Opéra...

Sinon, après l'Opéra de Paris et l'Opéra comique, le Châtelet a aussi donné la liste de ses productions :

Lyrique :

- Mozart - La flûte enchantée (en afrikaans, zoulou, sotho, anglais, ndébélé, xhosa...) (Isango Portobello Company)

- Bellini - Norma (Spinosi, Mussbach)

- Villa-Lobos - Magdalena (Rouland, Whoriskey)


Comédies musicales :

- Rodgers/Hammerstein - The sound of music (la mélodie du bonheur) (version Palladium de Londres)

- Sondheim - A little night music

- Boublil/Schönberg - Les Misérables

de même que le Théâtre des Champs-Elysées, qui proposera :


- Weill - Les sept péchés capitaux (Rohrer, J. Deschamps)

- Verdi - Fastaff ( Gatti, Martone)

- Mozart - Les Noces de Figaro ( Malgoire, Constant)

- Mozart - Don Giovanni (Malgoire, Constant)

- Mozart - Cosi fan tutte ( Malgoire, Constant)

- Rossini - La Cenerentola ( Bütler, I. Brook)

- Cavalli - La Calisto ( Rousset, Makeieff)

- Haendel - Semele (Rousset - McVicar)

Je suis depuis peu de temps (disons quelques mois) amatrice d'opéra après des années de verrouillage involontaire de mon esprit Mais j'ai fait sauter les verrous un à un pour aujourd'hui découvrir un monde très loin de mes anciens préjugés. Hélas, je n'ai pas encore eu l'occasion d'assister à une représentation.
J'ai commencé par les opéras les plus connus, ma préférence allant à la Traviata, je sais c'est un peu facile mais c'est vraiment grâce à cela que j'ai pu apprécier le reste, je lui rends grâce
Ce week-end j'ai pu écouter Billy Budd de Britten par le London Symphonic Orchestra (2008) Je n'y connais vraiment pas grand chose , mais disons que j'ai trouvé cela exceptionnel et j'y ai trouvé exactement ce que je cherche dans ce type d'œuvre, de l'aventure, de l'émotion. Du moment que je me laisse embarquer de toute façon...
Des choses que je n'aurais pas écrites il y a encore quelques mois tant l'opéra me paraissait barbant et cloisonné

Non, c'est un univers très vaste !

Oui, coucou, je n'étais pas venu papoter ici depuis quelques temps...

Billy Budd est un opéra magnifique, et puis Benjamin Britten c'est une belle entrée dans la musique du XXème siècle, et par son style et ses sujets, il est très très Lambtonien ce monsieur

Dans ses adaptations de classiques britanniques, tu peux essayer The Turn of the screw, moins d'action mais un univers vénéneux bien rendu (tiens, je me mets à écrire des phrases que je ne sais pas ce que ça veut dire... )

De mes pérégrinations opératiques, mon choc récent a été le spectacle solo d'Anna Caterina Antonacci au théâtre des champs elysées lundi soir. Décidemment, à chaque fois que je l'entends, je deviens un peu plus fan. Cette fois ça s'appelle "Altre Stelle" et ça tourne autour des héroïnes de la Tragédie lyrique française tardive (classique et romantique). Des magiciennes qui invoquent les forces de l'enfer sur scène, des Armide, des Médée, des Didon par des compositeurs comme Gluck, Berlioz, Cherubini... Bluffant, c'est une bête de scène, vraiment, et toute en subtilité. En prime, je n'ai jamais entendu une diction en français aussi claire, le bidule à surtitres est relégué au rang de gadget idiot. Vocalement impeccable, en style, au même niveau que le jeu d'actrice : habité et sans avoir besoin d'en faire trop.

Brefle. Génial. Ils le redonnent ce soir pour ceux qui seraient à Paris, et il y a de la place partout à tous les prix et dans toutes les catégories (je ne comprendrai jamais rien aux remplissages de salles...), je trouve ça nul (quoique j'en ai bien profité pour me replacer comme un sauvage )

Le spectacle, mis en scène de façon élégante par Juliette Deschamps (la fille de) tourne un peu dans quelques villes (à bon entendeur... )

Personne n'est allé à la Carmen de Toulouse alors ?




