Nombre de messages : 9312 Date d'inscription : 11/07/2009
Sujet: Re: Le cinéma italien Sam 15 Sep 2012 - 9:44
J'ai regardé hier La fille à la valise et mon avis est un peu mitigé. J'ai bien aimé le début, Claudia Cardinale est sublime et Jacques Perrin très juste (et tout jeunot !) mais ensuite on ne comprend plus trop vers quoi on va, et même si le film est émouvant j'ai trouvé que la deuxième partie traînait en longueur.
serendipity Aurora Borealis Chaser
Nombre de messages : 12420 Date d'inscription : 31/05/2007
Sujet: Re: Le cinéma italien Dim 2 Juin 2013 - 11:54
Pour celles que cela intéresse, je signale que le cinéma de minuit (France 3) semble entamer ce soir un cycle de cinéma italien avec "Le Mariage de Minuit" (1941) de Mario Soldati (adapté d'un classique italien de la fin du XIXè siècle) :
Citation :
En Lombardie, sous la domination autrichienne, à la fin du XIXe siècle. Petit-fils d'une marquise tyrannique, le jeune Franco Maironi épouse Luisa, la fille d'un modeste fonctionnaire....La vieille marquise persécute alors le couple, déshérite Franco, malgré l'existence d'un testament dont un ami, le professeur Gilardoni, en a conservé fort heureusement une copie
Et comme tout est lié, Mario Soldati est aussi un grand écrivain italien (j'ai entendu un chroniqueur le désigner un jour comme le Zweig italien). Il a publié une quinzaine de livres et réalisé une trentaine de films (et il figure dans ma PAL 2013 ).
esperluette Magnolia-White Ampersand
Nombre de messages : 9312 Date d'inscription : 11/07/2009
J'ai regardé hier Mariage à l'italienne, j'ai bien aimé sans plus. Le scénario est un peu bizarre mais ça vaut le coup pour Sophia Loren et Mastroianni.
nathy's Feedle-Dee-Dee!
Nombre de messages : 8478 Age : 34 Date d'inscription : 28/09/2007
J'ai aussi regardé hier et j'ai le même avis que toi c'était sympathique pour l'ambiance, la langue italienne (que j'ai eu du mal à comprendre, heureusement qu'il y avait les sous-titres) mais j'ai trouvé que Mastroianni ne jouait pas très bien dans certaines scènes j'ai été déçue
serendipity Aurora Borealis Chaser
Nombre de messages : 12420 Date d'inscription : 31/05/2007
Je n'ai pas pu le voir hier soir et je pensais prendre le DVD à la médiathèque à la lecture de vos avis, je pense que ce film ne sera pas prioritaire pour moi
John Thornton Préceptrice
Nombre de messages : 37 Age : 23 Localisation : In the White Hell Date d'inscription : 15/10/2014
Il y a toujours des chambres intéressantes dans cette auberge! Vous n'êtes jamais en panne d'inspiration et/ou de sujets diverses les filles! C'est impressionnant!
Je dois dire que ce sujet acquiert toute mon attention car non seulement je suis italienne (ce qui joue beaucoup quand même ) mais aussi qu'il y a de vraies perles dans le cinéma italien. Quand je dis cela je parle de "Cinema Paradiso" et "La vita è bella" par exemple qui m'ont beaucoup émue (et m'ont fait pleurer je le confesse). Mais qui après tout, n'as pas pleuré lors de la fin de Cinema Paradiso? Personne il me semble... Après je n'ai pas une connaissance étendue du sujet, sûrement à cause de mon jeune âge:P , mais j'espère que je verrai beaucoup d'autres films italiens et je remarque déjà quelques uns qui m'intéresse.. Mon père a déjà "Affreux, sales et méchants" et nous attendons le moment propice pour le regarder .
ludi33 Fairest of all elves
Nombre de messages : 29502 Age : 45 Localisation : Bordeaux Date d'inscription : 21/06/2012
Je suis allée voir Folles de joie, film de Paolo Virzì avec Valeria Bruni Tedeschi et Micaela Ramazzotti.
Résumé a écrit:
Beatrice est une mythomane bavarde au comportement excessif. Donatella est une jeune femme tatouée, fragile et introvertie. Ces deux patientes de la Villa Biondi, une institution thérapeutique pour femmes sujettes à des troubles mentaux, se lient d'amitié. Une après-midi, elles décident de s'enfuir bien décidées à trouver un peu de bonheur dans cet asile de fous à ciel ouvert qu'est le monde des gens « sains».
