Miss Charity

Maribel a écrit:

Miss Charity est un modèle de vie en certains sens. Elle vit sa vie sans se presser, s'accommodant de ce qu'elle possède et tout vient à point à qui sait attendre, comme dirait l'expression.

C'est exactement ce que je pense ! Elle prend la vie comme elle vient, et fait avec. Elle est heureuse avec ce qu'elle a, et s'en contente parfaitement !

Ravie de voir que le livre t'a autant plu

Maribel a écrit:

Je n'ai pu m'empêcher de me représenter Marshall King comme Evan MacGregor. Pour ma part, j'aurais peut-être un léger penchant vers Marshall plutôt que vers Kenneth.

Contente de voir que je ne suis pas la seule ! J'ai adoré Kenneth, mais j'ai un petite préférence pour le charme mélancolique que dégage à mes yeux Marshall Merci pour ton avis Maribel

Oui, il m'a vraiment plu. Il a certainement une place dans mon top 10.
J'ai noté deux autres livres que vous avez nommé, on ne cesse de faire de belles découvertes sur ce forum.

Liewen: Tout à fait d'accord avec toi au sujet de Marshall

Comme vous le savez peut-être, j'ai assisté, le dimanche 7 juin, à une conférence organisée dans le nouveau centre culturel du 19ème arrondissement de Paris. Marie Desplechin (auteur de nombreux romans chez l'Ecole des Loisirs) y interviewait Marie-Aude Murail au sujet de Miss Charity. C'était très sympa, j'ai appris une foule de choses. Je regrette d'ailleurs de ne pas avoir pris de notes, car certaines infos m'ont échappées .
Elle a beaucoup parlé de l'influence de Charles Dickens, bien évidemment. Elle a aussi dit que Charity était inspirée de Beatrix Potter (avec quelques différences majeures tout de même) même si l'oeuvre de l'auteur et illustratrice en tant que telle ne l'a pas influencée plus que ça.
Dans ce roman, elle a voulu que la limite entre le monde humain et le monde animal se réduise. C'est pour cette raison que tout au long de l'oeuvre, Charity compare des personnes de son entourage à des animaux(Kenneth à un renard pour ne citer que lui ) ou que ses petits animaux domestiques deviennent des amis au même titre que des êtres humains !
D'autres auteurs l'ont fait avant elle, Kenneth Grahame avec Le Vent dans les Saules et bien d'autres encore.
Elle a aussi ajouté que le roman était adressé aussi bien à un jeune public qu'à un public adulte, mais ça, je crois que nous le savons tous déjà ^^ Les références littéraires peuvent échapper aux plus jeunes mais elles ne doivent pas, selon elle, mettre un frein à la compréhension du récit.
Il y a eu une dédicace dans la petite librairie juste à côté de la salle de conférence. Je lui ai parlé un petit moment. J'ai dû me dépêcher parce que plusieurs personnes faisaient la queue. Je lui ai dit que c'était moi qui lui avais envoyé un e.mail en me faisant le "porte-parole" du forum The Inn at Lambton. Heureusement, elle se souvenait de moi.
Un homme l'accompagnait. Il me semble que c'était son agent. Apparemment, c'est lui qui est chargé de silloner le net à la recherche de critiques et autres allusions à l'auteur.
MA Murail a eu la gentillesse de me montrer les croquis de Phillipe Dumas qui ont été refusés, dont le fameux portrait de Kenneth qu'elle a trouvé complètement raté^^ Il faut dire qu'il ne ressemblait pas du tout à Kenneth, comme quoi même les plus grands dessinateurs doivent s'y prendre à plusieurs fois avant d'arriver à un bon résulat . Sur le dessin, il faisait bien 20 ans de plus

Si certaines autres petites choses me reviennent à l'esprit, je les posterai. Mais là, c'est vraiment tout ce dont je me souviens

Merci mille fois Emjy pour ce post ! C'est super intéressant (et je suis morte de jalousie maintenant !).

