'alimentation.
J'aime beaucoup la scène des pâtes moi aussi ainsi que ta comparaison avec un certain cinéma italien (ça finit mieux que la Grande Bouffe).
Mais pour ce qui est de la SCC de Ken, je suis dééééésolée mais je reste intraitable tu arrives plus de 10 ans trop tard (je viens de faire le compte sur mes doigts avec l'aide de ma mémoire vive externe aka MrAcacia). Qu'est-ce que tu veux que je te dise ? tu n'avais qu'à regarder les films de deuxième partie de soirée sur Arte les jeudi soir quand la pluie tombe et que le vent souffle Fondatrice, tu ne peux être, petit scarabée... mais avec une petite supplication sur trois doigts, je peux peut-être me laisser fléchir, je dis bien peut-être et t'autoriser à mentionner son nom le 1er dimanche de chaque mois. Surtout dans ce rôle de cow-boy solitaire long long way from home*, il est tout bonnement impensable que je cède la place . Pis d'abord, il n'est pas prouvé qu'il souffre d'un Syndrome du Canal Carpien.
* Bud Spencer et Terence Hill, je n'y crois pas, elle a osé la comparaison ! Lucky Luke contre Phil de Fer avec des "clop !" à chaque coup de poing, je préfère.
@Clinchamps: tu me refroidis un peu pour Rashômon...
Kusanagi Scottish Jedi Sensei
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Mer 9 Mar 2011 - 23:55
Nan, nan, je ne lâche pas l'affaire... je suis fondatrice, parce que j'y ai pensé, à la SCC (et je regarde Arte, na c'est pour ça que le début me rappelait quelque chose... bon, j'ai pas du le regarder en entier, mais pendant une période de ma vie, j'avais pas la mainmise sur la télécommande ). Après, je suis d'accord, je n'ai pas l'exclusivité et le partage sera équitable. Mais fallait penser à la SCC avant
Sinon, plus constructivement.... disons que la Grande Bouffe est critique... ici on est vraiment dans un registre à la fois comique et bienveillant sur les gens... comme dans un tas de films vu en Italie, mais dont je suis incapable de me souvenir du titre (avec Marcello, Philippe Noiret, Toto, etc... ^^)
Je trouve que ce film se rapproche plutôt des drama comme IWGP, d'ailleurs... des tranches de vie dans un quartier, des gens normaux....
clinchamps Oshaberi Sensei
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Jeu 10 Mar 2011 - 1:45
Ravie et plus que ravie que tu aies aimé ce film, Kusa !!!! Et je peux deviner la sourire devant l'écran parce que j'avais le même !!! C'est un délice, un régal, une dégustation, ce film, à dévorer, avaler, savourer sans modération !! Je n'avais pas pensé au rapprochement avec le cinéma italien de la grande époque mais maintenant avec ton avis cela me paraît tout à fait évident !!! par contre Terence Hill et Bud Spencer heuuuuu Je ne les aime pas trop, Lucky Luke et Phil Defer je préfère !! Et qui que ce soit qui soit la fondatrice de la SCC, je sollicite l'honneur d'en faire partie, larbinage, cirage de pompe, ce que vous voudrez !!!
Panda Un beau geste, j'espère.
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Lun 21 Mar 2011 - 12:54
Hier, j'ai voulu regarder un film que je pensais initiatique : Printemps, été automne, hiver... et printemps de Kim Ki-duk. Je ne connaissais pas beaucoup l'histoire, je savais seulement que ce film retraçait la vie d'un Maître et son disciple.
Attention, je raconte tout le film :
Spoiler:
Au début (le printemps, donc), on voit un jeune garçon s'amuser follement à attacher des cailloux à des animaux (un poisson, une grenouille et un serpent) et rire très très fort à les voir s'épuiser à essayer d'avancer. On pense, comme son maître, qu'il s'agit seulement de méchanceté innocente enfantine et on le voit se réveiller le lendemain avec une pierre dans son dos afin qu'il comprenne ce qu'il leur a fait subir. Son maître lui dit alors que s'il retrouve ces trois animaux, et qui leur enlève leurs pierres, lui aussi se verra libérer de la sienne. Mais que si un des animaux est mort, alors c'est dans son coeur qu'il aura une pierre. Bilan : le poisson et le serpent sont morts, la grenouille n'essaye plus de monter sur les rochers et une bonne crise de larme pour le petit garçon.