Le film nous entraine dans le rythme débridé de la fuite de deux femmes et de leur quête du bonheur.
Les 2 actrices offrent une interprétation excellente de leurs personnages. Elles sont complémentaires l'une de l'autre. Leur folie et leur facéties nous font sourire, mais petit à petit elles dévoilent leur faille et leur douleur.
Au final, on se retrouve devant une très belles histoire d'amitié. Un très beau film
serendipity Aurora Borealis Chaser
Nombre de messages : 12420 Date d'inscription : 31/05/2007
Merci pour ton avis Ludi . J'avais vu la bande annonce et elle ne m'avait pas vraiment donné envie Du coup, je me le note dans ma liste des "pourquoi pas un jour"
Juliette2a Tenant of Hamley Hall
Nombre de messages : 29105 Age : 27 Localisation : Entre l'Angleterre et la Thaïlande ! Date d'inscription : 06/03/2012
Comme Serendipity J'ai découvert ce film un peu par hasard, mais la bande-annonce m'a donné envie de le voir
Merci pour ton avis Ludi
Emily-de-Winter Romancière anglaise
Nombre de messages : 2737 Age : 29 Date d'inscription : 03/03/2010
Sujet: le cinéma italien Sam 15 Oct 2016 - 22:52
Bonsoir !! Comme il y a longtemps que je ne suis pas passée ici, j'ai tellement de films italiens découverts ces dernières années que je préfère pour l'instant me concentrer sur trois films magnifiques que j'ai vus cette semaine. Il s'agit de trois films des frères Taviani dont je ne connaissais pas du tout la filmographie auparavant ! Je me suis fait une petite découverte / rétrospective. Les trois films que j'ai vus sont Padre Padrone, Kaos et enfin Contes Italiens, sorti en salles l'année dernière.
- Padre Padrone ("père patron") est un film de 1977 adapté du célèbre roman autobiographique Gavino Ledda. J'ai commencé par ce film, récompensé au festival de Cannes présidé par Roberto Rossellini cette année là (je ne m'étonne pas du tout de son choix). Padre Padrone raconte l'histoire d'un jeune garçon, l'auteur, retiré de l'école très tôt pour aider son père à garder les animaux, dans une Sardaigne illettrée et rurale des années 1940 environ. Le film est dur, âpre, hyper réaliste, avec des moments terribles et des moments de grâce. Les frères Taviani filment cette terre avec autant de répulsion que d'amour, caractéristique que j'ai retrouvée dans Kaos. Certaines scènes sont extrêmement marquantes, notamment celles entre le père et le fils, entre violence du père et amour malgré tout viscéral du fils. Le jeu des acteurs est extrêmement puissant.
- Kaos, contes siciliens, sorti en 1984, est une adaptation de cinq contes du poète sicilien Luigi Pirandello, Nouvelles pour une année. C'est le film qui m'a le plus bouleversée sur les trois, par son réalisme, son lyrisme, sa justesse, sa poésie, sa rudesse et surtout par l'amour de la Sicile de Pirandello, la région d'Agrigente, qui transparaît dans les aspects les plus sombres et les plus lumineux du film. C'est d'ailleurs le film considéré comme le chef d'oeuvre des frères Taviani. Evidemment, sur les cinq contes, je dois dire que certains m'ont plus marqués que les autres. Les plus forts personnellement ont été L'autre fils (L'altro figlio) qui traite des ravages de l'émigration dans les familles restées au pays et tout particulièrement au travers du drame d'une femme que l'on considère comme la folle du village. Ensuite, Le Mal de Lune (Mal di Luna) est un conte un peu fantastique dont le personnage principal est une jeune femme récemment mariée et confrontée, un soir de pleine lune, à un mal étrange qui ronge son mari pris de violence, telle l'histoire du loup garou. Ce conte, animé par une musique absolument magnifique de Nicola Piovani qui compose la musique du film (et des airs qui vous resteront bien en tête, en particulier la "Canzone del mal di luna"), parle aussi du désir de cette jeune femme, et de l'impossible communication entre les hommes et les femmes dans ces terres rurales pétries de traditions. Ce conte ma beaucoup émue. Enfin le conte le plus mélancolique est l'épilogue du film, le conte appelé Entretien avec la mère (colloquio con la madre). Elle parle d'un auteur à succès retournant dans la maison maternelle, vide et déserte, après la mort de sa mère. Il discute en rêve avec son fantôme, et évoquent notamment un épisode anecdotique de l'enfance de sa mère, un exil sur une barque, un arrêt sur une île déserte, le soleil, la mer... Les frères Taviani s'attardent sur des moments fugitifs, un souvenir qui pourrait ne pas sembler important... L'écrivain se rend compte que cette histoire dont parlait tant sa mère, il ne l'a jamais vraiment écoutée et ne se rappelle plus des détails de cette histoire qui l'intéresse désormais, et maintenant que sa mère est morte il ne peut plus lui demander. Les réminiscences de l'écrivain sont rythmées par la partition de Mozart des Noces de Figaro, 'L'ho perdutta... mi meschina" Ce dernier volet du film est mélancolique et magnifique, avec une esthétique qui n'est pas sans rappeler Visconti.
