Opéra...

Oui Tatiana, je trouve qu'on sent dans Rigoletto/Le roi s'amuse la patte de Victor Hugo dans cette histoire, lui qui a été un père si passionnel avec ses 2 filles Léopoldine et Adèle ...

Et pour terminer sur cette mise en scène de Rigoletto par Carsen, j'ai vu qu'elle serait diffusée dans les cinémas UGC en juin 2014 (!!!) dans le cadre de la saison Viva l'opéra 2013-2014 (détails ICI).

Saison qui devrait voir plusieurs autres oeuvres de Verdi (car on fête en 2013 le bicentenaire de sa naissance) :
Nabucco (sept 2013)
Aïda (nov 2013)
Rigoletto (juin 2014)
La Traviata (juin 2014)

J'ai vu vendredi 15 août sur Arte la retransmission de Il Trovatore de Verdi, présenté au festival de Salzburg, je ne sais pas si je suis la seule à l'avoir vu et apprécié ?

Vraiment un spectacle magnifique, avec une scénographie que j'ai trouvée très originale, et des chanteurs magnifiques :

Anna Netrebko en Leonora (elle maîtrise sa voix, pour la faire rugir, ou presque murmurer, c'est vraiment une très belle artiste)
Placido Domingo en Conte di Luna (toujours impressionnant, dans ce rôle d'homme mangé par la jalousie)
Francesco Meli en Manrico/il trovatore (très belle voix)
Marie-Nicole Lemieux en Azucena (elle m'a fait dresser les cheveux sur la tête au moment où elle décrit la mort de sa mère sur le bûcher)

Il trovatore est une pièce terrible, l'histoire d'une vengeance poussée jusqu'à la fin, où chaque personnage va au bout de lui-même. L'histoire se déroule au XVe siècle en Espagne.

La mise en scène est tout à fait intéressante : nous sommes dans un musée où sont exposées des toiles Renaissance, dont j'ai reconnu certaines (La belle Ferronnière de Vinci/Agnes Sorel de J Fouquet ...) et d'autres qui ont été faites exprès pour le spectacle.
Les protagonistes sont gardiens du musée, habillés de bleu sobre, avec leur badge et leur lampe-torche. Puis les personnages "descendent" des tableaux exposés, tous vêtus dans les tons rouge ou violine de l'époque Renaissance, et il "incarnent" les personnages.
Les commentaires sur cette mise en scène sont élogieux, et je les ai trouvés tout à fait mérités !

Oyez oyez ! Inculte totale en opéra, je m'adresse aux spécialistes !  

Je cherche une idée de cadeau commun pour l'anniversaire d'une amie, et comme elle aimerait aller voir de l'opéra, j'ai pensé à lui offrir des places. Je sais qu'il y a en ce moment La Traviata à l'opéra de Paris, et ça serait idéal, mais il ne reste que des places à tarifs rédhibitoires. Connaissez-vous des bons plans, sites de revente fiables ?...

Et avez-vous des tuyaux pour aller voir de l'opéra à Paris ?

Esperluette, je ne serai pas d'une grande aide.
Il y a des places à tous les prix à Bastille ou à Garnier, les moins chères partent le plus vite ... il y a aussi des réductions pour les moins de 26 ans   

Esperluette, tu peux trouver des places via ce site qui fait des réductions pour tous les spectacles et c'est un site sérieux. Je ne sais pas si La Traviata y figure mais tu as un large choix généralement
  
Il y a également un Opéra pas mal en banlieue à Massy si ton amie ne voit pas d'inconvénient
  

Merci à toutes les deux, je vais regarder ça  

Aujourd'hui, ARTE diffuse en différé de La Scala de Milan, Fidelio de Beethoven, sous la direction de Daniel Barenboim. Je vais me l'enregistrer car pas disponible . J'aurais préféré suivre ça directement. On ne peut pas tout avoir, n'est-ce pas?