De rien, Cécilou !

Merciii Emjy pour ce compte-rendu et ses infos

Rooo, j'aurais adoré voir le croquis raté de Kenneth

Je suis tombée sur un excellent article consacré à Miss Charity sur un blog dédié à la mode enfantine, avec photos et illustrations. Le voici :

Citation :

►Oh ! Miss



Autant vous le dire tout de suite, j'aime Marie-Aude Murail. J'ai dû offrir et faire lire des dizaines de fois Le Hollandais sans peine, c'est mon arme secrète contre les coups de cafard. Alors vous pensez, en recherche d'ambiances pour écrire sur la crinoline et le costume marin, entre Les petites filles modèles et Au Bonheur des dames, je ne pouvais pas rater Miss Charity, une biographie romancée et arrangée de Beatrix Potter (1866-1943), célébrissime naturaliste anglaise et auteure de livres pour enfants. Mon enthousiasme est tel que j'ai décidé d'écrire cet article, en aparté avant une nouvelle aventure historico-stylistique.




Charity Tiddler est une petite fille corsetée - au sens propre comme au sens figuré - de la puritaine Angleterre victorienne, qui s'ennuie entre Tabitha, sa bonne écossaise à demi-folle, qui lui raconte des histoires épouvantables, et sa gouvernante française, la romantique Mademoiselle Blanche, avec qui elle découvre l'amitié. Elle brûle pourtant de vivre, à la différence de ses petites soeurs mortes, et fait feu de tout ce qui se présente pour remplir le vide de ses journées. Elle apprend par coeur toutes les pièces de Shakespeare, qu'elle se récite mentalement quand elle s'ennuie en société, si bien qu'on croit qu'elle a mal aux dents. Elle élève dans sa nursery au dernier étage de la maison toutes sortes de bestioles, du lapin promis à la casserole aux oiseaux blessés, en passant par têtards, souris, rat, crapaud, hérisson... Elle dresse un lapin, Master Peter, qui deviendra célébrissime.





Plutôt médiocre à la danse, au chant et au piano, toutes ces choses indispensables à la bonne éducation des jeunes filles de la bonne société, elle montre un talent certain de peintre aquarelliste, et réalise des planches "scientifiques" sur les champignons. Rien ne lui plaît mieux que de de se retrouver l'été à la campagne pour observer et étudier la nature, elle y retrouve ses cousins et cousines, ce qui permet au lecteur de mesurer à quel point elle est différente. Elle fait le désespoir de sa mère, guindée et distante, qui se demande si on va pouvoir la marier : qu'à la rigueur elle passe pour une simple d'esprit, tout espoir est encore permis, mais une originale !




Petit à petit pourtant, on sent que le monde change dans ces années 1880-1890. Charity va s'émanciper, gagner sa vie et son indépendance grâce à ses dessins, être capable de résister aux pressions de la société bien-pensante pour vivre l'amour, devenir ce que Bernard Shaw - un personnage du livre - appelle la femme moderne. On pense à Virginia Woolf.La société victorienne est très bien reconstituée. On sent les différences entre les classes sociales, et même les les nuances entre les gens de même classe, le fonctionnement d'une maison de maître. On va aux spectacles londoniens, aux bains de mer, en villégiature. Avec Charity, on prend le bus ; on visite un cercle pour gentlemen, une fumerie d'opium, et un horrible pensionnat à la Dickens, le heavenly father en littérature de Marie-Aude Murail, à qui elle a consacré une biographie en 2005 ; on rencontre Bernard Shaw et Oscar Wilde.


Pas grand-chose sur le costume toutefois, si ce n'est ce corset dont le lecteur averti sent bien qu'il est la cause des essoufflements et des évanouissements de Charity lorsqu'elle s'échappe en cachette de la maison, pour aller au musée ou rendre visite à son éditeur, et le prêt d'un costume de bain jugé déjà démodé. Les très belles illustrations de Philippe Dumas ne rattrapent guère l'affaire, on devine pourtant qu'il a dû en compulser, des photographies de l'époque !


