Quel est votre personnage préféré dans Harry Potter

Niveau marque physique, en plus de sa cicatrice qu'il conserve (même si elle ne le fait plus souffrir), Harry a également celle laissé par le médaillon-horcruxe sur sa peau après la scène avec Nagini à Godric's Hollow (plus celle laissée sur sa main par la punition d'Ombrage). Ce ne sont pas des marques physiques qu'on remarque forcément au premier abord, mais le héros ne s'en sort pas indemne (et Maugrey a eu une longue carrière au cours de laquelle il a été aussi marqué, c'est vraiment le type du vétéran, un Auror expérimenté comme Kingsley a l'air en plutôt bonne forme, et pourtant il a dû traverser pas mal de combat).
Ron passe par des sales moments dans le tome 7 (désartibulation) et Hermione, même si c'est bref et qu'elle n'en garde pas de séquelles, est aussi torturée... Bref, ils en bavent suffisamment.

Mais ça ne me semble pas extraordinaire de s'en tirer à si bon compte, après tout, il y a aussi une bonne part d'aléatoire dans une guerre (et dans le genre extraordinaire, les trois Malefoy s'en sortent vraiment à bon compte pour des gens qui ont enduré le déplaisir de Voldemort pendant deux ans quand d'autres familles plus nombreuses comme les Bones sont ravagées).

Pour ce qui est des Serpentards, malheureusement, elle a été très confuse sur ce coup-là. Elle a expliquée en interview qu'une partie des Serpentards étaient revenus se battre du bon côté lors de la seconde vague de la bataille (avec les habitants de Pré-au-Lard) illustrant ainsi la différence de courages entre eux et les Gryffondors (qui restent se battre sans réfléchir, tandis que les Serpentard pensent d'abord à chercher des renforts avant de se jeter dans la mêlée) mais dans le livre, ce n'est pas mentionné, à part Nigellus qui clame la part prise par sa maison à la fin, sauf que ça tombe assez à plat, puisqu'on n'en a pas eu la démonstration. Est-ce que Rowling a oublié de mentionner les Serpentards à ce moment-là alors qu'elle en avait l'intention et s'en est rendu compte après coup, ou est-ce qu'elle n'y a pensé qu'une fois le livre publié alors en a parlé en interview en faisant comme si ça y avait toujours été, histoire de se raccrocher aux branches? Mystère.

Mais concernant les Serpentards, de toutes façons, je ne crois pas qu'elle aurait pu les montrer plus tôt se comporter de façon positive, ne serait-ce que mettre un "gentil Serpentard de service" pour compenser la conduite des autres. Harry a un certain nombre de préjugés qu'il doit abandonner au fur et à mesure, et celui contre les Serpentards doit tomber en dernier, car c'est celui qui est implanté le plus solidement depuis son arrivée dans le monde magique (et qu'il a de bonnes raisons pour ça). Donc que ça vienne tardivement, et par le biais d'un personnage seulement ne me parait pas si déplacé.

Ils ont effectivement "un peu" souffert pendant le tome 7, mais ça semble inévitable: ils sont recherchés dans tout le pays, ont une mission dangereuse à accomplir et assez peu de ressources.
En fait ils s'en tirent bien car ils n'ont aucunes séquelles conséquentes. Rien qui leur remémore chaque jour de leur vie qu'ils ont vécu une guerre, combattu un mage noir; bref qu'ils sont passés à deux doigts de la mort (on voit comment s'en est sortit Fol œil lui...).
Kingsley semble trop jeune pour avoir bataillé en tant qu'auror lors de la première guerre. Ce qui explique qu'il ne soit pas aussi défiguré que Maugrey.

Il est vrai que Voldemort, alors qu'il est LE grand méchant de l'histoire, manque singulièrement d'intérêt et de profondeur. Son enfance malheureuse est assez banale, il est incapable d'évoluer (pas forcément cesser ses délires mégalomaniaques, mais on était en droit de penser que rester 14 ans dans un état aussi faible l'aurait pousser à réfléchir un minimum) et on a pas l'impression d'avoir à faire au plus grand mage noir de tous les temps.
Jusqu'au bout il est incapable de se rendre compte de la véritable loyauté de Rogue (dont je ne dénigre pas les compétences d'espion, hein!!), il ne vérifie pas la véracité de la déclaration de Narcissa (c'est quand même sacrément imprudent), il ne réalise que tardivement la destruction de ses horcruxes et ne protège pas Nagini jusqu'au bout, persuadé que seul Harry est capable de prendre une épée et de l'utiliser (comportement typique des malfaiteurs trop sûr d'eux)...
Est-on vraiment face à un être à l'intelligence supérieure à la moyenne?

Pour les Serpentards, elle aurait pu leur donner un rôle plus significatif dès L'ordre du Phœnix. Peut-être pas jusqu'à les intégrer dans l'A.D.cela aurait été un trop brusque revirement, mais montrer que certains réprouvaient la politique du ministère (Ombrage, la brigade inquisitoriale...) voir avaient des doutes sur le retour de Voldemort. Ils auraient pu prendre contact avec les membres d'une autre maison (j'imagine bien Serdaigle), en discuter. C'est un moyen d'amorcer les choses.
Pour des élèves censés être rusé et ambitieux, ils sont généralement pas très finauds.

Après il est clair que le tome 5 est suffisamment épais comme ça!!

Et puis je critique, mais ça ne m'empêche d'apprécier la série dans son ensemble

Citation :

Pour les Serpentards, elle aurait pu leur donner un rôle plus significatif dès L'ordre du Phœnix. Peut-être pas jusqu'à les intégrer dans l'A.D.cela aurait été un trop brusque revirement, mais montrer que certains réprouvaient la politique du ministère (Ombrage, la brigade inquisitoriale...) voir avaient des doutes sur le retour de Voldemort.

D'un autre côté, il y a pas mal de membres de l'Ordre dont on ne connait pas la Maison d'origine. Et Slughorn a bien des défauts, mais ce n'est pas quelqu'un de mauvais ou qui approuve Voldemort (il est bouleversé et honteux à cause du rôle qu'il a joué, même s'il n'a donné qu'un renseignement à Voldemort). Et quand il dit à Harry qu'il est un Serpentard, il doit presque s'excuser en voyant la réaction de Harry, et là je trouve que ça montre surtout un léger problème du côté de Harry, pas de Slughorn.

