Le fantôme de l'Opéra

Tu as vu la video avec Charles Dance ?

Qu'est-ce que j'adore cette scène, elle est vraiment magnifique. Je viens de la regarder à l'instant, et à chaque fois, j'en ai les larmes aux yeux... Surtout le contexte de ce moment, où le fantôme était en train de se laisser mourir en croyant que Christine n'allait jamais revenir. C'est un dernier sursaut de la vie. Le fantôme est à nouveau animé par l'espoir, et puis tout cela finit si tristement... Enfin, je vais arrêter de parler deç a, sinon je vais me mettre vraiment à pleurer...

Oups, j'avais pas vu qu'il y avait une autre vidéo sous le texte des paroles.

Je ne l'ai pas vue, mais je me rappelle très bien de cette scène, même si cela fait un moment que je n'ai pas vu le film. Je crois que je vais essayer de caser un petit visionnage de Charly ce week-end.

Je pense tout pareil ! Pour moi, c'est ZE scène du film. Les deux qui chantent leur duo, comme s'ils étaient seuls au monde... magnifique, émouvant, splendide. Et le pauvre ténor qui essaie d'attirer l'attention de Christine qui lui tourne le dos, alors qu'au départ, c'est lui qui devait chanter avec elle.

Et là :

Je viens de regarder la vidéo avec Charly, mais sans le son (j'avais quand même la musique dans la tête).

Ahhhh, la manière dont le Poto la regarde chanter à un moment vers la fin... quels yeux.

Mais le mieux, le top du top, c'est encore la tête que fait cet idiot de Raoul dans sa loge en voyant sa dulcinée chanter avec son rival.

C'est vrai que Raoul a l'air méchamment frustré (héhéhéhé = rire sadique)

Le Raoul (enfin Philippe ici) de cette version m'insupporte encore plus que les autres : l'aspect "tombeur" me rebute vraiment. Ce que j'aime aussi dans cette version c'est la scène où Erik met Christine en garde au sujet de ce dernier. La façon dont il s'y prend est vraiment très tendre et tout à fait désintéressée (même si on se doute que ça lui fait mal tout de même de la voir amoureuse d'un bênet). Ce fantôme-là est toute tendresse; il est mélancolique, pudique et sobre. Il est merveilleusement attachant...
A aucun moment il n'exerce de chantage. Quand elle se détache de lui et qu'elle se sauve (parce qu'il a pété un plomb), il laisse faire, se laisse mourir seul comme un chien... On ne peut que s'attendrir et admirer...

Je ne résiste pas de poster cette image que j'aime beaucoup :

OMG OMG OMG OMG...

Quel magnifique regard et expression du visage...

Ahhhhhh, Charles...

Il faut d'urgence que je revoie cette version. Et j'adore le fait qu'on ne voit jamais son vrai visage dans le film.

Je trouve ce Poto le plus "gentil" de tous. Jamais il ne s'énèrve, ou ne crie, ou ne menace Christine. Bon, il l'enferme juste une fois dans une cage, mais bon, c'est la seule fois en 3 heures de film où il s'énerve un peu.

Je ne résiste pas à l'envie de re-poster cette superbe photo de Charles Dance, just for you Clelie (and me aussi ) :

OMG ! Merciiiii !

Oui, c'est vrai, c'est le plus gentil de tous... C'est juste, il pète les plombs une fois, parce que Christine lui a demandé d'enlever son masque, qu'il l'a fait et qu'elle n'a pas vraiment supporté ce qu'elle a vu...

J'aime beaucoup ce qu'elle lui dit juste avant (je ne retrouve plus la citation exacte en anglais, alors je l'ai traduit):

"Si l'amour a donné la force à votre mère de vous regarder et de vous sourire, pourquoi ne pourrait-il pas faire la même chose pour moi ?"

En anglais la phrase est la suivante, si mes souvenirs sont bons (à 1-2 mots près) :

"If love let your mother gaze at you and smile, why couldn't it be the same for me ?"

Tu te rappelles pourquoi le Poto enferme Christine dans la cage ? Est-ce que cela a un rapport avec le masque qu'il a ôté auparavant ou est-ce pour autre chose ? Je ne m'en souviens plus.