Chez Marie-Aude Murail, rien n'est jamais dit explicitement des tourments et de la difficulté à se sentir aimé des jeunes héros, grandir c'est forcément passer par des épreuves. Pourtant les situations de ses personnages peuvent aller jusqu'au sordide : dans Oh ! boy, paru en 2000, couvert de prix littéraires, elle met en scène trois orphelins - dont un leucémique, une mère suicidée, une femme battue, une bourgeoise coincée et un jeune homosexuel égocentrique ! Jamais non plus elle ne fait de morale, et pourtant mine de rien, elle instille un monde positif de justice, de tolérance, où les histoires finissent toujours bien, comme une politesse envers ses jeunes lecteurs. En satisfaisant leur besoin d'identification, en nourrissant leur faim d'émotions, en les tenant par des histoires qu'ils ne lâchent pas, elle est devenue une star de la littérature jeunesse.

Alors ne vous laissez pas impressionner par les 563 pages de Miss Charity, ni par l'écriture inhabituelle façon pièce de théâtre ou roman de la comtesse de Ségur, ne croyez pas que la littérature jeunesse ne s'adresse qu'aux enfants : lisez ce livre et donnez-m'en des nouvelles !

►Légendes des photos, de haut en bas :


-Miss Charity, par Marie-Aude Murail, illustrations Philippe Dumas, Editions Ecole des Loisirs, 2008, photos Claire Bourdillon
-à g. : Beatrix Potter à 9 ans, en 1875
à dr. : Charity dessinée par Philippe Dumas
-à g. : Etude de lapin, par Beatrix Potter
à dr. : Charity dessinant, par Philippe Dumas
-à g. : Charity jeune adulte et son lapin, par Philippe Dumas
Beatrix Potter à 25 ans, en 1891, avec le lapin Benjamin Bouncer
-à g. : Peter Rabbit, par Beatrix Potter
Peter Rabbit en costume marin, par Philippe Dumas
-à g. : La famille Potter, les enfants Beatrix (12 ans) et Bertram, le chien Spot, en 1878
à dr. : Beatrix, à 15 ans, et le chien Spot, en 1881
-à g. : Charity, par Philippe Dumas, à dr. : Petite fille, photographiée par William Notmann, vers 1880, Musée Mac Cord, Montréal www.musee-mccord.qc.ca


Tous les documents, photographies et dessins Beatrix Potter viennent du site Internet du Victoria & Albert Museum www.vam.ac.uk Frederick Warne & Co. 2006

►Pour en savoir plus :

-On peut voir d'autres photos de Beatrix Potter enfant sur The Beatrix Potter Society www.beatrixpottersociety.org.uk et s'informer sur le travail d'illustration de Beatrix Potter sur le site du Victoria & Albert Museum, Collections, Prints & Book Features www.vam.ac.uk

[size=12]-Pour en savoir plus sur Marie-Aude Murail ou pour lui écrire : www.marieaudemurail.com

On ne compte plus les livres que Philippe Dumas a écrits ou illustrés, notamment des poèmes de Victor Hugo ou Le Temps des cerises de Jean-Baptiste Clément. La liste complète est visible sur le site de L'Ecole des Loisirs. www.ecoledesloisirs.fr

Personnellement j'adore Le Convive comme il faut (L'Ecole des Loisirs, 1988), le manuel de savoir vivre du Professeur Paul Hitaisse pour ne plus dégoûter ses voisins de table. On y apprend que l'impératrice Eugénie pouvait se passer d'une fourchette pour manger sa salade, tant elle était gracieuse, et que la reine Victoria absorbait son potage dans faire la moindre tache sur ses décorations !

Une exposition consacrée au travail de Philippe Dumas (illustrateur, peintre, réalisateur de décors de théâtre) a lieu jusqu'au 20 septembre 2009 à l'Hôtel de Mora – Centre de l'illustration à Moulins www.centre-illustration.fr

source :

Emjy ! Il est super cet article.