Sinon, au rayon des mauvaises nouvelles, Rolando Villazon interrompt sa carrière au moins jusque fin 2009, pour intervention chirurgicale sur les cordes vocales . J'espère que tout va bien se passer et qu'on reverra ce personnage si attachant sur les scènes bientôt (mais pas trop tôt, qu'il se repose bien).

Je viens de voir ceci sur le net, navrée si l'info a déjà été donnée...

Merci Lady Clare de l'info. Je ne sais pas si Rolando Villazon aura à coeur d'assurer son rôle de parrain avec ses fichus problèmes de santé.
Morloch, j'aurais aimé être à paris ou Toulouse pour Anna Caterina Antonacci. Comme toi, je suis devenue fan.

Samedi prochain 9 mai, sera la dernière journée de la saison 2008/2009 pour l'opération "L'opéra au cinéma".
Au programme: La Cenerentola de Rossini ( Cendrillon) , donnée toujours en direct du Metropolitan Opera de New York dans de nombreuses salles de cinéma de France, Suisse, Belgique, Canada (pour les pays francophones) en HD et sur grand écran.
Voici quelques liens pour tout savoir sur les salles et l'horaire:

http://www.kinepolis.com/fr/index.cfm?PageID=107970&eventtypeid=42
http://www.classiquenews.com/lire/lire_actualite_musicale_detail.aspx?id=1339

Félicité a écrit:

Anna Caterina Antonacci. Comme toi, je suis devenue fan.

Oui, c'est une personnalité sur scène. Je viens de voir sur ta liste que la Carmen de l'Opéra comique sera diffusée au cinoche le 25 juin (mais le 20 juin j'ai une placeux , j'ai une placeux, nananèèèèèèèreux). Les plus endurcis, prêts pour deux Carmen en quelques mois, pourront tenter la comparaison avec la Carmen d'Angela Georghiu du Met (quoique pour moi, Antonacci, Gardiner à la direction et un opéra joué sur son lieu de création, il n'y a pas photo, d'autant qu'il faut encourager l'Opéra comique et sa nouvelle direction et sa programmation super courageuse).

Je papotais au sujet d'Antonacci avec des glottophiles pénibles quoique enthousiastes à son sujet, et elle semble aussi avoir eu des approximations techniques dans certains répertoires à une époque (la question était de savoir pourquoi elle n'étais pas plus connue que cela), mais elle a fait des progrès superlatifs depuis. Dans l'ensemble, elle a ce souci d'être entre le mezzo dramatique et le soprano, mais finalement elle est plus à l'aise dans les rôles de mezzo (sinon, on la sent crispée pour les rôles trop aigus), c'est à dire qu'elle est absolument génialissime en mezzo, seulement géniale en soprano.

Elle vient de sortir une Maria Stuarda de Donizetti en DVD (rôle d'Elisabetta), une production de la Scala de Milan avec Mariella Devia et Francesco Meli et les critiques sont excellentes , en particulier à son sujet.

Ca me tente assez, en plus je ne connais pas cet opéra. Un extrait de cette production :


Sinon, hier soir je suis allé écouter "Le temps l'horloge" de Dutilleux, un cycle de chansons enfin créé intégralement ( Henri Dutilleux c'est pas un rapide, ils avaient été obligé de faire une création partielle l'année dernière pour faire coller les agendas des uns et des autres) avec Renée Fleming, l'orchestre national de France dirigé par Seiji Ozawa.

Le cycle de mélodies est intéressant, mais il y a quelque chose d'un peu suranné chez Henri Dutilleux, ce ne sera pas ce que je préfère de lui (il faut absolument connaître son concerto pour violoncelle "Tout un monde lointain"). Emouvant tout de même, j'ai l'impression que ce sont un peu ses "Vier letzte lieder" à lui. Et décidément j'aime beaucoup la Renée Fleming "nouvelle manière", avec des graves somptueux. Elle était super contente d'être là et à redonné le cycle en entier (oui, en même temps, ce n'est pas hyper long).