Citation :

"If love let your mother gaze at you and smile, why couldn't it be the same for me ?"

C'est ça !!! C'est la plus belle citation du monde...

Citation :

Tu te rappelles pourquoi le Poto enferme Christine dans la cage ? Est-ce que cela a un rapport avec le masque qu'il a ôté auparavant ou est-ce pour autre chose ? Je ne m'en souviens plus.

En fait, elle lui a demandé d'enlever son masque et il l'a fait. Vu qu'elle n'a pas supporté ce qu'elle a découvert, elle tombe évanouie. Aussitôt, Erik pète un plomb, et se met à tout casser. Quand Christine se réveille un peu plus tard et le trouve dans cet état, elle essaye de se sauver, mais il la rattrape et il l'enferme dans cette fameuse cage dont tu parles, en lui disant, que puisqu'elle avait vu son visage, elle ne pourrait jamais plus partir. Mais vu que la porte de la cage ne ferme pas très bien (pas fortiche là-dessus, le fantôme), Christine finit par s'enfuir tout de même... S'ensuit une partie de cache-cache très angoissante dans les dessous de l'opéra...
Enfin, je suis persuadée que même si Erik était parvenu à la trouver, il serait tombé à ses genoux en lui demandant pardon (je suis trop romantique, là, peut-être ?)

Merciiii pour l'info.

Non, je pense comme toi. Si le Poto l'avait attrapée, il serait certainement tombé à genoux devant elle.

J'adore la relation qu'ils ont dans ce film. Le Poto est comme un père pour Christine, il veille et prend soin d'elle.

Et lorsqu'elle lui avoue qu'elle a vu le Vicomte en cachette, alors qu'il lui avait interdit de sortir, on dirait une enfant qui avoue une faute à ses parents.

Et lui, fou d'amour qu'il est, il lui pardonne, même s'il en souffre à mort le pôôôô chéri.

Alors qu'il pourrait très bien lui dire : "Qwââââ, tu as revu ce sombre crétin !!! File dans ta chambre et en vitesse. Et tu seras privée de Star ac' pendant un mois. Et je te confisque ton ipod et tous tes posters de Justin Timberlake. Non mais ! Qui c'est qui commande ici ???".

ou comment faire de Christine une adolescente rebelle

Citation :

Et lorsqu'elle lui avoue qu'elle a vu le Vicomte en cachette, alors qu'il lui avait interdit de sortir, on dirait une enfant qui avoue une faute à ses parents.

Elle sait très bien aussi que si elle lui dit avec qui elle était, ça va beaucoup le peiner, pire, ça va lui labourer le coeur.
Et il accepte le mensonge en silence, surtout peiné par le fait qu'elle lui ai menti. Ce qui est beau, c'est qu'elle revient très vite sur son mensonge et qu'elle lui saute au cou comme une enfant... Et lui, il ne sait pas quoi faire, à part rester droit comme un "i", pétrifié par ce geste.

Clelie a écrit:

ou comment faire de Christine une adolescente rebelle

Oui, du genre : "Je HAIS tout le monde, sauf Raoul, mon mec chéri-adoré que j'aime à la folie mais que mon **** de "père" m'empêche de voir. Mais je m'en fiche, car si ça continue je vais faire comme Juliette et comme ça rien ne pourra nous séparer. Na !!!"

Clelie a écrit:

Ce qui est beau, c'est qu'elle revient très vite sur son mensonge et qu'elle lui saute au cou comme une enfant... Et lui, il ne sait pas quoi faire, à part rester droit comme un "i", pétrifié par ce geste.

Il pourrait très bien profiter de la situation, mais il ne le fait pas. C'est donc un parfait gentleman.

Un peu comme le Poto de Webber sur scène. A chaque fois que j'ai vu le spectacle, lorsque Christine lui montre sa trèèèèèèèèèèès grande affection, il n'ose pas la toucher et reste planté sans bouger.

Moi, si j'étais à la place de Christine, je ne pense pas que je prendrais super bien le fait d'embrasser un type (surtout que ce n'est pas George ou Brad ) et que lui ne fasse rien du tout. Ca serait limite vexant...

