Une auberge pour les admirateurs de Jane Austen, et bien plus encore... |
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| Sherlock: saison 2 | |
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Allie_ Extensive reading
Nombre de messages : 212 Localisation : Au Québec Date d'inscription : 11/07/2012
| Sujet: Re: Sherlock: saison 2 Lun 16 Juil 2012 - 21:32 | |
| Winter je trouve que tu parles fichtrement bien de tous les personnages! Je n'avais jamais abordé la relation de John et Sherlock de cette façon et tu soulèves quelque chose qui est en effet très intéressant: John est une sorte d'énigme pour Sherlock. Et c'est vrai. Si on repense à la série et à de nombreuses scènes où on sent que Sherlock le voit d'un oeil différent. Même son ton est souvent différent quand il s'adresse à lui, alors qu'il peut traiter tous les autres autour d'imbéciles. C'est aussi certain qu'il a gagné son respect quand il tue de sang froid le chauffeur de taxi. J'ai aussi l'impression que c'est dans cette scène qu'il réalise vraiment tout ce dont est capable John: "quelqu'un avec des nerfs d'acier mais qui a une certaine morale." C'est clair aussi que Moriarty est seul au monde. Je pense que la façon dont tu parles de sa solitude, versus la façon dont Sherlock vit la sienne, est vraiment très juste. C'est tout à fait ça. Ce serait donc, outre l'ennui, cette sorte de certitude qu'il veut avoir qu'il n'est pas seul au monde et que Sherlock est un peu comme lui, qui le pousserait à agir comme il le fait? Je crois que Mycroft et Sherlock ont dû avoir une enfance singulière. Mais en même temps il y a tellement de choses qui les séparent. Mycroft en parle toujours un peu quand il dit qu'il y a un trop lourd passif entre eux. J'aime bien ton idée de piste concernant la déception. Il s'est assurément passé quelque chose entre ces deux-là. J'espère que leur relation sera approfondie au fil des prochains épisodes. - Lily of the valley a écrit:
- Si on se retrouvait toutes au CLub Diogène (déguisées en hommes bien sûr) on en aurait tes choses à se dire !!!!!
Mais tu oublies qu'on ne peut pas parler au Club Diogene! Sinon on risque de se faire jeter dehors par deux sbires! (mais on pourrait emprunter le salon particulier de Mycroft tien! ) |
| | | Lily of the valley Sherlock's Blue Scarf
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| Sujet: Re: Sherlock: saison 2 Lun 16 Juil 2012 - 21:40 | |
| - Allie_ a écrit:
Mais tu oublies qu'on ne peut pas parler au Club Diogene! Sinon on risque de se faire jeter dehors par deux sbires! (mais on pourrait emprunter le salon particulier de Mycroft tien! ) Je sais bien mais on ferait comme Watson, on bousculerait un peu les traditions ! Bon, d'accord, alors on se retrouve devant avant d'aller chez Angelo (euh, c'était ça, je ne me rappelle pas... honte sur moi !) Bon, sinon, qu'avez-vous imaginé pour les retrouvailles ? Je suppose que ce sera la maison vide, mais je vois mal notre bon vieux Martin tomber dans les pommes...! Je le verrais plus lui mettre une fois plus son poing dans la figure.... Il est un peu coléreux quand même ! Et là, il y a de quoi se mettre en colère !
Dernière édition par Lily of the valley le Lun 16 Juil 2012 - 21:58, édité 1 fois |
| | | Winter Ready for a strike!
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| Sujet: Re: Sherlock: saison 2 Lun 16 Juil 2012 - 21:54 | |
| - Citation :
- Si on se retrouvait toutes au CLub Diogène (déguisées en hommes bien sûr) on en aurait tes choses à se dire !!!!!
tout à fait d'accord mais oui dans le salon de papotages - Citation :
- ce que faute de concentration pour cause de babillage d'enfant, j'aurais voulu exprimer.
j'ai connu ça aussi Je pense également que le fait qu'il soit médecin fait de lui un homme spécial, habitué à écouter et sans doute qui juge moins vite et moins facilement que les autres. Le passage par la case Afghanistan ne doit être anodin non plus. Ce que je dis de Moriarty vous a quand un côté irrationnel. Ça ne fonctionne que s'il a fini par comprendre qu'il ne l'aurait jamais avec lui et, pour lui aussi, Sherlock est fascinant et décevant. Il va briser son jouer, comme un enfant en colère et frustré. Certains pourraient parler d'amour déçu. Je n'y crois pas une seconde. Ils sont sur un tout autre plan pour moi. Le problème de Sherlock vis à vis de Moriarty, c'est qu'il est à des kilomètres de le comprendre. La seule chose qu'il finit par enfin intégrer, c'est qu'il veut le savoir mort dans la disgrâce. Je suis sûre que Sherlock est passé à côté de Moriarty. Allie - Citation :
- John est une sorte d'énigme pour Sherlock.
Watson est une énigme pour Holmes, assez longtemps. J'ai toujours été étonnée que les adaptations soient le plus souvent passé à côté de cela. C'est pour moi une méconnaissance du personnage de Sherlock Holmes, de ce qu'il est vraiment. - Citation :
- J'ai aussi l'impression que c'est dans cette scène qu'il réalise vraiment tout ce dont est capable John: "quelqu'un avec des nerfs d'acier mais qui a une certaine morale."
oui c'est sans doute vrai, mais il ne faut pas oublier que les motivations de Sherlock, du moins au début de la série, sont essentiellement auto centrées. Sherlock voit très vite ce que John peut lui apporter. Je suis sûre que pas une seconde il ne pense s'y attacher. Comment le pourrait-il? Il n'a aucune idée de ce que les humains s'apportent en général, je crois. |
| | | Allie_ Extensive reading
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| Sujet: Re: Sherlock: saison 2 Lun 16 Juil 2012 - 22:07 | |
| - Lily of the valley a écrit:
- Je sais bien mais on ferait comme Watson, on bousculerait un peu les traditions !
Bousculer les traditions, ça me va! - Lily of the valley a écrit:
- Bon, sinon, qu'avez-vous imaginé pour les retrouvaille ? Je suppose que ce sera la maison vide, mais je vois mal notre bon vieux Martin tomber dans les pommes...! Je le verrais plus lui mettre une fois plus son poing dans la figure.... Il est un peu coléreux quand même ! Et là, il y a de quoi se mettre en colère !
Je ne le vois pas non plus tomber dans les pommes. Ça cadre mal avec ce qui a été fait du personnage de John Watson pour cette série. Reste à savoir si les auteurs décideront de suivre le canon ou bien de modifier les choses, ce qui est tout à fait possible. J'aurais tendance à imaginer des "retrouvailles" plutôt froides de la part de John, surtout la surprise passée. En fait, je l'imagine surpris, puis en colère. On le serait à moins. Surtout que John a souffert quand il a perdu Sherlock. On le voit bien dans le dernier épisode. Je pense que ça le mettra en colère d'avoir eu l'impression de se faire rouler. Ensuite, il sera sûrement bien content de retrouver son vieil ami Ce qui me titille aussi c'est de savoir si John se mariera dans la suite, alors qu'il a été marié dans plusieurs des aventures à l'écrit. J'ai presque envie que les scénaristes le laisse célibataire... - Winter a écrit:
Ce que je dis de Moriarty vous a quand un côté irrationnel. Ça ne fonctionne que s'il a fini par comprendre qu'il ne l'aurait jamais avec lui et, pour lui aussi, Sherlock est fascinant et décevant. Il va briser son jouer, comme un enfant en colère et frustré. Certains pourraient parler d'amour déçu. Je n'y crois pas une seconde. Ils sont sur un tout autre plan pour moi. Le problème de Sherlock vis à vis de Moriarty, c'est qu'il est à des kilomètres de le comprendre. La seule chose qu'il finit par enfin intégrer, c'est qu'il veut le savoir mort dans la disgrâce. Je suis sûre que Sherlock est passé à côté de Moriarty. Je n'y crois pas non plus à cet "amour déçu" ça ne m'a même jamais passé par la tête. Non, ils sont bien ailleurs. Je crois que tu as raison, Sherlock ne comprend pas Moriarty. Mais sincèrement, on ne peut pas le lui reprocher, j'ai tout aussi de mal à comprendre sa logique, ses motivations. Je trouve Sherlock plus "transparent". Moriarty a une logique qui lui est propre. Il faudrait être dans sa tête pour vraiment le comprendre. - Winter a écrit:
- Sherlock voit très vite ce que John peut lui apporter. Je suis sûre que pas une seconde il ne pense s'y attacher. Comment le pourrait-il? Il n'a aucune idée de ce que les humains s'apportent en général, je crois.
