Jeu littéraire pour chasser les idées noires

Ravissant texte, Elianor !! Comment tu as fait pour connaître un de mes souvenirs d'enfance ?

Annwvyn a écrit:

Elianor, j'aime beaucoup ton texte, qui dans ma tête est entièrement compatible avec le mien !

Merci Annwvyn, j'aime ton texte aussi ! Je trouve effectivement qu'ils complètent bien! On pensait peut-être aux mêmes choses  

clinchamps a écrit:

Ravissant texte, Elianor !!  Comment tu as fait pour connaître un de mes souvenirs d'enfance ?

Merci Clinchamps  La magie de l'écriture ! ou alors nous avons des souvenirs communs

Elianor a écrit:

clinchamps a écrit:

Ravissant texte, Elianor !!  Comment tu as fait pour connaître un de mes souvenirs d'enfance ?

Merci Clinchamps  La magie de l'écriture ! ou alors nous avons des souvenirs communs

Eh oui, une fontaine sous un figuier et des gens qui palabrent, oui, ça me parle vraiment !

Oui, ils sont beaux  tous vos textes et me ravissent de leur parfum particulier et en même  temps faisant remonter des souvenirs  communs.Ils sont tous beaux  et remplis de poésie. BRAVO.

Elianor très joli texte empli de poésie et de rêve

Je crois qu'il est temps de passer le flambeau à quelqu'un d'autre.
J'ai parcouru vos textes et me suis sentie attendrie par la nostalgie apaisée d'Edmond chez Annwvyn;  j'ai adoré humer l'odeur des figuiers, les senteurs de café et d’anis chez les copains marins de L'Ami. J'ai dansé la séguedille en Andalousie, aux sons languissants des guitares, autour de la fontaine avec Fée Clochette J'ai suivi l'errance insouciante de la poétesse rêveuse de Clinchamps et écouté les trémolos sortant de son magique erhu, J'ai assisté à la Saint Fiacre avec Rosalind, et grâce à Aquarelle, j'ai fait quelques pas dans Paris avec l'infatigable Gavroche . Enfin épuisée, mais les yeux et le cœur pleins de bonheur, j'ai suivi le nostalgique retour au village d'Elianor et me suis laissée enivrer par "l’odeur intense du lieu qui mêlait le soleil, la terre, les délicates senteurs végétales qui s’exhalaient des balcons et ce parfum des souvenirs".

Mais, j'ai attendu en vain l'apparition du chevalier Selenh, surgissant de l'Alhambra sur son Pursang.

Mes amis, que demander de plus! J'ai voyagé au delà de mes espérances J'ai eu du mal à choisir parmi tous ces joyaux ornés de mes modestes mots.  

Je laisse la main à Clinchamps qui me semble t-il, n'a pas servi depuis un moment.  

Ysabelle quel joli commentaire de nos modestes œuvres !! C'est si bien trouvé et si bien écrit !!
merci de me choisir (mais c'est de ma faute si ma main n'a pas servi depuis longtemps, je ne joue pas du tout régulièrement ! ) et je vais essayer de trouver des mots sympas !

Oui. Ysabel , c'est trop beau ce que tu écris sur nous.Clinchamps, ravie que ce soit à toi de" plancher" pour trouv er de jolis mots.

Voici mes mots :

Carafe
Oiseau
Parapet
Sombrer
Abolir
Franchir
Obscur
Profond

Jeudi prochain, donc, ou plus tard si nécessaire ! Hâte de voir ce que vous allez en faire !

Merci Clinchamps  ! Ils sont intéressants  tes mots !

Clinchamps  merci pour les mots  

Carafe
Oiseau
Parapet
Sombrer
Abolir
Franchir
Obscur
Profond

Spoiler:

@ Ja nus hons pris.... est la complainte écrite en captivité par le  Roi Richard cœur de lion  prisonnier du  Duc d'Autriche

Superbe texte, Fée Clochette !! Je ne voyais rien de médéval en choisissant mes mots et pourtant quelle belle évocation ! Est-ce "parapet" qui t'a lancée dans l'exil de Richard Cour de Lion ?