Emjy a écrit:

Citation :

[size=12]Autant vous le dire tout de suite, j'aime Marie-Aude Murail. J'ai dû offrir et faire lire des dizaines de fois Le Hollandais sans peine, c'est mon arme secrète contre les coups de cafard.

Le Hollandais sans peine Je ne l'ai pas lu celui-là !!!

Au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, j'ai posté une mini-ban pour les fans de Miss Charity dans le topic qui y est consacré.

La voici :


N'hésitez pas à l'arborer si vous le souhaitez

Ca y est, j'ai moi aussi lu Miss Charity (c'était mon premier roman de MAM), et je ne vais pas être originale (du moins sur ce point là ^^), j'ai beaucoup (beaucoup) aimé
A vrai dire, des n'animos + une héroïne timide + des n'animos + une histoire qui se passe au XIXème + des n'animos + une histoire qui se passe en Angleterre + des allusions à la littérature anglaise, en particulier à Shakespeare (j'ai déjà parlé des n'animos ?) = un livre que je ne pouvais qu'aimer.

J'ai beaucoup aimé ce mélange de burlesque, de roman d'apprentissage, de romance, d'expériences scientifiques, d'hommage à la littérature, avec en toile de fond des sujets beaucoup plus graves (la solitude, la folie, le carcan social et l'exclusion)

J'ai énormément ri (j'ai honte de moi, c'était horrible, mais j'étais morte de rire quand Charity raconte au début du roman comment sont morts ses premiers animaux de compagnie) , beaucoup souri et même versé quelques larmes.

La brochette de personnages - principaux et secondaires - est magnifique, gros coup de foudre pour Charity bien sûr, mais aussi et surtout pour Herr Shmal et Marshall King (çà vous étonne, hein ^^). Liewen, copine de moi ! . Herr Schmal parce qu'il me rappelle à moi aussi Gabriel Byrne le professeur Baer, et Marshall King parce que c'est typiquement le genre de héros que j'aime, un héros certes discret mais reliable, attentionné, gentil, honnête, intelligent, ouvert d'esprit même si un peu coincé lui même . Bref, il m'a énormément fait pensé à Mr Wisley dans Becoming Jane (Wisley and Marshall Team )


Mais ... (il y a toujours un mais avec moi ^^) Pourquoi est ce que j'ai marqué que j'avais beaucoup (beaucoup) aimé et non pas que j'avais adoré ce roman ?
C'est un peu le revers de la médaille des raisons pour lesquelles j'ai aimé. Du fait de toutes ces références communes, j'avais l'impression de me promener en terrain (trop) connu. Attention, je ne dis pas que je me suis ennuyée, ou que l'histoire était prévisible ni même même que MAM a "copité". Absolument pas. Comme quelqu'un l'a dit avant moi dans ce topic, la grande force de MAM est d'avoir réussi à rendre hommage à ses auteurs anglais préférés tout en s'en détachant et en donnant à son roman sa propre autonomie . Mais peut être que ce roman me parlait trop , or j'aime bien être étonnée, voire bousculée ou dérangée, au cours de mes pérégrinations livresques. Et avec ce roman, j'avais un peu l'impression que c'était Noël avant l'heure
Oui, je sais, je suis une fille compliquée

L'autre raison, un peu plus accessoire, c'est Kenneth . Trèèèèèèèèèèèès charmant garçon, je ne peux pas le nier , je l'aime beaucoup, mais je préfère Marshall ^^ . Je n'irais pas jusqu'à dire que Charity a fait le mauvais choix (après tout, elle sait ce qui est le mieux pour elle, et c'est elle qui se marie, pas moi ), mais même si Mr Ashley est tout ce qu'il y a de plus charmant/charmeur, il est un peu trop mollasson et passif à mon goût . Tout bien pensé, je crois que la principale raison pour laquelle je l'aime bien, c'est Petruchio (le personnage de Shakespeare, pas le corbeau )