Probablement pas au début. Il n'a pas l'habitude de partager quelque chose avec une autre personne. J'essaie de voir dans la série quand ça se met à changer... ? Quand il comprend que Watson est plus que "quelqu'un qui va l'aider à payer le loyer". J'ai l'impression que Sherlock cerne bien Watson au départ, à la première rencontre. Il a l'avantage sur lui, on dirait qu'il le connaît sur les bout des doigts. J'ai l'impression qu'il l'amène avec lui sur les lieux du crime car il a besoin d'un assistant. Mais je pense que, comme toi, il ne se doute pas qu'il va s'y attacher. Je ne pense pas qu'il comprenne tout ce que cette rencontre va impliquer. |
| | | Winter Ready for a strike!
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| Sujet: Re: Sherlock: saison 2 Lun 16 Juil 2012 - 22:40 | |
| Allie - Citation :
- Sherlock ne comprend pas Moriarty. Mais sincèrement, on ne peut pas le lui reprocher, j'ai tout aussi de mal à comprendre sa logique, ses motivations.
Je trouve Moriarty très logique, moi, si on accepte ses bases of course. Il a tout mais est prêt à tout sacrifier pour la seule chose qu'il ne peut avoir au fond; la seule chose qui reste d'important, la base qui constitue l'humanité... tu ne crois pas? Je vais peut être dire une bêtise, mais dès le premier épisode Sherlock fait "attention" à la façon qu'il a de parler à John. On peut penser qu'il a besoin de lui, au moins pour le loyer, mais je pense qu'il se passe autre chose. Dans les scènes où ils sont ensemble, Sherlock ne cesse de le mettre à l'épreuve et John ne fait pas de fausses notes. Il encaisse sans pour autant être vraiment soumis. Dans l’appartement au court de la perquisition, alors qu'il se moque de tout le monde et que les policiers ne savent que répondre, John s’agace, demande l'explication à Sherlock qui obtempère tout de suite. Puis quand il fait la bourde sur le fait qu'il doute que cette femme puisse encore penser à sa fille mort-née 15 ans après, il a une façon de pencher la tête quand il parle à John comme un enfant qui réclame l'attention après une sottise... Dès le début John prend une place à part, et Sherlock a des égards vis à vis de lui. Cela va très vite. Trop vite diront certains. Peut être, mais je pense que rapidement Sherlock va craindre assez régulièrement de voir John partir. Car il sait aussi que John peut se passer de lui. Sa relation avec Sarah, puis avec d'autres, donne une échappatoire à Watson qui remet Sherlock à sa place, le punit quand il dépasse les bornes que John a fixé. Dans leur relation c'est, contre toutes attentes, John qui décide. Il reste mais peut partir, pas Sherlock. C'est lui qui module leur relation. Pour son retour, je pense que Sherlock va devoir faire de vrais efforts. La colère peu canonique de John doit être au rendez-vous, mais l’aveu des raisons des choix de Sherlock me semble être la seule chose qui puisse faire qu'il sera peut être pardonné. Il va devoir jouer fin. Je ne pense pas que John pardonnerait cette marque de méfiance que donne le canon. |
| | | Allie_ Extensive reading
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| Sujet: Re: Sherlock: saison 2 Lun 16 Juil 2012 - 22:59 | |
| Winter Sincèrement, j'ai beaucoup de mal à cerner Moriarty moi. Je ne sais pas comment l'expliquer, c'est comme s'il... m'impressionne. Ce n'est pas vraiment le mot que je cherche. C'est vraiment un personnage particulier. Pas juste "un méchant" si tu vois ce que je veux dire. Il est peut-être logique dans sa logique à lui mais je le trouve imprévisible.
Pour la relation entre John et Sherlock, je suis d'accord avec toi, c'est exactement ce que je me disais plus haut en pensant à la façon dont Sherlock parle à John alors qu'autour il traite les autres d'imbéciles: cette scène à l'appartement pendant la perquisition. C'est exactement à ça que je pensais. Il offre à John les explications voulues, alors que depuis le début il parle des autres autour comme s'ils étaient tous des idiots.
Tu relèves quelque chose qui me rappelle d'ailleurs plusieurs scènes en disant que rapidement, Sherlock a peur de voir John partir. Je pense que c'est vrai. Comme Sherlock n'a jamais rencontré quelqu'un comme John, il n'a que lui au fond qui le comprend vraiment. Alors que John, en étant quelqu'un de "normal" a des copines et est toujours libre de s'en aller. Par contre, John ne partirait pas. Du moins j'aurais du mal à le voir partir. C'est pour cette raison que je souhaite que les scénaristes ne le fasse pas se marier. Pour moi John a besoin de Sherlock tout autant que Sherlock a besoin de lui. John a du mal à vivre une vie normale, comme l'entend la plupart du monde. Il a besoin d'une certaine dose d'adrénaline. Sherlock le lui apporte. C'est drôle, mais dans la série je le perçois un peu différemment que dans le canon. J'imagine mal le John de la série se caser, prendre un petit cabinet médical tranquille, passer ses soirées en pantoufles dans son salon... Enfin, j'exagère un peu mais tu vois sûrement ce que je veux dire.
Je pense que, comme toi, Sherlock devra expliquer à John ce qui s'est passé et le mettre en face de ce qui serait arrivé si Sherlock n'aurait pas simulé sa mort... De cette façon, je crois qu'il arrivera à lui pardonner. |
| | | Winter Ready for a strike!
