Lecture de groupe n°25 : Ruth d'Elizabeth Gaskell (dernière partie)

Petit Faucon a écrit:

Quelle horreur ces derniers chapitres !!!! je me disais, elle ne va quand même pas nous la faire mourir du typhus comme expiation de ses péchés !!! mais si !!!! avec des tonnes de larmes et de d'apitoiement, au secours !!!!!!  
C'est à  vous rendre anticlérical pendant des décennies !!!

Sincèrement, la fin m'a gâché le livre entier, et je n'ai pas eu le courage de lire la préface tellement que je n'en pouvais plus ! on aurait dit les histoires édifiantes que je lisais dans les Lisette de ma mère au grenier quand j'étais enfant ...
Bref, lecture avec des qualités, mais je ne me souviendrai que de la fin, et c'est too much for me.

Alors là, je suis entièrement d'accord avec ça !! Comme je le disais plus haut j'ai beaucoup regretté que le côté édifiant et prêchi prêcha de l'auteur l'ait emporté sur son côté généreux et ouvert !

Edit :
Et entièrement d'accord aussi sur le post suivant de petit Faucon !

Petit Faucon a écrit:

Quelle horreur ces derniers chapitres !!!! je me disais, elle ne va quand même pas nous la faire mourir du typhus comme expiation de ses péchés !!! mais si !!!! avec des tonnes de larmes et de d'apitoiement, au secours !!!!!!  
C'est à  vous rendre anticlérical pendant des décennies !!!

Sincèrement, la fin m'a gâché le livre entier, et je n'ai pas eu le courage de lire la préface tellement que je n'en pouvais plus !

Pour me soigner, je suis en train de relire Le prophète de Gibran.

Petit Faucon, comme je te comprends! J'avais l'impression qu'elle. E.G demandait pardon à la société pour avoir évoqué un tel sujet. Pourtant l'idée du départ est très belle et courageuse. Mais quel gâchis cette fin et le manque de profondeur donné au personnages, hormis quelques uns comme Jemmima.
Je n'ai pas lu la préface, non plus. J'attends de prendre un peu de recul. 
Et Gibran est une très bonne idée. 

Merci clinchamps et Ysabelle, je me sens moins seule .

Pour être positive, j'ai apprécié la description de la vie de cette petite communauté de Dissidents.
J'ai apprécié les descriptions de la mer à Abermouth et de la lumière sur la mer, et je trouve qu'un auteur comme Hugo aurait pu tirer des choses bien plus intéressantes de cette histoire, en développant les élections, les relations Dissidents/anglicans "orthodoxes", l'atelier de couture de Mrs Mason, les activités de Bellingham/Donne, ...
Et ces personnages qui entrent et qui sortent sans suivi m'a déplu aussi : que devient Belligham après sa pneumonie ? pourquoi revient-il en Donne ? Et Mrs Mason avec son fils dénaturé ? Et Richard Bradshaw à Londres ? et Dr Davis, d'où sort-il ? etc ... c'est pourquoi je trouve que le livre est un peu faible.