Ah moi aussi je voulais le voir, mais 3 heures le dimanche soir, c'est au-dessus de mes forces  

Je viens de voir qu'il est disponible en replay sur ARTE+7 jusqu'au 07/01/2015, sur ordinateur en tous cas ...
je vais donc le regarder en plusieurs fois, je pense

J'ai regardé la première heure et ai beaucoup aimé. C'est un très bel opéra, plutôt méconnu. On en vient à regretter que Beethoven n'en ai composé qu'un seul...

Je poursuivrai mon visionnage en replay, curieuse notamment de découvrir Florestan chanté par un ténor allemand que je ne connais pas. Le problème, c'est que je garde un souvenir ébloui de ce rôle tenu par Jonas Kaufmann, et Klaus Florian Vogt risque de souffrir de la comparaison .

J'ai écouté le 1er acte, qui est très beau ; je n'ai pas l'habitude de cette ouverture, mais ensuite le quatuor du 1er acte avec Marceline Jacquino Léonore et Rocco est magnifique. Leurs voix se mélangent magnifiquement, et c'est un très beau moment de musique.
Le choeur des prisonniers est toujours aussi émouvant.
Fidélio et un opéra intemporel, qui peut d'adapter à toutes les situations et toutes les mises en scène.
Celle-ci est un peu triste, mais je 'ai surtout écouté la musique.

J'écouterai le 2e acte demain.

Tout à fait, contrairement à d'autres opéras à l'argument relativement pauvre et peu intéressant celui-ci a une dimension politique qui peut être exploitée à n'importe quelle époque.

Dans cette nouvelle version, la mise en scène n'est pas très inventive et très sombre. Comme toi j'apprécie davantage la musique, en particulier les quatuors et les chœurs. Il y a de beaux moments. En revanche, je suis déçue par Florestan, très terne . Je viens d'écouter le dernier acte, le final est superbe .

J’en profite pour dire un mot de Casanova Variations, film très particulier que j’ai vu ce week-end. L’histoire et la réalisation sont spéciales, à savoir qu’il y a plusieurs niveaux de lecture et mises en abîmes. On commence avec John Malkovitch jouant son propre rôle et s’apprêtant à incarner Casanova dans une pièce de théâtre à Lisbonne. On poursuit avec le même acteur cette fois-ci dans la peau du vrai Casanova, dans un château du XVIIIe (vous suivez ?). Le tout sur des airs d’opéras de Mozart chantés au même théâtre lisboète pendant cette même pièce (vous suivez toujours ?   ). L’argument n’est pas simple à suivre, mais j’ai trouvé que la musique illustre habilement les scènes de la vie de Casanova. Les airs sont chantés par de grands chanteurs d’aujourd’hui, y compris par Jonas Kaufmann – j’y allais beaucoup pour lui d’ailleurs (et pour Mozart, que j’adore), prévenue 1) qu’on ne le voit que quelques minutes à la fin et 2) qu’il chante un rôle normalement tenu par un baryton-basse. Ça ne m’a pas empêché d’apprécier le film malgré ses particularités et les mouvements continus de caméra. John Malkovitch se défend très bien en Casanova, et il y a quelques clins d’œil sympa à son Valmont des Liaisons dangereuses.

J'ai fini d'écouter Fidélio, qui est vraiment un très beau moment de musique, qui vous porte et vous soulève.

J'ai beaucoup aimé la direction de Barenboïm et les choeurs, mais je suis assez déçue des chanteurs, à l'exception de Marzelline ; Leonore est la moins mauvaise, Rocco n'est pas assez puissant, Pizzaro non plus, Fernando manque de noblesse, et Florestan est trop frêle (au niveau de la voix, pas du physique ), et comme Tatiana, j'ai été déçue.
On pourrait dire que pas un des chanteur ne fait de l'ombre à l'autre, ils sont tous moyens, sauf Marzelline que j'ai trouvée au dessus du lot.