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| Sujet: Re: Sherlock: saison 2 Lun 16 Juil 2012 - 23:42 | |
| Pour John les choses sont presque plus difficiles parce qu'il est en permanence dans l'ambivalence. Il a besoin de choses contradictoires. L'adrénaline et la passion que lui procure la vie près de Sherlock, au plus prêt de l'action et en m^m temps un foyer, une femme et des soirs paisibles. Je pense qu'il sait qu'il pourrait avoir la seconde mais qu'il préfère le plus souvent la première. Avec Sherlock il n'est pas seulement au plus près d’événements parfois nationaux, avec Sherlock il existe. M^m si son rôle n'est pas de premier plan, comme peut l'être celui de son génial copain, cela s'en rapproche au plus près possible. Il passe d'un anonymat insupportable pour celui qui a risqué sa peau pour son pays, au bras droit de l'éminence grise du Yard! C'est un sacré cadeau que lui fait la vie Il est utile aux enquêtes, mais peu à peu il doit comprendre que son rôle ne s'arrête pas là. Lestrade le lui dit dès le premier épisode: "si on a beaucoup de chance, Sherlock Holmes peut devenir un grand bonhomme". Watson doit sentir que cela se fera aussi, peut être, grâce à lui. C'est très enivrant, mais harassant. Moffat n'a pas fait mystère de l'évolution qu'il souhaite pour Holmes et il a dit aussi que ce sera le fruit d'une collaboration de toute une vie entre ces deux là. Nous avons donc si tout va bien de belles scènes d'interaction à voir venir... Dans le canon les choses sont un peu différentes, Holmes part de bien moins loin que ce Sherlock en terme de maturité. Néanmoins, Watson ne manque pas d'influences, mais c'est plus distancié. Question d'époque. C'est pour cela que j'aime cette série: l'intelligence avec laquelle les choses sont réécrites sans perdre de leur vérité originelle. Ce n'est pas une adaptation, c'est une vraie réécriture, au XXIè siècle. J'adore cela Tout dépendra du temps que Sherlock mettra à revenir. Si le canon est respecté, John devra attendre trois ans et s'inventer une nouvelle vie. Peut être avec une femme à ses côtés...peut être connaîtra-t-il d'autres drames. Peut être Sherlock sera-t-il encore là dans l'ombre...à le protéger ou simplement à le suivre... Beaucoup de possibles et l'attente est fichtrement longue. |
| | | Allie_ Extensive reading
Nombre de messages : 212 Localisation : Au Québec Date d'inscription : 11/07/2012
| Sujet: Re: Sherlock: saison 2 Mar 17 Juil 2012 - 0:07 | |
| Oh oui c'est long! Mais bon, ça nous donne amplement le temps d'en discuter et d'extrapoler, et c'est plutôt fort agréable Par moments je suis très impatiente d'avoir la suite. Je trouve comme toi que cette série est brillante. Ce n'est pas juste un passage du livre à l'écran. Tous les petits détails sont pensés et à force de réécouter les épisodes, on remarque beaucoup de choses. Les clins d'oeil sont nombreux, mais on sent aussi que chaque épisode prépare le suivant. J'ai très hâte de voir l'évolution que ça va prendre au fil du temps, la relation entre John et Sherlock. Déjà je vois une grande différence de la saison 1 à la saison 2. J'ai l'impression que le canon ne sera pas tout à fait respecté. Pas certaine que Sherlock demeurera dans l'ombre pendant 3 ans... J'ai l'impression qu'ils le feront revenir plus vite. |
| | | Lily of the valley Sherlock's Blue Scarf
Nombre de messages : 9788 Age : 55 Localisation : Pile entre Honoré (de B) et George (S)... Date d'inscription : 29/06/2012
| Sujet: Re: Sherlock: saison 2 Mar 17 Juil 2012 - 8:26 | |
| Eh, mais vous en racontez des choses quand je suis au lit, moi ! C'est pas juste ! Alors, personnellement, je ne vois pas John se marier... C'est ambigu mais il me semble que tant que Sherlock est "en vie", il y songe, il tente de trouver une vie normale tout en s'éclatant dans les enquêtes (il aime chercher des indices et montrer qu'il n'est pas "idiot", comme dans le chien des Baskerville quand il prend la facture de viande). D'ailleurs, même si cette adaptation n'a rien mais alors rien à voir, dans le film de Guy Ritchie, lorsque Sherlock vient détruire le voyage de noces de Watson, il lui demande à un moment "Etes-vous heureux, là, maintenant ?" (alors qu'il devrait être à Brighton, avec sa dulcinée), Watson ne répond pas, parce que bien sûr, il est heureux...! C'est pareil, dans la série. D'ailleurs, dans la saison 2, Watson n'est pas franchement à la recherche d'une femme... Donc après la "mort" de Sherlock : De deux choses l'une : soit il tourne la page et revient dans la vie normale parce que de toute façon Sherlock c'est fini. Soit il vit dans le souvenir, redevient sans doute médecin mais ne se marie pas, il se marie avec son travail pour ne pas 'trahir Sherlock"... enfin je ne sais pas si je me fais comprendre... sans tomber dans les élucubrations homosexuelles de certains fans de Sherlock. Je ne vois personnellement pas un compromis comme chez Doyle où Watson redevient médecin, se marie tout en continuant à s'intéresser à des enquêtes... C'est trop soft pour cette série. Il se passera de toutes façons au minimum deux ans, puisqu'on ne reverra pas "les garçons" avant deux ans. Il me semble que le temps fictif et le temps réel seront les mêmes, ce qui peut arranger les créateurs. En tout cas, si Moffat et Cumberbatch n'ont pas menti (non, ça ne ment pas ces petites choses-là ! ), on risque de voir évouler nos deux héros pendant encore quelques années... Mais avec autant de suspense qu'entre ces deux saisons, ce n'est pas sûr.... Sinon, sur la relation entre eux : Sherlock sait qu'il est bien plus brillant intellectuellement que John, mais il sait aussi que ce dernier est bien supérieur à lui dans le comportement.( Il sait ce qu'on doit dire ou faire en société). Il apprend avec lui que l'humain a des sentiments et peut être blessé. Il lui lance toujours des regards du genre "et là ce que je dis ça va ?", exactement comme un petit garçon qui a besoin des conseils d'un grand frère (puisque son grand frère n'a pas joué ce rôle). Personnellement, je n'ai pas trouvé de "moment" où son regard a vraiment changé sur Watson. Il me semble que cela a été très rapide (lors de la première rencontre) : D'abord une certaine indifférence (ok, j'ai un coloc, tant mieux), puis une certaine dose d'admiration (médecin en Afghanistan, blessé et bon médecin et en plus il aime l'action), de l'étonnement ("quoi, il ne s'extasie pas devant moi, ne connaît pas mes exploits et me parle de mes conditions de vie quotidienne") et donc en une seule fois une sorte de "coup de foudre". (sans ambiguïté, je le rappelle). Watson est le seul que Sherlock n'humilie pas (que ce soit volontairement ou non). Le seul à qui il demande conseil, même si ce n'est parfois que d'un simple regard. Le seul (à part Molly) à qui il fait un effort surhumain pour demander pardon ( "I don't have friend.... I've just got one"... j'adore cette scène, il a l'air tellement penaud tout en se rattrapant vite fait par un " tu n'es pas brillant".... C'est vraiment une scène géniale)... Bon pour les retrouvailles, je les verrais bien se faire au cabinet de Watson, Sherlock déguisé (parce que ça il ne nous le fait pas dans cette série) se dévoilant brusquement. Etonnement, colère puis coup de poing (de toutes façons, Watson a déjà avoué qu'il avait toujours envie de le frapper !) et petit combat comme dans l'épisode d'Irene Adler et enfin explications.... mais je ne vois pas comment... Il va avoir du boulot le Sherlock pour se faire pardonner, même si c'était pour lui sauver la vie !! Et le petit père John il est quand même un peu tête de pioche ! Je pense qu'il va encore l'avoir par l'attrait du danger d'une nouvelle aventure... Euh, j'avais un autre truc à dire mais j'ai oublié ! |
| | | Winter Ready for a strike!
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| Sujet: Re: Sherlock: saison 2 Mar 17 Juil 2012 - 9:49 | |
| Lily of the valley - Citation :
- Eh, mais vous en racontez des choses quand je suis au lit, moi ! C'est pas juste !
Normal! J'ai plus de loulous à dorloter et si Allie est au Québec il doit être bien plus tôt là bas qu'ici à l'heure où l'on a discuté - Citation :
- C'est ambigu mais il me semble que tant que Sherlock est "en vie", il y songe, il tente de trouver une vie normale tout en s'éclatant dans les enquêtes (il aime chercher des indices et montrer qu'il n'est pas "idiot", comme dans le chien des Baskerville quand il prend la facture de viande).