je ne résiste pas au plaisir de vous faire partager cette sublime musique :
- Enfin, fascinée par le talent de conteurs des deux frères, j'étais assez excitée à l'idée de découvrir le tout récent Contes Italiens (Maraviglioso Boccaccio), adaptation du Décameron de Boccacce, déjà adapté par Pasolini, il faudrait que je regarde cette version ! Encore une fois, les frères Taviani ont choisi cinq contes, nous plongeant cette fois-ci dans le Moyen Âge italien. On retrouve de plus beaucoup de têtes connues du cinéma italien actuel telles que Jasmine Trinca, Riccardo Scamarcio, Vittoria Puccini ou Kim Rossi Stuart, totalement enlaidi pour son rôle dans le conte le plus loufoque du film. Il y a une trame qui lie les contes entre eux, inventée par les réalisateurs : alors que Florence est ravagée par la peste, des jeunes gens décident de fuir la ville pour se retrouver en pleine campagne toscane. Pour mettre un peu de gaieté à leur malheur, ils décident de raconter chacun leur tour un conte. J'ai trouvé le film moins réussi et magnifique que Kaos. Les frères Taviani réussissent moins les parties comiques et le tout manque un peu de réalisme, c'est un peu lisse. Malgré tout, j'ai été charmée par la beauté qui se dégage souvent de ce film, en particulier la beauté des histoires d'amour qui traversent les contes (et qui finissent souvent plutôt bien, ça fait toujours plaisir ), en particulier le dernier conte avec Jasmine Trinca.
Voilà j'espère n'avoir pas été trop longue et vous avoir donné envie de découvrir ces oeuvres peut être. Je les ai toutes les trois aimées, même si vous l'aurez compris, j'ai été vraiment transportée par la beauté de Kaos malgré la longueur du film.
Juliette2a Tenant of Hamley Hall
Nombre de messages : 29105 Age : 27 Localisation : Entre l'Angleterre et la Thaïlande ! Date d'inscription : 06/03/2012
Sujet: Re: Le cinéma italien Dim 16 Oct 2016 - 17:37
Emily !!
Merci pour tes avis J'avoue que je suis plus tentée par le dernier (le casting n'y est pas pour rien ), mais comme tu as vraiment apprécié Kaos, je le note !
Petit Faucon Confiance en soie
Nombre de messages : 12005 Age : 59 Date d'inscription : 26/12/2011
Sujet: Re: Le cinéma italien Jeu 20 Oct 2016 - 17:21
Merci Emily, d'avoir ravivé mes souvenirs de ces merveilleux films italiens que sont ceux des frères Taviani.
J'ai vu les 2 premiers que tu cites, Padre Padrone (je l'ai vu enfant) m'avait beaucoup impressionnée, parce que le jeune héros avait à peu près mon âge, et est confronté à des situations très dures ; je me souviens que j'avais été très touchée quand il revient comme instituteur dans son village. Et Kaos m'avait beaucoup plu, de la poésie et de la magie, à l'état pur , tout l'imaginaire méditerranéen ! Je n'ai pas vu le plus récent, Contes italiens, dont la bande-annonce donne vraiment envie, ce format de contes convient très bien aux Taviani, et en général l'image est magnifique ; j'ai reconnu aussi Michele Riondino, qui joue le jeune Montalbano dans les enquêtes diffusées en ce moment sur F3. Dans un autre genre, j'avais beaucoup aimé Good morning Babilonia, qui parle de l'émigration italienne du début du XXe siècle et du film de Griffith Intolerance en 1914 ; et après ça m'avait donné envie de voir ce fameux Intolérance, film contesté et glorifiant le mythe de la nation américaine. Dans un registre beaucoup plus tragique et sombre, il y a aussi La nuit de San Lorenzo, qui relate un massacre comme celui d'Oradour sur Glane.