On pense que cette épreuve sera son chemin vers la sagesse, et nous le retrouvons lors de l'été de sa vie. Une jeune japonaise, malade, retrouve vite la santé entre ses cuisses et le vieux Maître décide de la renvoyer chez elle, malgré les protestations de son disciple. Il prophétise même que « le désir de posséder peut entraîner le meurtre ». Personnellement, j'ai trouvé qu'il allait un peu loin, alors quand, à « l'automne », il découvre que son disciple a tué sa femme, j'ai trouvé ça un peu extrême et facile (1. elle l'a trompé, comme si c'était o-bli-gé ; 2. il l'a tué, comme si c'était le cheminement courant dans les affaires de couples Cela dit, j'ai trouvé que le scénario se rattrapait quand son vieux maître lui a dit : « et bien, tu ne le savais pas ? À l'extérieur ça se passe comme ça, les autres désirent ce que tu as et des fois tu dois abandonner ce que tu possèdes ». Effectivement, cet homme a grandi hors du monde, et je ne sais pas s'il a pu apprendre à gérer sa frustration de devoir « perdre » quelque chose. Suite à ce meurtre, il va en prison accompagné de deux policiers et son maître va faire de lui-même un bûcher au milieu de l'eau, sur sa jolie barque. A l'hiver, notre disciple revient, il a bien appris ses leçons de vie, travail dur et seul et rouvre le temple (était-ce un temple, en fait ?). Là-dessus, une dame arrive, le visage complètement caché par un tissu, et abandonne son enfant (puis elle meurt dans un trou fait dans la glace au-dessus du lac gelé, ah ! le destin...). Au printemps (= l'enfance de l'enfant abandonné), on voit l'enfant maltraiter une tortue en rigolant : bonjour le cercle vicieux !
Alors, de fait, oui, il y a une morale, une quête initiatique, une évolution pour arriver à la paix, mais j'ai trouvé que les personnages devaient aller trop dans les extrêmes pour parcourir ce chemin (alors, qu'honnêtement je ne suis pas sûre que nous devions passer par leur meurtre pour comprendre que les désirs de possession sont un peu trop vivace pour notre propre bien, par exemple, je suis sûre qu'il y a d'autres moyens de le montrer
et j'ai trouvé le concept des portes étranges et amusant mais intéressant ! (oui, il y a des portes sans avoir de mur autour).
J'en ai conscience, je parais critique et déçue, là, mais en réalité j'ai vraiment apprécié regarder ce film et je n'ai même pas vu le temps passé ! C'est ce qui est plutôt étrange : j'aurais à redire sur beaucoup de choses mais j'ai apprécié !
clinchamps Oshaberi Sensei
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Lun 21 Mar 2011 - 14:51
Merci de ton avis, Sale Panda, il me donne envie (bizarrement ) de le voir !!! l'histoire m'intrigue !!
clinchamps Oshaberi Sensei
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Jeu 31 Mar 2011 - 21:33
Je viens de me faire tout le topic et je n'ai rien trouvé et pourtant il me semblait qu'on en avait parlé quelque part. Durant mon interminaaaaaable voyage en car j'ai regardé "May 18" film coréen, avec Lee Jun Ki, (mais il n'est qu'un second rôle, quoique très important, et c'est le film qui l'a fait connaître)
L'histoire : cela se passe en1979, après que la loi martiale ait été proclamée à Séoul, à Gwangju des étudiants manifestent pour que le général Chun Doo-hwan quitte le pouvoir. On envoie l'armée contre eux, les étudiants sont cruellement tabassés et l'un d'eux meurt sous les coups. Un vent de révolte souffle alors et la situation dégénère. Mêlée à l'Histoire il y a l'histoire de nos héros : deux frères, Kang Min woo (Kim Sang Kyung ) homme paisible au cœur simple et son jeune frère étudiant à l'université Kang Jin Woo (ze Mimidd's panthère)
qui a été quasiment élevé par son aîné, car ils sont seuls au monde. Il y a le patron des taxis, anciens militaire Park Heung Su(Ahn Sung-ki vu dans Duelist, )
