Jane Eyre (Charlotte Brontë)

Quel avis enthousiaste, LouLou !

Pour ma part, j'aime beaucoup la fuite de Jane, d'une part parce qu'elle donne lieu à une somptueuse page de la littérature (Jane dans la lande), d'autre part, parce qu'elle permet à Jane de devenir une femme indépendante, tant financièrement qu'affectivement (puisqu'elle trouve des revenus et une famille). Eût-elle pu épouser Rochester dès leur première tentative d'épousailles, elle serait restée dans une dépendance totale vis-à-vis de lui et même s'il l'avait traitée comme une égale, elle ne l'aurait pas été dans les faits. On le voit bien, d'ailleurs, à l'occasion de sa fuite : privée de Rochester, elle se retrouve dans un dénuement total.

Là, quand elle revient vers lui, leurs situations matérielles et sociales sont bien plus équilibrées (et même inversées) et leur relation est beaucoup plus saine. En plus, détail dont nos personnages se fichent mais qui peut finir par compter, Jane sera plus facilement acceptée par la société et les voisins vu qu'on ne peut plus la soupçonner d'être une horrible mercenaire.

Quant à la possibilité de "vivre dans le péché", c'était soumettre encore plus Jane à la seule volonté de Rochester et la rabaisser au même niveau que toutes les autres femmes que celui-ci a connues (comme Céline Varens). Ce n'est pas acceptable pour Jane et à terme, Rochester lui-même ne l'aurait sans doute pas supporté. Ça ne pouvait que mal finir.

Personnellement, je trouve que Jane est bien indulgente avec Rochester. Non seulement il lui a menti sur un point très important, mais en plus, il a menti parce qu'il savait qu'elle partirait et le quitterait en apprenant la vérité. Comme la confiance mutuelle me paraît une base aussi (voire peut-être plus) essentielle que l'amour dans un mariage, j'aurais eu certainement plus de mal à pardonner une tromperie aussi délibérée. Dans le roman, Jane n'en veut pas du tout à Rochester et c'est d'ailleurs ce qui l'oblige à fuir tout de suite, pour éviter que son amour pour lui ne l'emporte sur toute autre considération.

Bref, quand Jane se sauve, moi, je l'applaudis des deux mains !

Oui les pages décrivant sa fuite et son voyage dans la lande sont absolument magnifiques. J'ai surtout découvert cela dans le texte original.

Bien sûr, loin de moi l'idée qu'elle puisse ressembler à Céline Varens, ou même à Blanche, dont le seul intérêt était l'argent. Ni le fait de vivre dans le péché. Et comme je l'ai dit, au final, sa fuite fut tout à fait positive.
C'est juste que je me laisse surtout emporter par mes sentiments envers ce manipulateur, ce goujat qu'est Rochester. Je n'y peux rien.
à chaque relecture je me fais avoir

C'est MON livre préféré!
Je n'ai pas de mots pour le décrire! Enfin si : Sublimement écrit, tendre et dur à la fois.
La conscience morale de Jane qui est a tout épreuve et malgré tout ce qu'elle a vécu m'impressionne au plus haut point!
Et que dire de Mr Rochester... J'aime beaucoup son côté mystérieux et grognon mais qui cache une très belle personnalité!
C'est sur que l'on puisse le qualifier de menteur vis-à-vis de sa première femme (notamment parce que cela fait souffir Jane) mais Je ne peux que comprendre pourquoi il l'a fait! Un être torturé qui peut enfin trouver la paix...
Le lien qui se crée entre les deux et qui grandit tout le long du livre est très bien écrit! Juste parfait ! (Rien que pour ça on rêverait d'être Jane ^^)
Et que dire de la fin... A chaque fois que je finis de lire ce livre, je suis toute chamboulée ! J'aime les histoires qui finissent bien!!

Le petit point négatif tout de même (il en faut bien un ) , c'est Adèle. Elle est décrite d'une manière très sèche , limite méchante à mon avis. Je trouve cela dommage , même si elle est superficielle et très enfantine!

Ladyfairy, quand j'ai lu le roman, très jeune, j'étais d'accord avec toi pour Adèle. Maintenant, toutes les piques anti-françaises qui parsèment les romans anglais du XIX^e auraient plutôt tendance à me faire rire !

J'ai terminé ce livre depuis longtemps mais je n'avais toujours pas donné mon opinion. Alors la voici:
Tout d'abord je voudrais remercier l'Auberge qui à travers ces nombreux topics consacré à ce roman m'ont donné envie de le lire.
Je l'ai dévoré en quelques jours et je sais qu'il figurera maintenant dans mon top 3 de mes livres préférés.