Merci de ton avis sur "Le temps l'horloge". J'en avais entendu parler hier ou avant hier sur France-Info. Tes termes: "suranné" et "c'est pas un rapide" employés pour Henri Dutilleux m'ont amusée sachant qu'il a tout de même 93 ans.

Je ne connais pas son concerto pour violoncelle "Tout un monde lointain", mais je vais réparer cet oubli.

Oui, c'est maladroit de ma part mais ces mélodies m'ont fait un effet bizarre. Juste avant, l'orchestre a joué Ma Mère l'Oye de Ravel, et ça paraissait avoir été écrit plus récemment. En entendant ces pièces de Dutilleux, j'ai eu l'impression de faire un voyage dans le temps

Bon, il a peut-être des circonstances atténuantes, mais ça n'a jamais été un rapide, le Henri (une vingtaine de compositions en 93 ans, quoi...)

Morloch a écrit:

Bon, il a peut-être des circonstances atténuantes, mais ça n'a jamais été un rapide, le Henri (une vingtaine de compositions en 93 ans, quoi...)

C'est vrai.

Et sinon, le Cyrano de Bergerac d'Alfano (une rareté) chanté dans sa version originale française (encore plus rare) va commencer au Châtelet, avec Highlander Placido Domingo dans le rôle titre, le ténor aux 130 rôles .

Ça en papote un peu dans la presse, j'ai trouvé des articles sur La Croix et Le Figaro (oui, bon, je fais ce que je peux...)


La dernière apparition à Paris de celui qui pourrait bien être le plus grand chanteur de tous les temps (sans exagération aucune) ?

Merci Morloch. J'ai vu Cyrano il y a quelques années à Montpellier avec Roberto Alagna et Nathalie Manfrino. C'était . Of course j'ai le CD et le DVD.


Le nez de Placido est encore plus grand que ne l'était celui de Roberto.

Pfffff évidemment que Placido a le nez plus long que celui de Roberto (à peine une vingtaine de rôles vers les 45 ans, même si certains de ces rôles sont très originaux), sans compter le ridicule Luciano qui n'a pas atteint les 15 rôles...

Que voulez-vous faire contre l'ahurissant Monsieur Dimanche ?


(oui, après Henri Dutilleux, je suis dans une phase gérontophile)

Morloch a écrit:

Que voulez-vous faire contre l'ahurissant Monsieur Dimanche ?

pas grand chose en effet.

Et bien c'était très sympa ce Cyrano. La musique est intéressante, une sorte de mélange de Puccini et de Debussy qui ne colle peut-être pas toujours à 100 % avec l'abattage de la pièce de Rostand, mais c'est de la belle musique bien écrite (Alfano, c'est un compositeur méconnu, c'est lui qui avait terminé le Turandot de Puccini, il a écrit d'autres opéras intéressants).

C'est donc la version originale en français de ce Cyrano que je découvrais, je ne connais pas la version avec Roberto Alagna qui avait été donnée il y a quelques années dont tu parlais.

Donc, mise en scène vivante de Patrika Ionesco, qui bouge pas mal, classique et réussie grâce à une bonne direction d'acteurs.

Vocalement c'était très bon, Nathalie Manfrino est géniale en Roxane, et bien entendu ça ne pouvait que bien se passer avec la légende vivante tonton Placide. Faut dire qu'il est un peu l'incarnation ambulante du panache, d'une musicalité et d'une classe incroyable. J'ai même trouvé son français meilleur que ce à quoi je m'attendais. Par contre, il faut bien reconnaître que la voix n'est plus aussi brillante que par le passé (heureusement, d'une certaine façon, sinon ça commencerait à être carrément flippant. Placido Domingo est Highlander.) mais il compense avec son instinct naturel de bête de scène toute en subtilité.