Je ne vois à quel titre il pourrait encore "mener des enquêtes". Et puis pour lui Sherlock est mort et enterré. Je suis presque sûre que ce qu'il n'ose dire à la psy c'est son espoir secret que Sherlock fera encore un miracle et réapparaîtra, mais c'est tellement fou pour lui qu'il n'ose m^m pas en parler... Il ne doit d'ailleurs pas se sentir bien par rapport à cela... Ce vocable de "miracle" en dit long tout de m^m sur la façon qu'il a d'aborder les compétences du détective. C'est très canonique, car jamais dans le canon Watson n'arrive à cerner complètement la méthode de Holmes qui ne cesse de l'étonner, qui ne cesse de l'épater. Mais John est assez sain mentalement. Je ne pense pas qu'il va "attendre". Il peut se marier et perdre sa femme, c'est dans le canon... Oui je crois aussi que cette série peut durer un moment, du moins aussi longtemps que l'équipe s'entendra et que le public suivra. D'un autre côté, pour les acteurs c'est aussi un grand risque... Ils commencent à être vraiment reconnus et s'enfermer ainsi... Oui Sherlock a besoin de conseils pour fonctionner de manière "politiquement correct". De son point de vue c'est uniquement dans un but d’efficacité. Il a du s'apercevoir que m^m si c'est assez jouissif de "balancer" c'est contre productif au fond. Je ne pense pas qu'il espère s'humaniser. Aucun intérêt pour lui. Les sentiments il connait (d'une manière purement intellectualisée s'entend), il les a analysé et jugé dangereux. Il a pris une décision rationnelle en les éliminant de sa vie. Connaître les choses et les vivre c'est très différent. Pour moi John a comblé un besoin chez lui, il a comblé quelque chose auquel le petit génie n'a pas fait gaffe, du moins dans toutes ses dimensions. Peut être ce rôle a-t-il était tenu par Mycroft un temps... Mycroft semble savoir dès le début, lui. Dans le canon il est bien plus âgé que Sherlock, 7ans je crois. Sherlock a besoin de parler, depuis toujours il lui faut un interlocuteur, c'est comme ça qu'il fonctionne le mieux (le crane) Pour lui, je pense, John sera cet interlocuteur. Il lui parle m^m quand il n'est pas là. Je crois qu'il n'a pas pensé que les choses iraient plus loin. Je crois vraiment qu'il ne maitrise pas ce que John lui apporte de plus. Ce personnage est d'une grande honnêteté intellectuelle. Cela suffit a le faire refuser d'être à l'origine de la mort de qui que ce soit. Son suicide peut n'être expliqué que par cela, m^m si je pense qu'il y a plus que ça. Mais je ne crois pas une seconde aux larmes de Sherlock sur le toit, je ne crois pas une seconde à des émotions exprimées. C'est de la comédie, et ce n'est pas la première fois qu'il fait le coup. Preuve qu'il sait très exactement ce que les gens attendent en terme d'émotions. Je ne crois pas qu'il comprenne encore tout à fait ce qu'il ressent, qu'il l'analyse. Ce n'est pas encore dans ses possibles. Des gens existent pour qui cela n'est tout simplement pas possible... Sherlock est dans la maîtrise, tout le temps, c'est un intellectuel pur, il n'y a pas grand chose de "charnel", de "sensuel" chez lui. Il n'est pour l'instant pas capable d'abandon, il n'est pas capable de se "donner" et je crois vraiment que m^m s'il le voulait, ce qui n'est pas le cas, il n'a m^m pas idée de ce que cela veut dire dans les faits. Tu remarqueras que Sherlock n'humilie vraiment que ceux qui s'opposent à lui et tentent de le faire passer pour un farfelu. Il n'attaque que rarement, mais se défend. Il n'aime ni les imbéciles, incapables de comprendre et qui remettent en cause son travail, ni les fats imbus d'eux m^m. Il n'y a chez lui aucune méchanceté et peu de rancoeur, c'est une perte de temps. Quand il est allé trop loin avec quelqu'un de plus fragile que lui et qu'il s'en rend compte, il s'en veut et s'excuse (Molly). |
| | | Lily of the valley Sherlock's Blue Scarf
Nombre de messages : 9788 Age : 55 Localisation : Pile entre Honoré (de B) et George (S)... Date d'inscription : 29/06/2012
| Sujet: Re: Sherlock: saison 2 Mar 17 Juil 2012 - 12:30 | |
| Quand j parlais de s éclater dans les enquetes c était avant là mort de sherlock. Quant aux larmes elles me laissent perplexe ! |
| | | Winter Ready for a strike!
Nombre de messages : 1323 Date d'inscription : 19/12/2009
| Sujet: Re: Sherlock: saison 2 Mar 17 Juil 2012 - 14:01 | |
| Y a un personnage que j'aime bien moi; c'est Donovan. Autant Anderson est un crétin fini, autant elle me paraît plus fine et pleine de conviction. Elle ne manque pas de courage et elle les défend. On sait qu'elle se trompe sur Sherlock, mais son attitude est courageuse et logique. J'ai beaucoup aimé la tête qu'elle a fait quand le divisionnaire entre dans l'appart en disant des propos blessants à l'encontre de Sherlock! Y a de la surprise mais aussi elle semble un peu outrée...je me trompe? La réaction de John est rare. Terminé le docteur calme qui met de la distance avec tout, surtout dans la communication En l'absence de Sherlock, il répond...en cognant! |
| | | Allie_ Extensive reading
Nombre de messages : 212 Localisation : Au Québec Date d'inscription : 11/07/2012
| Sujet: Re: Sherlock: saison 2 Mar 17 Juil 2012 - 14:18 | |
| Bon bon bon laissez-moi au moins le temps de me réveiller et de déjeuner avant de partir sur de grands débats! (il est 7h47 ici, donc toujours 6h de moins que chez vous ) Hier soir je me suis tapé deux épisodes de la saison 2 que j'avais envie de revoir Pour le mariage de John, comme Lily je ne le vois pas se marier. D'un autre côté on est en 2012, les gens ne se marient plus forcément donc, il pourrait avoir une copine, qui meurt. Comme le dit Winter, ce serait dans le canon. Donc possible. - Lily of the valley a écrit:
- En tout cas, si Moffat et Cumberbatch n'ont pas menti (non, ça ne ment pas ces petites choses-là ! ), on risque de voir évouler nos deux héros pendant encore quelques années... Mais avec autant de suspense qu'entre ces deux saisons, ce n'est pas sûr....
Quoiqu'ils prennent le temps entre les saisons et n'ont pas l'habitude de gâcher le travail. Je pense qu'on pourra les suivre sur quelques bonnes années encore, avec autant de plaisir. C'est sûr qu'ils deviennent de plus en plus connus depuis Sherlock, mais plusieurs autres acteurs avant eux ont eu des rôles clés. Ça ne les empêche pas de faire autre chose. - Lily of the valley a écrit:
- Bon pour les retrouvailles, je les verrais bien se faire au cabinet de Watson, Sherlock déguisé (parce que ça il ne nous le fait pas dans cette série) se dévoilant brusquement. Etonnement, colère puis coup de poing (de toutes façons, Watson a déjà avoué qu'il avait toujours envie de le frapper !) et petit combat comme dans l'épisode d'Irene Adler et enfin explications.... mais je ne vois pas comment... Il va avoir du boulot le Sherlock pour se faire pardonner, même si c'était pour lui sauver la vie !! Et le petit père John il est quand même un peu tête de pioche ! Je pense qu'il va encore l'avoir par l'attrait du danger d'une nouvelle aventure...
Ce serait plausible. Surtout que ce ne serait pas la première fois qu'il aurait envie de le frapper. D'un autre côté il y a la surprise. C'est sûr qu'il va être surpris. Même s'il espère très fort que tout ce qu'il vit en ce moment (la mort de son ami, la fin des enquêtes et d'une vie en marge, trépidante) ne soit pas terminé, il est quand même rationnel. Il espère peut-être un petit miracle au fond de lui, mais il n'est pas stupide au point de ne pas penser qu'il soit mort. Il ne s'en doute pas, même si forcément il voudrait bien que les choses soient différentes . Donc il y aura forcément un effet de surprise. Il lui faudra forcément du temps pour digérer tout cela. J'ai vraiment hâte de voir cette scène. - Winter a écrit:
- Je ne pense pas qu'il espère s'humaniser. Aucun intérêt pour lui. Les sentiments il connait (d'une manière purement intellectualisée s'entend), il les a analysé et jugé dangereux. Il a pris une décision rationnelle en les éliminant de sa vie. Connaître les choses et les vivre c'est très différent.
Je crois qu'à travers John, il apprend certaines choses concernant les émotions. Ça l'aide beaucoup à comprendre pourquoi les choses se déroulent de telle ou telle façon autour de lui. Et forcément, il est plus productif dans ses enquêtes. Je trouve très drôles les scènes où Sherlock parle tout seul ou bien s'adresse soit-disant à John qui n'est même pas là. Il est plutôt excentrique dans ses méthodes intellectuelles pour réfléchir, mais John ne le juge pas. Il est parfois surpris, mais il vit avec ça. Ces scènes sont assez cocasses, elles me font naturellement bien rire, mais elles démontrent aussi à quel point Sherlock est différent et à quel point il a besoin de John et il n'y a pas grand monde qui accepterait une pareille place dans une relation amicale (Sherlock écoute rarement, il ne répond pas toujours, etc.) mais John, oui. - Winter a écrit:
- Mais je ne crois pas une seconde aux larmes de Sherlock sur le toit, je ne crois pas une seconde à des émotions exprimées.