Ouais, c'est hyper vexant... Sommes-nous paradoxales : nous sommes gagas d'un personnage (de fiction) qui est tour à tour frappé, désagréable, défiguré et qui ne sait pas s'y prendre avec les femmes...

Deux nouvelles petites bans :


(celle-ci parce que j'ai écouté "Wandering child" sur mon mp3 ce temps de midi, et que j'avais tout plein de frissons en entendant Michael Crawford dire ces paroles )


(celle-ci parce que c'est Charly, tout simplement )

Clelie a écrit:

Ouais, c'est hyper vexant... Sommes-nous paradoxales : nous sommes gagas d'un personnage (de fiction) qui est tour à tour frappé, désagréable, défiguré et qui ne sait pas s'y prendre avec les femmes...

Je me porte volontaire pour lui donner un ou deux conseils... suivis de travaux pratiques, cela va sans dire.

Comme je le dis toujours (tu parles ! ) : Apprendre la théorie, c'est bien. La mettre en pratique, c'est mieux.



OMG OMG OMG !!! Je swooone total pour la 2ème. Bravo Clelie !

Un nouveau récapitulatif :

April :
Etouffage au café : 0
Etouffage au chewing-gum : 0
Crise cardiaque : 4 + 1 = 5

Clelie :
Etouffage au café : 2
Etouffage au chewing-gum : 2
Crise cardiaque : 16


Attention Clelie, je vais finir par te rattraper...



Hé hé hé, je viens de constater qu'en une semaine, nous avons écrit 9 pages de la 3ème partie de ce topic. On papote... on papote...

Citation :

Attention Clelie, je vais finir par te rattraper...

Yesssssssssssss !!!!

J'ai de la concurrence !

au fait, contente que la ban te plaise

C'est vrai, c'est à peine si je me suis rendue compte que le 3e topic avait été ouvert... Quelles bavardes nous sommes !

April a écrit:

Je me porte volontaire pour lui donner un ou deux conseils... suivis de travaux pratiques, cela va sans dire.

Comme je le dis toujours (tu parles ! ) : Apprendre la théorie, c'est bien. La mettre en pratique, c'est mieux.

Ma conscience : Rappelle-moi depuis quand cette phrase est ton credo ?

Moi : Heu... depuis que le Poto a besoin de cours ???

Ma conscience : Je démissionne !


Eh oui Clelie, en plus d'être de grandes malades, nous sommes de grandes bavardes...

Et en plus, ça rime ! Trop forte je suis.

Spécialement pour Clelie, une photo du beau Charly :



Y a pas à dire, un mec en smoking, ça en jette !

En voici un autre en smoking, qui en jette aussi :



Moi y en avoir une furieuse envie de t'arracher ta chemise Gerry...




EDIT : Pour info, on aura une coupure d'électricité au boulot de 13h à 15h environ. Je ne pourrai donc pas aller sur le forum

Aaaah , merci !!! J'ai un sourire béat maintenant ! Ca vient d'illuminer ma journée (après m'être pris la tête avec mon adjoint, eh oui, encore lui).

Citation :

Moi y en avoir une furieuse envie de t'arracher ta chemise Gerry...

Déjà que, visiblement, tu lui avais arraché le noeud pap'...

Avec les dents, en plus !!!

Gerry est une vraie incitation à l'arrachage de fringues...

Suite aux magnifiques bannières postées par "copine de môaaaa" Clelie, en particulier celles sur Charles Dance, cela m'a donné envie de recevoir cette version du Poto.

Donc, vendredi soir, sur les coups de minuit (ben oui, il faut se mettre dans l'ambiance... ), je me suis installée confortablement sur mon canapé pour un séance de swoon intense.

Clelie, je suis entièrement d'accord avec toi. Cette version du Poto est la plus romantique. Charles Dance et Teri Polo sont magnifiques dans les rôles titres. Charles joue un Poto tendre, protecteur, avec une telle douceur dans le regard et Teri une superbe Christine.

Et comme j'ai déjà vu ce film, je l'ai regardé en VO cette fois-ci, histoire de profiter pleinement du superbe timbre de voix de Charles.

