Jeu littéraire pour chasser les idées noires

Rosalind a écrit:

Je pense que c'est également le cas pour l'araucaria.

Pas du tout, L'Auracaria Araucana est un arbre à croissance très lente, équipé  d'un système racinaire superficiel large et peu profond pour obtenir l'eau et les éléments nutritifs dont il a besoin, et des racines pivotantes qui lui permettent de bien s'ancrer au sol et de résister au vent du lieu où il habite.

Nous l'avons constaté, lorsque nous l'avons extrait hors de son pot c'est assez caractéristique. Sinon, le cèdre, les sapins, les épicéas n'ont pas une racine pivotantes et le système racinaire est peu profond par rapport à leur frondaison, donc il est logique que la prise est vent est importante et que l'arbre soit arraché, si c'est violent.

L'année 1999, une amie des Vosges m'avait envoyé des photos de la catastrophe, la forêt avait totalement disparue sur des hectares, et lorsque je suis allée la visiter un an après, le paysage était désolant, je ne reconnaissais plus "mes" Vosges, même si les bûcherons avaient travaillé d'arrache pied pour remettre en ordre le chaos.

L'Ami, j'aime bien ton texte, il est brillant. Ton chat est très coquin.  Mais je préfère malgré tout - pour le visuel - un chat avec une fourrure

Ysabelle a écrit:

le sketch de Marc Jolivet. C'est vraiment hilarant

A la fois hilarant, et très grinçant, je ris tout en ayant mal pour le pauvre homme qui se fait "racler" les côtes par la caisse. Heureusement, c'est juste un texte, mais je n'aimerais pas du tout que cela m'arrive

Lily: N'est-ce pas Tatie Danielle, le vrai nom de l'héroïne de ton texte ?

Ysabelle: Il y a d'autres tempêtes sympas comme  la "Tempête" ou la Sonate n° 17 de L. Von Beethoven

Rosalind: " La Tempête" de William Shakespear, une comédie, ça devrait le faire non ?
(Avec un Persan sur les genoux)

Non pas Tatie Danielle, mais Mémé Alice et ce n'était pas du tout le même genre même si elle savait bien s'agacer ... mais pas contre l'araucaria qui est tout de même assez loin de la maison...

Fée clochette a écrit:

Rosalind a écrit:

Je pense que c'est également le cas pour l'araucaria.

Pas du tout, L'Auracaria Araucana est un arbre à croissance très lente, équipé  d'un système racinaire superficiel large et peu profond pour obtenir l'eau et les éléments nutritifs dont il a besoin, et des racines pivotantes qui lui permettent de bien s'ancrer au sol et de résister au vent du lieu où il habite.

Nous l'avons constaté, lorsque nous l'avons extrait hors de son pot c'est assez caractéristique. Sinon, le cèdre, les sapins, les épicéas n'ont pas une racine pivotantes et le système racinaire est peu profond par rapport à leur frondaison, donc il est logique que la prise est vent est importante et que l'arbre soit arraché, si c'est violent.

Alors je vais réenraciner mon araucaria et lui casser seulement une branche ou deux

L'Ami a écrit:

Rosalind: " La Tempête" de William Shakespear, une comédie, ça devrait le faire non ?
(Avec un Persan sur les genoux)

La Tempête je ne classerais pas dans les comédies mais je veux bien revoir la pièce sans persan

L'Ami a écrit:

Ysabelle: Il y a d'autres tempêtes sympas comme  la "Tempête" ou la Sonate n° 17 de L. Von Beethoven

Effectivement, c'est l'une des plus belles que je connaisse

l'heure est grave, et je suis bien embarrassée car vos histoires sont épatantes, cependant je me fais violence - je désigne Lily of the valley pour avoir rendu un araucaria bien ridicule avec sa guirlande Gifi et décrit une grand mère énervée et drôle.

Donc Lily tu prends le contrôle du jeu pour chasser la chaleur torride de l'été. Je pars camper sur la banquise, je n'en peux plus de l'été.

Bravo Lily

Hey, merci, Fée !

Et merci Ysabelle (nos messages se sont croisés)

Contente que mon hommage à la mémé de mon homme ait eu du succès. Elle a vécu jusqu'à 100  ans et demi et ne s'est jamais départie de son caractère de granit breton.

Voilà mes mots :

Citation :

riz au lait
lièvre
vierge
miniature
gousset
mignon
approximation
(s') abandonner

Oui, bon, j'ai plus ou moins pris le soleil sur le crâne en balayant la terrasse et exterminant un lierre coriace (pas un lièvre, hein), alors, oui, mes mots sont bizarres... J'ai failli mettre "linotte" (mais on l'a déjà eu) car j'en avais une qui s'égosillait dans mon pommier...

et nous avons combien de jours de torture pour faire naître quelques lignes intéressantes ? pour l'instant je sèche ! que vais-je faire avec le mot vierge et le mot approximation

Fée clochette a écrit:

  et nous avons combien de jours de torture pour faire naître quelques lignes intéressantes ?    pour l'instant je sèche ! que vais-je faire avec le mot vierge et le mot approximation

Bravo Lily, j'ai bien aimé ta mémé râleuse

Mais les mots ne m'inspirent vraiment pas Je pense que je vais passer mon tour, à moins que demain les neurones se remettent en marche

Samedi 21h ça vous va ?