J'ai adoré l'écriture de Charlotte Brontë, sa manière d'écrire les sentiments des personnages, ses descriptions, ses paysages... On plonge totalement dans le roman et on s'imprègne de son atmosphère si particulière.

Les personnages sont aussi très intéressants. J'adore la personnalité de Jane, sa force de caractère, son désir d'être libre et aussi d'être traité comme l'égale de Rochester. Quand on voit ce qu'elle a vécu dans son enfance, on comprend tout à fait qu'elle ait ce désir et cette envie. Elle est aussi sincère, franche, généreuse... Un très beau personnage.
Rochester à présent. C'est un personnage avec une grande force de caractère lui aussi, il semble être solide comme un roc mais il cache en fait tant de souffrance et de vulnérabilité qu'il en devient très touchant. C'est vrai que certaines de ses réactions ou attitudes peuvent donner envie de le détester parfois mais il n'empêche que je l'adore. C'est un très beau personnage lui aussi.
L'amour qu'ils éprouvent l'un pour l'autre est un amour sincère, profond. On voit qu'ils sont un peu comme deux êtres isolés, attendant chacun de leur côté quelque chose qui leur donnera l'impression d'exister enfin. Un peu comme si leurs vies respectives étaient en suspens avant qu'ils se rencontrent et finissent par s'aimer.

Sinon, j'aime beaucoup aussi les autres personnages comme Mrs Fairfax, Adèle, Diana et Mary Rivers. Saint John j'ai un peu plus de mal dans le sens où je le trouve trop égoïste. Son envie d'emmener Jane avec lui et de l'épouser sans écouter ce qu'elle peut ressentir, ce qu'elle peut souhaiter, sans s’inquiéter même de sa santé future sous un climat difficile me le rend assez antipathique.
Sans compter le fait qu'il s'interdit à lui-même le bonheur, uniquement pour ne pas se détourner de son objectif, cela le rend froid et un peu fanatique sur les bords. En tout cas, c'est comme cela que je l'ai ressenti.

Voilà, c'est un livre que j'ai vraiment apprécié de bout en bout et c'est avec plaisir maintenant que je voudrais voir les différentes adaptations.

Encore un avis enthousiaste, voilà qui fait plaisir!

Je ne peux que t'engager à regarder rapidement les adaptations, Rose Bleue, en espérant que tu les apprécies.

un article de Catherine Cusset sur son ressenti sur ce roman

Excellente lecture, merci beaucoup, Lady Clare.

Je ne vais pas être trés originale : ce livre est tout simplement passionnant . Une belle histoire d'Amour. Le vrai !
D'ailleurs, j'ai vu toutes les adaptations et ma préférée : JANE EYRE 2006 BBC Toby Stéphens en Mr Rochester (dommage, elle n'est pas soustitrée en français )
EMMAD ( je ne sais pas encore citer des morceaux choisis )
Je ne ressens pas M. Rochester comme un goujat, manipulateur. Non pour moi il s'agit d'un homme torturé, bléssé et qui est prêt à tout pour garder celle qui l'aime. Il sait qu'il perdra Jane si il lui avoue la vérité. Jane la seule personne qui peut le rendre heureux. Et il le mérite!!! Je trouve qu'il fait preuve de beaucoup de courage en la demandant en mariage. IL se moque des autres, des convenances, de ses obligations. Non vraiment pour moi c'est une immense preuve d'amour pas une trahison.

Oui, mais...

Il la perd encore plus sûrement en lui mentant (et il a failli la perdre définitivement car, sans l'intervention de la romancière qui la fait découvrir par les Rivers, elle mourrait sur la lande... d'abandon et de désespoir... de froid, de faim et de soif aussi accessoirement ).

Et si son stratagème avait marché et qu'elle ait découvert la vérité plus tard, je ne préfère même pas imaginer comment il l'aurait perdue, mais il est sûr qu'elle n'aurait pas accepté la situation.

Je suis EmmaD sur ce point, je n'arrive pas à lui trouver d'excuses, tout torturé, blessé et deeply in love qu'il soit. Pour moi, il aurait vraiment donné une preuve d'amour et de confiance (et de courage) en mettant les cartes sur la table, même si cela signifiait ne pas avoir Jane. Enfin, d'un point de vue strictement humain, parce que d'un point de vue littéraire, j'aime le roman tel qu'il est.

Par contre, je suis d'accord avec toi pour Toby Stephens... sans même avoir vu les autres adaptations

Oui, vous avez certainement raison. C'est peut-être que je vois Mr Rochester avec les yeux de l'amour !!!