Je n'y crois pas non plus. Même si je trouve cette scène touchante, et même si avec nos émotions de personnes "normales" on voudrait bien y croire, je pense que Sherlock joue. Il joue le grand jeu pour que John le croit et que ses amis ne soient pas tués. Quelque part, même s'il n'est pas en mesure de ressentir les émotions telles que nous, on les conçoit, il fait quand même preuve de beaucoup de jugement et quelque part, il sait bien que s'il ne saute pas (même si sa chute est aussi une comédie), il va perdre John, Mrs Hudson, Lestrade. C'est toute sa vie. Il ne veut pas les perdre. Il ne vit pas les émotions comme nous, mais je pense qu'il est conscient de ce qu'il va perdre. Il est aussi conscient que sans ces personnes, il lui manquera quelque chose. Je perçois ses "émotions" beaucoup plus dans son geste de sauter et d'orchestrer sa fausse mort que dans ses larmes auxquelles je ne crois pas non plus. Ce qui est intense dans cette scène, je trouve, c'est que l'émotion est à double sens. Elle est feinte par Sherlock (même s'il prouve par son geste son attachement aux gens qu'il aime), mais elle est réelle chez John, qui souffre beaucoup de cette perte dans sa vie, ce qui me serre le coeur chaque fois. - Lily of the valley a écrit:
- Euh, j'avais un autre truc à dire mais j'ai oublié !
Et là, tu t'en souviens?? - Winter a écrit:
- Y a un personnage que j'aime bien moi; c'est Donovan.
Autant Anderson est un crétin fini, autant elle me paraît plus fine et pleine de conviction. Moi je dois avouer que je n'aime pas Donovan. Elle m'énerve! Elle a des convictions, ça c'est sûr. Mais je la trouve détestable, suffisante et beaucoup trop tranchée dans ses jugements. Anderson est assez crétin comme personnage. Il me fait rire par exemple. Sherlock le malmène assez J'adore Lestrade. Sherlock le traite parfois en idiot, mais il le considère quand même. Et il est de son côté, malgré tout. - Winter a écrit:
- La réaction de John est rare. Terminé le docteur calme qui met de la distance avec tout, surtout dans la communication En l'absence de Sherlock, il répond...en cognant!
J'adore cette scène! Il se sent attaqué quand on attaque Sherlock. Il n'aime pas l'injustice et ce qui se passe ce soir là à Baker Street en est. Alors il cogne. Et je dois dire que je trouve cette scène réjouissante! Il me semble que je l'aurais cogné moi aussi, ce divisionnaire! Par contre, après, sans Sherlock, il aurait passé la nuit en prison. Sherlock lui, pense déjà à leur évasion. Quelque part les deux se complètent vraiment. |
| | | Winter Ready for a strike!
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| Sujet: Re: Sherlock: saison 2 Mar 17 Juil 2012 - 16:09 | |
| On est sur la m^m longueur d'ondes... mais je persiste sur Donovan. Elle est honnête est se bat pour ce à quoi elle croit vraiment, avec les armes qu'on lui laisse. Ce n'est pas elle qui a trahi son patron, elle lui est fidèle m^m si elle n'approuve pas ce qu'il fait avec Sherlock, m^m si elle est persuadée qu'il est dangereux... Elle tente de le convaincre, mais ça reste en famille... Elle a un bon esprit, je trouve, un esprit de corps. D'un autre côté je pense que si moi j'avais l'intime conviction que Sherlock était dangereux, je ne sais pas si j'aurais réussi à attendre aussi longtemps...sais pas! D'un autre côté elle n'a pas de preuves... Je ne vois comment Sherlock pourrait échapper à une raclée ... j'avoue que j'aimerais assez un ou deux coups de poings dans la figure! et après on s'explique! Lestrade est un personnage clef pour Sherlock. Sans lui pas d'affaires vraiment importantes (à part Baskerville) Sa vision du petit génie est très intéressante. Il est pragmatique et lui aussi écoute Sherlock. Il est le plus ouvert d'esprit après John, dans ce domaine. Mais il le canalise autant que c'est possible. Je crois l'avoir déjà écrit, mais un peu comme un père qui aurait à ses côtés un ado infiniment plus doué que lui m^m, mais à qui il doive encore apprendre à se comporter normalement et surtout légalement, avant d'être lâché dans la nature. Il lui arrive m^m de devoir le "punir" (cf la perquisition) si Sherlock dépasse certaines limites. En fait ils ont besoin l'un de l'autre, mais Lestrade prend d'énormes risques. Je ne pense pas qu'il le fasse pour faire plaisir à Sherlock, mais parce que son boulot c'est d'aider la population et que Sherlock est le meilleur. Allie - Citation :
- J'adore cette scène! Il se sent attaqué quand on attaque Sherlock. Il n'aime pas l'injustice et ce qui se passe ce soir là à Baker Street en est. Alors il cogne. Et je dois dire que je trouve cette scène réjouissante! Very Happy Il me semble que je l'aurais cogné moi aussi, ce divisionnaire! Par contre, après, sans Sherlock, il aurait passé la nuit en prison. Sherlock lui, pense déjà à leur évasion. Quelque part les deux se complètent vraiment.
Bien d'accord, l'un est dans l'émotion et tu soulignes bien à quel point ce n'est pas très utile comme réaction tandis que l'autre est tendu vers la résolution d'une problématique. John se défoule mais n'assume pas la résistance armée de Sherlock et proteste. C'est un soldat et la hiérarchie est un fondement de sa culture, pour moi. Sherlock est davantage un électron libre, les codes, les lois ne le concernent que très modérément et tant qu'elles n'entravent pas sa liberté de pensée et d'actes. C'est très canonique cela |
| | | Allie_ Extensive reading
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| Sujet: Re: Sherlock: saison 2 Mar 17 Juil 2012 - 16:49 | |
| - Winter a écrit:
- mais je persiste sur Donovan. Elle est honnête est se bat pour ce à quoi elle croit vraiment, [...] D'un autre côté elle n'a pas de preuves...
En fait je la trouve "dangereuse". J'ai parfois l'impression qu'elle se laisse submerger par ses sentiments. Elle n'aime pas Sherlock. Sherlock le lui rend bien en se moquant d'elle. J'ai l'impression qu'elle ne voit pas plus loin que le bout de son nez. Par exemple, Lestrade dit de Sherlock qu'il "pourrait être un grand bonhomme", mais avoue en quelque sorte qu'il doit être "encadré" un peu. Donovan ne voit rien en Sherlock. Elle ne tente pas de le comprendre ou de voir comment il est. Pour elle, c'est un psychopathe. Je n'aime pas le regard qu'elle pose sur lui. Elle a des convictions, y croit, se bat pour elles, mais je pense qu'elle peut se laisser porter par tout ça, au détriment des preuves. - Winter a écrit:
- Je ne vois comment Sherlock pourrait échapper à une raclée ... j'avoue que j'aimerais assez un ou deux coups de poings dans la figure! et après on s'explique!
Ah ah! Mon côté un peu démoniaque en vient même à... l'espérer! Histoire de venger un peu toute la tristesse infligée à John, qui est si gentil. - Winter a écrit:
- John se défoule mais n'assume pas la résistance armée de Sherlock et proteste. C'est un soldat et la hiérarchie est un fondement de sa culture, pour moi. Sherlock est davantage un électron libre, les codes, les lois ne le concernent que très modérément et tant qu'elles n'entravent pas sa liberté de pensée et d'actes. C'est très canonique cela
Je trouve que les détails de cette scènes et de d'autres aussi, mettent justement en lumière ce qui différencie Sherlock et John. John peut faire preuve d'une certaine violence. Après il assume les conséquences et les a souvent bien en tête. Il se laisse rarement dépasser par les événements sur le coup, jusqu'à aller à confronter la loi. Par exemple quand il se retrouve avec les cannettes de peinture au musée, il se sent totalement coincé et démuni et harcèle le jeune taggueur pour qu'il se rende à la police avec lui. Le coup de poing qu'il a donné au divisionnaire était totalement sous l'impulsion du moment. Il s'est senti blessé. John est quelqu'un de raisonnable, capable de violence en cas de danger (comme le coup de feu au chauffeur de taxi) mais doté d'une morale. Comme la plupart d'entre nous il va peser le pour et le contre de son geste avant, en mesure les possibles conséquences. C'est donc quelqu'un d'assez posé en général. Mais s'il se laisse submerger par ses émotions et qu'il transgresse la loi, il est totalement démuni. Sherlock est différent. Il ne mesure pas le bien et le mal comme nous ou comme John. Il affronte la vie avec une froide logique plutôt qu'avec ses émotions. Il peut donc rapidement passer d'une étape à l'autre, en trouvant rapidement des solutions. Il sait qu'il s'en sortira, parce que son cerveau attaque les problèmes rapidement, froidement, plutôt qu'en se laissant envahir par ce que les gens normaux ressentent: la peur, l'appréhension, etc. |
| | | papotea Romancière anglaise
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| Sujet: Re: Sherlock: saison 2 Mar 17 Juil 2012 - 17:13 | |
| passionnant ce sujet...