Je ne vous ai pas abandonnés, mais je ne suis pas chez moi pour quelques jours, c'est pourquoi vous ne me voyez plus ! Mais I'll be back, comme dit Terminator !

Vous voulez que je change mes mots ? C'est si difficile que ça ?

Bonjour,

Perso j'ai un texte  (après une sacrée prise de tête pour lui donner une certaine cohérence, surtout qu'en général je respecte la chronologie des mots, pour le fun...) je le mets en réserve si les mots sont changés.
J'attends donc de savoir ce qui est souhaité.

voilà Lily of the valley j'arrive, mais fait chaud  !  

Citation :

J'ai toujours détesté le riz au lait et le civet de lièvre, mais lorsque je fus invitée chez ma future belle famille (fervents chasseurs) ces plats me furent servis ! courageusement, j'évitai de faire ma vierge effarouchée et je  mangeai en pensant que ce n'était qu'un mauvais moment à passer. Fixant tour à tour une miniature persane suspendue au mur, puis l'antique montre de gousset assez mignonne qu'un vieil oncle arborait sur son gilet d'alpaga, j'absorbai la nourriture en espérant, que ce sacrifice ne serait pas vain. Las, je m'étais trompée dans mon approximation, car chaque fois que je mangeai chez eux, j'étais presque paniquée en pensant aux plats sur leur table et prête à  abandonner l'invitation pour d'autres activités plus réjouissantes.  

Ah, le calvaire du civet de gibier chez la belle-famille, ne m'en parle pas ! Par contre le riz au lait est mon dessert préféré... mais ils n'en font pas

Voici ma participation:

Citation :

J’abhorre le riz au lait, ma nouvelle propriétaire que j’honore de ma présence s’en fait une spécialité, tu parles. Je pense avoir levé un lièvre quant à ses qualités de cuisinière. Nourrir un chat de riz au lait, ridicule ! Elle est vierge, plus exactement du signe de la vierge, c’est à dire modeste et tatillonne. Je confirme, modeste en connaissances culinaires, tatillonne côté portefeuille, au regard des portions miniatures côté gamelle. C’est pas gagné, l’affaire est loin d’être dans la poche, voire juste dans un gousset. Toutes ses amies me trouvent mignon, non mais, pourquoi pas croquignolet pendant qu’on y est, c’est quoi cette approximation. Adorable oui, délicat oui, cela me semble plus approprié. Pensent-elles que je vais m’abandonner à ces caractéristiques emblématiques de chats de gouttières.

Fée et l'Ami Ils ne sont pas faciles à assembler, ces mots !

Ah ces chats, Dieu qu'ils sont exigeants !

du riz au lait au chat ! le pauvre.

Fée je partage ton aversion pour le gibier

Que ne faut-il pas faire pour se faire accepter par la belle-famille

L'Ami ce chat est une calamité mais là, je compatis, lui faire manger du riz au lait

Lily j'ai galéré avec tes mots. Tu es sadique

Rosalind a écrit:

Fée
Lily j'ai galéré avec tes mots. Tu es sadique

Je vous avais dit que le soleil m'avait tapé sur la tête.

Alors tu aurais dû te rafraîchir d'abord

Je n'ai pas réussi à faire court. Et par manque d'inspiration je suis allée demander de l'aide à Marcel  

Citation :

Ce dimanche matin Marcel a rejoint Lili dans les collines. Au petit jour les fils de la Vierge, délicates miniatures emperlées de rosée, scintillaient aux premiers rayons du soleil, puis très vite la chaleur a gagné, exaltant les senteurs de thym et de sarriette.
La veille Lili avait tendu des collets.  Cette lièvre je l’aurai avait-il juré. J’ai vu ses pétouliés, dans le vallon sous la Tête ronde.
Les deux amis, heureux d’être ensemble, n’ont pas vu le temps passer, et c’est un grondement de son estomac qui rappelle à Marcel le repas dominical.  Par approximation il est plus de deux heures au soleil.
Abandonnant son ami il dévale le sentier et arrive à bout de souffle. Son père consulte sa montre de gousset d’un air mécontent.
Augustine dit d’une voix douce « Je t’ai gardé une part de riz au lait, je sais que c’est ton péché mignon. »

merci Marcel ! j'aime bien la promenade dans la garrigue Bravo Rosalind