Mais je continue de penser que ça aurait été trop tôt pour montrer des Serpentards ouvertement positifs, à cause de cette histoire de préjugés. Par exemple, pendant une bonne partie du tome 4, ça n'échappe à personne que Harry est d'une totale mauvaise foi vis-à-vis de Cedric, par jalousie. Mais ça passe parce qu'on comprend son complexe face à un garçon aussi parfait, et que ça ne dure qu'un tome, pour arriver à une conclusion dramatique.
Si on avait eu affaire à des Serpentards présentés sous un bon jour, soit Harry aurait abandonner ses préjugés beaucoup plus tôt (et alors ce qu'il dit à son fils à la fin n'aurait aucun impact, car ce serait quelque chose qu'il aurait admis de longue date et dont on nous aurait déjà fait part avant, soit il aurait été d'une totale mauvaise fois non pas pendant un tome, mais pendant trois et ça aurait été très lourd (déjà que par rapport à Rogue, même s'il a de bonnes raisons pour le détester, son aveuglement est parfois limite: le fait d'oublier à la fin du tome 5 qu'il est le seul membre de l'Ordre qui reste encore au château, le fait que personne, dans le tome 7, ne se pose certaines question: sur la retenue déjà évoquée, sur le fait qu'il a accès au bureau directorial quand l'école n'avait pas accepté qu'Ombrage y mette les pieds...).
Il n'y a que l'équipe de Quidditch de Serpentard qui me pose vraiment problème: qu'ils soient prêts à tout pour gagner, ok, mais quitte à ne pas être fair-play, ils devraient se reposer plus sur la ruse que sur la force brute. Donc qu'à part Malefoy, ce soit une équipe toujours composée de débiles taillés comme des armoires à glace, ça me semble un peu à côté de la plaque.

Il y aurait pu avoir des Serpentard dans le groupe de Neville, Ginny et Luna lors du tome 7 ou bien, et là ç'aurait été marrant, on aurait pu découvrir qu'en fait, Dumbledore avait fait ses études à Serpentard (Abelforth aurait pu révéler ce détail). Rowling peut raconter ce qu'elle veut en interview, ce qu'elle n'a pas écrit dans les romans n'est pas écrit et donc, dans le livre tel qu'on le lit, aucun Serpentard ne joue un rôle positif actif lors de la bataille. Slughorn, sans jamais faire partie des méchants, se distingue par une grande lâcheté. Quant à ceux dont on ignore la maison, ils ne peuvent sauver l'honneur de Serpentard, puisqu'on ne sait pas s'ils en sont. C'est possible, mais ce n'est pas dit et donc, puisque Rowling ne signale jamais les actions positives des Serpentard, elle les place systématiquement dans un mauvais rôle : tous ceux que nous connaissons sont lâches, méchants, bêtes et odieux (chacun combinant ces défauts à des degrés divers). Et quand Dumbledore dit à Rogue que la répartition a lieu trop tôt, cela revient à dire que depuis que Rogue est devenu loyal au bien et courageux, il n'est plus vraiment un Serpentard pur jus. Trouver dans les livres la preuve que Serpentard n'est pas une pépinière à mages noirs, ça relève de la gageure : on est obligé de se rabattre sur les paroles de Dumbledore, Harry dans l'épilogue ou sur du méta-discours de Rowling, parce que dans les faits, on ne découvre rien de probant.

Le pire, le personnage vraiment raté, c'est Voldemort. Ce crétin essaye de tuer Harry je ne sais combien de fois toujours de la même façon et ça foire systématiquement. Mais pourquoi diable n'utilise-t-il pas un autre sortilège ? C'est un comportement idiot. On a vraiment un méchant qui ne fait peur que quand on ne le voit pas trop, parce que sa méchanceté est largement dépassée par sa bêtise (si on est gentil, on peut mettre sur le compte de sa déshumanisation progressive son comportement aberrant plutôt qu'en faire un défaut d'écriture). Et, surtout dans le dernier tome, les autres méchants ne relèvent guère le niveau.

Pour les conséquences de la guerre, il est un peu étonnant quand même que nos jeunes héros s'en sortent aussi bien. Sur les six participants à l'expédition au Ministère, aucun ne subit de choses graves lors de la bataille finale (alors qu'au Ministère, au contraire, ils s'en étaient pris plein la figure). On aurait pu penser, justement vu ce qui leur était arrivé au tome 5, qu'on aurait un bilan plus lourd. Je n'ai rien contre les fins heureuses mais ce déséquilibre entre l'hécatombe chez les adultes et personnages secondaires et la quasi absence de dommages chez les jeunes héros principaux, c'est un tantinet maladroit, surtout quand tout le récit jusque là laissait craindre un tableau bien plus sombre.

Est-ce qu'on peut considérer un personnage comme raté si ses limites sont volontaires? En effet, c'est le cas typique du méchant qui est plus terrifiant tant qu'on ne le voit pas, et qui passe bien dans les premiers tomes car il n'a pas ses pouvoirs complets, du temps de sa puissance.
Mais au final, ce genre de mages noirs surpuissants n'ont jamais fait des méchants bien convaincants. Sauron par exemple, reste très abstrait dans Le Seigneur des Anneaux, mais j'avais été déçue de le découvrir en chair et en os dans Le Silmarillon, où il manquait d'envergure. Le Mal a l'état pur, finalement, ça va bien quand on en parle, mais en action, c'est rarement probant.
Dans le cas de Voldemort, son incapacité à apprendre de ses erreurs est le fondement même du personnage. Il a certes une grande puissance magique, est capable de grandes choses techniquement parlant, mais n'est pas logique ou intelligent pour ce qui est du reste, et ça ne m'a pas l'air d'une maladresse de la part de l'auteur, qui voulait justement opposer cette incapacité du méchant à grandir au parcours de Harry.

Car justement, aucun des adultes de Harry Potter ne l'est totalement (ou alors ils sont très secondaires). Ils leur manquent à tous quelque chose pour ça, de façon plus ou moins grave ou manifeste. Et Harry, par comparaison, est le seul à en devenir un véritable et c'est avant tout pour ça qu'il devient maître des Reliques (là où même Dumbledore échoue par manque de sagesse). Et Voldemort étant son contraire total, il est de ce fait le plus dramatiquement immature.

Donc en un sens, oui, il est décevant. On se rend compte à la fin que ce n'est qu'une espèce de baudruche qui se dégonfle lamentablement, mais ça n'enlève rien à ses capacités de nuisance (après tout, les dictateurs les plus nocifs ne sont pas pour autant de brillants et impressionnants génies du Mal).