Dernière édition par Petit Faucon le Mer 26 Oct 2016 - 11:04, édité 1 fois
Emily-de-Winter Romancière anglaise
Nombre de messages : 2737 Age : 29 Date d'inscription : 03/03/2010
Sujet: cinéma italien Mer 26 Oct 2016 - 10:28
Merci beaucoup Petit Faucon pour tes suggestions ! Je te donnerai mon avis quand j'aurais vu ces films car j'ai bien l'intention de continuer à découvrir la filmographie des frères Taviani !!
ludi33 Fairest of all elves
Nombre de messages : 29502 Age : 45 Localisation : Bordeaux Date d'inscription : 21/06/2012
Sujet: Re: Le cinéma italien Sam 6 Mai 2017 - 19:34
Je suis allée voir On l'appelle Jeeg Robot, film italien de super héros.
L'histoire nous offre tous les clichés du film de super héros classique, pour mieux s'en affranchir. On a un super vilain vraiment méchant plein d'exagération et un brin ridicule, une demoiselle en détresse, et surtout un héros qui se retrouve avec des pouvoirs et qui commence par s'en servir pour braquer un distributeurs de billets.
Le film sort des sentiers battus en plaçant son histoire dans les quartiers pauvres de Rome et offre un décor moins léché que les productions américaines pour mieux ancrer son histoire dans la réalité.
Que dire d'autre sinon que le casting est impeccable, l'humour présent et le happy end final pas forcément au rendez-vous.
A voir
serendipity Aurora Borealis Chaser
Nombre de messages : 12420 Date d'inscription : 31/05/2007
Sujet: Re: Le cinéma italien Dim 20 Aoû 2017 - 21:49
J'ai récemment visionné "Nous nous sommes tant aimés" d'Ettore Scola (1974) et j'avoue avoir été un peu déçue. Je trouve que ce film a plutôt mal vieilli Le message reste fort (les trois amis qui en 30 ans évoluent différemment) et l'hommage au cinéma italien intéressant mais j'ai quand même eu du mal avec le jeu de certains acteurs (notamment Stefania Sandrelli et l'acteur qui joue le rôle de Nicola..) et ce terrible recours au doublage, typique du cinéma italien de l'époque, qui était parfois totalement raté
Petit Faucon Confiance en soie
Nombre de messages : 12005 Age : 59 Date d'inscription : 26/12/2011
Merci serendipity pour ton compte-rendu ; c'est dommage que tu aies été déçue, mais c'est vrai que la version originale est souvent plus savoureuse, surtout quand le film a vieilli, ce qui est sans doute le cas ici ; je me souviens l'avoir vu, mais il y a bien longtemps, je serais peut-être moi aussi déçue en le revoyant ...
serendipity Aurora Borealis Chaser
Nombre de messages : 12420 Date d'inscription : 31/05/2007
Je l'ai vu en version originale Petit Faucon, mais les cinéastes italiens (d'après ce que j'en sais) n'enregistraient pas les dialogues lors des prises de vue. Ils avaient l'habitude (je ne sais pas pourquoi, peut-être une membre a t-elle l'explication) d'enregistrer les dialogues ensuite en studio et de monter enfin son et image. Ici le décalage est parfois très visible
Petit Faucon Confiance en soie
Nombre de messages : 12005 Age : 59 Date d'inscription : 26/12/2011
Ah excuse-moi, seren je n'avais pas lu assez attentivement ton message ... Je comprends ta déception. Il y a aussi des films qui ne nous parlent plus après quelques décennies
clinchamps Oshaberi Sensei
Nombre de messages : 72618 Age : 81 Localisation : Dans les bois du Fushimi Inari-taïsha Date d'inscription : 09/01/2007
Ah je l'avais tant aimé, ce film !!! Mais il se peut même que vu l'époque où je l'ai vu il ait carrément été doublé en français ! Les VO n'étaient pas courantes à l'époque !
