Arthur CONAN DOYLE: vous avez dit Holmes? - les récits originaux et la série Granada

Mes aventures préférées... Les premières que j'ai lues, quand j'avais dix ans (j'ai encore le livre, un peu fatigué car lu et relu, éditions Robert Laffont, couverture jaune avec le dessin de la pipe et du chapeau...) : le tome 1 des oeuvres complètes de sir Arthur, mais je n'ai jamais eu les autres tomes.

Donc dans ce tome : l'étude en rouge, avec la rencontre avec Watson, le signe des quatre, et les premières aventures. Celle qui m'a le plus marquée étant le ruban moucheté, j'étais morte de peur...

Quant aux adaptations, bien sûr l'interprétation de Jeremy Brett qui est merveilleux dans le rôle, à part effectivement dans les derniers épisodes où l'on voyait bien qu'il était malade. L'épisode du scandale en Bohême est spécialement réussi, avec une Irène Adler superbe.

Mais j'ai beaucoup aimé aussi la vie privée de Sherlock Holmes (ah ! le coup de l'ombrelle à la fin...) et celui où il rencontre Freud à Vienne, je ne sais plus le titre (la solution à sept pour cent ???) C'est brillant, inventif, j'adore les exercices de style à partir d'un personnage.

Et aussi young Sherlock Holmes ou le secret de la pyramide, c'est génial. Avec l'explication de la pipe, du chapeau...

J'ai dû en voir d'autres, mais sur le moment je ne me rappelle plus.

Et j'ai lu aussi un livre qui met en scène Irène Norton et son mari qui mènent une enquête. Je ne me rappelle plus le nom de l'auteur, il faut que je recherche. Mais Holmes n'y faisait qu'une apparition et n'ait pas montré à son avantage...

Merci pour cet avis, Rosalinde !

Tiens, nous voilà un point commun : moi aussi j'avais été terrifiée en lisant le ruban moucheté (j'étais très jeune et assez impressionnable), mais même l'épisode avec Jeremy Brett me fait assez peur, même maintenant... Idem pour The Resident Patient, qui est très impressionnant. Toutes ces histoires de pendus, ça met vraiment très mal à l'aise.

J'aime beaucoup comme toi Le signe des quatre, qui est un des plus beaux romans du canon holmesien, avec bien entendu le Chien des Baskerville, qui est tout en haut de mon panthéon.
Le signe des quatre est un roman superbement bien construit, où Holmes est décrit très en profondeur. C'est grâce à ce roman (le second de la saga écrit par Doyle après Une étude en rouge). C'est là qu'on découvre véritablement le personnage. Dans le premier roman, il reste ébauché, dans le second, on le connaît vraiment mieux. On assiste à ses moments d'enthousiasme, de folie, à ses coups de génie, à son cabotinage, à son cynisme; tout comme on apprend à accepter ses instants d'inaction , de laisser-aller complets, de dépression, durant lesquels il prend de la cocaïne et de la morphine, comme s'il voulait dompter cet esprit qui a besoin d'une agitation perpétuelle pour survivre.

Dans Une Etude en Rouge, Holmes apparaît presque comme un original légèrement inculte . Et je ne fais que répéter les propos de Watson dans le livre... Aspect qui change par la suite, car il est certain que Holmes en connaît beaucoup plus que Watson ne le croit, et qu'il joue de ce désintéressement des choses avec un humour au second degré.