Merci pour l'article, Lady Clare. J'ai eu beaucoup de plaisir à le lire. Le petite analyse de Catherine Cusset sur son amour pour le début du livre m'a rappelé qu'il était logique qu'il n'ait pas le même effet sur moi : les enfances malheureuses, ça me perturbe trop, il est évident que je ne peux pas apprécier Dickens.



MissAcacia, je trouve comme toi que ce n'était pas très beau de la part de R. mais je ne peux m'empêcher de le comprendre (et ce n'est pas que je lui cherche des excuses, hein, même s'il me tient dans le creux de la main avec son charme dévastateur ). Son geste montre qu'il est aveuglé, il croit à l'impossible et veut lever les obstacles à tout prix. Et donc, poussé par la force de son amour, il fonce, il agit. C'est tellement beau. Oui, je sais, c'est aussi mal.

C'est ça qui rend ce roman (et Mr Rochester) si magique(s)!

Personnellement ,je ne considère pas Rochester comme un goujat,son comportement,son mensonge,ou plûtot
son omission,ne sont ,à mon avis,que le fait de son amour pour Jane?
Depuis tout petit ,il a été le mal aimé,un père qui le désherite au profit de son frère ainé,un mariage désastreux orchestré par sa famille,une vie toujours sur la brêche
un amour trahi par céline Varens.Et là ,enfin il rencontre celle qui l'aime ,son âme soeur,son double,alors au risque
de tout perdre il cache son mariage à Jane .
Comment ne pas le comprendre,sous son apparence si sûre c'est un homme bléssé,qui ne cherche que le repos et la paix!
voilà cet avis n'engage que moi,c'est peut-être qu'il m'a aussi ensorcelé!!!!!

Et puis, que dire d'un mariage où la mariée tente de vous brûler d'abord ? C'est un homme bon : il aurait du dénoncer sa femme et au lieu de ça, il la protège. Il a droit à sa part de bonheur : et s'il n'y avait pas eu de religion au milieu de tout ça, il n'aurait pas été marié mais divorcé à mon avis, donc ça ne compte pas je trouve !

LouLou a écrit:

En revanche, je crains que je ne pourrais jamais éprouver cette même dévotion pour le personnage de Jane. Dans la première partie du roman, je l'ai trouvé forte certes, indépendante, mais elle m'a mise très en colère lorsqu'elle a fuit Thornfield. En effet, au lieu de pleurer toutes les larmes de mon corps, d'imiter Rochester et de me cacher pour oublier mon malheur, je me suis mise à détester Jane. Je lui en voulais beaucoup, d'abandonner ce pauvre Rochester. Même si elle se sentait trahit, même si elle aurait vécu à ses côtés dans l'illégalité, j'aurai préféré que son amour pour lui soit plus fort, et lui permette de rester, de trouver une solution, ou de s'enfuir à ses côtés.( La Méditerranée avec Rochester, moi je dis OUI )

Mais malgré tout à la fin, lorsque Jane revient, je la trouve plus forte, plus enjouée, elle se rend compte qu'il faut profiter. Je lui en veux toujours, car elle s'autorise à aimer Rochester aussi car Bertha est morte. Même si je respecte la présence de la religion, je trouve que Jane ressemble un peu trop à une nonne

Je ne suis pas du tout de cet avis, Loulou. Je rejoins Cat47 et Miss Acacia sur ce point. On ne peut douter de l’amour qu’éprouve Jane pour Rochester mais c’est une femme qui est accoutumée à lutter et donc, elle ne se laisse pas aller à la voix de la facilité. Heureusement !
Personnellement, ça ne m’aurait pas plu du tout qu’elle reste là en se disant «mais je l’aime alors tant pis pour tout le reste ».
D’une part, je ne trouve pas que l’amour justifie tout. Et d’autre part, Jane y aurait perdu beaucoup plus qu’elle n’y aurait gagné.
Elle aurait perdu toute estime d’elle-même, déjà. Et je pense que ça, c’est bien plus grave et ça a des répercussions bien plus désastreuses que perdre un amour.
Ensuite, comme l’a souligné EmmaD, si elle était restée et avait accepté de devenir la maîtresse de Rochester –terme dégradant par lui-même à cette époque- elle y aurait également perdu toute indépendance morale.
Enfin, comme elle le dit elle-même, Rochester lui-même aurait fini par la mépriser d’avoir cédé.
Donc non, pour rien au monde elle n’aurait du rester : comme c’est le cas bien souvent dans la vraie vie, le chemin le plus facile et qui semble le plus agréable mène à une impasse.