Citation :

Slughorn, sans jamais faire partie des méchants, se distingue par une grande lâcheté.

Ce qui ne l'empêche pas d'affronter Voldemort lui-même à la fin (il ne risquait pas grand chose puisque c'était après le sacrifice de Harry, mais ça Slughorn ne le savait pas).

Citation :

Dumbledore dit à Rogue que la répartition a lieu trop tôt, cela revient à dire que depuis que Rogue est devenu loyal au bien et courageux, il n'est plus vraiment un Serpentard pur jus.

Pour moi, cette réplique montre plus les limites de la sagesse de Dumbledore que la morale de l'histoire. Dumbledore, malgré ses beaux discours, reste imparfait et le dernier livre ne cesse de l'illustrer. Donc en disant ça, il montre son incompréhension des Serpentards, même s'il pense faire un compliment (Phineas a déjà expliqué que les membres de sa maison pouvait être courageux, même si ce n'était pas le courage impulsif et stupide qui a cours chez les Gryffondors). La réplique de Harry, qui arrive après et est donc la vraie conclusion sur ce sujet montre au contraire un personnage qui lui, a parfaitement compris qu'on pouvait être un véritable Serpentard tout en étant extrêmement courageux.

C'est bien vrai tout ça EmmaD. J'aurai bien vu Hermione mourir. D'un certain côté cela aurait été moins cruel: ses parents l'ayant totalement oubliée, elle ne leur aurait pas manquée...
Ou même Ron. Quitte à ce qu'il y est un Weasley qui meure, ça aurait dû être lui. De toute la famille, il est celui qui courrait le plus de risques à fricoter avec l'Indésirable n°1. Tout le monde devait s'attendre à ce qu'il soit le premier à partir. Et ça aurait permis aux jumeaux de rester ensemble (je les aimais bien moi...)
Que ce soit l'un ou l'autre, on aurait eu une émouvante scène où les deux survivants du trio se souviennent avec nostalgie de leur ami(e) perdu(e)...
En fait chaque personnage aurait pu mourir de façon plausible. Neville (par immolation, ça c'est spectaculaire oups...), Hagrid (qui était quand même prisonnier. On sait pas pourquoi ils l'ont pas tuer d'ailleurs)...
Après c'est le choix de l'auteur. Elle a du devenir sentimentale en viellissant...

Citation :

Car justement, aucun des adultes de Harry Potter ne l'est totalement (ou alors ils sont très secondaires). Ils leur manquent à tous quelque chose pour ça, de façon plus ou moins grave ou manifeste. Et Harry, par comparaison, est le seul à en devenir un véritable et c'est avant tout pour ça qu'il devient maître des Reliques (là où même Dumbledore échoue par manque de sagesse)

Enfin côté sagesse, il reste un adolescent qui est bourré de préjugés (comme tu disais). De ce point de vue il n'est pas meilleur que Dumbledore. Certes il rend hommage à Rogue, mais une fois qu'il est mort. Je me demande s'il aurait pu le remercier sincèrement en étant face à lui. Oublier toute sa rancune.
Et puis Dumbledore n'a pas la sagesse absolue, mais il accepte de faire confiance à des gens en qui personne (Harry y compris) ne veut croire. Ca demande une force morale, une foi dans le genre humain qui n'est pas innée.

Citation :

La réplique de Harry, qui arrive après et est donc la vraie conclusion sur ce sujet montre au contraire un personnage qui lui, a parfaitement compris qu'on pouvait être un véritable Serpentard tout en étant extrêmement courageux.

Mais même dans l'épilogue on voit bien que Albus ne veut pas aller à Serpentard et que James le taquine à ce propos. Quand on rajoute les paroles de Ron à la gare on se dit qu'en grandissant ils ont du en entendre des jolies sur eux (et de qui les enfants tiennent ils leurs informations? des adultes!)
A la fin, Serpentard n'a toujours pas une bonne image.

Citation :

ç'aurait été marrant, on aurait pu découvrir qu'en fait, Dumbledore avait fait ses études à Serpentard

J'adore l'idée. Après tout, dans sa jeunesse, il était assez élitiste et ambitieux. Il souhaitait avoir des interlocuteurs intelligent avec qui partager ses brillantes théories. (Théories qui étaient parfois un peu douteuses...)
Il n'aurait pas démérité sa place là bas.

Nan, mais c'est fini de vouloir faire mourir les gens, là!!!

Je vous rapelle qu'à la base, c'est un roman d'apprentissage (avec ok, une baisse de régime sur 2 tomes), mais le but de Rowling, c'était pas non plus de faire une grande œuvre dramatique. Et puis c'est pour enfants, à l'origine...

Et je suis tout à fait pour que la littérature pour enfants ne doit pas les prendre pour des débiles (ce que ne fait pas Rowling) mais elle est pas sensée faire mourir les amis du lecteurs. Et les héros, ce sont les amis de lecteurs...

Et puis dans la vrai vie, on ne meurt pas forcément en cas de guerre... et on en sort pas blessé physiquement à tout les coups.

Psychologiquement, c'est autre chose...

Sinon, mon personnage préféré, personnellement, c'est les jumeaux Weasley... donc question choc, je suis servie...

Citation :

Mais même dans l'épilogue on voit bien que Albus ne veut pas aller à Serpentard et que James le taquine à ce propos. Quand on rajoute les paroles de Ron à la gare on se dit qu'en grandissant ils ont du en entendre des jolies sur eux (et de qui les enfants tiennent ils leurs informations? des adultes!)
A la fin, Serpentard n'a toujours pas une bonne image.

La mauvaise réputation de Serpentard auprès des autres maisons a commencé au départ de Salazar, au Moyen Âge. Ce n'est pas en vingt ans qu'un millénaire de préjugés vont disparaître, surtout quand la dernière grande guerre a vu un camp se réclamer de son idéologie. Il n'y a qu'à voir nos relations avec les Anglais, l'entente cordiale ne date pas d'hier mais des deux côtés, les relations sont loin d'être toujours idéales et les piques pas toujours amicales sont monnaie courante.
Bien sûr, Ron fait une remarque, et ça ne doit pas être la première, en même temps il se retrouverait avec un de ses enfants à Serpentard, il serait sans doute choqué mais ne le renierait pas pour autant (en fait, ça lui ferait le plus grand bien). Donc oui, la réputation des Serpentards leur colle à la peau, mais c'est logique et la réflexion de Harry montre bien un progrès, et que lui, en tout cas, malgré tout ce qu'il a pu penser de Serpentard par le passé, n'a pas l'intention d'élever ses gamins dans cet esprit (après James s'amuse à faire peur à Albus, mais c'est un petit crétin immature qui est à un âge où on répète ce qu'on entend. Et si Albus était envoyé à Serpentard, il ne cesserait pas pour autant de l'aimer).