@ Tatiana : j'ai lu avec beaucoup d'intérêt ton compte-rendu de Casanova Variations, ce film a l'air très intéressant

Personnellement à l'exception de Florestan j'ai bien apprécié les chanteurs, en particulier Léonore qui se détache du lot. Le Fernando de Peter Mattei chante très peu hélas, mais ce grand baryton suédois n'a pas démérité. J'ai même été surprise de le voir chanter un si petit rôle, on peut dire que La Scala s'est payée le luxe de le faire venir exprès pour ce rôle maigre (ce n'est pas pour rien que c'est l'une des meilleures maisons d'opéra) au monde.

J'espère que tu auras l'occasion de voir Casanova Variations, quand on aime l'opéra c'est un film intéressant.

Pour me changer du théâtre, ce soir je vais à l'opéra pour assister à Un bal masqué de Verdi. Je connais très peu cet opéra, tout au plus j'ai écouté trois-quatre fois le premier acte... mais ce seul premier acte est magnifique, enjoué, parfaitement verdien, et je ne doute pas que ce sera un plaisir.

C'est au théâtre de ma ville que ça se passe, et je ne suis pas certaine qu'il y aura des musiciens (pas assez de budget pour faire venir l'orchestre, je le crains ). Ca va me changer de Vérone où j'ai l'habitude d'aller à l'opéra , mais je pars quand même assez confiante, mon frère ayant vu et beaucoup apprécié la troupe l'année dernière pour La Traviata. C'est a priori une troupe jeune, enthousiaste, et c'est déjà génial de pouvoir aller applaudir une troupe jeune et enthousiaste !

Pour ce qui est de l'histoire, tous les ingrédients verdiens sont là, le ténor qui meurt à la fin , le triangle amoureux, la bohémienne qui prédit l'avenir... Seul le cadre de l'histoire ne m'attire pas particulièrement (Boston... alors qu'initialement, on aurait dû se trouver à la cour de Suède). Bref, j'ai hâte d'y être !

Citation :

Opéra
Durée, 3h00 avec deux entractes

De Guiseppe Verdi

Opéra en trois actes sur un livret d’Antonio Somma d’après le drame Gustavo III d’Eugène Scribe
Version originale surtitrée en français
Direction musicale : Martin Mázik, Dominique Rouits
Direction artistique : Luis Miguel Lainz
Création des décors et costumes : Alfredo Troisi
Costumes : Sartoria Arrigo (Milan – Italie)
Chaussures : Calzature di Epoca (Milan – Italie)
Perruques : Mario Audello (Turin – Italie)
Avec l’orchestre, les solistes et les chœurs de la compagnie lyrique Opéra 2001

Le livret s’inspire des événements qui ont accompagné l’assassinat du roi Gustave III de Suède au cours d’un bal masqué à l’Opéra royal de Stockholm en 1792.

Refusé par trois fois par les censeurs de la ville de Naples en 1859, au prétexte qu’il n’est pas possible de représenter l’assassinat d’un roi sur scène, l’action fut d’abord transposée à Stettin et le roi de Suède devint simple duc de Poméranie. Mais cela ne fut pas suffisant aux yeux des censeurs. Pourquoi tuerait-on un duc sur scène ? Et c’est ainsi que naquit la version autorisée actuelle.

L’action se déroule désormais à Boston. Les États-Unis étant une démocratie, on ne saurait leur reprocher de tuer qui ils veulent... Et le roi de Suède, devenu entretemps duc de Poméranie, n’est plus désormais que le gouverneur de la ville.

Quelle bonne idée Annwvyn !
J'espère que le spectacle te plaira, en tous cas, il y a de beaux airs dans Un ballo in maschera

Bonne représentation Annwvyn j'ai vu cet opéra il y a quelques années à l'Opéra Bastille et plus tard dans une retransmission en direct du Metropolitan Opera, c'est en effet du pur Verdi mais que je ne classe pas parmi mes préférés de ce compositeur. Il a néanmoins plusieurs très beaux airs, dont celui de Renato au 2e ou 3e acte qui avait été chanté à Bastille par notre Ludovic Tézier national.