Un scandale en Bohème est une très belle nouvelle, comme tu le dis bien. Je l'ai beaucoup aimé également, tout comme l'épisode avec Brett, qui est bizarrement le premier de la saison 1... Sans doute pour que le public ait une nouvelle vision de Holmes, un peu moins glaciale, un peu moins mysogyne et surtout beaucoup moins conventielle. Le voir rêvasser sur le souverain qu'elle lui a donné, et qu'il garde comme un trésor, c'est absolument sublime. Eh oui, ce grand maître de la logique, froid et inacessible a un coeur, et peut-être un coeur plus grand qu'il ne veut bien le laisser croire... J'ai toujours pensé que sa sublime indifférence devant les femmes (alors que comme le dit Conan Doyle, Holmes est très apprécié des femmes, toujours galant, toujours extrêmement respectueux) est dû à quelque chose de beaucoup plus ancien dans son vécu. C'est d'ailleurs un point que soulignait Brett dans une de ses interviews. Il avait supposé que cette mysogynie était le résultat d'une souffrance antérieure, comme si une femme avait pu le blesser profondément par le passé, et que depuis, il se méfie d'elles, et les considère toujours d'un oeil soupçonneux.

Les séries avec Brett sont évidemment excellentes, et elles ont singulièrement rafraîchi l'image que l'on avait du héros, à savoir un personnage fichu d'une casquette et d'un pardessus. Comme le dit Richard Roxburgh dans une interview du dvd du Chien des Baskerville (version 2003), c'est une image absolument érronnée. Holmes porte perpétuellement des costumes très stricts, en général sombres, de longs manteaux foncés, et le chapeau haut-de-forme. Le pardessus et la casquette sont des accessoires lors de voyages à la campagne uniquement. D'ailleurs, je l'imagine mal traverser Londres dans cet accoutrement...

Tu parles de The Seven Percent Solution, je suppose que c'est bien celui-là, mais je l'ai vu il y a très longtemps et je ne m'en souviens pas bien (pour info, Laurence Olivier y incarne le professeur Moriarty...)
Concernant le film de Spielberg, avec l'histoire du jeune Sherlock, je l'ai vu également et j'aimerais beaucoup le revoir un de ces jours...

Désolée pour ce post atrocement long, mais une fois qu'on me lance, on ne sait plus m'arrêter...

Tu es vraiment passionnée, et tes commentaires sont passionnants...

Je trouve aussi que le personnage paraît beaucoup plus sympathique grâce à l'interprétation de Jeremy Brett qui l'humanise.

Mais je me suis fait la même réflexion avec l'adaptation d'Hercule Poirot, qui est absolument odieux dans les romans d'Agatha Christie, et délicieusement maniéré grâce à David Suchet.

Le film qui voit la rencontre de Holmes avec Freud a un titre particulièrement stupide en français, j'ai recherché sur google, c'est Sherlock Holmes attaque l'Orient Express. Tu as raison, c'est Laurence Olivier qui joue Moriarty

Spoiler:

Et au sujet de la série TV, as-tu remarqué que l'acteur qui joue Watson change dès la deuxième saison ?

Merci pour les détails sur The 7 percent solution Je ne me souvenais plus du tout de ça, il faut dire que cela fait très longtemps (je devais être petite fille).

Je suis également très intéressée par les "ennemis" de Holmes, James Moriarty bien sûr, mais aussi le baron Gruner. Il s'agit dans les deux cas d'une opposition intellectuelle très forte, et toujours passionnante... Ce sont les deux seuls véritables personnages, dans la catégorie des criminels de haut vol, capables de rivaliser avec Sherlock Holmes. Contrairement à Moriarty, le baron Gruner me fait vraiment froid dans le dos. Le professeur est un homme peu engageant, au moins avec lui, on sait à quoi s'en tenir... Ce qui n'est pas le cas du second, qui est un homme aimable, souriant et aussi un grand séducteur. On ne peut jamais connaître le fond de la pensée de Gruner, ni de quoi il peut être capable dans l'instant. C'est sans doute le plus inquiétant mais aussi le plus tordu, dirais-je.

Citation :

Et au sujet de la série TV, as-tu remarqué que l'acteur qui joue Watson change dès la deuxième saison ?