Citation :

J'adore l'idée. Après tout, dans sa jeunesse, il était assez élitiste et ambitieux. Il souhaitait avoir des interlocuteurs intelligent avec qui partager ses brillantes théories. (Théories qui étaient parfois un peu douteuses...)
Il n'aurait pas démérité sa place là bas.

Justement, ce serait à mon avis une fausse bonne idée. Puisque dans le tome 7, on découvre (ou on confirme, parce qu'on en avait déjà des indices) que Dumbledore est rusé, manipulateur et ambitieux, c'est bien mieux d'en faire un Gryffondor, justement pour montrer que ces traits, surtout quand ils peuvent amener à commettre de mauvaises actions, peuvent aussi être les traits de caractères d'un Gryffondor. S'il s'était révélé un Serpentard au moment où on découvrait le reste de son passé, ça n'aurait fait que confirmer ce qu'on dit des Serpentards: "vous voyez, contrairement à ce qu'on a cru, Dumbledore n'était pas si bienveillant et sage que ça. Et d'ailleurs ce n'était même pas un Gryffondor, mais un Serpentard".
Ce qui rend sa réflexion à l'adresse de Rogue encore plus ironique. Si celui-ci avait su la vérité sur son compte, il aurait très bien pu lui rendre la pareille en lui faisant remarquer qu'il avait tout ce qu'il fallait pour faire un bon Serpentard. C'est donc bien plus savoureux de voir un Gryffondor avoir fait ce qu'a fait Dumbledore.
On montre des ambitieux à Gryffondor (Dumbledore, Percy), que des Gryffondors peuvent faire preuve de lâcheté (Peter, bien sûr, mais si Lupin est souvent courageux et ne tremble pas devant un combat, il fuit souvent les prises de position désagréables), des Serpentards courageux (Rogue, mais Regulus se sacrifie quand même en restant dans l'ombre pour protéger sa famille, et est en quelque sorte un anti-Drago, en ayant le cran qui manque à ce dernier alors qu'il a exactement le même backgound). les Poufsouffle sont montrés comme de gentils losers, mais Smith est imbuvable tandis que Cédric est d'une perfection qui n'est pas de ce monde, etc. Les frontières sont donc très minces (et mon vrai regret c'est que le système de répartition ne soit pas modifier pour être soumis au pur hasard, ce qui serait beaucoup plus sain. garder un système de maisons, oui, après tout, c'est une tradition dans certaines écoles anglaises sans que ça ait mis le pays à feu et à sang, mais justement parce que ça ne met pas les gens dans des cases sensées définir leur personnalité. Le système se tenait du vivant des Fondateurs qui voilaient des élèves avec qui ils étaient le plus susceptibles d'avoir des atomes crochus, mais créer le choipeaux magique pour leur succéder était sans doute une des plus grosses boulettes de l'histoire de l'école. merci en passant à Godric Gryffondor pour cette idée à la gomme).

Mais placer Dumbledore à Serpentard, c'est aussi montrer que cette maison n'est pas synonyme de lâcheté (à part Rogue et Regulus. Mais pour ce dernier, on ne connaît pas ses réelles motivations. Protéger sa famille? horrifié par le traitement infligé à Kreattur? → j'en doute, découvrir que Voldemort n'était pas un sang-pur?)
Que le plus grand sorcier du siècle vient de la même maison que le plus grand mage noir du siècle. Et donc que la maison ne fait pas tout, ce sont nos choix qui importent. Ce qui est un message important que Rowling fait passer à travers Dumbledore dans à peu près tous les tomes.

Après je te rejoins sur l'idée que la répartition crée des distinctions, ancrées dans un passé que presque personne ne connaît, entre les élèves. Des distinctions qui insufflent dans les esprits malléables des élèves des a priori stupides. Et qui seront transmis de génération en générations.

Citation :

Mais placer Dumbledore à Serpentard, c'est aussi montrer que cette maison n'est pas synonyme de lâcheté

Oui, enfin beaucoup aurait surtout retenu qu'il manipule et envoie au casse-pipe un gamin de 17 ans (sans même parler de Ron et d'Hermione car il se doutait qu'ils ne resteraient pas les bras croisés. Et de tous les autres). Donc le courage, ce n'est pas forcément le trait le plus remarquable du personnage qui serait resté en mémoire, plutôt son machiavélisme. Je continue donc de penser que laisser Dumbledore à Gryffondor est un meilleur choix. S'il s'était avéré être le gentil papa Noël que tant de gens pensaient, alors en revanche, en faire un Serpentard aurait été beaucoup plus amusant, parce que pour le coup ça aurait vraiment pris tout le monde à contre-pieds!

Citation :

découvrir que Voldemort n'était pas un sang-pur?

Je ne pense pas que Regulus soit à ce point fanatique de la pureté du sang pour se sacrifier par simple déception sur les origines de Voldemort! Je crois plutôt qu'il a eu le même parcours que Drago: élevé dans un certain esprit, Mangemort très jeune, et qui s'aperçoit que ce n'est pas aussi amusant que ce qu'il pensait. mais contrairement à Drago qui se contente de subir sauf quand il voit un moyen de retrouver les bonnes grâces de Voldemort, Regulus, lui, a décidé de porter un coup à Voldemort, malgré le risque.
Pour le fait de protéger sa famille, ce n'est pas la motivation de sa trahison, mais c'est bien pour ça qu'il empêche Kreattur de dire ce qu'il a fait: si Voldemort avait appris sa trahison, il se serait venger sur les autres Black. Donc jusqu'à ce que l'Elfe raconte la vérité à Harry, tout le monde s'imagine que Regulus s'est fait abattre sur ordre de Voldemort parce qu'il n'avait pas le cran d'être un Mangemort. Sirius reste par exemple toujours convaincu que son petit frère était un crétin faible de volonté alors qu'il a au moins agi héroïquement sur la fin, quelles que soient ses raisons.

emmaD a écrit:

Sirius, il lui faut un grand courage pour passer sa vie à livrer ses amis à ses ennemis. Trahir Lucius au profit de Sirius, ça n'a rien de facile ou d'évident pour lui et je comprends que ça lui soit resté en travers de la gorge. Lupin, par exemple, n'a pas été capable de trahir Sirius lorsqu'il le croyait coupable.

