Jeu littéraire pour chasser les idées noires

Voici le texte de mon ami  

Citation :

Sur ce chemin, nul n’est besoin d’être devin, d’avoir de brillantes idées pour savoir où il mène. La nuit, suivre la Voie Lactée, le matin, tourner le dos au soleil, le soir, y faire face. En passant par le pays des castagnettes, pas forcément en cyclopède, on porte d’où qu’on vienne, un sac d’espoirs, de joies, mais aussi de mélancolies. De plateaux arides, de montagnes pluvieuses, de torrents impétueux, il faudra affronter.
Sur mon chapeau, une fragile coquille Saint-Jacques, oui c’est le Chemin.
Ultreïa !

Et le mien

Citation :

La minute nécessaire de mélancolie.
Salut à toi Monsieur Cyclopède, si brillant mais si fragile. Un devin aurait-il pu prédire que le torrent de ta vie se tarirait si vite ? 
Je me plais à t'imaginer jouer des castagnettes avec LA MORT tout là-haut dans la Voie lactée ...
Etonnant, non ?

Magnifique, l'ami de Rosalind !

C'est vraiment très beau!

magnifique comme d'habitude.


Dans 30 minutes, je passe la main

Merci à vous tous

Bienvenue Ami suseïa


à tous les participants et participantes    

j'ai eu un mal fou à choisir le texte         tous me plaisaient, du premier au dernier    et avec l'entraînement dû au confinement, vous êtes mûrs pour une carrière littéraire.  



Fauvette, c'est à toi de souffrir, et demain, tu ne me diras pas merci    

Ami a écrit:

Merci à vous tous

Bienvenu parmi nous, Ami C'est un plaisir de te lire

Fauvette, bravo!

Bienvenue à toi

Bienvenue parmi nous, L'Ami ! (Je viens de modifier ton pseudo suite à tes petits soucis d'inscription)

Je suis ravie de te compter parmi nous après ces quelques jours durant lesquels Rosalind nous a régalés de tes textes

Et merci Fée Clochette de m'avoir choisie ce soir, la concurrence était rude !

Voici donc ma liste de mots, à vos claviers jusqu'à demain soir 21h :

Citation :

Menthe
Pieuvre
Pinceau
Calendrier
Lampadaire
Amande
Jaune
Appareil-photo

Appareil-photo, c'est un peu ta signature ! il va falloir caser "calendrier" !


Fauvette, bonsoir, à demain

La scène paraissait étrange. Il s'était d'abord arrêté près du lampadaire se saisissant de l'appareil-photo qu'il portait autour du cou. Il prit un instant pour se positionner dans la lueur jaune blafarde. Maintenant qu'il était entré, voici qu'il s'intéressait au calendrier mural. Il était là, debout, en combinaison quasi intégrale, plusieurs objets à la main.

Ensuite, il s'approcha d'un meuble et après avoir versé une poudre, il l'éparpilla à l'aide d'un pinceau. Celle-ci voleta et dessina un modèle de pieuvre en retombant. Enfin, il sentit au-dessus d'un récipient et recula instinctivement. De la menthe se demanda-t-il, non une odeur d'amande amère … du cyanure. Au moins tenait-il déjà l'arme du crime.

Je viens de lire vos textes avec les mots de la liste précédente.

Ils sont tous beaux et originaux je n'avais pas trouvé le temps de participer et n'avais même pas cherché.

Mais un regret tardif m'a saisie, et je viens d'écrire un texte. Je vais éditer mon message un peu plus haut pour le poster après celui de mon ami.

L'important, c'est de participer

Merci. A présent je vais plancher sur les nouveaux mots

Excellent le texte sur la scène de crime  

Rosalind a écrit:

Merci. A présent je vais plancher sur les nouveaux mots  

Excellent le texte sur la scène de crime  

Je ne sais que dire de ton texte. J'espère qu'il n'est pas prémonitoire ! Mais en tout cas, il est très efficace !

Sethy a écrit:

La scène paraissait étrange. Il s'était d'abord arrêté près du lampadaire se saisissant de l'appareil-photo qu'il portait autour du cou. Il prit un instant pour se positionner dans la lueur jaune blafarde. Maintenant qu'il était entré, voici qu'il s'intéressait au calendrier mural. Il était là, debout, en combinaison quasi intégrale, plusieurs objets à la main.

Ensuite, il s'approcha d'un meuble et après avoir versé une poudre, il l'éparpilla à l'aide d'un pinceau. Celle-ci voleta et dessina un modèle de pieuvre en retombant. Enfin, il sentit au-dessus d'un récipient et recula instinctivement. De la menthe se demanda-t-il, non une odeur d'amande amère … du cyanure. Au moins tenait-il déjà l'arme du crime.

Excellent !
Je trouve ce texte tellement parfait pour cette série de mots que je passe mon tour !

Roz j'aime beaucoup ton texte précédent

L'ami

Fauvette

Sethy très original

Bravo Fauvette

Je n'avais pas vu que l'Ami était parmi nous Bienvenue et merci pour tes beaux textes !

oh ! je retourne de nouveau sous la couette, Sethy a frappé bye bye, j'ai le cerveau liquéfié

Fée clochette a écrit:

oh ! je retourne  de nouveau sous la couette, Sethy a frappé    bye bye, j'ai le cerveau liquéfié  

Je double la couette!

Que cela ne vous empêche pas de participer quand même, ça sera un peu compliqué de "départager" les textes du jour si je n'en ai qu'un (fort bien tourné au demeurant )

Allez allez, on sort les neurones de sous la couette !

Fauvette a écrit:

Allez allez, on sort les neurones de sous la couette !

Les miens sont encore sous la couette

Mais L'Ami a déjà écrit un texte    je suis en train de lui expliquer comment le poster lui-même.

Voilà, voilà, mis bout à bout, je compte juste 4 lignes et 4 mots... mais les dialogues.... enfin, voilà, voilà  

Citation :

- qu'est-ce donc ? dit-elle, en agitant son bouquet sous le nez.
- de la menthe, chérie
- je parle de cette espèce de pot en forme de pieuvre. 
- une barbotine de maman - dis-je en posant mon pinceau sur le bord de ma palette. 
- hideuse !  de plus avec le calendrier du Crédit Agricole orné d'un lampadaire en fond, à peine née, ta nature morte est déjà morte à la postérité !

Elle piocha, gourmande, dans mon sac d'amandes, disparut pour surgir à nouveau.
 
- trop jaune ce tableau ! ne bouge pas, avec l'appareil-photo je vais vous immortaliser.

Puis, d'un geste subtil, elle fit tomber le vase...

Pardon aux calendriers du Crédit Agricole,  ...    mais s'ils pouvaient être plus artistiques  

J'ai un peu de mal aujourd'hui aussi mais cela va venir, la journée n'est pas terminée

Citation :

Sous le vent, face à la mer, il dépose son chevalet sur un parterre de menthe aux effluves musquées, puis cale un tableau vide. L’esprit disponible mais attentif, sa main autonome, esquisse de longues lignes mouvantes comme une pieuvre languissante. Le pinceau, la couleur, plus tard.
Quel jour sommes nous? Ici l´heure est plus importante que la date du calendrier. Un lampadaire déficient clignote sur le port, capte son regard, ça l’agace. Soudain, une odeur d’amandes grillées et de café l’envahit, elle vient de la maison jaune, derrière lui.
Surpris, encore, un bruit discret d’un appareil-photo. Il comprend qu’il est devenu à son tour, le sujet d’un autre tableau.