Concernant la relation Sherlock/John, elle est pour moi traité de façon très canonique: il s'agit d'une amitié profonde, solide, sincère d'un côté comme de l'autre. John "humanise" Sherlock, il est un peu son référent en normalité, Sherlock permet à Watson d'exercer son intelligence et son courage. J'ai toujours trouvé le traitement de Watson assez injuste, par Conan Doyle lui même qui a parfois un peu tendance à décrire Watson comme un suiveur et un souffre douleur, alors qu'il ne faut pas oublier qu'il est médecin( = une bonne intelligence et de solides compétences) et militaire (courage et sens du devoir). John et Sherlock ne se comprennent pas toujorus, mais en même temps est-il besoin de se comprendre pour s'apprécier ? Pas toujours. Pour paraphraser un grand auteur "parce que c'était lui, parce que c'était moi". Dans beaucoup de forum ou de fansfictions consacrés à la série, ça dérive souvent à la relation ou attirance homosexuelle entre les deux, ce qui me fatigue parce que pour moi il n'y a pas le début d'une relation de cette nature entre les deux !!!
En revanche je trouve que Moffat et GAtis ont un poil exagéré le côté acide et associal de Sherlock. Dans le canon, jamais Holmes ne se permet de dire "'pas intéressant" à ses clients, et si il le pense il l'exprime soit corporellement, mais ça n'est compris que de Watson, soit poliment. Je trouve que le Holmes canonique est une d'une politesse parfaite, ce qui n'est pas du tout le cas de Sherlock (autre temps autres moeurs ?). Il est également évoqué quelques relations "amicales " comme Musgrave par exemple, et sa relation avec son frère, bien que pas du tout fusionnelle, n'en est pas moins profonde et amicale (contrairement à la série). Donc humaniser Sherlock va assez dans le sens du canon, parce que le Holmes d'étude en rouge est différent de celui du chien des Baskerville.
Je suis persuadée que pour leur retrouvaille post mort, John va casser la figure à Sherlock...c'est tout à fait dans son caractère !!!
Quand à Donovan, j'ai un peu de mal avec son personnage...déjà elle couche avec Anderson alors qu'elle a sous la main le trop sexy Lestrade (et c'est donc un mystère pour moi)...bon plus sérieusement je trouve qu'elle est un peu trop entière dans ses choix et qu'elle ne donne aucune chance à Sherlock, jamais...c'est un type dangereux et point barre.
La relation de Lestrade (hiiiiiiiii...hum pardon ) avec Sherlock est très riche et très intéressante...Déjà le personnage est plus agréable, plus humain dans la série que dans le canon...et puis comme vous l'avez dit, c'est vrai qu'il agit un peu comme un cadre, comme un père avec lui, il reconnait qu'il est intelligent, mais il connait aussi ses limites...quelque part John et Lestrade sont les deux côtés d'un cadre qui contient le jusqu'auboutisme de Sherlock, et il est ce qu'il est aussi grâce à eux. |
| | | Allie_ Extensive reading
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| Sujet: Re: Sherlock: saison 2 Mar 17 Juil 2012 - 17:58 | |
| - papotea a écrit:
- passionnant ce sujet...
N'est-ce pas? Il y a tant à dire, j'adore lire toutes les idées de chacun autour des personnages - papotea a écrit:
- Dans beaucoup de forum ou de fansfictions consacrés à la série, ça dérive souvent à la relation ou attirance homosexuelle entre les deux, ce qui me fatigue parce que pour moi il n'y a pas le début d'une relation de cette nature entre les deux !!!
Ça me fatigue aussi. Il suffit de chercher des images de John et Watson sur le net pour tomber sur des dessins hardcore de scènes de sexe... idem pour la plupart des fanfictions. Pour moi, John et Sherlock ont une relation d'amitié, très forte, très fidèle, particulière, mais je ne vois aucunement du sexe là-dedans. Pour moi, c'est l'une des plus belles amitiés de toutes les fictions. L'amitié peut être très forte, je trouve que c'est une belle façon de le démontrer, cette relation entre John et Sherlock. - papotea a écrit:
- En revanche je trouve que Moffat et GAtis ont un poil exagéré le côté acide et associal de Sherlock.
En fait, je trouve qu'il y a des différences au niveau du canon, sauf que je trouve que c'est bien fait. C'est plus prononcé, mais ça permet aussi de voir l'évolution plus flagrante du personnage au fil des épisodes. Et il y a aussi que notre Sherlock des années 2000 est de son temps. Plus direct, je le verrais mal être courtois à l'extrême. Aussi, je pense que de le voir plus associal que les autres, montre clairement sa différence. Aujourd'hui c'est plus "facile" d'être différent ou un peu dans sa bulle. C'est quand même socialement acceptable. Il n'y a pas toutes ces conventions, ces attentes de la conduite en société de l'époque. Je pense qu'en accentuant ses traits, on met vraiment le doigt sur sa différence par rapport aux autres. C'est plus marqué et marquant. - papotea a écrit:
- Quand à Donovan, j'ai un peu de mal avec son personnage...déjà elle couche avec Anderson alors qu'elle a sous la main le trop sexy Lestrade (et c'est donc un mystère pour moi)...
J'allais dire que Lestrade est marié, mais Anderson aussi, ce qui n'empêche pas Miss Donovan de... succomber... Par contre j'imagine mal Lestrade succomber justement. Ce doit être le genre d'homme fidèle. Je trouve, comme toi, que sa relation avec Sherlock est intéressante. Et puis le travail qui a été fait avec le personnage de Lestrade est plus poussé. Il est très présent. Je l'aime beaucoup en fait. Je le trouve sympathique. |
| | | Winter Ready for a strike!
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| Sujet: Re: Sherlock: saison 2 Mar 17 Juil 2012 - 19:46 | |
| Je vous trouve dures avec Donovan Elle se trompe et se fourvoie, mais si elle avait raison ce serait une héroïne... elle aurait flairé un psychopathe!! Elle ne peut pas lui donner une chance, elle est aux antipodes de Sherlock. Mais oui elle peut être dangereuse pour lui. Et lui non plus ne fait guère d'efforts pour la convaincre de sa bonne foi... ils ont de drôles de rapports tous les deux. papotea - Citation :
- . Dans beaucoup de forum ou de fansfictions consacrés à la série, ça dérive souvent à la relation ou attirance homosexuelle entre les deux, ce qui me fatigue parce que pour moi il n'y a pas le début d'une relation de cette nature entre les deux !!!