Je suis sûre que j'aurais encore plein de choses à dire, mais c'est tout ce qui me vient à l'esprit pour l'instant

PS : En relisant mon post, j'ai l'impression que c'est le "négatif" (si on peut appeler çà comme çà) qui ressort, mais je le répète, j'ai énormément aimé ce livre , je ne l'ai juste pas adooooooooooooré à la folie

Eh bah, mimidd, tu as su exprimer ce que j'ai moi aussi ressenti à la lecture de ce livre !! C'est pour ça aussi que je ne peux pas dire avoir totalement "adoré".

Ceci dit, je suis bien tentée par une relecture !

Merci pour ton avis, mimidd ! Je suis contente que tu aies beaucoup (beaucoup) aimé

Citation :

L'autre raison, un peu plus accessoire, c'est Kenneth . Trèèèèèèèèèèèès charmant garçon, je ne peux pas le nier , je l'aime beaucoup, mais je préfère Marshall ^^ .

Ah ah Pourquoi je ne suis pas surprise ? C'est exactement ce à quoi je faisais référence dans mon mp

En fait, je suis une grande adepte des histoires d'amour où les partenaires se complètent. Rien de surprenant à ce que Charity/ Kenneth aient ma faveur ^^
D'ailleurs, pour illustrer ma pensée, je citerais JK Rowling qui explique bien mieux que moi la théorie des contraires. Elle parle bien entendu de Ron et Hermione

Citation :

Ron and Hermione are drawn to each other because they balance each other out. Hermione’s got the sensitivity and maturity that’s been left out of Ron, and Ron loosens up Hermione a bit, gets her to have some fun. They love each other and they bicker a bit, but they enjoy bickering, so we shouldn’t worry about it.

Sinon, en ce qui concerne l'argument du "terrain connu", je vois très bien ce que tu veux dire ... et je suis même assez d'accord Ceci dit, cet aspect ne m'a pas gênée plus que ça. Il est vrai que les références peuvent polluer une lecture au risque de la rendre peut-être un peu prévisible. Ca n'a pas été mon cas ^^ Je suis peut-être très naïve mais certains éléments de l'histoire m'ont surpris. Par exemple, pour en revenir à la romance, je pensais que Charity allait faire un mariage de raison et épouser Marshall (si MAM avait choisi de prendre cette voie, elle se serait beaucoup rapprochée de l'histoire personnelle de Beatrix Potter, et je suis ravie qu'elle s'en soit un peu éloignée ^^). De même, les aspects sombres du roman m'ont beaucoup enthousiasmée. Je suis ravie que l'auteur n'ait pas fait de compromis sous prétexte d'écrire un roman pour la jeunesse.
Cette oeuvre est très romanesque, certes, mais je trouve que, paradoxalement, elle joue aussi beaucoup la carte du réalisme. C'est peut-être aussi pour cette raison qu'on y trouve pas de bouleversement majeur ...

Ce roman est en effet trèèèès lambtonien. Peut-être trop pour certains ? Moi ça me plaît mais je peux tout à fait comprendre qu'on préfère une oeuvre qui se détache plus de ses modèles ...

Copine de moi Kary ! ^^

Emjy a écrit:

En fait, je suis une grande adepte des histoires d'amour où les partenaires se complètent. Rien de surprenant à ce que Charity/ Kenneth aient ma faveur ^^
D'ailleurs, pour illustrer ma pensée, je citerais JK Rowling qui explique bien mieux que moi la théorie des contraires. Elle parle bien entendu de Ron et Hermione

Je suis tout à fait d'accord , sauf que pour une raison ou une autre, de mon point de vue, Charity et Kenneth sont du même côté de la barrière, c'est pour çà que je la vois mieux avec Marshall, dont le côté "réfléchi" et "raisonnable", me semble parfait pour balancer les excentricités de Charity