Oui, tout à fait. Dans la première saison, Watson est interprété par David Burke, un excellent acteur du reste, qui a abandonné le rôle en raison d'un engagement définitif à la Royal Shakespeare Company. Je regrette beaucoup le départ de Burke après la saison 1, car le tandem formé avec Brett était très léger, l'humour était présent malgré la relative noirceur des histoires, et les deux hommes étaient davantage sur un pied d'égalité.
Edward Hardwicke, le Watson de la seconde saison, est beaucoup plus sérieux, et comme Nephtis l'a dit plus haut, beaucoup plus paternel aussi. Hardwicke joue les pères attentifs pour cet ami excentrique, déraisonnable, qu'est Holmes. Les épisodes en sont devenus bien plus sombres, car Brett assumait à lui tout seul le côté léger, ironique, paradoxal. Aspect qui a disparu progressivement des séries, vu l'état de santé de l'acteur principal.

Citation :

Mais je me suis fait la même réflexion avec l'adaptation d'Hercule Poirot, qui est absolument odieux dans les romans d'Agatha Christie, et délicieusement maniéré grâce à David Suchet.

C'est tout à fait vrai ! Hercule Poirot est un personnage plein de suffisance... On peut dire que la modestie ne fait pas partie de son vocabulaire... David Suchet l'a beaucoup plus tempéré, l'a rendu plus humain, tout en conservant son côté piquant, et un peu égocentrique. J'aime beaucoup les romans d'Agatha Christie également, mais leur construction est beaucoup moins mécanique, moins logique. Agatha Christie est la reine des pirouettes de dernière minute... Et il est très rare que l'on sache déterminer par soi-même le coupable des récits, car le lecteur n'est pas toujours en possession de tous les éléments nécessaires à résoudre l'énigme... Conan Doyle construit ses romans tout autrement. L'auteur "lâche" tout ce dont on a besoin assez rapidement. Au lecteur ensuite de démêler l'échevau à la méthode Holmesienne... C'est justement ça qui est amusant dans la lecture des romans, c'est l'aspect du jeu d'esprit. Et à force de lire les nouvelles du canon, on intègre progressivement la mécanique et la théorie de la logique, chère au héros...

Merci pour cette conversation très intéressante, Rosalinde ! Comme tu l'as deviné, je suis une grande fan

Je croyais connaître toutes les aventures de Sherlock Holmes, mais impossible de me souvenir du baron Gruner

C'est dans quel livre ?

Citation :

Edward Hardwicke, le Watson de la seconde saison, est beaucoup plus sérieux,

Je suis tout à fait d'accord. Mais le personnage du roman n'est-il pas assez dépourvu d'humour ?

Le baron Gruner apparaît dans l'Illustre Client. Sherlock Holmes en vient à bout, mais c'est sans doute l'ennemi qui a réussi à lui causer le plus de torts après James Moriarty.
J'ignore si le baron Gruner réapparaît dans une autre aventure, car il manque encore quelques connaissances à ma "culture holmesienne" ... A priori, je ne pense pas qu'il réapparaisse par la suite, il y a peu de chance.
Pour ma part, même si l'un et l'autre m'intéressent, je préfère de loin Moriarty, qui est un ennemi franc.

Citation :

Je suis tout à fait d'accord. Mais le personnage du roman n'est-il pas assez dépourvu d'humour ?

Tu as tout à fait raison. Harwicke s'est beaucoup plus rapproché du Watson du livre que Burke. Watson est un homme raisonnable, tempéré, sérieux. On l'imagine mal pousser des grands éclats de rire comme le Watson de Burke... Je crois que le but de ce dernier était de former un tandem équilibré avec Brett. C'est pour cette raison que j'apprécie énormément la saison 1. Le premier Watson est bien plus vivant, bien plus palpable. En un mot, j'ai vraiment l'impression que Watson existe dans cette saison et qu'il a son mot à dire. Et puis toutes les scènes entre lui et Holmes sont un pur régal !
Hardwicke a une approche beaucoup plus classique du personnage. Il ne s'énerve jamais, il est l'ami fidèle, bienveillant, malgré les humeurs détestables du héros et ses caprices...