TOUT A FAIT D'ACCORD (je m'enflamme là!!) Mais que l'on ne s'y trompe pas, je n'ai rien contre des relations sexuelles de cette ordre. C'est juste qu'ici, pour moi, ce n'est pas le cas. Maintenant faut bien reconnaître que Doyle a fait ce qu'il a pu pour laisser la place vacante... Sherlock Holmes de ce côté là aussi est un personnage très atypique, il n'est donc pas très étonnant que l'imagination de tout un chacun remplisse les vides, non? Mais pour moi il s'agit d'une profonde amitié entre deux hommes, qui s'aiment oui mais pas comme peut s'aimer un couple amoureux. D'accord avec toi Allie, l'époque fait une grosse différence dans les rapports entre les personnages. Nous ne sommes plus dans le feutré, c'est certain, et d'entendre Donovan appeler Sherlock "le taré" m'a profondément choqué, parce que m^m aujourd'hui je trouve cela très déplacé! Suis pas sûre que nous accepterions que quelqu'un nous parle ainsi. La vision du Lestrade 2012 n'est pas canonique, clairement. Mais c'est un personnage sympathique, assez tendre en fait et qui tient à Sherlock. Sa déception, parfaitement comprise par John quand il comprend que Sherlock ne connait m^m pas son prénom, est touchante, tout comme les explications que tente de trouver John pour consoler Lestrade... John montre toute l'étendu de sa finesse d'analyse des autres! |
| | | Allie_ Extensive reading
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| Sujet: Re: Sherlock: saison 2 Mar 17 Juil 2012 - 20:09 | |
| Que veux-tu, je n'aime pas beaucoup Donovan... Bon je sais bien qu'elle pense avoir raison et que si elle avait raison elle serait louangée. Mais je la trouve étroite d'esprit. Elle conçoit le monde de façon assez petite. On parlait plus tôt de la façon dont les gens perçoivent Sherlock, que peu de gens arrivaient à le comprendre, sauf peut-être John. Je pense quand même que la plupart des personnages, même s'ils ne comprennent pas toujours Sherlock et ne sont pas du tout comme lui, ont quand même une certaine ouverture d'esprit: John, Molly, Lestrade, Mrs Hudson, Sebastian (le gars de la banque), Mike (dans le premier épisode), le restaurateur, etc. Sherlock réussit sommes toutes à entretenir des rapports cordiaux ou au moins presque "normaux" avec les gens. Mais avec Donovan c'est impossible. Elle l'a rapidement catalogué. Je trouve qu'elle ne fait pas beaucoup d'efforts. Tu me diras que Sherlock non plus, mais elle est agressive avec lui. La ridiculiser c'est un peu lui rendre la pareille. Pour le langage utilisé par Donovan ("le taré") eh bien je dois dire que c'est assez fort comme parole. Sauf que (oui pour une fois je "défends" Donovan ) disons que Sherlock n'est pas tendre avec elle. Quand il suppose qu'elle a "frotté le carrelage vu l'état de ses genoux" chez Anderson, on s'entend que de le dire devant tout le monde, c'est humiliant au possible! Sherlock est plus classe dans ses insultes, mais pas tendre non plus! Je n'ai rien non plus contre l'homosexualité. Je trouve par contre bien dommage que dès que l'on aborde la relation Sherlock/John, ça fini toujours par des allusions sexuelles. Pour moi Sherlock est asexuel. Je ne l'imagine pas plus tomber en pâmoison devant une femme! Je trouve d'ailleurs que les scénaristes ont fait quelque chose de bien avec Irene Adler. Sherlock l'admire, parce qu'elle est brillante. Tout comme je trouve l'ajout du personnage de Molly intéressant à ce point de vue. C'est une jeune femme gentille et douce, qui semble ne pas avoir de chances dans ses relations personnelles. Travailler dans une morgue n'est pas non plus très "jet set" Mais elle est présente pour Sherlock, elle l'aime, Sherlock le sait, assurément, il en profite un peu par moments, mais je pense qu'il tient quand même à Molly. Les choses qu'elle lui dit et sa façon de se comporter avec lui laisse par contre parfois Sherlock totalement... déstabilisé. On voit qu'il ne comprend pas, comme disait Winter plus tôt, ce que deux humains peuvent normalement s'apporter. Il y a aussi que les relations humaines, en général, ne l'intéresse pas. Pour Lestrade, je le trouve touchant aussi par moments. Quand on y pense, Sherlock n'a pas vraiment le don de se faire des amis. Il ne sait pas le prénom de Lestrade, oublie les noms des copines de John, parle tout haut des sentiments de un et de l'autre (alors qu'il devrait clairement se la fermer par moments). Il ne doit pas être facile à vivre au quotidien! Il en est d'ailleurs fait mention quand Mycroft demande à John: "C'est comment de vivre avec Sherlock, infernal j'imagine?" John répond: "Je ne m'ennuie jamais". Ça c'est sûr! |
| | | papotea Romancière anglaise
Nombre de messages : 1514 Age : 48 Localisation : quelque part dans la verte Normandie Date d'inscription : 11/07/2012
| Sujet: Re: Sherlock: saison 2 Mar 17 Juil 2012 - 20:20 | |
| - Citation :
- En fait, je trouve qu'il y a des différences au niveau du canon, sauf que je trouve que c'est bien fait. C'est plus prononcé, mais ça permet aussi de voir l'évolution plus flagrante du personnage au fil des épisodes. Et il y a aussi que notre Sherlock des années 2000 est de son temps. Plus direct, je le verrais mal être courtois à l'extrême. Aussi, je pense que de le voir plus associal que les autres, montre clairement sa différence. Aujourd'hui c'est plus "facile" d'être différent ou un peu dans sa bulle. C'est quand même socialement acceptable. Il n'y a pas toutes ces conventions, ces attentes de la conduite en société de l'époque. Je pense qu'en accentuant ses traits, on met vraiment le doigt sur sa différence par rapport aux autres. C'est plus marqué et marquant.
- Citation :
- D'accord avec toi Allie, l'époque fait une grosse différence dans les rapports entre les personnages. Nous ne sommes plus dans le feutré, c'est certain, et d'entendre Donovan appeler Sherlock "le taré" m'a profondément choqué, parce que m^m aujourd'hui je trouve cela très déplacé! Suis pas sûre que nous accepterions que quelqu'un nous parle ainsi
m Naaaan mais je suis d'accord avec vous, comme je l'ai écrit "autre temps autres moeurs", c'est juste que à force de relire le canon, j'ai de moins en moins l'image d'une machine : je trouve Holmes bohème, bordélique, amical, poli, et même rempli d'humour (si si). Mais le traitement de Sherlock donne de la latitude pour faire évoluer le personnage...si on a beaucoup de chance (dixit Lestrade !!! ). Pour Lestrade, bon au delà du fait que je le trouve trop swoonant , j'aime beaucoup aussi le traitement du personnage: il est intelligent, ouvert (et il faut l'être pour supporter Sherlock), et, Winter tu as le mot : attendrissant dans son humilité face à Sherlock, attendrissant dans sa relation de couple (qui marche plus), attendrissant dans son soutien de Sherlock, attendrissant quand Sherlock ne se souvient pas de son prénom (on sent qu'il est vraiment touché), attendrissant la façon qu'il a de dévisager Molly quand elle arrive pour la soirée de Noël...etc etc. Bref vous l'aurez compris j'adoooooore ce personnage. Et j'ai une vraie grande tendresse aussi pour la maladroite mais fidèle Molly, personnage absolument pas canonique puisqu'elle n'a pas pas son équivalent dans l'oeuvre de ACD, mais qui est tellement bien vu et qui offre aussi des passerelles de compréhension vers Sherlock...la scène dans le labo où elle parle de son père est magnifique, et je suis boulversée à chaque fois que je vois la scène où Sherlock lui dit qu'elle se trompe et qu'elle compte....arf . En revanche je ne crois pas qu'elle finira dans les bras de Sherlock, elle est bien trop "normale" pour lui. De toutes façon Sherlock je ne le vois avec personne, même pas avec Irène, mais il faut dire que j'ai beaucoup de mal avec ce personnage !!! Sinon ah contente de voir que vous aussi ces allusions homos ne vous parlent pas, tout comme toi Winter l'homosexualité ne me dérange pas du tout, mais pas entre Sherlock et John non mais...de plus je ne suis même pas sûre que ACD ait laissé une porte si ouverte là dessus, d'une part parce que pour moi John quelque part est un peu l'image de Conan Doyle et je ne crois pas que celui-ci soit homo, enfin à l'époque où il écrit, on ne rigole pas avec de genre de sujet, il suffit de se souvenir que Oscar Wilde est allé en prison pour cette raison. Donc en ce qui me concerne, débat clos |
| | | papotea Romancière anglaise
Nombre de messages : 1514 Age : 48 Localisation : quelque part dans la verte Normandie Date d'inscription : 11/07/2012
| Sujet: Re: Sherlock: saison 2 Mar 17 Juil 2012 - 20:26 | |
| ah ah Allie je viens de lire ce que tu as posté quand je rédigeais, sans le savoir on est assez d'accord sur pas mal de points (dont Molly).
Pour Donovan je partage tout à fait ton avis, comme Anderson on sent juste le blocage total...je crois que Sherlock dit dans étude en rose "Anderson ne veut pas travailler avec moi" et non l'inverse !!! Après je me mets à la place de Donovan, au fond ses soupçons pourraient se justifier (c'est un immonde imposteur"), c'est vrai que Sherlock est "trop" pour être vrai !!! |
| | | Winter Ready for a strike!