emmaD a écrit:

Personnellement, je trouve que Jane est bien indulgente avec Rochester. Non seulement il lui a menti sur un point très important, mais en plus, il a menti parce qu'il savait qu'elle partirait et le quitterait en apprenant la vérité. Comme la confiance mutuelle me paraît une base aussi (voire peut-être plus) essentielle que l'amour dans un mariage, j'aurais eu certainement plus de mal à pardonner une tromperie aussi délibérée. Dans le roman, Jane n'en veut pas du tout à Rochester et c'est d'ailleurs ce qui l'oblige à fuir tout de suite, pour éviter que son amour pour lui ne l'emporte sur toute autre considération.

Eh oui, c’est l’amoûûûûr. Mais si je me souviens bien, elle lui pardonne en voyant à quel point il est malheureux de l’avoir blessée.

Evidemment, la manière dont Rochester l’a trompée n’est pas très excusable en elle-même. C’est aussi grave, voir plus, que si vous fréquentiez quelqu’un et que vous réalisiez devant l’autel qu’il vous a toujours menti sur son identité et qu’il est en fait un criminel connu.

Je n’arrive pas à en vouloir beaucoup au personnage cependant, sans doute parce que je l’aime beaucoup par ailleurs (l’amoûûr lol) mais aussi parce que j’imagine l’enfer de sa situation : il dit lui-même qu’il séjourne aussi peu que possible à Thornfield à cause de l’ambiance lourde et du fait que sa première femme lui répugne totalement. C’est déjà lourd à porter en soi, mais voilà qu’il rencontre une jeune fille qui s’avère être celle qui lui convient, celle qu’il lui faut, et qui répond à ses sentiments. Et lui, il est coincé avec Bertha la folle, pris dans un piège sans issu. Ce doit être horrible de se dire que toute sa vie est fichue alors qu’on a sous les yeux ce qu’elle aurait pu être.
Bien sûr, quelqu’un de moins scrupuleux envisagerait une option disons radicale : il dit à un moment qu’il aurait pu installer Bertha dans la maison humide au fond de la forêt (j’ai oublié son nom) et qu’elle y serait morte assez rapidement car les lieux sont insalubres. Mais il considère cela comme un meurtre, donc il s’y refuse et fait le choix de la tromperie…. C’est bien triste, snif.
N’oublions pas non plus qu’il risque sa vie pour essayer de sauver Bertha de l’incendie. Même s’il pense que Jane est probablement morte à moment là, c’est un beau geste. Une belle âme, même s’il est capable de dissimulation et de mensonge.

Je pense aussi qu’il a tout de même des scrupules à tromper Jane comme il le fait, il semble longuement hésiter quand même.

Rose Bleue a écrit:

Saint John j'ai un peu plus de mal dans le sens où je le trouve trop égoïste. Son envie d'emmener Jane avec lui et de l'épouser sans écouter ce qu'elle peut ressentir, ce qu'elle peut souhaiter, sans s’inquiéter même de sa santé future sous un climat difficile me le rend assez antipathique.
Sans compter le fait qu'il s'interdit à lui-même le bonheur, uniquement pour ne pas se détourner de son objectif, cela le rend froid et un peu fanatique sur les bords. En tout cas, c'est comme cela que je l'ai ressenti.

Je partage ton avis, Rose Bleue. Je n’aime pas trop Saint-John non plus. Pas que j'ai vraiment quelque chose de concret à lui reprocher, c'est plus affaire de personnalité incompatible. C’est quelqu’un d’intègre et consciencieux, on le voit, il se dévoue pour sa tâche et ses semblables sans s’économiser, mais en contrepartie il attend que tout le monde fasse comme lui, boulot, boulot, boulot, marche ou crève. Par ailleurs, c’est effectivement un homme très froid, quasiment imperméable à l'humour, et donc je trouve qu'il a tendance à éloigner les gens -et les lecteurs- de lui.

Petite parenthése Je ne connaissais jusqu'à hier rien de Jane Eyre hormis le nom.
Je viens de me faire l'adaptation de la BBC 1983 et je trouve cette adaptation, enfin je devrai dire film vu que je n'ai pas lu le livre, fantastique. Par contre vous parlez tous toujours de Jane Eyre 2006 c'est parce que c'est le dernier ou est ce parcequ'il est vraiment meilleur que celui de 1983 (chose actuellement impossible à mes yeux )

En tout cas une chose est sure je commande le livre dès demain sur amazon

Melv83, dans ce topic nous parlons du livre. Pour des avis sur les adaptations, c'est par ici pour la version 1983 et par là pour la version 2006.