Voici quelques photos. Clelie, petit avertissement avant de continuer : éloigne le café, les chewing-gum, le clavier, etc. Et prend un stylo et une feuille de papier pour noter les crises cardiaques.




J'adore cette photo. Nul besoin de paroles, tout est dans le regard.




Ici, le Vicomte Raoul de Chagny s'appelle le Comte Philippe de Chagny. Cette photo, c'est juste pour le plaisir de vous montrer à quel point le rival du Poto à l'air cruche.




Décidément, le noeux papillon XXL ne va pas à tout le monde. Le Comte à l'air encore plus idiot que d'habitude.




Petite leçon de chant, où le Poto dit à Christine qu'il n'a plus rien à lui enseigner. Elle est prête à chanter sur scène.




C'est marrant, mais sur le Poto, le noeux papillon XXL fait moins idiot. Tous les hommes ne sont pas égaux...




Le Poto offre une robe à Christine pour qu'elle puisse se rendre à une soirée au "Bistrot", endroit où les chanteurs ont l'habitude de se rendre et faire des compétitions de chant. C'est également un excellent moyen de se faire remarquer.








Clelie avait déjà posté la 1ère photo il y a quelques temps (mais pas tout à fait la même). Dans cette scène, le Poto aide Christine à se préparer pour la soirée.




Le Poto, rêveur, devant le "Bistrot", en entendant sa protégée chanter. Christine remporte un énorme succès à cette soirée, au grand dam de Carlotta.




Ca, c'est spécialement pour Clelie, car je sais que cela lui fera plaisir... Ouiiii, c'est mon côté "obscur de la force" qui ressort. Cela m'arrive parfois. Dans cette scène, Christine part en ballade avec le Comte après le concours de chant.




Chrisitne finit par s’apercevoir de l’heure tardive et supplie le Comte de la ramener. Evidemment, lorsqu’elle arrive à l’opéra, dans la salle où le Poto lui donne des cours, celui qu’elle appelle "Maestro" est déjà parti. Elle s’asseoit au piano en appelant tristement son Maestro...






Christine revoit le Poto le lendemain, qui lui demande comment s’est passé la soirée. Elle lui ment en disant tout d’abord qu’elle était rentrée tard car Carlotta donnait une soirée. Mais elle ne tient pas une minute et lui avoue qu’en réalité, elle était avec le Comte. Elle court se jeter dans ses bras pour lui demander pardon et lui dit que sans lui, rien n’aurait été possible. Surpris, il n’ose faire le moindre geste.

PS : Erik, ma proposition de cours pratiques tient toujours…


Fin de la première partie.

Eh oui, je n’ai regardé que la 1ère partie vendredi soir. Je n’avais pas le courage de regarder les 2 parties à la suite, ce qui fait quand même 3 heures de film.

Donc, je décide d’être raisonnable et d’aller me coucher, avant de m’endormir devant le Poto, ce qui pourrait hautement le vexer et d’avoir le punjab lasso qui le démange…

Samedi matin, c’est la musique mis à fond par mes voisins que me réveille de bonne heure. Ben oui, 10h30, c’est tôt lorsqu’on s’est couché à passé 2 heures du matin. Même mon chat a été se réfugier au salon. Alors, j’ai enfouis ma tête dans l’oreiller et en disant furieuse à voix haute : "Mais punjabez-les !".

C'est sorti tout seul. D’habitude, j’aurais lâché un "Tais-toi" (ça, c’est la version polie). Est-ce que j’embête mes voisins en écoutant le CD du Poto à fond et en hurlant "Night time sharpens…", hein ? D’abord, "The music of the night", ça ne se hurle pas, ça se susurre…

C’est là que je me dis que si j’avais voulu vous faire rêver, j’aurais décrit cette scène comme suit :

"Réveillée par l’assourdissant bruit provenant de la pièce d’à côté, je voulu enfouir ma tête sous l’oreiller tout en marmonnant quelques "tendres mots" à l’égard de mes voisins lorsque je me rappelai tout à coup que je n’étais pas seule dans mon lit. Je tournai la tête et un sourire se dessina sur mes lèvres à la vue d’Erik allongé à mes côté, encore endormi. Son masque était l’unique vêtement qu’il portait. Je n’avais donc pas rêvé cette nuit. J’eus toutes les peines du monde à ne pas me lever et sauter sur le lit en hurlant des "Yesssss", "Youpeeeeee" et autres "Wahouuuuu", en me remettant à croire au Père Noël. Je finis par me rapprocher de lui et le réveillai doucement en lui susurrant à l’oreille :

- Erik dear, ce bruit assourdissant m’incommode fortement. Me feriez-vous le plaisir (après m’en avoir donné ) d’aller punjaber cet indélicat voisin ?"