Cette réflexion me fait penser au final du tome 1 ( ) où Dumbledore récompense Neville, au cours de fin d'année, de 5 points pour avoir eu le courage de défier ses amis.

Citation :

Elle a du devenir sentimentale en viellissant...

Justement, Lysander, c'est ce que dit JKR, elle n'a pas pu ou su séparer de ses personnages au bon moment. Reste et je rejoins l'une d'entre vous sur ce point, ce roman s'adresse bien à de jeunes lecteurs, même si le style est d'une très grande qualité, inhabituel pour de la littérature jeunesse, la fin se maintient dans cette tradition de romn d'apprentissage où les jeunes héros sont récompensés de leurs efforts. Et si je ne m'abuse le héros de Dickens, David Copperfield file des jours heureux.

Il m'est impossible de vous dire qui est MON personnage préféré... Pour la simple et bonne raison que j'adore plusieurs personnages de la même intensité que c'est une torture de choisir.
JK Rowling nous a offert toute une palette de personnages merveilleux !!! C'est ce qui fait la magnificence de la saga Harry potter.

Bref je me lance...

Parmi le corps enseignant:

- Dumbledore: parce qu'il est "the best wizard of the world". J'admire sa grande âme, il est intelligent, puissant, subtil, habile, érudit, d'une sagesse déconcertante, courageux, juste, et incroyablement humain.
Ce qui me plait chez lui, c'est qu'il est mystérieux. Il sait beaucoup de choses, sa connaissance et son savoir dépassent ceux de tous les autres sorciers, mais les lecteurs ne savent pas comment il fait pour être omniscient à ce point et pour anticiper les choses. C'est pour cela d'ailleurs, que les gens, qui sont entre ses mains, se sentent en sécurité avec lui et accordent toujours leur confiance. J'aime son côté rassurant et il sait toujours trouver les mots qu'il faut.
Paradoxalement, ce qui me plait aussi chez lui c'est qu'il a gardé un esprit enfantin, il a conservé une certaine innocence. Il est presque toujours souriant. Il sait faire preuve d'humour ("Ce qui s'est passé dans les sous-sols du château, entre Quirrell et toi, est un secret absolu, par conséquent, toute l'école est au courant." (ES17))
Bien sûr, il n'est pas parfait. Il commet parfois des erreurs comme tout homme (cf tome 7), mais il n'est pas loin de la perfection.

Parmi les personnages principaux (le trio inséparable):

- Hermione est ma préférée: ce que j'aime chez elle, c'est son intelligence. Je l'envie même d'avoir une connaissance étendue des choses. Elle est un peu comme Dumbledore ( mais moins calculatrice que lui). Elle n'est pas qu'une élève scolaire. Elle est prévoyante, d'une grande maturité (elle est prudente et responsable) et très clairvoyante (elle devine des choses qui échappent aux autres, par exemple, elle a su très vite que Lupin était un loup garou; d'ailleurs en parlant de ça, ça me rappelle le passage où Lupin lui dit qu'il n'avait jamais rencontré une sorcière de son âge aussi brillante). Sans elle, Harry et Ron n'auraient jamais réussi à percer les mystères qui entourent l'histoire et à se sortir des situations dangereuses.
J'aime aussi les moments dans lesquels elle montre sa sensibilité. Elle est généreuse et attentionnée envers tout le monde ( elle aide souvent Harry et Ron pour leur devoir, elle défend la cause des elfes malgré les moqueries de ses amis). Ce que j'adore aussi, c'est lorsqu'elle sait transgresser les règlements quand la situation l'exige ( j'ai beaucoup aimé son implication dans la création de l'armée de Dumbledore alors qu'Ombrage l'interdisait).
Elle est très débrouillarde et sait bluffer les autres (je pense au moment où, dans le tome 5, elle est dans le bureau d'Ombrage et qu'elle fait semblant de pleurer pour éviter que cette vieille harpie torture Harry en lui faisant croire qu'elle sait où est cachée l'arme de Dumbledore. Quand j'ai lu ce passage j'étais pliée de rire). J'adore son côté fofolle (par exemple, quand elle colle un pain à Malefoy)

- J'aime bien Harry aussi (peut être moins qu'Hermione, mais il me plait). J'admire son courage, son hardiesse...Même si ce n'est pas un élève studieux comme Hermione, il est brave et c'est un fonceur, il n'hésite pas à risquer sa vie pour porter secours aux autres (il a quand même laissé Voldemort le tuer dans le tome 7 après avoir découvert qu'il était le 7 ème horcruxe. Respect et chapeau mon gars. Il m'a touché et j'ai pleuré tout le long du chapitre 34 du tome 7 quand il réfléchit à la fin de sa vie et qu'il voit ses parents grâce à la pierre de résurrection). Le fait que sa plus grande peur soit la peur elle même, ça en dit long sur lui comme le lui a fait remarquer Lupin. Même s'il a toujours peur, il affronte quand même le danger.
Il a une grande force de caractère, il est déterminé ( j'aime sa faculté de résister au sortilège de l'imperium ). La plupart des fans de hp n'aiment pas sa tendance à être colérique, mais moi j'aime, parce qu'au sinon le personnage serait trop creux. Ce qui est bien, c'est que le lecteur découvre les choses en même temps que lui, du coup le lecteur connait toutes ses émotions. Il est très intuitif ( quand il soupçonne Malefoy d'être devenu un mangemort dans le tome 6 alors qu'Hermione et Ron se moquent de ses théories, dans le tome 7 quand il dit qu'il a confiance en chacun des membres de l'Ordre après que les mangemorts et Voldemort l'ont pourchassé, il devine la cachette des horcruxes à Gringotts et Poudlard, il devine que la pierre de résurrection soit cachée dans le vif d'or).
Son histoire est très touchante car tragique. C'est déjà tragique en soi de perdre ses parents et de devenir orphelin, mais ça l'est encore plus de grandir avec une famille qui le déteste, le maltraite et lui inflige encore plus de souffrance. Par dessus le marché, le psychopathe qui a tué ses parents le poursuit toujours.

Parmi les personnages secondaires:

- Les Maraudeurs (sauf Queudever) + Lily Evans; J'adore surtout Lupin et Sirius. Ce sont tous les deux des têtes brûlées.