De mon côté, l'opéra n'est jamais loin de mon quotidien^^ samedi dernier, j'ai assisté à une retransmission en direct du Met d'un opéra méconnu de Rossini, La Donna del Lago d'après un roman de Walter Scott. Je n'en connaissais que l'air final. Malgré ma préférence pour les opéras comiques de Rossini, j'ai passé un très bon moment. L'histoire n'est pas des plus intéressantes (elle est même franchement naïve par moments) mais son final est original, l'héroïne ne finissant pas avec le ténor comme c'est presque toujours le cas mais avec... une mezzo-soprano chantant pour l'occasion un rôle masculin   . L'air final est sublime, ainsi que quelques beaux duos qui m'ont beaucoup émue. La distribution époustouflante valait à elle seule le déplacement, les chanteurs étaient tous dotés d'une technique irréprochable - le chant rossinien n'étant pas de tout repos . J'y suis allée essentiellement pour la mezzo américaine Joyce DiDonato qui a chanté le rôle-titre, je l'adore et l'ai vue plusieurs fois en concert. Actuellement au sommet de son art   , transmettant comme personne son grand enthousiasme pour cet art de l'opéra, elle a été époustouflante, tant par son chant que par son jeu scénique. Entourée notamment par le ténor Juan Diego Florez (dont je ne goûte pas vraiment la voix mais qui est un grand chanteur) et l'excellente mezzo italienne Daniella Barcellona, ce fut une bien belle soirée .

Merci de nous faire partager ton enthousiasme pour cet opéra que je ne connais pas ! mais Rossini donne toujours envie de danser sur scène avec les chanteurs, sa musique est si joyeuse, c'est merveilleux pour oublier ses soucis

Hier soir j'ai eu la chance d'assister au récital du ténor Jonas Kaufmann    au Théâtre des Champs Elysées. Une fois n'est pas coutume, son programme n'était pas dédié à l'opéra mais à l'opérette, dans la cadre d'une tournée faisant suite à son CD "Du bist die Welt für mich". Des compositeurs comme Franz Léhar et d'autres des années 1920 et 1930 y sont à l'honneur.

Ce fut une soirée magique, de celles dont on se souvient longtemps. Comme j'adore ce ténor, je partais conquise d'avance. Mais je connaissais peu ce répertoire avant d'écouter le CD, et j'ai été séduite par la joie qui se dégage des morceaux orchestraux et des airs. Joie et plaisir que le ténor a restitués pour le plus grand bonheur du public. Il a chanté certains airs avec un micro, exception dont il s'est expliqué - en très bon français - à son entrée en scène : le but était de retrouver l'ambiance de l'époque, où ces airs étaient chantés avec micro, et par des artistes non lyriques. Ce choix a fait grincer des dents les puristes, mais ne m'a pas gêné dans ce répertoire.

L'enthousiasme était palpable dès son premier air, et n'a fait qu'augmenter pendant le concert. Très comédien, chaleureux et très élégant, le chanteur s'en est donné à cœur joie dans cette musique légère et entraînante. qui donne le sourire. Comme d'habitude, son timbre sombre m'a fait fondre. Ma voisine m'ayant obligeamment prêté ses jumelles, j'ai pu suivre ses mimiques. Il a notamment chanté un magnifique "Du bist die Welt für mich" et un irrésistible "Dein ist mein ganzes Herz" (deux airs de Léhar). La salle lui a réservé un triomphe, avec, de la part de ses "groupies", manifestement nombreuses, bouquets de fleurs et autres cadeaux à partir du 1er bis. Car on a eu droit à 5 bis, dont un morceau orchestral dirigé, s'il-vous-plait, par la star de la soirée qui a pris la place du chef pendant quelques minutes. Bref, l'ambiance était délirante, le public ne voulait pas le laisser partir. J'avais déjà vu cet immense artiste        dans un opéra il y a 5 ans et je suis vraiment heureuse d'avoir pu assister à ce concert, les occasions étant plus rares quand on n'est pas Parisien.