Bon, j‘arrête, car sinon, cela va m’empêcher de bosser le reste de la journée.

C’est donc samedi après-midi que j’ai regardé la 2ème partie du Poto avec Charles Dance.

Voici les photos :



Le Poto emmène Christine dans son domaine souterrain, après avoir fait tomber le chandelier dans la salle, pour se venger du directeur et de sa femme, Carlotta, qui a fait boire quelque chose à Christine, ce qui lui a fait perdre la voix alors que ce soir elle allait chanter pour la première fois sur scène le rôle de Margueritte dans "Faust".




Sans commentaires…




Epuisée par les récents évènements, Christine s’endort rapidement en écoutant le Poto lui chanter une berceuse.

PS : J’ai super mal dormi cette nuit. La prochaine fois, je lui demanderai qu’il vienne aussi m’en chanter une…




Le lendemain, le Poto emmène Christine pour un pique-nique dans la forêt dans son souterrain.




Elle lui demande d’enlever son masque. Il refuse et la prie de ne plus lui demander cela. Elle insiste et il finit par céder.






Bien entendu, à la vue de son visage (qu’en fait, on ne voit jamais), elle s’évanouit. Le Poto est anéanti.




Le Poto, qui finit par péter un plomb, casse tout chez lui et admire le résultat ensuite. En fait, il doit se dire : "Mais quel crétin je suis, je vais devoir tout ranger".




Christine se réveille et panique devant le Poto qui est furax. Elle veut s’enfuir. Il la rattrape et l’enferme dans une cage. Mais comme Clelie l’a dit précédemment, celle-ci ferme très mal et Christine n’a aucun mal à s’échapper. Poursuivie par le Poto, elle arrive quand même à lui échapper et à remonter à la surface, après une partie de "cache-cache".




Le Poto, tout triste, avec la perruque que portait Christine dans "Faust".

Ohhh, choupinet veut un câlin pour se consoler ?




Le Poto, malade, se laisse mourir. :asleep: L’ancien directeur, Gérard Charrière (excellent Burt Lancaster), vient lui rendre visite. Il lui avoue qu’il est son père (ce que le Poto savait déjà), mais sans le "Chhhhhh" avant, comme Dark Vador...




L’adieu d’un père à son fils.




Clelie, volontaire pour consoler Erik ?




Le Poto ouvre les yeux en entendant la douce voix de Christine dans "Faust". C’est pour lui qu’elle chante, car elle a vu dans un rêve qu’il était mourrant.




Le Poto trouve la force de se lever et de se rendre dans la loge no 5, où il chante avec Christine le fameux duo de la fin dans "Faust".




La fin du Poto. Christine a cette-fois ci- le courage d’enlever son masque et l’embrasse sur le front. Elle le regarde avec douceur et non avec horreur.




On comprend que le Poto ait craqué pour ce visage d’ange.


Voilà, j’ai fini mon résumé. Alors Clelie, encore en vie ???

OMG, OMG, OMG, OMG, OMG !!!!!!!!!!!!!

J'ai beau connaître le film pratiquement par coeur, je swoone à mort, je bondis sur ma chaise, je succombe, je me répends, je me liquéfie...

Merci pour ce résumé magnifique avec de splendides photos !

J'étais morte de rire à la première photo de Philippe (Raoul) et son air cruche Excellent !

Par contre, pas de crises cardiaques, ni d'étouffages divers : juste une crise de swoon aggravée ! Merci d'avoir illuminé ma journée avec tout ça Du coup, ma grippe va mieux !


