Steven Spielberg, un enfant de 76 ans !

Vu qu'il n'a pas encore sa chambre, ce qui est incroyable, j'y remédie !


Steven Spielberg est un réalisateur, scénariste et producteur de cinéma américain, né le 18 décembre 1946 à Cincinnati (Ohio).

Citation :

Son père est Arnold Meyer Spielberg(fils d’immigrant juif ukrainien) créateur de l'ordinateur GE-225 pour General Electric en 1959 sur lequel les étudiants et chercheurs de l’université de Dartmouth créeront la première version de BASIC, langage de programmation qui a permis à toute une génération de Bill Gates (Microsoft) à Steve Jobs (Apple) d'initier la révolution de l'informatique personnelle.

je pense que ça explique bien l’amour de Steven pour les effets numériques dont il saura toujours jouer avec art.

Citation :

Ses parents divorcent en 1964 ce qui le marque profondément. Cette séparation influencera son futur travail de réalisateur, où la recherche d’une enfance heureuse se confronte souvent à l’incompréhension chronique des adultes.
Il s’essaie au cinéma dès l’âge de 12 ans mais commence vraiment à travailler à la télévision (il réalise le premier épisode de « Colombo »)

Son premier gros succès est un téléfilm, Duel, qui raconte l'histoire d'un camion dont le chauffeur reste invisible aux spectateurs et qui poursuit sans relâche un voyageur de commerce. l'œuvre fait immédiatement sensation et remporte notamment le Grand Prix du Festival international du film fantastique d'Avoriaz. Son succès à la télévision est tel que le film sort en version longue dans les salles de cinéma en 1973.

En 1974, son premier long métrage  « Sugarland express » est un échec cuisant,(bien que récompensé du prix du scénario à Cannes) mais c’est sa première collaboration avec John Williams qui fera la musique de 22 de ses films.


Tout le monde pensait qu’il était fini quand il tombe par hasard sur le roman « Jaws » qu’il dévore, si l’on peut dire !   Malgré un tournage difficile et une peur de l’eau phobique, on sait ce qu’il en est advenu : premier blockbuster au succès mondial « les dents de la mer »


C’est alors qu’avec son ami George Lucas (tiens, tiens ! ) il crée le personnage d’Indiana Jones avec « les aventuriers de l’arche perdue » autre rôle phare de Harrison Ford.


Il connaît maintenant une gloire mondiale et présente en clôture à Cannes « E.T l’extraterrestre »et bat le record des meilleures recettes américaines (qu'il battra en 1993 avec Jurassic Park).

Et les films s’enchaînent, avec plus ou moins de succès, mais son nom maintenant  suffit à faire se déplacer les foules. Ses sujets seront soit « sérieux » : l’esclavage avec « Armistad » "La couleur pourpre"ou la shoah avec « la liste de Schindler » ou des sujets de distraction, comme « Jurassik park « sorti la même année que Schindler, ou la série des Indiana Jones.
Il enchaîne avec « Rencontre du troisième type » où il fait jouer François Truffaut et remporte à nouveau un gros succès.

La filmographie de Spielberg est assez diverse, et il est coutume de la diviser en deux parties.

Spoiler:

Cette année il a sorti deux films : Ready Player One et Pentagon Papers. les deux ont reçu un accueil enthousiaste et pour moi j’ai vu « ready player one », dont je dirai ce que je pense dans un autre post !

La plupart des films réalisés par Spielberg comportent un certain nombre de caractéristiques récurrentes.

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Dans le cinéma spielberguien, la relation entre le fils et le père, ou plus généralement entre l'enfant et l'adulte, est souvent un sujet important, qui rime parfois avec confrontation.

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La critique n'a pas toujours été tendre avec Spielberg, taxé d'utiliser la grosse machine hollywoodienne à des fins mercantiles. Sont parfois déplorés son manque de profondeur et son simplisme, mais aussi ses excès d'« entertainer » et de « money maker » (en d'autres termes, Spielberg serait un « homme de spectacle » et un « homme d'affaires » avant d'être un artiste).

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Par ailleurs, dans la plupart de ses films, Spielberg défend une vision personnelle d'un monde pacifique, et ce même dans ses œuvres les plus « grand public ». Certains affirment même que Spielberg est un réalisateur intimiste, dans la mesure où ses films ont souvent pour cadre la famille américaine moyenne type, des banlieues pavillonnaires. Intimiste il l'est aussi, quand, dans La Couleur pourpre (1985), un de ses films majeurs bien que largement sous-estimé selon certains, il évoque la vie d'une famille afro-américaine du début du XXe siècle à travers le regard d'une femme, Celie, interprétée par Whoopi Goldberg.


