Jeu littéraire pour chasser les idées noires

Merci à tous pour vos compliments et recevez les miens, avec une petite préférence pour le texte de Clinchamps, qui au-delà de sa qualité intrinsèque fait de surcroît vibrer en moi l'amoureuse de Racine et le professeur de lettres.

@ Petit Faucon : bien des chevaux me sont passés entre les mains (mais je n'en ai ferré que deux absolument toute seule, L'Ami) mais aucune Alma, c'est l'«âme» de la liste de L'Ami qui m'a inspirée.

oui j'avais vu la résonnance entre âme et Alma, c'est très explicite dans ta phrase 

Ce qui est réel, c'est que j'ai des refrains pour tous mes animaux familiers, dont les chevaux à une époque, et j'ai dû penser aussi la ritournelle de celui-ci pour que ça marche dans ma tête.

Voici une autre ritournelle  

Citation :

En route depuis l’aube pour rejoindre la communauté, Aymeric ressent une légère inquiétude, se serait-il égaré ? Dans le silence de ce crépuscule d’hiver, les sabots ferrés de sa mule résonnent sur le sol gelé. Pas âme qui vive, même les corbeaux dont les croassements l’ont accompagné tout au long du jour se sont tus.
Pour se donner du courage, d’une voix d’abord hésitante et fragile, puis de plus en plus confiante, il entonne un air qui ne prétend pas être mélodieux, mais lui apporte un précieux réconfort.
« Qui trouble la sérénité de ces lieux ? » gronde soudain un moine mécontent, alors que le garçon s’approche de l’enceinte du monastère, toujours chantant à tue-tête.

Bravo Rosalind ! Ce texte me replonge dans l'ambiance des aventures de frère Cadfael.

Pas commode le moine, ne chante-t-il donc pas dans son église, Rosalind ? Je serais Aymeric, je vire de bord avant de franchir la grille

Merci Selenh

J'ai pensé à Cadfael moi aussi, et au Nom de la Rose  

Fée je crois qu'Aymeric braille fort et chante faux

Merci Rosalind pour ce moment des "temps obscurs". Mais pourquoi donc à la lecture, une fragrance de rose m’a-t-elle envahi ? Au nom de quoi ?  

Ysabelle, Elianor, Petit Faucon ?

(J'arrive en retard mais je laisse mon commentaire.)

Je vais tâcher de remuer mes neurones avant demain soir ... mais ils sont peu disponibles en ce moment 

J'y pense, mais j'attends l'inspiration qui peine à venir.

Voici ma contribution :

Citation :

O toi, petite âme fragile et confiante, toi dont la suave voix est si précieuse à mon coeur, comment prétends-tu ferrer un vieux poisson comme moi, aux écailles ternies et à l'oeil déjà trouble ?

Oh j'adore !!!

Merci, c'est vraiment gentil ! je n'ai pas réussi à trouver une histoire à raconter avec ces mots-là ...

@ Rosalind : il me semblait avoir écrit un petit compliment sur l'arrivée bruyante de ton moinillon maladroit, j'ai du rêver 

À lire ces deux lignes, le mot qui me vient spontanément à l’esprit c’est: charme. Bravo Petit Faucon.

je suis scotchée Petit faucon

Merci L'Ami   merci Fée 

Voici mon tout petit texte pas très inspiré

Elianor a écrit:

L'inconnu ténébreux avait troublé son âme fragile et ferré son cœur confiant. D'une voix douce, il avait prétendu qu'elle lui était précieuse. Elle l'avait cru, pour son plus grand malheur.

Ces deux derniers textes sont tout courts et tout frais, bravo !

Oui, merci Elianor, même pas deux lignes et tout est dit.

Ysabelle, j'attends jeudi soir ?

Petit Faucon et Elianor deux textes ciselés

Je me rends compte que je n'avais pas commenté vos textes, Fée et Clinchamps

Bravo au grand-père qui a parcouru du chemin avec son bâton ferré, c'est magnifique, quel souvenir à transmettre

Et belle définition du coup de foudre, bonne idée de faire appel à Racine et à Phèdre pour la passion amoureuse

Je vous propose un second texte (hors concours ) de circonstance hélas, que je gardais sous le coude, j’espère qu’il ne vous déprimera pas. En l'écrivant je pensais à la grande peste de 1348 qui a dévasté la moitié du monde.

Citation :

Par cet an de désordre l’âme des hommes semble fragile. Je le prétends, difficile d’être confiant, de donner de la voix, quand la male-mort dévaste le pays, frappant sans distinction femmes, enfants, pauvres, riches, semant troubles, confusions. Elle  ferre sans pitié. Qui, le matin se réveille gaillard au chant du coq, le soir repose dans son linceul, dépossédé de ses biens les plus précieux.

L'Ami a écrit:

j’espère qu’il ne vous déprimera pas

Mais non, quelle idée ! c'est léger et jovial

Blague à part, bravo

Ysabelle auras-tu un texte plus gai à nous proposer  

@ L'Ami : "vivons heureux en attendant la mort", comme disait Pierre Desproges 

Merci Rosalind. je confirme j'ai un côté gai luron.

Petit Faucon: je ne l'attends pas, mais alors pas du tout.

L'Ami a écrit:

(...)
Petit Faucon: je ne l'attends pas, mais alors pas du tout.