Cet échange est passionnant Clélie. Je n'ai pas pu me connecter cette semaine, (je suis en manque !!! ) mais dès que je peux je reviens discuter avec toi

Et il faut que je relise l'illustre client, je crois bien avoir oublié cet épisode

Et revoir la saison 1, je les avais tous vus dans l'ordre, donc je suis restée sur les impressions des derniers épisodes qui n'étaient pas les meilleurs loin de là

A bientôt...

Je commençais à me sentir un peu seule, Rosalinde Contente de te revoir sur le topic !

Les derniers épisodes de la saison 4, sont d'une part assez bizarroïdes (en tout cas, c'est l'impression que j'ai chaque fois que j'en regarde un) et d'autre part, me fendent le coeur. Brett n'était plus que l'ombre de lui-même dans les derniers épisodes. On sent bien qu'il tente d'être à nouveu Sherlock, mais on le sent épuisé, et c'est vraiment très triste à voir.

La saison 1 est indéniablement la meilleure, la plus vivante, la plus réussie. Je revisionne régulièrement les épisodes de celle-ci car elle respecte vraiment à la virgule près les romans et récits de Conan Doyle. En un mot, j'adore

J'ai ressenti la même impression que toi Clélie, les derniers épisodes m'ont semblés très bizarres. Je me suis même demandée s'ils étaient bien tirés de l'oeuvre d'Arthur Conan Doyle, tellement l'intrigue était tarabiscotée. En règle générale je n'ai pas aimé les épisodes longs. Par contre dans la saison 7 j'ai trouvé que l'épisode du détective agonisant n'était pas si mal.

Citation :

Je me suis même demandée s'ils étaient bien tirés de l'oeuvre d'Arthur Conan Doyle, tellement l'intrigue était tarabiscotée

C'est tout à fait ça ! Les intrigues n'ont plus grand chose à voir avec les intrigues d'origine. Je pense d'ailleurs que même l'épisode du détective agonisant n'a rien à voir avec la nouvelle de Doyle. D'ailleurs, je ne l'ai vu qu'en partie. Je vais réparer cette erreur rapidement. Dans les épisodes longs, seuls Le Signe des 4 et le Chien des Baskerville sont parfaitement réussis. Le Vampire de Lamberley est aussi très bien, mais un peu plus bizarroïde, à nouveau. Les autres sont quasiment à jeter. Désolée pour les fans inconditionnels, mais il faut voir les choses en face. Il y a un grand laisser-aller sur les scénarii vers la fin.

Mes épisodes préférés restent Les hêtres rouges et le cycliste solitaire. Petit coup de coeur aussi pour Silver Blaze dans la saison 2.

Je me suis toujours demandée d'où provenait le prénom Sherlock... Pure invention ? Le prénom Mycroft est tout aussi étrange. Qu'en penses-tu ?

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Mes épisodes préférés restent Les hêtres rouges et le cycliste solitaire.

J'aime aussi beaucoup ces deux épisodes. Peut-être parce que Holmes vole au secours de demoiselles en détresse, mais qui sont en même temps des femmes modernes, qui ont un emploi et ne se laissent pas abattre.

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Petit coup de coeur aussi pour Silver Blaze dans la saison 2.

Par contre celui-ci, je ne vois pas du tout. Quelle est l'histoire ?

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Le Vampire de Lamberley est aussi très bien

Je crois que je n'avais pas aimé, il faudrait que je le revoie. Mais je n'ai pas les DVD, je les ai tous vus sur TMC et pas pensé à les enregistrer

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Il y a un grand laisser-aller sur les scénarii vers la fin.

Je me demandais justement d'où venait la faiblesse. Est-ce seulement l'adaptation ? Et dans quelle mesure Jeremy Brett participait-il à l'élaboration du scénario ?
Ou la faiblesse vient-elle de l'oeuvre originale ? Il faut bien reconnaître que tout n'est pas de la même valeur. Les nouvelles de "la crinière du lion" et de" l'horreur de Deptford" sont un peu tirées par les cheveux. Qu'en penses-tu ?