J'adore la photo de Christine appuyée sur le piano, après qu'elle soit rentrée de son rendez-vous avec le comte... C'est tellement beau, tellement triste.
Tu fais bien de mentionner Burt Lancaster (alias Gerard-Vador Carrière ), qui tout bonnement superbe dans ce rôle.

encore une fois !

Je reviendrai donner mes impressions sur le film de 89 un peu plus tard

Ravie de t’avoir fait swooooner autant.

Il faut que je vous avoue quelque chose. Entre le Poto et moi…

Mais non, ce n’étais pas vrai que le Poto et moi avons passé une nuit torride… Vous avez eu peur hein ?

En fait, ce que je voulais avouer, c’est qu’en plus de la version avec Charles Dance, j’ai aussi regardé samedi soir vers minuit (hé oui, l’ambiance, toujours l’ambiance…) la version avec Gerry.

Je me suis donc fait un "package" Poto ce week-end, en plus d’avoir regardé "Le chien des Baskerville" avec ce très cher Jeremy Brett, un autre chouchou de Clelie, sur ses bons conseils.

C’est comme ça, on se met à regarder un Poto et hop, on tombe dans l’engrenage…

Et contrairement à ce que vous pouvez penser, ce n’est pas la Xème fois que je regarde le DVD avec Gerry. J’ai dû le voir 3 fois à tout casser, et 2 fois au ciné. Donc, ça va. Je l’ai vu plus de fois sur scène. Hé oui, j’ai beau énormément apprécier Gerry dans ce rôle, je préfère la version "live". Sorry Gerry, tu es parfait dans le rôle, mais beaucoup trop canon pour jouer un type défiguré.

Ben oui, comment voulez-vous une seule seconde avoir peur devant ça (photos postées par Clelie il y a quelques jours) :



Moi, ça me fait plutôt l’effet contraire…

J'ai plutôt envie de lui chanter, sur un air des Rita Mitstouko : Dis-moi ouiiiiiii, Gerry...

Comment ça, il veut pas ? Je suis hyper vexée là... .

Alors que bizarrement, ça refroidit tout de suite de voir ça :




Je ne vais pas refaire de résumé, je l’ai déjà fait il y a quelques temps avec des photos.

Par contre, j’ai remarqué que dans la scène après la chanson "The music of the night", lorsque Christine se réveille dans le lit, elle est toujours vêtue comme la veille, sauf que là, elle ne porte plus ses bas...

Alors, soit c'est la script qu'il faut virer parce qu'elle a oublié ce détail avant qu'il ne tournent cette scène, ou alors c'est qu'il s'est passé des trucs pas très nets entre Christine et le Poto pendant cette nuit... Je veux PAS le savoir...

Je m'étais faite la même réflexion pour la scène suivant the music of the night... Il est vrai que Christine n'a plus ses bas. tout comme lorsqu'après avoir traversé le miroir, elle change subitement de coiffure

Ca m'a bien fait rire ta remarque avec tes voisins Je l'avais déjà dit, à force de regarder le POTO, on a des idées pas nettes...

Bon, je reviens aussi pour donner mon avis sur la version de 1989 que j'ai COURAGEUSEMENT eu le courage de regarder en entier.
Cette version compte au casting Jill Schoelen (Christine), Alex Hyde-White (Richard), Bill Nighy (Mr Barton), Stephanie Lawrence (La carlotta) et Robert Englund dans le rôle du terrifiant fantôme, Erik Destler.

Sur le fond, l'histoire varie très peu. Par contre, sur la forme,... ben il y a une sacrée différence
Je ne suis pas une admiratrice des films d'horreurs, loin de là. Je suis un petit coeur sensible qui déteste regarder des histoires sanguinolantes... Je m'attendais à bien pire. Je m'explique :

L'histoire débute dans le New-York de nos jours (enfin, plutôt celui de 1989). La jeune chanteuse Christine Day découvre les partitions d'une oeuvre inachevée "Don Juan Triomphant" d'un certain Erik Destler. A son grand étonnement, la musique ne lui est pas inconnue. Elle décide donc de passer une audition le lendemain avec cette partition. Pendant qu'elle chante, elle est victime d'un accident et tombe évanouie sur la scène. Elle se retrouve alors projetée dans le Londres du XIXe, à l'opéra. C'est là qu'elle connaîtra le fameux Erik, ce musicien meurtrier qui développe une obsession morbide pour elle.