Moi, ça m'est bien égal, artiste ou money maker, j'ai de merveilleux souvenirs de cinéma avec lui !!!

Clinchamps, je pensais qu'il avait sa chambre! C'est incroyable. En tout cas, merci d'y avoir remédié. Ce génie Multi-talents ne laisse pas indifférent. J'ai aimé presque tous les films que j'ai vu de lui et j'en ai même revu plusieurs. Du choix du sujet, à l'image, en passant par les dialogues et les acteurs qu'il choisit, tout est bien soigné chez ce cinéaste hors pair.
Je suis comme toi Clinchamps, quoi qu'on lui reproche, il n'en demeure pas un grand artiste.

Ysabelle a écrit:

Ce génie Multi-talents ne laisse pas indifférent.

c'est certain --- pavé dans la mare --- je déteste tous ses films --- (et je déteste aussi les films de Luc Besson). Je suis chaque fois sortie à peu près 20 minutes de projection ne supportant pas l'angoisse distillée dans les actions et les sentiments et ce soir, mon cher et tendre a commencé par regarder rencontre du 3e type et j'ai dit, "n'as-tu pas de matches de rugby, de foot, de hand, de basket ce soir ?

Pour moi, ce film comme les autres sont de vraies purges.... faut bien qu'il y ait des opposants au grand homme donc j'en suis envoyez les tomates, j'ai besoin de faire un coulis demain

Cependant, il lui fallait sa chambre chez nous d'autres l'adorent

Avec Alfred Hitchcock, je crois que c'est le premier réalisateur dont j'ai connu le nom, et donc du coup appris en quoi le metteur en scène pouvait avoir de l'importance dans un film. Donc rien que pour ça, ça lui donne une place importante dans ma formation cinéphile .

Je n'adore pas tout ce qu'il a fait (et je n'ai pas vu tout ce qu'il a fait), et je ne vais pas systématiquement voir un Spielberg, mais il a réalisé énormément de films que j'adore (E.T. que j'ai vu en boucle dans mon enfance, même si ça date, les trois premiers Indiana Jones, Jurassic Park, première frousse dans une salle de cinéma pour moi ...

C'est vrai qu'il a ses défauts, parfois le côté "bons sentiments" me plombe un peu ses films (par exemple je trouve Cheval de Guerre très inégal à cause de ça, il y a son lot de scènes excellentes et d'autres où j'attends poliment que ça passe) mais c'est aussi sa personnalité, d'où le fait que je ne trouve pas que ce soit un technicien pur, il a sa patte, ses thèmes de prédilection... Même dans ses films les plus faibles comme Le Monde Perdu, je trouve qu'il y a toujours au moins quelque chose à retenir (en l'occurrence, la scène de la caravane).

Même si je n'ai pas aimé le bouquin dont s'est adapté, je suis aussi curieuse de voir ce qu'il a fait de Ready Player One.

Moi non plus je n'aime pas tout, de Spielberg, normal, il en a tant fait ! C'est comme Eastwood que je vénère et qui vient juste de sortir une vraie daube ! Mais l'émotion que j'ai éprouvée devant "la couleur pourpre", ou devant "E.T" (et je n'étais pls du tout une enfant! ) ou "la liste de Shindler" est inoubliable et le côté jubilatoire des trois premiers Indiana Jones ne s'altère pas au cours de mes revisionnages successifs !
Alors je viens maintenant parler du film pour lequel j'ai ouvert ce topic : "Ready player one" !

Je l'ai vu avant-hier, et je me suis régalée ! Comme dit Télérama, Spielberg sort le grand jeu ! Je commencerai par préciser que jamais de ma vie je n'ai jeté un Oil sur un jeu video, même pas le tetrix, donc je suis venue vierge de toute influence, et j'ai été embarquée immédiatement d'abord par la pluie de références, clin d'œil et autres allusions drôles à une foule de films ou séries ce qui m'a aussitôt fait me sentir en terrain familier. Je ne donne pas d'exemple, je vous laisse le bonheur de les découvrir ! Puis j'ai été fascinée par le jeu lui-même comme si j'étais entrain d'y participer tant l'action et les effets spéciaux époustouflants vous collent au siège (je précise que je l'ai vu en 2D, et je ne sais pas si j'aurais résisté à la 3D )Et ensuite je me suis trouvée emportée par ce mélange extraordinairement habile et bien mené entre réel et virtuel, on passe de l'un à l'autre puis les deux se fondent pour finir par quand même reconnaître qu'en fait "seule la réalité est... eh bien... réelle" !