Citation :

Je me suis toujours demandée d'où provenait le prénom Sherlock

Zut alors, moi qui comptais te poser la question. Je te croyais incollable sur la chapitre Sherlock Holmes !

Quand j'étais gamine j'ai dévoré les aventures d'Arsène Lupin. Sais-tu que Maurice Leblanc fait apparaître notre cher détective sous le nom de Herlock Sholmès ? Et bien sûr il est tourné en ridicule par notre Arsène national

Bye !

Ca doit en effet être pour cette raison que j'aime tant ces deux histoires.

L'histoire de Silver Balze est celui d'un cheval qui a disparu et que notre ami Holmes découvre bien entendu in extremis avant la course qu'il doit disputer.

Citation :

Je me demandais justement d'où venait la faiblesse. Est-ce seulement l'adaptation ? Et dans quelle mesure Jeremy Brett participait-il à l'élaboration du scénario ?
Ou la faiblesse vient-elle de l'oeuvre originale ? Il faut bien reconnaître que tout n'est pas de la même valeur. Les nouvelles de "la crinière du lion" et de" l'horreur de Deptford" sont un peu tirées par les cheveux. Qu'en penses-tu ?

Jeremy Brett était très pointilleux sur les scénarii. Il pouvait lui arriver de refuser des scènes qu'il jugeait trop éloigné du carcan holmesien de Conan Doyle. Et on l'écoutait en général. Je crois qu'il pouvait se vanter de connaître très bien les romans, les nouvelles. Ca se sent d'ailleurs beaucoup quand on voit ou quand on écoute ses interviews. Il était très calé sur le canon et il privilégiait le respect de l'histoire et de son personnage avant toute chose.
Au fil des saisons, notamment 3 et 4, Brett était très malade. Il n'avait plus la force nécessaire, je pense, pour s'opposer à certaines écritures. Il avait complètement lâcher prise vers la fin, et on avait tendance à lui faire jouer n'importe quoi, sans qu'il sache s'y opposer. Honnêtement, certains épisodes des deux dernières saisons me font mal au coeur. C'est pénible de voir un acteur de génie comme Brett dans cet état d'épuisement.

Citation :

Les nouvelles de "la crinière du lion" et de" l'horreur de Deptford" sont un peu tirées par les cheveux. Qu'en penses-tu ?

Ohlala, honte à moi ! Je ne connais pas ces deux nouvelles... Elles sont certainement dans mon recueil des oeuvres complètes, mais je ne les ai pas encore lues... Il faut absolument que je m'y mette, c'est décidé !

L'origine du nom Sherlock m'a toujours intriguée... Je pense que c'est un nom créé de toute pièce, tout comme Mycroft, dont je préfère la sonorité.

Quant à Arsène Lupin, je pense n'avoir lu que l'Aiguille Creuse. Le roman que tu mentionnes est bien Arsène Lupin contre Sherlock Holmes (ou du moins un titre dans ce genre) ?

Vi, Herlock Sholmès apparait bien dans le recueil Arsène Lupin contre Herlock Sholmès, qui regroupe 2 nouvelles, mais également dans le recueil Arsène Lupin Gentleman cambrioleur (dans la dernière nouvelle, intitulée Herlock Sholmès arrive trop tard)


Désolée de m'incruster, mais quand on parle d'Arsène Lupin ... ^^

Merci pour la précision, mimidd Il me semblait bien que j'avais vu ce titre dans les Arsène Lupin de ma môman, grande fan elle aussi.

Et ne sois pas désolée de t'incruster, je ne vois plus grand monde par ici ces derniers temps...

Dans ce cas, réjouis toi, je devrais bientôt pouvoir revenir poster quelque chose d'un peu plus constructif, puisque j'ai Etude en rouge dans ma PAL ... Vos échanges sur Sherlock Holmes m'ont donné envie d'en savoir un peu plus

J'ai hâte de connaître tes commentaires ! Une Etude en Rouge est le tout premier de la série, j'espère qu'il va te plaire

@Rosalinde : suivant tes conseils, j'ai visionné en entier cette fois The Dying Detective (ou le Détective agonisant) de la saison 4.