Merci beaucoup pour ton avis Tatiana ! Ton enthousiasme est communicatif. J'aime beaucoup les chanteurs de talent qui n'hésitent pas à élargir leur répertoire vers des morceaux plus "populaires", je trouve que c'est tout à leur honneur, surtout quand c'est avec autant de précision et d'enthousiasme que ce que tu racontes.

J'entends beaucoup parler de Jonas Kaufmann, mais je ne le connais toujours pas, et je ne sais pas ce que sa voix a de si particulier. Aurais-tu des opéras, ou des CDs, ou des airs en particulier à me conseiller ? A force d'entendre tant de bien de ce chanteur, j'ai envie d'en savoir plus.

Tu me vois ravie de cette curiosité . C'est vrai que les chanteurs lyriques sont cantonnent généralement à l'opéra, et que leurs incursions dans d'autres répertoires sont sympathiques, bien que critiqués par les puristes...

Je te conseille de commencer par des morceaux de son tout premier CD, "Romantic Arias" paru en 2008. Il y chante les grands airs du répertoire romantique : La Bohême, Carmen (son air de la fleur est magnifique, on ne peut faire mieux), Verdi, Gounod, etc. C'est par là que je l'ai découvert, après avoir eu un coup de foudre pour sa voix en écoutant une retransmission radio de La Traviata. Tu verras, son timbre est très particulier, pas du tout comme ceux des ténors italiens ou d'Amérique latine. Mais personnellement, comme j'ai toujours préféré les voix graves aux aiguës, et que, à l'exception de celle de Pavarotti et d'une ou deux autres, n'aime pas la voix de ténor, je suis complètement séduite.

Merci beaucoup Tatiana. Je vais donc me pencher sur cette voix. Personnellement, j'aime les voix de ténors... mais je crois avoir une préférence pour les barytons. Si Jonas Kaufmann a une voix un peu plus grave, j'ai donc des chances de l'aimer.

Merci pour ton enthousiasme Tatiana ! j'ai découvert récemment J Kaufmann dans un documentaire de Arte consacré aux ténors qu'on peut encore voir ici en replay, j'ai découvert ainsi qu'il a commencé sa carrière comme instrumentiste (clarinettiste il me semble).
Le répertoire de l'opérette est inégal, mais il y a des morceaux très joyeux, que j'apprécie plus maintennat que lorsque j'étais plus jeune. Par exemple, rien de tel que la Chauve-Souris pour retrouver le sourire, et tout Offenbache st merveilleux. De Franz Lehar je connais un peu le Baron Tzigane et certains morceaux de la Veuve Joyeuse.

Ta préférence pour les barytons (que je partage sans oublier les barytons-basses et les basses) devrait effectivement te faire aimer sa voix Annwvyn .

J'adooore La chauve-souris, Petit Faucon, une vraie bouffée d'air frais, irrésistible. Tu as raison, rien de tel pour retrouver le sourire. Avec La veuve joyeuse découvert récemment dans une version en Anglais avec la grande Renée Fleming, c'est la seule opérette que je connaisse dans son intégralité. Offenbach est sympa aussi.
Merci d'avoir signalé le documentaire sur les ténors, je vais profiter de ce qu'il est toujours disponible pour le visionner.

J'ai regardé hier soir sur Arte La Traviata de Verdi, dans une mise en scène de Rolando Villazon (qui arborait pour l'occasion un magnifique Tshirt de Mauriz Escher : les oiseaux qui se transforment en poissons).
Les chanteurs étaient très bien, surtout le trio Violetta-Alfredo-le père, mais la mise en scène était trop chargée de symboles à mon goût, trop luxuriant, cet opéra n'a pas besoin de ça.
Mais j'ai bien aimé quand même, surtout que Olga Peretyako (Violetta) a le physique du rôle, féminine.