Télérama :
http://www.telerama.fr/cinema/ready-player-one-spielberg-sort-le-grand-jeu,n5542904.php

Je suis enchantée d'avoir passé deux heures 15 avec Spielberg et son monde magique, dont l'atmosphère m'a rappelé celle Capra au niveau des relations entre les personnages ! Je n'achèterai pas le DVD, trop dommage de le réduire à un écran de télé, donc allez-y dans des salles avec le plus de moyens possibles !!

Merci pour l'ouverture de ce topic, Clinchamps ! J'étais également persuadée qu'il avait déjà un topic à l'auberge J'aime beaucoup ce réalisateur, et comment ne pas citer tous les films que j'ai adorés ? E.T, Indiana Jones, La Couleur pourpre, La Liste de Schindler, Cheval de Guerre...ainsi que l'inoubliable Band of Brothers

Juliette2a a écrit:

Merci pour l'ouverture de ce topic, Clinchamps ! J'étais également persuadée qu'il avait déjà un topic à l'auberge J'aime beaucoup ce réalisateur, et comment ne pas citer tous les films que j'ai adorés ? E.T, Indiana Jones, La Couleur pourpre, La Liste de Schindler, Cheval de Guerre...ainsi que l'inoubliable Band of Brothers

Oui, Juliette, mais "Band and brother " a été créé et produit par Spielberg, ,ce qui prouve l'intérêt qu'il y prenait, et Tom Hanks, mais la série a été réalisée par des réalisateurs différents, presque un par épisode, comme pour l'écriture des scénarios ! A ma connaissance Spielberg n'en a réalisé aucun .
Spielberg a aussi produit un délicieux film de SF que je vous conseille fortement : "Miracle sur la 8ème rue" écrit et réalisé par Matthew Robbins.

Spielberg producteur :

Citation :

Steven Spielberg occupe une place à part dans le cinéma américain. Il a une politique de production tout à fait détonante par rapport à ce que la routine du cinéma américain est devenue. Nombreuses sont les productions Spielberg qui sont de gros succès financiers, et ce sont le plus souvent des films passionnants. Il a lancé Bob Zemeckis, révélé le talent de Joe Dante, confirmé Barry Levinson, etc...

Il possède sa propre société de production AMBLIN (du nom de son premier court métrage professionnel en 35 mm), et il a fondé les studio DreamWorks avec Jeffrey Katzenberg (ex-responsable des studios Disney) et David Geffen (magnat du disque).

clinchamps a écrit:

Oui, Juliette, mais "Band and brother " a été créé et produit par Spielberg, ,ce qui prouve l'intérêt qu'il y prenait, et Tom Hanks, mais la série a été réalisée par des réalisateurs différents, presque un par épisode, comme pour l'écriture des scénarios ! A ma connaissance Spielberg n'en a réalisé aucun .

Merci pour cette précision ! Je l'ignorais

Merci pour l'ouverture de ce topic Clinchamps!! 

C'est vrai qu'il a fait des films très variés , oscillant entre films durs et  "graves" comme "La Liste de schindler" ou entre les films d'aventures (Indiana Jones) et de  science fiction ( ET ) mais même dans ses films plus "legers", le thème de la famille est exploré sur une tonalité plus grave: dans ET, la mère élève seule ses 3 enfants, le père les ayant laissé tomber...et on sent tout de suite, que la mère a du mal à reprendre pied.   
Il me semble avoir lu quelque part que Spielberg avait mal vécu le divorce de ses parents. Mais je peux me tromper...

Merci pour l'ouverture de ce topic, Clinchamps et pour cette présentation très complète de Steven Spielberg   Comme vous, je croyais qu'il avait déjà sa chambre, et c'est très bien d'avoir remédié à cette absence  

J'aime bien ce réalisateur, j'ai ri avec lui, eu très peur et j'ai été émue par ses films dits intimistes   Pour moi, il est gamin dans l'âme et il s'amuse dans la vie, à faire ses films    C'est vrai qu'il a eu de nombreuses critiques mais il y a toujours des grincheux

Je note Miracle sur la 8ème rue que je n'ai jamais vu

Heureusement que tu as réparé cet oubli, clinchamps !!!!

