Jeu littéraire pour chasser les idées noires

L'Ami a écrit:

je confirme j'ai un côté gai luron.

Oui, je te reconnais bien là

Spoiler:

Rosalind: You know what, I am very happy !

Rien que de passer sur ce topic cela met de bonne humeur même si tous les textes ne sont pas d'une gaieté à toute épreuve !!

J'ai réussi à pondre ce petit texte que j'espère ne sera pas du charabia pour vous.

Il fait partie de ces âmes qu'on disait tourmentées, tant il est difficile de prétendre ne pas percevoir l'émotion dans sa voix lorsqu'il s'adresse à vous. Pourtant, on ne peut le qualifier de fragile. Il a su faire preuve de détermination et de courage, là où personne ne s'y attendait. Nullement troublé par les moqueries dont il était souvent la cible, il avançait confiant vers sa quête. Ferré, sur de nombreux  sujets, il est devenu une source précieuse pour les chercheurs actuels.

Je vais maintenant lire vos contributions

Merci Ysabelle pour ta contribution. J'aime ton texte qui est plein de bienveillance

C'est beau et chaleureux Ysabelle

Elianor a écrit:

Rien que de passer sur ce topic cela met de bonne humeur même si tous les textes ne sont pas d'une gaieté à toute épreuve !!

C'était le but recherché, lutter contre les idées noires

Gai luron m'a fait irrésistiblement penser au personnage de Gotlib, que les moins de vingt ans cinquante ans ne peuvent pas connaître  

Spoiler:

Sept textes, en ces temps de fêtes où il n’est pas évident de se libérer pour répondre au défi. Un grand merci à vous toutes pour cet effort. Chaque texte est une petite facette  de vous même, parfois en trompe l’oeil, mais on y déniche toujours une petite offrande si on cherche bien.

J’ai un faible pour celles qui chantent à l’oreille des chevaux, alors Selenh prépare huit mots.

Un compliment fort bien tourné, L'Ami

Bravo Selenh, ton texte était charmant

Très joli texte, Ysabelle !!!

Et bravo à Selenh 

Non, mais qu'est-ce que tu nous sors, là ? C'est de la bouillie pour les chats ! De la chanson, ça ? j'imagine le public hilare ! C'est sûr que tu chantes mieux qu'un cheval, mais tu cours moins vite ! Si au moins les paroles étaient galamment troussées, comme aurait dit le pote Ronsard, mais , tu brodes sur du vent là !! "je te le laisserai"!  Au bout de 25 fois tu abuses franchement !  C'est pas ça qui va la renouveler, la chanson française ! Tu peux toujours étendre ton filet de voix, ça ne va pas en faire un fleuve !

Ben voilà ! Fière d'avoir immédiatement stimulé dame Clinchamps !

Je rends à mon papa l'origine de "il chante mieux qu'un cheval mais il court moins vite" qu'il disait de mes idoles Yéyé quand j'avais 17 ans...

Selenh merci pour les mots.

Clinchamps

Voici ma proposition:

Citation :

C'est de la bouillie cette tête de chat ! Je ne suis pas à cheval sur les règles culinaires pendant l’état de siège à cause des Pruskos mais faut pas pousser, déjà hier l’entrecôte de rhino était trop cuite. —Gavroche ! Y a pas de quoi être hilare, misérable marmiton, cet avertissement ne te sera pas renouvelé galamment, tu peux me croire. Je te broderai ça à coups de pied aux fesses et autres gentillesses sur lesquelles je ne m’étendrai pas. Faut pas abuser quand même !

Triste menu  les animaux du Jardin des plantes ont du souci à se faire, leurs jours sont comptés

Je m'incline devant l'inventivité de vos deux tirades humoristiques 

@ clinchamps : c'est sûr qu'après une telle envolée, ton chanteur/ta chanteuse n'osera plus écrire une ligne ni ouvrir la bouche 

@ L'Ami : c'est une idée brillante que d'associer le siège de 1870 et les Misérables  

Rosalind: j’ai hésité avec l'entrecôte; rhino ou éléphant ?

Petit faucon: Merci, mais j’ai dû tordre le bras au temps, Gavroche c’était en 1832 et les Prussiens en 1870 mais bon…

C'est une licence littéraire, comme on dit 

Très joli texte l'Ami et on peut tout à fait dire encore aujourd'hui d'un gamin "c'est un vrai Gavroche"encore plus en1871 ! donc pas de souci avec la torsion de l'histoire !

@Petit faucon: loin de moi d’être licencieux.

@Clinchamps: merci

Voici ma contribution :

Citation :

Elle étendit la toile, et la fixa soigneusement sur le cadre de bois.
Consternée, elle examina à la lumière du jour son travail de la veille au soir : les chevaux galamment disposés sur son modèle avaient pris des allures de chats, tantôt hilares, tantôt hiératiques. Et là, un embrouillaminis de points formait une bouillie disgracieuse !
Décidément, broder n'était pas son fort.
Inutile de s'acharner, cet essai ne sera pas renouvelé.

Des chevaux qui ressemblent à des chats... effectivement l'essai n'est pas concluant mais j'aimerais voir ! J'adore ta tentative de broderie !

Merci !