et sa fille Shin-ae Park (Lee Yo Won) Il y a un embryon d'histoire d'amour mais bien sûr l'essentiel du film sont les jours de révolte qui vont nous conduire vers le destin inexorable des héros. On nous montre comment des gens simples, sans histoires vont découvrir en eux-mêmes la force d'affronter la peur et de combattre l'injustice au prix de leur vie. C'est un film dur, il y a des scènes de violences militaires difficiles, mais il y a aussi des scènes chaleureuses, drôles et les acteurs sont remarquable. Le rôle principal, celui du frère aîné est magnifiquement interprété par Kim sang Kyun et bien sûr Lee Jun Ki en étudiant passionné de justice est parfait. Mention spéciale à l'autre chauffeur de taxi qui apporte une touche comique particulièrement bien venue. On sent que par moment le réalisateur côtoie dangereusement le mélo, par un poil trop d'insistance dans certaines scènes dramatiques, mais c'est un film dont le mérite est de montrer un évènement tragique de l'histoire du pays d'une façon, ma foi, très convaincante. Il m'a beaucoup plu, il vaut vraiment la peine
mimidd Aki no Hoshizora
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Jeu 31 Mar 2011 - 21:48
Merci pour ton avis sur May 18, Clinchamps . Ta mémoire ne te fait pas défaut, j'en avais parlé il y a trèèèès longtemps, mais dans le topic fourre tout : Je te rejoins sur le côté un peu larmoyant du film, et sur le fait que c'est un film à voir
Accessoirement, y'a que moi qui trouve que Ahn Sung Ki a un faux air de Tommy Lee Jones ?
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clinchamps Oshaberi Sensei
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Jeu 31 Mar 2011 - 21:59
Heeuuu ... Tommy Lee Jones ... à cause du Lee, peut-être ??? Mais tu sais la ressemblance c'est dans l'œil de celui qui regarde !! Mais il y a quelque chose, quand même ! Et donc je n'avais pas révé, mais je ne l'aurais jamais retrouvé !! D'ailleurs je me demande comment tu fais !! En tous cas je vois que je suis d'accord avec ta présentation !!
Scarlett Unnie Lost in hangeul melody
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Ven 1 Avr 2011 - 9:35
Juste pour dire que moi aussi quand j'ai vu la photo du Lee en question, je me suis dit tiens "qu' est-ce-que Tommy Lee Jones fait içi? "
Sinon je ne connais rien au cinéma asiatique ou presque! J' ai Tigre et Dragon sur ma pav, je vais essayer de le regarder bientôt
mimidd Aki no Hoshizora
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Sam 2 Avr 2011 - 16:21
Tu me rassures scarlett ^^ (BTW, j'aime beaucoup ton nouveau look )
(nan, j'ai rien de plus constructif à dire . enfin si, faut que je poste mon avis sur plein de films asiatiques que j'ai vus, mais j'ai la flemme là tout de suite )
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clinchamps Oshaberi Sensei
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Sam 2 Avr 2011 - 17:01
Votre histoire de ressemblance m'a turlupinée, alors faute de critique constructive, là, tout de suist voilà la comparaison :
clinchamps Oshaberi Sensei
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Mar 5 Avr 2011 - 0:21
Je viens de voir "le Bon, la Brute et le Cinglé", est-ce qu'on en parle quelque part ? Sinon je veux bien le présenter, car je l'ai beaucoup aimé. Et sur mon DVD il y avait la BA des "seigneurs de la guerre" avec un certain Takeshi et un certain Jet Li, ça semblait pas mal,mais je suis sûre que la BA de "la princesse du désert" doit être bien aussi !! Quelqu'un en pense-t-il quelque chose ?
Kusanagi Scottish Jedi Sensei
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Mar 5 Avr 2011 - 7:38
Je veux bien une présentation du Bon la Brute et le Cinglé moi!!
Et mon frère a vu les Seigneur de Guerre (il est sur ma PAV) et rien à voir avec la Princesse du désert... Il a beaucoup aimé... une histoire de lutte, de trahison et du rapport au pouvoir (un peu comme si Hero se jouait plus dans la boue, et avait croisé Hamlet... ou Richard 3... enfin bref, je me comprends )
Panda Un beau geste, j'espère.