Nombre de messages : 1323 Date d'inscription : 19/12/2009
| Sujet: Re: Sherlock: saison 2 Mar 17 Juil 2012 - 21:02 | |
| Je l'ai peut être déjà dit mais le manque de preuves d'une vie sexuelle de Holmes ne signifie pas qu'il n'en ait pas... Pour moi rien ne prouve qu'il n'ait pas recourt, dans certains quartiers de Londres ... bref. Quand à Watson il est clairement sensible au beau sexe tout au long des histoires de Doyle.. |
| | | Allie_ Extensive reading
Nombre de messages : 212 Localisation : Au Québec Date d'inscription : 11/07/2012
| Sujet: Re: Sherlock: saison 2 Mar 17 Juil 2012 - 21:18 | |
| - papotea a écrit:
- .je crois que Sherlock dit dans étude en rose "Anderson ne veut pas travailler avec moi" et non l'inverse !!!
Voilà. Je pense que tu as raison. Sherlock serait prêt à travailler avec beaucoup de monde.Il n'aime pas les idiots, mais peut les tolérer. Mais Anderson et Donovan se mettent en bloc contre lui. En partant ils ont leur idée sur lui et ne sont pas prêts à changer. Comme les choses s'enveniment à chaque fois, rien ne s'arrange. - Winter a écrit:
- Je l'ai peut être déjà dit mais le manque de preuves d'une vie sexuelle de Holmes ne signifie pas qu'il n'en ait pas... Pour moi rien ne prouve qu'il n'ait pas recourt, dans certains quartiers de Londres ... bref. Quand à Watson il est clairement sensible au beau sexe tout au long des histoires de Doyle..
Pour John, c'est réglé. On le voit qu'il aime les femmes. Pour Holmes, c'est plus compliqué je trouve. C'est possible qu'il ait une vie sexuelle, sans avoir de relation stable. Par contre dans la série, j'ai du mal à le cerner. Dans le sens où à plusieurs moments, on laisse planer un doute. Sherlock dit qu'il n'a pas de copine, pas de copain non plus, ce n'est pas sa tasse de thé. Moriarty surnomme Sherlock (par l'entremise d'Irene Adler) "le puceau". Mycroft, quand il lui présente le dossier d'Irene Adler lui parle de "dominatrice" et lui dit: "Ne t'affole pas, ça a à voir avec le sexe." Sherlock répond: "Le sexe ne m'affole pas". Mycroft réplique: "Qu'est-ce que tu en sais?" D'un autre côté, Sherlock dit à un moment donné que s'il veut voir des filles nues, il peut emprunter l'ordinateur de John. J'ai l'impression qu'il n'est juste pas vraiment porté sur la chose. Ça ne l'intéresse pas vraiment. Il est beaucoup plus à un niveau intellectuel que charnel. Pour lui, l'amour et donc tout ce qui vient avec, me semble représenter quelque chose qui peut nuire à ses capacités intellectuelle, à son travail de déduction. Il veut rester la tête froide. Se laisser emporter par les sentiments (et on sait que l'amour, l'attirance, la passion peuvent être déstabilisant) c'est quelque chose qu'il a barré de sa vie. Enfin, c'est l'impression qu'il me donne. |
| | | Lily of the valley Sherlock's Blue Scarf
Nombre de messages : 9788 Age : 55 Localisation : Pile entre Honoré (de B) et George (S)... Date d'inscription : 29/06/2012
| Sujet: Re: Sherlock: saison 2 Mar 17 Juil 2012 - 21:47 | |
| Non mais c'est quoi ça !!!!! Je m'absente une journée pour aller faire ma crise d'holmésite aigüe en librairie et PAF, on papote joyeusement sans moi.... Pffff, j'ai plus qu'à lire une longue page de vos conversations passionnantes... si si j'adore vous lire et je me sens complètement nulle et en plus pendant ce temps je ne lis ni ma BD ni mon album.... Bon je manque de temps, j'ai envie de dormir. >Alors pour l'homosexualité, pour moi non plus ça ne colle pas. (sans aucun préjugé parce que ça ne me pose pas de problème dans plein d'autres romans... Quand on a lu tout Forster, on est rôdé...) Je trouve que c'est une très belle amitié, très solide et que tous les zozos qui font des montages quasi-hards sur twitter et autres, me sortent par les yeux. ça amuse peut-être Mr Cumberbatch et Mr Freeman, mais moi, je trouve que ça gâche tout, ça salit.... Na ! > Les larmes de Sherlock : elles sont très émouvantes, certes (mais attention, il pleut, donc ce qui lui coule sur le menton, c'est peut-être de la pluie) mais on sait qu'il est capable de pleurer à la demande (voir la saison 1 pour les besoins d'une enquête quand il se fait passer pour l'ami d'un disparu ) Donc je pense aussi que c'est du cinéma avec peut-être quand même un petit fond d'émotion parce qu'il sait qu'il va devoir ne plus voir son seul ami pendant plusieurs mois, voire années et que ça peut peut-être le remuer. Je ne le vois pas si froid et dur que ça (bon d'accord, c'est peut-être parce que Benedict ne peut pas être un pain de glace, je suis totalement subjective )... Dans le chien des Baskerville il a montré qu'il pouvait avoir peur (en étant drogué) qui sait si là, la situation ne lui fait pas éprouver un autre sentiment. Je sais, deux sentiments en deux épisodes, ça fait beaucoup.... Bref, ça me laisse perplexe ! > Donovan, je ne m'y fais pas. Je conçois ses doutes et ses soupçons, mais je trouve qu'elle a des oeillères (et se taper l'autre moche quand on a Rupert sous la main, c'est vraiment avoir des grosses oeillères ! ). Par contre, dans la version originale elle ne traite pas Sherlock de taré mais de "freak" (monstre) il me semble, c'est à la fois moins agressif et plus représentatif de ce qu'elle ressent et de ce que finalement il n'est pas loin d'être aux yeux de beaucoup, comme tous ceux qui sortent de l'ordinaire et donc font peur. > Lestrade : Arrrrgggghhh, d'abord j'adore son regard de matou fautif, sa voix de fumeur couche-tard et sa douceur. La plupart des adaptations et Conan Doyle lui-même en avaient fait un bon gros neuneu imbu de sa personne et là il devient;... un ..... Bref, je l'adore... Il est d'une grande indulgence avec Sherlock et le protège jusqu'au bout, pas seulement parce qu'il lui est utile mais parce qu'il l'apprécie.... > Les retrouvailles : moi, je veux un nouveau coup de poing dans les belles pommettes de Sherlock... ça pimente et je n'arrive pas à voir Watson réagir autrement. Dans le livre le " tu t'es évanouie, bois du cognac et pince moi pour voir que c'est bien moi".... ça m'a toujours paru un peu ... étrange.... Mais bon, est-ce que nos scénaristes se contenteront du genre buddy movie avec le traditionnel "je te frappe et on se fait un câlin parce qu'on est trop les meilleurs potes", m'étonnerais... > Pour Allie, euh, je n'ai toujours pas retrouvé ce que je voulais dire.... Et en plus, je me rends compte que tout ce que je viens de dire n'est pas du tout intéressant, mais bon, je suis intarissable sur le sujet en particulier en sornettes et radotages !! |
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Nombre de messages : 212 Localisation : Au Québec Date d'inscription : 11/07/2012
| Sujet: Re: Sherlock: saison 2 Mar 17 Juil 2012 - 22:32 | |
| - Lily of the valley a écrit:
- Et en plus, je me rends compte que tout ce que je viens de dire n'est pas du tout intéressant
Ah bon? J'ai trouvé ça intéressant moi! Et j'ai bien ris! Je vois qu'on est d'accord sur plusieurs points: Lestrade, les oeillères de Donovan (concernant Sherlock et concernant Lestrade), le coup de poing de "retrouvailles", les larmes... Ahhh je rêve d'une petite promenade holmésienne en librairie, comme toi Lily, mais il n'y a RIEN dans ma région alors je dois tout commander via internet. Ça n'a pas le même charme... |
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