(J'ai ressenti la même chose pour Becoming Jane, d'ailleurs)

Citation :

Sinon, en ce qui concerne l'argument du "terrain connu", je vois très bien ce que tu veux dire ... et je suis même assez d'accord Ceci dit, cet aspect ne m'a pas gênée plus que ça. Il est vrai que les références peuvent polluer une lecture

Cà ne m'a pas vraiment gênée, ni pollué ma lecture, c'est juste que cet univers ressemblait de trop près à mon univers imaginaire, et que je me sentais trop à mon aise dedans


Ah oui, petite précision, je ne connais pas l'histoire de Beatrix Potter, je n'avais donc pas vraiment de point de comparaison, mais j'ai très envie de voir le film à présent ^^

Mimidd, merci pour ton avis!

Et bien moi, je ne savais pas que ce roman était lié à l' histoire de Béatrice Potter dont je connais l' histoire par le film que j' aime beaucoup Je te le recommande, il est plein de poésie

Alors qui va commander le livre à défaut de TW3

J' y cours...

Citation :

Je suis tout à fait d'accord , sauf que pour une raison ou une autre, de mon point de vue, Charity et Kenneth sont du même côté de la barrière, c'est pour çà que je la vois mieux avec Marshall, dont le côté "réfléchi" et "raisonnable", me semble parfait pour balancer les excentricités de Charity

Même si Charity a un petit côté fantasque, je la trouve tout de même réfléchie, posée et sur la réserve ... ou en tous cas bien plus que ne l'est Kenneth

J'en profite pour citer un passage du début de l'épilogue qui résume, encore une fois, très bien ma pensée :

Citation :

Etre mariée à une personne agitée m'a fait aller de l'avant et créer sans repos

Marshall me paraissait plus être un bon ami qu'un amoureux en fait ^^

En ce qui concerne le film Miss Potter, je l'ai trouvé très très fade . Mais je serais quand même curieuse de connaître ton avis !

Ravie que tu aies beaucoup (beaucoup) aimé Mimidd!

J'étais sûre que tu allais préférer Marshall Personnellement je trouve que la relation Charity-Marshall est basée sur du respect, de l'amitié, de la tendresse même mais il manque le petit truc en plus...ce petit truc qui rend Charity capable de se déguiser en homme pour sauver Kenneth ou quoi

nathy's a écrit:

J'étais sûre que tu allais préférer Marshall

Je suis la fille la plus prévisible du monde

Emjy a écrit:

Même si Charity a un petit côté fantasque, je la trouve tout de même réfléchie, posée et sur la réserve ... ou en tous cas bien plus que ne l'est Kenneth

Mais beaucoup moins que ne l'est Marshall . En fait, je pense que quel que soit le schéma, les deux couples envisagés sont de toute façon complémentaires. C'est juste que le personnage de Marshall me parle plus . Ca ne se discute pas, j'ai eu un coup de foudre pour Marshall dès qu'il est apparu dans le roman, et j'ai commencé à bien aimer Kenneth seulement après sa prestation en tant que Petruchio.
En fait, je n'arrive pas vraiment à prendre Kenneth au sérieux, je le considère davantage comme un grand gamin qui ne sait pas trop où il en est et qui a besoin d'être sauvé. Il a des attitudes très théâtrales, qui me font penser à celles d'un gamin boudeur : il a souvent l'air renfrogné, il aime taquiner Charity (çà fait très cour de récré : je suis amoureux de toi donc je te tire les cheveux ), et au moment de la déclaration, il se met à brailler et donne un coup de pied au canapé .
Cà a son charme ^^, mais pour moi, çà se rapproche plus du charme que peut avoir un frérot tapageur qu'un soupirant.
Mais c'est sans doute dû au fait que je suis l'aînée d'une famille nombreuse . Autre raison qui me fait d'ailleurs aimer Marshall et la famille King dans son ensemble

Emjy a écrit:

Marshall me paraissait plus être un bon ami qu'un amoureux en fait ^^

Nathy's a écrit:

Personnellement je trouve que la relation Charity-Marshall est basée sur du respect, de l'amitié, de la tendresse même mais il manque le petit truc en plus...