J'avais eu tord de m'arrêter car l'adaptation de la nouvelle est très réussie ! Certes, la nouvelle est loin de comporter l'entièreté de ce qui est présenté dans l'épisode, mais Brett nous offre ici du grand, du très grand Sherlock ! La mise en scène de son "agonie" est vraiment parfaite et le jeu d'acteur est splendide... Je n'ai pas pu m'empêcher de rire aux dépens de la pauvre Mrs Hudson qui

Spoiler:

J'ai adoré cette phrase, que je mettrai en français car j'ai peur de ne pas citer avec exactitude la VO :

Spoiler:

L'épisode n'est pas du tout bizarroïde, ni tiré par les cheveux, ce qui fait plaisir. Il est vraiment excellent !

L'image de la fin avec la petite Miss Savage est également très belle.

Spoiler:

Arrêtez-moi, sinon je risque d'en parler pendant des heures...

Bon, ben va falloir que je vois cet épisode

@ Clélie : Très heureuse que tu aies apprécié l'épisode du "détective agonisant". J'en avais gardé une très bonne impression, mais j'avais un peu oublié les détails. Tu as raison, la scène finale avec la petite fille est spécialement réussie. Alors, intervention ou non de Jeremy Brett ?

Tous ces échanges me donnent envie de revoir certains épisodes. Tu les as achetés en DVD ? En VO ou en français ?

@ mimidd : toi aussi tu es fan d'Arsène Lupin ? Mon père m'avait fait lire toutes ses aventures quand j'étais gamine. et je m'en délectais. J'ai été déçue par toutes les adaptations, mon Arsène était bien mieux !

Citation :

Arrêtez-moi, sinon je risque d'en parler pendant des heures...

Ce n'est pas moi qui t'arrêterai Clélie, surtout continue ...

Rosalinde a écrit:

Alors, intervention ou non de Jeremy Brett ?

J'aurais tendance à le penser. D'une manière générale, il a l'air bien mieux dans cet épisode que dans les précédents. C'est du très grand Sherlock, comme celui qu'on trouve dans la saison 1 et 2.

Citation :

Tous ces échanges me donnent envie de revoir certains épisodes. Tu les as achetés en DVD ? En VO ou en français ?

Je possède l'intégrale en dvd, saisons 1 à 4 et le coffret des 5 films. Ceux-ci comportent la VO (avec ou sans sous-titres) et la VF. Il y a également de très jolis bonus (interviews, photos, reportages)

Citation :

Ce n'est pas moi qui t'arrêterai Clélie, surtout continue ...

Chouette alors !

J'ai une question :

Dans l'homme à la lèvre tordue, le personnage (j'ai oublié son nom, Neville quelque chose je crois) fait une citation, j'ai oublié laquelle.

J'ai oublié beaucoup de choses, si ça se trouve ce n'est même pas dans cet épisode -là...

Bon je vais me coucher, ça ira mieux demain :asleep:

Hello Rosalinde,

Dans l'homme à la lèvre tordue, le personnage s'appelle Neville Saint-Clair. D'ailleurs, il y a pas mal de citations dans cet épisode. Le mendiant est un grand fan de Shakespeare, du moins c'est ce dont je me souviens. Quelle est la citation que tu cherches exactement ?

Justement, je ne me rappelle pas bien. Je crois que c'est "et si nous nous blessions, ne saignerions-nous pas ?" De quelle pièce de Shakespeare est-ce tiré ?

Il faudrait que je vérifie... là comme ça, je ne me souviens pas très bien. Il faudrait que je relise la nouvelle ou revois l'épisode. je chercherai ça ce soir.

Je crois que c'est seulement dans l'adaptation. Je suis allée vérifier dans le livre, Neville St Clair ne fait aucune citation.

Et j'ai cité de mémoire, je n'ai pas enregistré les épisodes, sotte que je suis !