En général je mets Spielberg sur le même plan que Eastwood, c'est-à-dire de très bons réalisateurs, qui aiment raconter des histoires, mais toutes ne me captivent pas, et sur la quantité, il y a aussi je pense une baisse de niveau ... peut-être qu'avec la moitié des films réalisés, tous seraient au top ? je ne sais pas.

En tous cas, de Spielberg j'adore :
Duel : celui-ci est terriblement hitchcockien et très efficace, pas égalé, à mon avis !
Amistad : un choc quand je l'ai vu au cinéma
La couleur pourpre : excellent
Arrête-moi si tu peux : celui-ci je l'adore, j'aime même Di Caprio qui m'énerve d'habitude !
Le terminal : histoire kafkaïenne de notre époque

Ensuite je suis moins fan de La liste de Schindler (j'ai toujours du mal avec les reconstitutions de camps de concentration) mais la musique y est tellement poignante ; ou des Dents de la mer, ou des Indiana Jones, trop clichés pour moi, mais agréables à regarder quand même.

Donc, Spielberg totalement incontournable pour moi

Petit Faucon a écrit:

Arrête-moi si tu peux : celui-ci je l'adore, j'aime même Di Caprio qui m'énerve d'habitude !
Le terminal : histoire kafkaïenne de notre époque

Bon sang ! j'adore ces films, et je ne me souvenais même plus qu'ils étaient de lui !

c'est vrai, ces deux films sont de Spielberg!
Deux bons films très bien écrits!!!
dans Arrête-moi si tu peux, on a encore une histoire de famille assez compliquée, avec les parents qui se séparent!

Quant à The Terminal il traite des problèmes d'immgration aux USA et c'est vraiment très bien vu.

J'aime aussi beaucoup The terminal

Merci pour ce sujet Clinchamps.

J'ai aussi vu Ready player one et j'ai été profondément déçue. J'ai adoré le livre (je lui ai même ouvert un sujet ) et le film n'est pas à la hauteur. Spielberg (ou les scénaristes) n'en ont gardé que le spectaculaire, un peu au détriment des personnages et du monde créé, tellement plus riche (tant au niveau réel que numérique) dans le livre. J'ai trouvé le scénario très plat, trop simplifié, les personnages pas assez approfondis, bref, il m'a manqué quelque chose. En même temps, j'ai lu le livre il y a moins d'un mois, et j'en garde une impression très forte. Après, j'ai quand même passé un bon moment, mais le film, aussi spectaculaire soit-il ne me laissera pas un souvenir impérissable (j'aurais peu être dû attendre pour lire le lire )

Merci pour ton avis, Ludi, j'avais l'intention d'y aller cette semaine et je crois que je vais me contenter du livre

Cassandre, je crois que j'ai moins apprécié le film parce que j'ai lu le livre avant

Merci pour cette précision, ma petite Ludi

J'ai revu cette semaine La liste de Schindler, qui est sur Netflix en ce moment, qui m'avait fait très forte impression à sa découverte il y a plus de dix ans.

Je persiste sur cette impression puissante. C'est un visionnage dur, et les émotions restent coincées dans la poitrine. Le film a une sobriété bienvenue, avec ce noir et blanc, et la musique sublime de John Williams vient adoucir cette histoire effroyable avec beaucoup de doigté.

C'est avec ce film que j'avais découvert Ralph Fiennes, dont la prestation d'acteur m'avait époustouflée comme aucune autre ne l'a jamais fait, avec cette évidence et cette intensité (à part peut-être cet autre nazi, Christoph Waltz dans Inglourious Basterds, dans un autre registre bien-sûr). Je n'ai pas changé d'avis. L'acteur est brillantissime dans ce rôle atroce, son personnage paraît parfois à la limite de la folie, l'acteur est d'une beauté terrifiante, et son jeu d'une infinie subtilité. Je pourrais en parler des heures.