Juliette2a Tenant of Hamley Hall
Nombre de messages : 29105 Age : 27 Localisation : Entre l'Angleterre et la Thaïlande ! Date d'inscription : 06/03/2012
Merci pour ton avis, Serendipity C'est dommage que tu ne l'aies pas aimé, mais ça peut arriver
serendipity Aurora Borealis Chaser
Nombre de messages : 12420 Date d'inscription : 31/05/2007
Sujet: Re: Le cinéma italien Mar 22 Aoû 2017 - 12:55
J'ai du mal m'exprimer ... je n'ai pas dit que je n'avais pas aimé, mais que ce film avait -pour moi- mal vieilli sur le plan de la forme (et je lui ai trouvé quelques longueurs ).
J'étais très curieuse de le voir car il fait partie des films cultes du cinéma italien et je comprends parfaitement pourquoi :
- c'est un très bel hommage au cinéma italien depuis l'après guerre ; - il retrace la période 1945-1974 à travers les choix très différents des personnages masculins ; - il prône des valeurs humanistes et surtout l'amour
Spoiler:
c'est le gentil et généreux brancardier incarné par Nino Manfredi qui épouse Stefania Sandrelli à la fin alors que Gianni, qui a choisi l'argent, finit seul et que Nicola, qui a choisi l'engagement politique radical, est également seul et -si j'ai bien compris- alcoolique
Juliette2a Tenant of Hamley Hall
Nombre de messages : 29105 Age : 27 Localisation : Entre l'Angleterre et la Thaïlande ! Date d'inscription : 06/03/2012
Sujet: Re: Le cinéma italien Mar 22 Aoû 2017 - 18:35
Merci pour tes explications Je comprends mieux
serendipity Aurora Borealis Chaser
Nombre de messages : 12420 Date d'inscription : 31/05/2007
Sujet: Re: Le cinéma italien Lun 6 Nov 2017 - 13:30
J'ai récemment regardé la série "Pain, Amour et..."*.
Je n'avais jamais vu ces classiques du cinéma italien et je les ai trouvés assez divertissants Pain, Amour et fantaisie (1953) de Luigi Comencini avec Vittorio de Sica et Gina Lollobrigida a été mon préféré (même si Gina Lollobrigida n'est pas une super actrice ).
J'ai regardé les deux suivants mais j'ai trouvé que l'on exploitait un peu les ficelles du premier J'étais curieuse de voir Sofia Loren dans le troisième opus en vendeuse de poisson
* il y a eu 4 films au total : "Pain, Amour et Fantaisie" (Luigi Comencini) "Pain, Amour et Jalousie" (Luigi Comencini) "Pain, Amour, ainsi soit-il" (Dino Risi) "Pain, Amour et Andalousie" (Javier Seto)
ludi33 Fairest of all elves
Nombre de messages : 29502 Age : 45 Localisation : Bordeaux Date d'inscription : 21/06/2012
J'ai vu Dogman, film italien inspiré d'une histoire vraie. J'en ressors mitigée. Le prix d'interprétation de Marcello Fonte à Cannes n'est pas usurpé. Il campe un toiletteur pour chien dans un quartier extrêmement pauvre. A ses heures, il deale un peu de cocaïne. Mais le personnage est assez dérangeant. Il est pathétique dans sa relation avec Simone, brute du quartier, qui l'utilise au possible avant de le brutaliser quand il n'a plus besoin de lui. Sauf que Marcello (c'est aussi le nom du personnage) admire Simone. Il a vraiment l'attitude du chien battu par son maitre mais qui le suit aveuglément. Résultat, il a fini par m'agacer. Ajouté à cela quelques longueurs et le film n'est pas vraiment un coup de cœur.
serendipity Aurora Borealis Chaser
Nombre de messages : 12420 Date d'inscription : 31/05/2007
Même si le personnage principal ne m'a pas agacée (il est assez touchant à vouloir ainsi être aimé de tout le monde et il a un bon fond, cf. la scène avec le chien
Spoiler:
dans le congélateur
je n'ai pas vraiment aimé
Je n'ai pas été déçue mais j'ai trouvé le film trop glauque