J'ai été émue par l'histoire de Lupin: toute sa vie, il a été rejeté par les autres sauf par ses amis. Il a vécu seul, sans amis , sans amour, après la disparition de Lily et James et l'arrestation de Sirius. Il ne pouvait pas travailler pour subvenir à ses besoins parce que personne ne voulait engager un loup garou. J'ai été touchée par sa relation avec Tonks (que j'apprécie beaucoup) en raison du fait qu'il s'interdisait de l'aimer et d'être aimée par elle car il s'estimait trop vieux, trop pauvre et trop dangereux pour être avec elle. Et même après leur mariage, il a continué à culpabiliser pour ça (j'ai pleuré, dans le tome 7, lorsqu'il est au Square Grimmaurd et qu'il dit qu'il a fait d'elle et leur bébé ainsi que de toute sa famille des réprouvés, et j'ai encore plus pleuré quand j'ai appris sa mort. J'en veux à Rowling de 'avoir fait mourir et d'avoir bâclé l'instant de sa mort). Ce qui me plait, chez lui, c'est que malgré ce qu'il a vécu, il est resté humain et d'une grande bonté, il est toujours calme, sage, et il est très doux. J'aime sa façon d'être avec les autres, c'est un excellent prof.

Oh Sirius, sweet Sirius. Je t'adore. Même s'il était un peu irresponsable et qu'il s'emportait trop, il avait des qualités que j'aime. J'aime son côté fils de riche rebelle. Il est très beau (je sais que je dois passer pour une fille superficielle, mais tant pis), doué, courageux et drôle. Il a de la classe. J'aime comment il s'est rebellé contre sa famille. Il a un côté sauvage et viril que je trouve sexy. Il est également très affectueux et aimant envers Harry ( comme le dit Ron dans le tome 4, s'il est prêt à se cacher dans une caverne et à manger des rats, c'est parce qu'il aime vraiment Harry), même si c'est vrai qu'il a trop tendance à le confondre avec son père. Mais c'est parce qu'il a du se sentir seul depuis de longues années passées à Azkaban. Son histoire a été tragique à lui aussi, être emprisonné pendant 12 ans pour un crime qu'on a pas commis. Je trouve cela très touchant, c'est d'ailleurs ce qui m'a fait éprouvé de la sympathie pour lui dès le départ. J'aime également son côté "je suis nostalgique de notre jeunesse". On sent que son amitié fraternel avec James lui manque. Il est très loyal envers ses amis. Quand il est mort, j'ai pleuré comme une fontaine.

J'aime bien aussi James. Je regrette de ne pas assez le connaitre. On a peu d'informations sur lui qui nous permettent de nous attacher à lui. Je sais que la plupart des fans de hp ne l'aiment pas à cause de ce qu'il a fait subir à Severus. C'est vrai que ce qu'il faisait subir à Severus n'était pas bien. Mais dans l'histoire Severus n'était pas tout blanc: dès qu'il avait l'occasion de nuire aux maraudeurs, il ne s'en privait pas, il cherchait toujours des stratagèmes pour faire renvoyer les maraudeurs de l'école et de surcroit il était trempé dans de la magie noire. James se conduisait mal envers Severus, car d'après Rowling James savait que Severus était amoureux de Lily et comme James en était lui aussi amoureux, il réagissait ainsi parce qu'il avait peur que Lily finisse par tomber dans les bras de Severus. En outre, c'est Severus qui a ouvert les hostilités envers James au départ ( cf chapitre 33 tome 7, dans la scène du train c'est lui qui commence à se moquer de James parce que James dit qu'il aimerait être réparti à Gryffondor ). James n'était pas un ange, mais dans l'ensemble c'était un homme bien. Il était très loyal envers ses amis, quand il est sorti de Poudlard il n'était plus un adolescent arrogant, il est devenu un homme mature et responsable, il y avait la première guerre contre Voldemort et il s'est engagé avec l'Ordre du Phenix, il s'est marié avec Lily et il a eu un enfant. C'était un bon mari et un bon père. Il était très courageux et digne ( quand Voldemort est entré chez eux, il a essayer de le retenir pour que sa femme s'enfuit avec leur bébé ). Il a bien évolué.

Quant à Lily, elle me plait aussi car elle avait pas mal de qualités que j'aimerai avoir: pour commencer, elle est très belle ( une jolie rouquine avec de beaux yeux verts emeraude en amande ), elle est gentille, elle aide toujours les autres, elle était brillante dans ses études, loyale, courageuse, maternelle et avec un caractère bien trempé. J'adore le couple qu'elle forme avec James. Je pense qu'elle est mieux avec lui et je crois qu'elle a fait de lui un type bien. S'il avait été avec Severus, je ne crois pas qu'elle aurait été heureuse, parce qu'il était froid et trop asocial alors que Lily était une fille vive et qui aime aller vers les autres.

- ensuite, j'adore les jumeaux Weasley, j'ai nommé Fred et Georges. Ils sont tordants tous les deux. Presque à chacune de leur réplique je suis pliée de rire. J'adore leur complicité. La mort de Fred m'a peinée.
En fait, j'aime toute la famille Weasley (sauf Percy), mais c'est vers les jumeaux que va ma préférence. Après les jumeaux, il y a Ginny ( parce qu'elle me fait penser à Lily et que grâce à elle, Harry va appartenir à la famille Weasley ).

Parmi les créatures magiques:

- Dobby: j'adore cet elfe de maison parce qu'il est loyal envers Harry, il l'aide souvent, et que lui contrairement aux autres elfes de maison, il adore la liberté et qu'il n'est pas masochiste. Je suis triste qu'il soit mort.

- Buck, l'hyppogriffe: j'adore cette créature, mi-aigle et mi-cheval. Je suis émerveillée par la beauté de cette bête. J'adore, dans le film 3, le moment où Harry vole sur lui au dessus de la mer (avec la belle musique sur le fond ). Quand je regarde ce passage, j'aimerai être à la place de Harry, on doit ressentir une grande liberté. Je dois dire même que c'est ma scène préférée dans les films de la saga.

- Fumseck, le phenix: je suis fascinée par cette créature mythique, par ses capacités. J'ai adoré toutes les scènes avec Fumseck.