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Mar 5 Avr 2011 - 9:12
Clinchamps je suis pour une présentation également !
clinchamps Oshaberi Sensei
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Sujet: Re: Le cinéma asiatique Mar 5 Avr 2011 - 14:17
voici donc la présentation de "Le Bon, la Brute et le Cinglé" :
Pêché dans Wiki :
Un riche "homme d'affaires" est en possession d'une carte mystérieuse qu'il vend à un banquier. Pour avoir le beurre et l'argent du beurre, il paie le plus célèbre tueur de la région pour la récupérer par la force des armes. Mais lorsqu'il attaque le train où se trouve la carte, un voleur fou l'a devancé et l'a récupérée sans connaître sa valeur réelle. Dans le train se trouve enfin un célèbre chasseur de prime, pour qui la traque des deux bandits commence. Fiche technique[modifier] • Titre français : Le Bon, la Brute et le Cinglé • Titre original : The Good, the Bad, and the Weird • Titre coréen : Joheunnom nabbeunnom isanghannom • Réalisation : Kim Jee-woon • Durée : 139 minutes • Pays : Corée du Sud • Date de sortie : France : 17 décembre 2008
La bande annonce (malheureusement en français) :
Spoiler:
La distribution :
Jung Woo-sung - Park Do-won (le Bon) (esclave affranchi dans "la prisonnière du désert" et rôle principal dans "city hunter")
Spoiler:
Lee Byung-hun - Park Chang-yi (la Brute)(Iris, I saw the devil) et de très jolies tablettes de chocolat !!
Spoiler:
Song Kang-ho - : Yoon Tae-goo (le Cinglé) (Secret reunion,)
Spoiler:
Bon, à l'évidence le réalisateur est un admirateur de Sergio Leone, mais son film en est un avatar tout à fait honorable et même excellent !! Il a su parfaitement adapter les codes du western spaghetti à la façon coréenne, les personnages étant à la fois la reproduction de ceux du film d'origine et en même temps tout à fait ancré dans leur propre culture. On découvre avec bonheur les clins d'œil du scénario en rappel de celui de Leone. L'histoire est menée tambour battant, avec quelques égratignures pour les forces occupantes japonaises, et une poursuite finale dans le désert totalement éblouissante. Quelques touches d'humour viennent contrebalancer la violence et la dureté de certaines scènes (mais il n'y a jamais rien de gratuit là dedans, aucun voyeurisme ni complaisance pour l'hémoglobine, ce que, personnellement, j'aurais pu reprocher à Leone !) L'interprétation est parfaite (particulièrement le Cinglé, qui peut être tout à fait bonhomme et sympathique puis laisser transparaître des abîmes sombres). De plus il y a deux gambas tout à fait agréables à regarder !! Je me disais : quel dommage ! la fin est faible !! Mais en cherchant la BA sur YT j'ai trouvé la vraie fin, parfaite, qui pour je ne sais quelle obscure raison, a été amputée dans la version européenne !! Donc surtout ne pas acheter la version européenne !! En tous cas voilà la vraie fin (très gros spoiler, bien entendu, à garder sous le coude si vous n'avez pas la bonne version!!)
Spoiler:
La musique m'a paru très bonne, là aussi on sent d'où vient l'inspiration mais le compositeur a su lui aussi garder son originalité. En conclusion, c'est un très bon film, très bon divertissement et le contexte historique lui donne une force supplémentaire, comme la guerre de Sécession dans le film de Leone, d'ailleurs !
mimidd Aki no Hoshizora
Nombre de messages : 15717 Localisation : with a Japanese man singing for Rotterdam Date d'inscription : 17/04/2006
Merci pour ta présentation Clinchamps ! J'ai vu le film il y a pas mal de temps, et je ne me souviens pas de grand chose, à part que j'avais beaucoup aimé
J'ai également vu I am Happy il y a quelques mois, je n'avais jamais posté mon avis , mais j'imagine que certaines seront intéressées. Ou pas
De quoi çà cause ? attention, âmes sensibles et romantiiiiiques s'abstenir ^^ . C'est "juste" l'histoire d'une rencontre entre deux êtres au bout du rouleau : lui est un doux rêveur paumé de la vie, affublé d'une mère démente et d'un frère addict au jeu qui les harcèle pour leur soutirer des sous, et il va finir à l'asile sans qu'on sache pourquoi (en fait, son histoire est dévoilée petit à petit sous forme de flash back) ; elle est une infirmière dont le père est atteint d'un cancer en phase terminale.