Nous ne parlons pas tous toujours de la version 2006, puisque le sujet consacré à la version 1983 ne compte pas moins de 19 pages.

Bonne lecture du livre.

Alors je viens de terminer de lire Jane Eyre pour la première fois et quel bonheur J'ai vraiment beaucoup aimé, beaucoup beaucoup plus que j'espérais. Je l'ai finit en 4 jours et franchement je ne sais pas si c'est moi qui ne pouvais plus le lacher ou c'est le livre qui ne pouvait plus me lacher je ne sais pas MDR.
J'ai adoré la relation entre Jane et Rochester. Et puis l'amour de Rochester fait tellement rêver
Il est tellement passionnant

C'est le premier livre que je lis en connaissant l'histoire. Normalement je n'arrive pas à lire les livres dont je connais la fin ou les surprises mais j'ai quasi dévoré ce livre et je remercie spécialement ce topic, le film Jane Eyre 2011 et Michael Fassbender

Merci Michael de me faire rêver, de m'avoir incité à lire ce livre et de me l'avoir fait aimeeeer !!!!

Michael Fassbender is the perfect Rochester ! Je pense que je ne le dirais pas assez ...

Un de mes bouquins préféré à présent !

Super heureuse que tu es aimé ce chef d'oeuvre. Ca me fait très plaisir ! Ton enthousiasme m'a donné envie de le relire, ce que j'ai fait, et franchement... C'est magique ce livre, je t'envie tellement de l'avoir découvert pour la première fois ! Tu me fais swooner sur Michael Fassbender là cest bon c'est sûr on a un truc en commun Je suppose que tu vas pas tarder à revoir le film...

Moi je dis, merci miss Charlotte de nous faire autant rêver (ah... la scène de la déclaration...)

@ Satine : contente que tu aies aimé à ce point, mais ça ne m'étonne pas même si tu connaissais l'histoire: ça doit être un des livres que j'ai le plus relu (chose que je fais pourtant peu en général) et même en connaissant le roman presque par cœur c'est toujours un plaisir ! Bon maintenant je subis l'effet inverse, j'ai envie de voir l'adaptation de 2011 à mon tour !

Satine a écrit:

Alors je viens de terminer de lire Jane Eyre pour la première fois et quel bonheur ... Un de mes bouquins préféré à présent !

Bienvenue parmi l'immense cohortes des heureux de ce monde lecteurs de Jane Eyre, Satine, c'est toujours tellement touchant de voir cette belle vieille magie frapper, toujours aussi fort, tu es des nôtres et c'est toujours aussi beau d'aimer ce roman ensemble. Bienvenue!

Merci à vous les filles

Emily-de-winter: Je viens tout juste de revoir Jane Eyre 2011 pour la 3ème fois juste après avoir finit de terminer de lire le livre et j'ai encore plus pleurer pendant mon troisième visionnage Je vais me repeter mais pourquoi le film est si couuurt !!! ^^
Ahhh je suis super super contente d'avoir ENFIN pu découvrir cette magnifique histoire à travers l'écriture de Charlotte Brontë

J'ai l'Almaniak Jour par Jour "tous les livres qu'il faut avoir lus dans sa vie".
Aujourd'hui, le roman à l'honneur est Jane Eyre.

"Roman sentimental anglais.
Jane Eyre est une histoire prenante et émouvante, dans laquelle Charlotte Brontë a mis beaucoup d'elle-même. Elle y évoque notamment son séjour en pension, à l Cowan Bridge School, qu'elle dépeint sous les traits peu flatteurs de Lowwood. Jane est un personnage féminin marquant, stoïque, tout en droiture et en moralité. Mais c'est aussi une femme libre et insoumise, une rebelle. L'auteure fait entendre une voix progressiste sur la cause des femmes et critique l'oppression qu'elles subissent dans l'Angleterre victorienne."

Jane Eyre est un roman que j'ai découvert à l'adolescence. Je l'ai lu et relu maintes et maintes fois depuis (d'ailleurs mon arrivée sur ce forum me donne envie de le relire encore une fois...) ça a été très longtemps un de mes livres de chevet, j'étais à l'époque pensionnaire dans une institution un peu spéciale de laquelle je ne sortais pas le week end et toute cette histoire trouvait une résonnance particulière en moi.
J'ai aimé son personnage pour une foule de choses, son côté droit, sa grande force de caractère, son côté féministe... etc....

Bref, je vais le remettre en haut de ma pile