Je considère Marshall comme un amoureux à part entière (au sens où je ne le vois pas seulement comme un ami ou un frère pour Charity), mais je vous l'accorde, ce n'est peut être pas un amour virevoltant et qui donne des papillons dans le ventre . Je pense que l'amour que porte Marshall à Charity est d'un autre type que celui de Kenneth (sans pour autant le réduire à un simple amour fraternel) , mais il ne lui est pas non plus inférieur.
Après, tout dépend de la conception qu'on a de l'amour, je comprends tout à fait ton point de vue, nathy's, et c'est sûr que si on veut un petit grain de folie, ce n'est pas du côté de Marshall qu'il faut le chercher

Emjy a écrit:

En ce qui concerne le film Miss Potter, je l'ai trouvé très très fade . Mais je serais quand même curieuse de connaître ton avis !

En fait, c'est un peu à cause des mauvaises critiques que j'avais lues jusqu'à présent que je ne l'ai toujours pas regardé. Mais maintenant, je suis prête à sauter le pas, et qui sait, je vais peut être aimer ^^

Citation :

Je considère Marshall comme un amoureux à part entière

Oh, moi aussi ! D'ailleurs, il ressent des sentiments assez forts pour Charity. Malheureusement, ce n'est pas réciproque, même si la jeune fille a beaucoup d'affection pour lui.
D'ailleurs, j'ai été ravie que Marshall trouve chaussure à son pied à la fin. Charity n'aurait, selon moi, m'a pu lui convenir vu que son coeur était déjà pris ...

mimidd a écrit:

Emjy a écrit:

En ce qui concerne le film Miss Potter, je l'ai trouvé très très fade . Mais je serais quand même curieuse de connaître ton avis !

En fait, c'est un peu à cause des mauvaises critiques que j'avais lues jusqu'à présent que je ne l'ai toujours pas regardé. Mais maintenant, je suis prête à sauter le pas, et qui sait, je vais peut être aimer ^^

Oui peut-être ^^ En fait, sans trop entrer dans le détail (de peur de te spoiler), je reproche au film ce que j'aurais pu reprocher au "couple" Charity/Marshall. Donc, oui, tu pourrais peut-être y trouver ton compte
Si j'ai autant aimé Miss Charity, c'est aussi parce que le roman prend de la distance avec les évènements qui ont jalonné la vie de Beatrix Potter.

Très intéressant ce débat les filles ! Je suis, pour ma part, plutôt tombée sous le charme de Kenett . En fait, pas plutôt mais totalement . J'ai du mal avec Marshall par contre. Je le trouve trop réservé, trop gauche, trop sec...

Emjy a écrit:

je pensais que Charity allait faire un mariage de raison et épouser Marshall

Emjy, copine de moi !! Ca m'attristait d'ailleurs complètement !

nathy's a écrit:

Personnellement je trouve que la relation Charity-Marshall est basée sur du respect, de l'amitié, de la tendresse même mais il manque le petit truc en plus...ce petit truc qui rend Charity capable de se déguiser en homme pour sauver Kenneth ou quoi

mimidd a écrit:

En fait, je n'arrive pas vraiment à prendre Kenneth au sérieux, je le considère davantage comme un grand gamin qui ne sait pas trop où il en est et qui a besoin d'être sauvé. Il a des attitudes très théâtrales, qui me font penser à celles d'un gamin boudeur : il a souvent l'air renfrogné, il aime taquiner Charity (çà fait très cour de récré : je suis amoureux de toi donc je te tire les cheveux ), et au moment de la déclaration, il se met à brailler et donne un coup de pied au canapé .
Cà a son charme

C'est justement pour toutes les raisons que tu énumères que je l'aime, moi !