Mais il est vrai que si je dois dire quel personnage je trouve le plus intéressant, je choisirai incontestablement Severus Rogue: pourtant je ne l'aime pas du tout. Mais il est très intéressant dans le sens où le mystère plane sur lui dans toute la saga. La question de sa loyauté envers Dumbledore ou envers Voldemort est cruciale.
Je dois admettre qu'il est très brillant et qu'il est très fort, rusé. J'ai apprécié le fait de découvrir qu'il était du côté de Dumbledore jusqu'au bout et le fait de savoir qu'il avait la capacité d'aimer quelqu'un. C'est admirable ce qu'il a fait: il risquait sa vie tous les jours en faisant semblant de servir Voldemort tout en restant loyal envers Dumbledore et il a contribué à faire tomber Voldemort en donnant à Harry les clés ( ses souvenirs) pour réussir. Il a été très courageux.
MAIS, je ne suis pas fan de ce personnage à cause de on côté froid, calculateur, hargneux, de mauvaise foi. Son attitude envers Harry et plus généralement les élèves qui ne sont pas de serpentard était inexcusable et dégoutant. Il donne de lui une image d'homme frustré parce qu'il est passé complètement à côté de sa vie. S'il a raté sa vie, c'est entièrement de sa faute, à mon sens. Il a fait des mauvais choix et il en a subi les conséquences. Il n'a pas à faire payer à Harry ses erreurs. C'est vrai qu'il a grandi dans un mauvais climat familial, ses parents n'étaient pas aimants envers lui, et tout cela a du l'endurcir, mais ça n'excuse pas son comportement envers Harry. Harry lui aussi a grandi avec une famille qui lui a témoigné aucun amour, que du dédain, et pourtant Harry a su se faire des amis et trouver des gens qui l'aiment.
Si Severus Rogue avait fait les bons choix, s'il n'avait pas fréquenté des mangemorts, qu'il n'avait pas été attiré par la magie noire, s'il avait su se montrer amical au lieu d'être haineux, il aurait eu de bons amis à Poudlard dans sa jeunesse et peut-être même qu'il aurait réussi à se faire aimer de Lily.
Pour lui, il était hors de question de se montrer chaleureux avec les autres, parce que pour Rogue se montrer gentil avec autrui et exprimer ses sentiments c'est faire preuve de faiblesse ( c'est pour ça que lorsqu'il présentait ses excuses à Lily pour l'avoir traité de Mudblood, il n'a pas osé lui avouer ses sentiments). Je crois que Rogue a toujours eu peur de passer pour un faible et que pour se faire respecter il a toujours uitilisé la méchanceté et l'intimidation.

Quel bel exposé, Gracekelly

Je ne vais pas te répondre en détails parce que j'ai déjà posté mes sentiments généraux sur l'ensemble des personnages et de la série dans le topic Harry Potter et J.K. Rowling, donc juste qq points en particulier :

- en gros, je partage pas mal tes opinions, sauf en ce qui concerne Hermione, qui m'agace considérablement. Je ne la déteste pas, pas à ce point là, mais elle m'agace, grrr !

- l'histoire de Harry est en effet tragique et il s'en sort drôlement bien, vu la façon dont il a été élevé et ce qu'il a eu à subir. Simplement, bien que ça n'enlève rien à Harry, que j'aime beaucoup, ni à ses malheurs, je trouve que Neville a une histoire encore plus tragique que la sienne.
Sauf que lui, personne ne s'intéresse à lui. Ses parents ont été torturés jusqu'à devenir fous, ils ne le reconnaissent même pas, et le pauvre gamin est obligé de supporter cette réalité à chaque vacance. Je trouve ça tout simplement horrible

- Sirius : c'est vrai que parfois on a l'impression qu'il disjoncte un peu (je te rassure, c'est mon personnage préféré, je ne vais pas t'en dire du mal), mais comme tu le dis toi-même, il a des excuses : si je ne me trompe pas, il avait une vingtaine d'années quand il a été emprisonné à Azkaban (sans jugement !!!! ).
Il est resté 12 ans emprisonné, sans rien savoir de ce qui se passait dehors et sans aucun contact avec personne. Quand il est sorti, Harry était un pré-ado, et il ressemble tellement à James qu'il est excusable, je pense, de la part de Sirius de faire l'amalgame par moment. Si il avait vu Harry grandir il le verrait sans doute autrement, mais ce n'est pas le cas.
Snif triste à pleurer, cette histoire.

Je partage également tout à fait ton opinion à propos de Dobby, Buck et Fumsek. Ainsi que les jumeaux Weasley, que j'adore. Je ne pense pas grand-chose de Ginny, parce que dans le livre elle a un rôle très effacé, ce qui d'ailleurs me gêne un tant soi peu. Par contre, j'adore sa maman et la manière inattendue dont elle se révèle à la fin, elle qu'on prenait pour une personne un peu "pantouflarde", juste bonne à touiller ses marmites et torcher ses marmots... mouah ha ha ! MOLLY POWAAA ! (lol)

Copetan a écrit:

Vaste débat que tout cela...

Je pense que mon personnage féminin préféré est Hermione; je trouve que c'est un des personnages les mieux caractérisés de la série. Chaque aspect de sa personnalité dissimule un autre. Par exemple, j'ai l'impression que le fait qu'elle étudie à fond chaque branche de la magie cache une peur de se retrouver rejetée par la société des sorciers en tant que muggle-born (désolé, j'utilise les mots anglais, car chaque fois que je vois une traduction française, j'ai envie d'éclater de rire). Bien qu'elle ait l'air très à cheval sur les règles, elle les enfreint volontiers pour aider ses amis. C'est peut-être elle qui échaffaude quasiment tous les plan du trio, mais quand ça part inévitablement en live, elle se retrouve paniquée et c'est souvent Harry ou Ron (gasp!) qui doivent l'aider à s'en sortir.

J'ai également beaucoup d'affection pour Luna, et Dorian a résumé à merveille mon ressenti. D'ailleurs, je "moinssoie" sur Neville/Luna, j'aurais nettement préféré Harry/Luna .

Quant au personnage masculin, c'est un choix un peu difficile, mais je pense que c'est Harry Potter. Je crois que c'est le fait que malgré une enfance plus que difficile, il a réussi à garder une certaine innocence et simplicité (certains diront peut-être naïveté). J'ai l'impression qu'il essaie toujours de voir les gens sous leur meilleur jour.