C'est pas glam ou gniiisant du tout, y'a rien de romantique dans l'histoire, çà pencherait plutôt vers le film social, c'est hyper sobre et réaliste, y'a plein d'éléments (dont la fin) laissés à l'interprétation du spectateur. Donc forcément, j'ai beaucoup beaucoup beaucoup aimé . Même si y'a Hyun Bin dedans (nan, mais je vous jure, après Secret Garden, il me sortait par les yeux - je sais bien que c'est pas de sa faute, qu'il n'EST pas Joo Won, mais bon - et donc ce film m'a un peu réconciliée avec lui . Je n'ai pas vu beaucoup de trucs avec lui, mais pour l'instant, y'a pas photo, c'est dans ce rôle que je l'ai préféré
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Dernière édition par mimidd le Jeu 15 Mar 2012 - 19:38, édité 1 fois
clinchamps Oshaberi Sensei
Nombre de messages : 72646 Age : 81 Localisation : Dans les bois du Fushimi Inari-taïsha Date d'inscription : 09/01/2007
Ah ! Yun Bin et tu as aimé, Mimidd, je pars tout de suite à sa recherche !!! Surtout que SG ne m'a pas du tout dégoûtée de lui !!! De plus il a plus le look de "Snow queen" que de "SG" ce qui est un "gros" avantage !!
marie21 Lost in RA Sunbae
Nombre de messages : 19045 Age : 45 Localisation : In a forest, halfway from the Peak District to Seoul with a stopover in Istanbul Date d'inscription : 25/09/2006
Mimidd, un film avec Hyun Bin, je ne dirais pas non, mais bon, d'après ce que tu en dis, le film a l'air super triste et moi contrairement à toi, je ne suis pas très preneuse des films trop tristes! mais ça a l'air quand même romantique, en tout cas, la vidéo comporte des images romantiques même si la musique est mélancolique!
mimidd Aki no Hoshizora
Nombre de messages : 15717 Localisation : with a Japanese man singing for Rotterdam Date d'inscription : 17/04/2006
De plus il a plus le look de "Snow queen" que de "SG" ce qui est un "gros" avantage !!
N'est ce pas ? ^^
C'est pour çà que j'ai préféré prévenir, Marie, parce que les images et les synopsis trouvés sur le net peuvent prêter à confusion . Comme je le disais, ce sont deux personnages qui se rencontrent, tout simplement, et il n'y a pas grand chose de romantique dans leur relation. A la limite, on peut considérer que c'est une histoire d'amitié, mais c'est pas vraiment çà non plus, c'est heuuu ... complexe ^^ . Après, beaucoup de choses sont laissées à notre interprétation, donc à la rigueur, en creusant bien (et beaucoup ), on peut arriver à voir ce qu'on veut dans ce film, mais à mon avis, çà fera pas quand même pas le bonheur de celles qui attendent une histoire d'amour
Et pour le côté triste, ce n'est effectivement pas très jouasse, mais je n'ai pas trouvé çà pesant ou larmoyant
Puisqu'on parle de films mit héros dérangés du ciboulot (youhou, çà rime ), est ce que tu as finalement eu l'occasion de regarder I am a Cyborg, Ekat (ou quelqu'un d'autre) ?
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ekaterin64 Queen of Nanars
Nombre de messages : 17814 Age : 51 Localisation : Glancing through the Skies of Pern Date d'inscription : 16/10/2006
Non pas encore malheureusement. Il prend toujours la poussière
Pourquoi tu as une subite envie d'huitre ?
_________________ Quand la tempête t'encercle, hisse la voile et suis les traces du Dieu Dragon. En avant, en avant ! Car qui hésite perd, plutôt être mort qu'esclave de la peur Lady companion of the Most Noble Order of the Lycans Devoted to Loulou "Obi Wan Sheen OBE I" In Life and Death
mimidd Aki no Hoshizora
Nombre de messages : 15717 Localisation : with a Japanese man singing for Rotterdam Date d'inscription : 17/04/2006
D'huitres, pas forcément, mais de cinglés dedans leur tête, ouiiiii
_________________ ずっと続く道 これからも変わらずに 同じことで笑っていよう 一人じゃないよ アホな仲間と =☆= In a road that keeps going without change, let’s keep laughing about the same things. =☆= =☆=☆=☆= You’re not alone. You’ve got this stupid friend with you (道, 丸∞すばる) =☆=☆=☆=