On peut être surpris que dans cette version le fantôme ne porte pas de masque...

Spoiler:

Comme vous l'aurez compris, le fantôme n'est pas vraiment très drôle ni très swoonant dans cette version. Je le confirme : il met vraiment très mal à l'aise. Surtout à cause de son aspect psychopathe et meurtrier sanglant. C'est indéniablement l'aspect qui prédomine dans cette version.

Ce que j'ai beacoup aimé au point de vue scénaristique :

- c'est l'interaction du passé et du présent : la Christine d'aujourd'hui devient la Christine du passé et inversément.
- l'immortalité du fantôme, qui est un principe très plaisant (bien qu'un fantôme comme celui-là, on n'a pas spécialement envie d'en être la muse...). Le fait que ce soit un être complètement surnaturel, damné, parce qu'il a vendu son âme au diable à l'image du Faust de Goethe, est un élément intéressant, car il apporte une nouvelle dimension au personnage original (qui lui, n'est qu'un mortel qui rêve d'éternité...). Cela implique une certaine continuité, une sorte d'histoire où l'on ne sait pas où se trouve le commencement ni la fin (ce qui est très typique des histoires fantastiques, on dirait presque du Poe.)

au point de vue des acteurs :

- J'étais très surprise de retrouver Bill Nighy, acteur cabotin que j'adore. (même si pas très présent en fin de compte)
- Le Raoul de l'histoire (ici Richard), est un personnage sans grande consistance, comme il se doit.
- J'ai beaucoup aimé cette Christine, très douce et pourtant très résolue, qui n'en fait jamais de trop (sauf quand les scènes requierrent un certain dramatisme horrifique).
- Et puis, il y a Robert Englund, l'affreux Freddy Kruegger des films éponymes... à croire même qu'on a récupéré le maquillage de ses rôles précédents pour les besoins du film... toute blague mise à part (je peine vraiment à faire de l'humour à son sujet, tellement j'en ai eu la frousse ), il est vraiment très impressionnant. Il me reste en tête la première "apparition" du fantôme dans les cintres. Contre-plongée de la caméra sur la passerelle, où l'on ne voit que ses pieds, deux bottes noires, et le bas d'une cape... Ca n'a l'air de rien, mais ça fait mille fois plus d'effet qu'une scène d'horreur pure... (enfin pour moi, en tout cas).

Je voulais revenir aussi sur la fin, très réussie à mon sens

Spoiler:

Bref, on reste sur une incertitude très troublante, très gothique.

A ma grande surprise, j'ai donc découvert un très bon film. April me l'avait conseillé, d'ailleurs et je l'en remercie vivement
Il n'est pas kitsch, il n'est pas excessif. Il est juste, la plupart du temps, il est plein de nouveautés. Mais bon, âmes sensibles s'absetenir !
J'espère n'avoir pas été trop longue

Ah ben tu vois, ce n'était pas si difficile que ça...

Je suis contente que le film t'ai plu. Malgré les quelques passages dont on se serait bien passé (comme par exemple, je me recours la figure et j'aime ça, LOL), je trouve le film magnifique. Et la musique est splendide.

A propos de Poto, j'ai posté une photo dans le topic "Un baiser...". Elle devrait te plaire.

Ben oui, tu vois, j'ai été courageuse sur ce coup-là... Je suis hyper fière !

Citation :

comme par exemple, je me recouds la figure et j'aime ça, LOL

MDR en lisant ça !!! C'est vraiment la scène du film que j'ai le moins aimé (enfin, avec celle de Joseph Buquet dans l'armoire, je m'en serais bien passée aussi... Rien que d'y penser, j'ai des frissons...)

Je viens de jeter un oeil à la filmo de Robert Englund... Le pauvre homme, il n'a quasiment fait que des films d'horreur... Ca ne tape pas sur les nerfs, à force ?

Pour le topic du baiser, j'en reviens, j'y ai même répondu