Je suis probablement la seule personne du forum pour qui Snivellus Snape est un personnage totalement répugnant. J'avoue que j'ai vraiment du mal à comprendre pourquoi tant de monde l'apprécie , encore plus quand je vois les commentaires concernant James Potter. Son comportement envers Harry est bien pire que celui de James envers lui, car Harry ne peut rien faire pour se défendre.

Etant fane incontestée de harry potter depuis seulement 2 ans (hé oui j'ai honte ) je suis tombée sous le charme (comme nombre d'entre vous) du professeur severus rogue/snape. Je voudrais défendre sa position.. Je suis d'accord que son comportement n'est pas entièrement justifié mais comme quelqu'un l'a déja dit le fait qu'Harry arrive a Poudlard déja plein de gloire et d'arrogance n'arrange pas son comportement ! Ensuite je ne trouve pas que Rogue est particulièrement méchant avec Harry, il ne parle pas tellement, sa se fait plutot dans ses gestes et il est aussi audieux avec les autres pas juste harry ( hermione au sujet de ses dents, MISS-JE-SAIS-TOUT, ...) Son comportement est dans son caractère il ne peut pas le changer et il est du a toutes les souffrances de son enfance je suis d'accord qu'il n'est pas tendre du tout mais c'est comme sa personne ne le changera, J K ROWLING savait ce qu'elle faisait quand elle a decider de le faire comme sa, son comportement engendre aussi ses actes de ''grand coeur'' et de ''héro'' Pour ma part je l'aime vraiment c'est un personnage très mystérieux qui souffre j'ai seulement 14 ans et mon enfance n'a pas toujours été fracile comme lui j'ai été victime de nombres moqueries simplement car je suis différente ( j'ai toujours été une des plus intelligentes (17.5 de moyenne en 3°) et etant tres timide je me fait difficilement des amis sa à été très dur pour moi et sa l'ai encore) je le comprend sincèrement (si vous ne voyez pas comment je suis imaginez le comportement et l'intelligence d'Hermione mêlé de moquerie de ressemblance avec celle que severus a subies de plus je n'ai jamais eux beaucoup d'amis...) Fin bref parlons pas de moi je suis la pour defendre SEVERUS mais je respecte l'opinion de chacun ! Je voulais aussi ajouter que je trouve que l'on ne parle pas beaucoup de Albus Dumbleore (hé oui ce viellard qui est très grand enfant) il joue un rôle énorme tout au longde la saga, c'est un personnage gentillais et très attachant il fait office de figure paternelle en qui on peut avoir entière confiance Biensur le Trio est extraorinaire... Simplement je trouve que ne pas s'attarder sur le trio princippale est une bonne manière de mieux comprendre l'histoire et les autres personnages... Harry Potter c'est toute ma vie le jour ou j'ai terminer les livres il restait les films et quand tout s'est terminer je ne m'en suis jamais remise je sais bien que toute histoire a une fin mais HARRY POTTER m'a accompager dans des moments difficile et le fait de savoir que c'est terminer me consume de l'interieur... en tout cas MERCI A J K ROWLING POUR CETTE MERVEILLEUSE SAGA et merci a vous tous de faire vivre harry a travers vous et d'apporter dans ma vie la magie qui est en vous grâce a Harry Potter bises

LOVE ALAN RICKMAN <3

Alors mon personnage préféré est incontestablement Tonks. Peut-être parce que je lui ressemble beaucoup.. Ma mère me surnomme Tonksette .. J'ai pleuré comme une madeleine quand elle meure !
Sinon, j'aime beaucoup McGonagall et Bellatrix.
Chez les hommes, je dirais les jumeaux, ils me font tellement rire !

J'ai beaucoup de personnages préférés dans la saga mais celui qui se démarque le plus à mes yeux est sans conteste Remus Lupin.

C'est un excellent professeur, calme et pédagogue qui alterne théorie et pratique et permet à ses élèves de le faire prendre conscience du danger, il permet à Neville de prouver sa valeur (la scène avec l'épouvantard est excellente en plus   ), essaye de consoler Harry à sa façon, il ne juge personne et ne se plaint jamais malgré la maladie qui l'habite. Il a ses défauts et ses qualités.
Certains le considèrent comme lâche, mais c'est un loup-garou, les gens le considèrent comme un monstre, un pestiféré, on le rejette constamment, tout ce que veut Remus dans le fond c'est être considéré comme un être humain et qu'on l'aime.


C'est un personnage touchant, tragique, il a assisté à la chute des Maraudeurs sans rien pouvoir faire: James est mort, Sirius sombre petit à petit dans la folie et Peter est perdu. Remus a perdu tous les êtres qui lui étaient chers, tous ces amis qui le considéraient comme un être humain en une soirée. Qui plus est, après retrouvé Sirius qu'il croyait coupable, il le le perd à nouveau. Je trouve son histoire vraiment bouleversante. Dans les derniers tomes, il représente le dernier lien avec le passé de Harry jusqu'à ce qu'il tombe à son tour...

Et puis il y a cette dualité homme/loup que j'ai toujours trouvée fascinante chez lui, cet animal c'est sa part sombre. J'ai écrit beaucoup de fics sur lui et ça m'a vraiment emballé de travailler là dessus. Ce côté mi homme, mi bête. Même quand il n'y a pas de pleine lune, le loup est toujours là, caché en lui et il doit vivre avec depuis son enfance.

Il y aussi Sirius Black qui me plait beaucoup, par sa ténacité, sa loyauté et sa force intérieur. Tout ce qu'il a fait, tout ce qu'il a subi c'est pour James et puis son filleul, Harry, je trouve ça vraiment très beau.
Et puis son nom: Sirius Black: la lumière et l'ombre réunis en un seul homme, j'aime bien cette image. Au début du livre 3, il est Black, le traitre, l'obscur puis à la fin, il devient Sirius, le protecteur. J'adore cette image   

N'oublions pas Luna, très douce, très poétique, toujours là pour réconforter ses amis. On la croit folle mais elle ne l'est pas tant que ça. Sa différence c'est sa force.

Et pour finir, j'adore Harry, un garçon normal sauf qu'il lui arrive des épreuves horribles et qu'il a un énorme fardeau à porter sans rien avoir demander à personne. Il a ses qualités, ses défauts, il a peur, doute, est maladroit avec les filles, se met en colère, comme n'importe quel adolescent.
Et je ne le vois pas du tout comme arrogant, il suffit simplement de se mettre à sa place pour comprendre ce qu'il ressent. Harry est un être humain, c'est normal qu'il pique des crises de colère ou qu'il soit jaloux.