J'étais à la dernière du dimanche 31, et l'ovation finale a été particulièrement impressionnante (près de 30 minutes d'applaudissements, ce qui est énorme pour un public souvent un peu coinçoss comme le public parisien), il y avait sans doute cette impression qu'on ne l'entendrait plus à Paris dans un rôle de ténor aussi lourd, quoique, quand on regarde son planning des prochains mois, on puisse être optimiste (oui, ça, c'est ce qu'il appelle son agenda allégé), et puis je m'étais déjà dit ça quand je l'avais entendu dans son Parsifal à Bastille je ne sais même plus en quelle année (2002 ?). Peut-être de retour en baryton ?

Bon bref, c'était une très bonne soirée !

Hop bon j'ai toujours Persuasion sur une table. Je vais enfin me décider à le lire et participer de façon constructive à ce forum.

En attendant...


Quelques mots sur le Roi Roger de Karol Szymanowski présenté en ce moment à Bastille. Œuvre bizarre d'un intellectuel polonais sophistiqué, écrit au début des années 1920, avec des harmonies langoureuses et des infleunces diverses, Strauss, Scriabine, Wagner, Chopin, Ravel, Debussy... Ecrit sur un livret étrange mêlant antiquité grecque, paganisme solaire, allusions à l'homosexualité et n'importe quoi, l'histoire d'un berger grec qui fascine le roi normand de Sicile Roger II ainsi que sa femme Roxana et toute sa cour pour aller participer à un genre d'orgie dans un temple en haut d'une montagne. La fin est ambiguë à souhait (mais je ne la raconterai pas, à vous d'aller voir).

Très belle musique, livret un peu confus, pour amateurs de curiosités. Un opéra rarement donné (c'est la première en France), ici avec une excellente distribution et la direction ultra précise de Kazuchi Ono.

Sur le site de l'opéra, il peut se voir en streaming :



mais sans sous-titres, par contre vous trouverez le livret ici, pour les curieux et curieuses qui auront la bonne idée de voir de quoi il retourne :
http://odb-opera.com/modules.php?name=Downloads&d_op=viewdownload&cid=188
(sachant que les parisiens peuvent y aller, le 5 euros doit être facile à avoir, j'y suis allé samedi, ce n'éait pas plein à craquer, mais pas vide non plus, loin de là)
Ca dure moins d'1 h 30.

attention, la mise en scène est très Regietheater à l'allemande (ceux qui ne sont pas fans, plus que 15 jours de Gégé Mortier, la libération est proche ), qui n'est pas absurde pour un opéra de 1924 mais éloignée des ors, dorures, marbres et ornementations du texte original. Transposé, autour d'une piscine - villa de luxe ? sanatorium ? dans laquelle pour finir apparaitront des personnages en costumes de Mickey Mouse qui se shootent à l'héroïne, enfin bref... ce n'est peut-être pas lambtonien mais mérite d'être vu...), vous serez prévenus, c'est du vrai Regietheater de chez Regietheater... (on m'a dit que la mise en scène semble faire référence à la trilogie de films "Trash" de Paul Morissey, un cinéaste alternatif americain des années 60, mais je n'ai jamais vu).



(ça reste en ligne jusqu'au 20 août)

Merci Morloch. Je vais aller me renseigner sur Karol Szymanowski que je ne connais que de nom.
Je fais partie des non-fans de Gégé qui seront bientôt "libérés".

Félicité a écrit:

Je fais partie des non-fans de Gégé qui seront bientôt "libérés".

Pffff... Comment ne pas être fan de celui que l'Encyclopédie Universalis définit ainsi : "Derrière ses lunettes sérieuses et ses costumes sages, le Flamand Gérard Mortier dissimule avec subtilité le plus grand directeur d'opéra de la fin du XXe siècle et du début du XXIe siècle." Une honte. Cette citation authentique me met toujours joie. Et Universalis c'est la vérité vraie, pas comme Wikipedia et ses articles biaisés et pas objectifs...