Oui, super ton texte, Fée  Clochette .La stupeur éthylique  de ton garde t'a fait " voler "loin!.

clinchamps a écrit:

Je ne voyais rien de médiéval

Merci clinchamps

Les mots nous entraînent dans des lieux inouïs. J'écoutais la complainte de Richard cœur de lion, et je réfléchissais sur tes mots clinchamps, quand m'est apparu la scène que je décris. Le Roi chantait, se plaignait, et apparurent les soldats, le parapet et la carafe vide, le soldat complètement "bourré", il faut se rendre compte que même en Autriche, au sommet du chemin de ronde, c'est inconfortable, ennuyeux à souhait .... le soleil assoiffe les pauvres guetteurs.

Merci Aquarelle Je ne sais pas si actuellement, les soldats sont obligés de boire leur quart de gnole avant d'aller se faire écharper au combat, mais j'ai en mémoire les récits de mon grand père ayant fait la guerre du Maroc et 14-18. C'était horrible. Il disait, si tu ne buvais pas, tu ne tuais pas.

Bravo Fée Clochette, c'est en effet original. Quand j'ai vu les mots, j'étais loin de penser qu'ils pouvaient mener vers cette direction

Merci Clinchamps et Aquarelle pour vos compliments sur mon commentaire

Je ne vous avais pas oubliés, doux amis, pardon ! Mais le gouffre du temps m'a eue, qui m'a fait passer deux semaines comme deux jours.

Entre parenthèses, pour un début de vacances, vous avez chatoyé de tous vos feux, je viens de lire tout ce que j'avais manqué et je m'incline. J'avoue un petit faible pour Gavroche, Aquarelle suinte son mon notre Victor Hugo par tous les pores une fois de plus, et comme c'est un de mes auteurs «culte»... (je l'ai déjà dit ? La sénilité n'est pas encore en cause, je radotais déjà à douze ans).

Et, souscrivant à l'invite de ma blonde, je poursuis sur sa lancée :

Selenh a écrit:

« Mais, dit dame Ysabelle, j'attendis en vain l'apparition du chevalier Selenh, surgissant de l'Alhambra sur son pur-sang arabe, le noble Carafe*. J'aurais bien vu, émerveillée, le coursier magique abolir d'un bond fantastique le vide obscur du profond gouffre d'Assoukh, puis franchir la muraille ou atterrir sur le parapet, ses sabots d'or fendant la pierre millénaire.

- Wesh, Grand-Mère, gémit Naïl, ça va deux minutes tes histoires préhistoriques, tu pourrais pas nous laisser dormir un peu, maintenant ? »

* accent espagnol obligatoire.

Merci Ysabelle

 Le noble Carafe aux sabots d'or = j'adore.

l'Alhambra est un lieu magique   Selenh

Excellent !! J'adore la chute !!!

Merci mesdames, je n'ai eu qu'à poursuivre l'histoire commencée par Dame Ysabelle ! L'inspiration médiévale et arabo-andalouse étaient déjà dans l'air.

Fée clochette a écrit:

 Le noble Carafe aux sabots d'or = j'adore.

Et avec la bonne prononciation (CarAfè) ça sonne viril ! Encore plus que le nom du destrier du Cid, Babieca (je suis très portée sur Le Cid, en ce moment).

Voici ma participation:

Citation :

À la tombée de la nuit, discrètement il dépose entre deux pierres une carafe à vairons qui,  si chanceux il est, lui offrira une friture assurée. Les oiseaux se sont tus, la lune absente à souhait lui assure l’impunité totale. Appuyé sur le parapet du pont, il sombre un instant dans quelques pensées obscures, jusqu’à abolir tout désir, bercé par le chuchotement du cours d’eau. Il y a encore des collets à tendre, le jeune Pierre  se redresse dans un profond soupir, et sourire aux lèvres murmure_Demain, je franchis le gué de mes vingt ans.

Bravo l'Ami ! Un petit air de Maurice Genevoix, non ?

Bien vu Dame Selenh

Très joli, L'Ami, ce jeune "rabouilleur" Vraiment une belle atmosphère et une très jolie chute !

Merci Clinchamps

L'Ami, je viens d'apprendre ce qu'est une carafe à vairons. Merci.