Emjy a écrit:

En ce qui concerne le film Miss Potter, je l'ai trouvé très très fade . Mais je serais quand même curieuse de connaître ton avis !

Personnellement, j'en garde un bon souvenir. Rien qui ne m'ait marqué outre mesure non plus, mais un bon souvenir (flou) tout de même !

mimidd a écrit:

et Marshall King parce que c'est typiquement le genre de héros que j'aime, un héros certes discret mais reliable, attentionné, gentil, honnête, intelligent, ouvert d'esprit même si un peu coincé lui même . Bref, il m'a énormément fait pensé à Mr Wisley dans Becoming Jane (Wisley and Marshall Team )

Ouiiii ! Encore une fan de Marshall King !! Je ne peux que surplussoyer tout ce que tu dis Mimidd, je n'avais pas songé au M. Wisley de Becoming Jane, mais c'est un peu ça (Même si dans BJ j'ai préféré Tom Lefroy, mais bon forcément... James McAvoy !)


Concernant Miss Potter, j'en attendais pas grand chose, ce fut donc une bonne surprise pour moi... Certes ça n'est pas le film du siècle, mais c'est un bon gros bonbon sucré à déguster par un après-midi pluvieux... Par contre il faut préparer les mouchoirs ^^

Emjy a écrit:

Au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, j'ai posté une mini-ban pour les fans de Miss Charity dans le topic qui y est consacré.

La voici :


N'hésitez pas à l'arborer si vous le souhaitez

C'est fait ! ;-) Merci !!

Je l'ai lu aussi grâce à Emjy qui m'a convaincu de l'acheter et j'ai adoré. J'ai tout aimé dedans, les personnages, l'histoire, Charity, le ton, le style, l'humour...j'ai pas vu les pages défilées.

En ce qui concerne le duel Marshall/Kenneth, je préfère Kenneth bien sur, l'anti héros, et j'adore tout les anti héros, ce sont les personnages les plus intéressant, même si de manière plus réaliste, je les imagine mal faire de bon mari!!

J'ai crut aussi que Charity allait épouser Marshall, et qu'elle allait faire de cet ami sincère son mari, qu'il allait l'aider dans sa carrière. A ce stade, je n'étais pas du tout sur que Charity s'intéresserait à Kenneth, j'ai même penser qu'il allait plutôt mal finir, mais j'étais contente à la fin qu'elle le choisisse lui. (d'ailleurs pour son rôle sans même y réfléchir, c'est l'image de James McAvoy que je voyais!).

Ayezzz j'ai fini miss charity à mon tour
Il était temps
Et pour faire court fan de ce livre

Déjà le livre en lui même est magnifique et les illustrations très belles. Une brique qui pourrait rebuter mais une fois les premières lignes lues, on accroche. Même si j'ai trainé pour le terminer. Pas parce que je n'aimais pas mais parce que je n'etais pas dans une période "lecture" (oui je fonctionne par période ^^)
Bref je l'ai repris en main la semaine passée et je n'ai plus arreté...
Ma première impression quand je suis arrivée à la fin c'etait de verifier si il ne continuait vraiment plus... j'ai eu du mal de le reposer pour m'endormir et j'ai relu les passages que j'ai beaucoup aimé (surtout ceux entre charity et kenneth... )
Un livre qui m'a fait rire et porté au bord des larmes.
J'ai adoré (Miss Charity mise à part) Kenneth (et son "Nom de Dieu" à la fin ) et Mr Schmall ... et Marshall et Blanche et Tabitha et ... ben tous les personnages en fait. Sauf sa maman et Ann
Je me suis très vite attaché à chacun d'entre eux.

J'ai beaucoup aimé la façon d'écrire de MAM... et ça me donne envie d'en découvrir plus du même auteur!
Je crois que je vais répandre votre lobbying autour de moi ^^
Merci encore pour cette découverte

Pari gagné!! Tu l'as fini avant le 1er