D'ailleurs, pour la route, une présentation de la fin de saison par Gégé (ça m'intrigue son trucbidule qu'on comprend pas ce que c'est, par Anselm Kieffer et Jörg Widmann, je crois que j'irai zyeuter ça) :

Lien : Gégé vous parle

Quand je pense que c'est peut-être la dernière parlotte de Gégé pour l'opéra de Paris. Sgnirf. Je vais aller demander l'asile politique à Madrid...

Parce que quoi qu'on dise, ce sera peut être plus équilibré, moins idéologique, moins subjectif, plus joli toussa toussa, mais j'ai l'impression qu'on va se faire sacrément ch... avec Nicolas Joel. Brrrr...

Et sinon, le site de la salle Pleyel propose de réécouter le concert donné par l'orchestre de la Deutsches Symphonie-Orchester Berlin, dirigé par Ingo Metzmacher avec Waltraud Meier qui chante la mort d'Isolde de Wagner et les Quatre derniers lieder de Strauss. Un concert très très très très beau, peut-être le meilleur que j'ai vu cette saison avec une chanteuse en très grande forme ce soir là. Je m'étais précipité en courant ventre à terre vers la salle Pleyel quand j'avais vu qu'elle remplaçait Deborah Voigt, souffrante. Peut-être la plus grande personnalité sur scène que j'aie jamais vu, parfois déglinguée vocalement (pas ce soir là, pas du tout, c'en est même surréaliste, vu le nombre d'années de carrières dans des rôles casseurs de voix...) mais toujours plus passionnante à chaque apparition. Une actrice-chanteuse, d'un engagement total. J'ai une admiration sans aucune limite ni nuance sur ce qu'elle fait. Une immense chanteuse ici dans un grand soir.

http://mediatheque.cite-musique.fr/VOD/20090624Berliner/

Le reste du programme est aussi génial : Adagio de la 10ème de Mahler et La mer de Debussy (ne pas se fier au look vieux beau du chef, il est très bon, et l'orchestre aussi).

Est-ce que l'un d'entre vous a regardé La Traviata hier sur France 2 ?

Je n'ai malheureusement vu qu'une partie de l'acte 2, ça m'avait l'air vraiment très bien... j'ai été assez impresionnée par le duo Violetta/ Giorgio Germont... Aaah, il fallait entendre Marzio Giossi (je pense que c'est lui) "Piangi, piangi, o misera !" Ca tirerait des larmes à un bloc de granit

J'ai enregistré tout la soirée consacrée à "La Traviata" sur France 2, car je regardais "Esprit criminel" sur une chaîne concurrente.

J'avais déjà vu cet opéra il y a quelques mois sur une chaîne suisse. Ils avaient réussi l'exploit à jouer cet opéra en pleine gare de Zurich (en Suisse).

C'était un concept tout a fait original, car les chanteur déambulaient parmi le public.

C'était assez compliquer à réaliser, car les chanteurs avaient tous des oreillettes car l'ochestre n'était pas vers eux, étant donné qu'à chaque scène, ils changaient de lieu dans la gare, etc.

Mais le résultat était superbe. Et j'étais mieux assise devant ma télé à voir le tout, car les spectacteurs eux devaient à chaque fois se déplacer.

Ah oui, tu m'avais parlé de cette production à Zurich C'est tout de même très original comme concept... Et surtout faire déplacer le public, c'est plutôt osé !

C'est vrai qu'hier, il y a avait juste avant une émission de Christophe Ondelatte (orthographe ?) sur l'histoire de La Traviata, enfin, plutôt l'histoire de La Dame aux Camélias et donc celle de Dumas Fils et de Marie Duplessis. C'était très intéressant, et bien reconstitué. Et avec l'opéra qui suivait, c'était magnifique.

Je rêverais d'aller un jour voir un opéra à Orange, quel lieu magique !

En fait, il y avait du public qui s'était déplacé exprès pour voir l'opéra et d'autres gens... qui étaient de simples voyageurs.

D'ailleurs à un moment, à la fin de l'acte 1 si mes souvenir sont exacts, Alfredo quitte Violetta sur le quai et prend le train... qui part. J'ai trouvé ça génial.