Seul le dernier quart du film, après l'établissement de la fameuse liste, m'a semblé souffrir des faiblesses un peu récurrentes du cinéma de Spielberg. C'est comme si le film peinait à finir, ça devient un petit peu long, parfois décousu, et surtout c'est un peu trop lyrique à mes yeux - étant donné le sujet. C'est à dire que, histoire vraie oblige, on montre

Spoiler:

De même, je me demande si toute la fin, avec l'usine qui fonctionne mal pendant des mois, et les vrais survivants qui viennent saluer la tombe de Schindler, ne vient pas légèrement déséquilibrer le film que j'ai trouvé parfait par ailleurs, autant dans le ton utilisé, que dans la narration.

C'est vraiment pour chipoter. C'est un film que je trouve sobre et fort, avec un ton juste entre les horreurs nazies et l'humanité des personnages. Le personnage de Schindler (qui avait à peine mon âge pendant la guerre ) m'a beaucoup émue, lui qui n'a jamais vraiment réussi à construire sa vie. J'imagine que tous les films sur la Shoah sont critiquables d'une manière ou d'une autre, c'est un sujet qu'il doit être impossible de traiter parfaitement, mais celui-ci n'est sûrement pas le plus mauvais. Merci M. Spielberg.

Merci Annwyn pour ton retour  J'avais vu ce film au cinéma et je l'avais adoré C'était une belle découverte car je ne connaissais pas l'histoire de ce héros  Arte a diffusé dernièrement un documentaire sur Oskar Schindler et sa vie a été chaotique après la guerre ; il est mort dans la misère

Oui, et puis il est mort assez jeune aussi. J'ai vu qu'après la guerre, ce sont certains des survivants et des associations juives qui lui ont versé des aides. C'est presque comme si cet homme n'avait vécu que pour sauver un millier de juifs, c'est héroïque et tragique en même temps. J'aime que le film ne le blanchisse pas complètement, et montre qu'il reste un mauvais homme d'affaire et un séducteur invétéré jusqu'au bout.

Je viens de mettre l'âge de Spielberg à jour dans le titre !!

Parfait Clinchamps ! C'est vrai qu'il continue à être diablement actif le petit Steven. Je n'ai pas vu son West Side Story, mais j'ai des proches qui l'ont trouvé époustouflant.

J'ai aimé aussi que Steven Spielberg décrive Schindler de façon réaliste, comme un homme infidèle, dépensier, mauvais gestionnaire et surtout totalement imprévisible ; effectivement, on dirait qu'il n'a vécu que pour sauver des juifs  

Par contre, comment a-t-il pu se lier d'amitié avec Amon Göth, homme cruel et abominable. Un survivant a dit : Voir Göth, c'était voir la mort Ralph Fiennes est brillant et exceptionnel dans ce rôle

Merci Clinchamps

Cassandre a écrit:

Par contre, comment a-t-il pu se lier d'amitié avec Amon Göth, homme cruel et abominable. Un survivant a dit : Voir Göth, c'était voir la mort Ralph Fiennes est brillant et exceptionnel dans ce rôle

Dans le film, Schindler essaye d'expliquer justement, que d'après lui, sans la guerre, Göth aurait été un homme "ordinaire", ni meilleur ni plus mauvais que les autres. Ca reste à voir... Dans le film toujours, Isaac Stern (le comptable de Schindler et de Göth, qui finalement a joué quasiment le plus grand rôle dans le sauvetage des juifs) n'est pas tout à fait d'accord, et rappelle que Göth aime tuer. Maintenant, Schindler avait adhéré au parti nazi dès 1939 il me semble, donc il devait avoir l'habitude de côtoyer d'affreux officiers nazis, je pense que c'était un homme pragmatique avant tout, et on voit bien dans le film qu'il met du temps avant de se sentir concerné par la situation des juifs.

J'ai cru comprendre que Ralph Fiennes avait effrayé l'une des survivantes de Göth sur le tournage, parce qu'il lui ressemblait trop en uniforme. Et aussi que Spielberg avait décidé de supprimer une partie des horreurs commises par Göth dans le film... parce que sinon le personnage n'aurait même plus paru réaliste (il semble par exemple qu'il avait dressé ses chiens pour s'attaquer et déchiqueter les prisonniers...).

Le film imagine également une attirance de Göth envers Helen Hirsch, une de ses employées de maison. Il y a une scène où Ralph Fiennes vient plus ou moins lui dire qu'il est attiré par elle, mais qu'elle n'est pas une personne à strictement parler, et qu'il se demande si ce serait mal de la "toucher dans sa solitude". C'est la meilleure scène de Ralph dans ce film à mon avis, elle est à la fois fascinante et complètement glaçante...