Le Bazar de la Charité (TF1/Netflix 2019)

Quelqu'un a regardé Le Bazar de la Charité ?
je suis étonnée de ne pas lire d'avis, mais peut-être les discussions vont bon train dans un autre topic ?

Je n'ai pas regardé, je n'aime pas les séries françaises mais peut-être que je lui donnerai sa chance s'il y a de bonnes critiques

Pas encore regardé mais je compte la découvrir quand elle sera sur Netflix. On pourra d'ailleurs lui ouvrir un topic.
A première vue je suis hésitante (une série historique de TF1 ) mais les quelques critiques presse glanées ici et là sont plutôt positives donc ma curiosité me conduira à me faire une idée, ne serait-ce que pour Audrey Fleurot que j'aime beaucoup.

Alors moi j'ai vu le premier épisode du Bazar de la Charité (en ce moment j'ai du mal à veiller au delà de 21h30 , donc je consomme la télé à petits pas ).

Ce premier épisode est un peu atypique, je pense, sur les 8 que compte la série ; car outre la présentation des personnages principaux, il décrit quasiment en temps réel l'incendie, qui a duré 15 minutes (d'après la page wiki). Du coup c'est assez éprouvant, les cris, les flammes, le plafond enflammé qui tombe, les gens qui tombent au sol et qui sont piétinés, ... Le premier épisode se termine à la fin de l'incendie, donc je suppose que les 7 autres vont voir réellement l'intrigue se développer.
Avant de regarder la série, j'ai revu la page wiki, qui explique que 126 personnes sont mortes, dont 120 femmes, presque toutes de la haute société, dont la soeur de Sissi ; que 1 200 personnes étaient présentes, et que le toit du bâtiment était un tissu goudronné (!) Bref, après ce drame, on a mis en place des règles de sécurité (sorties de secours, matériaux de construction ininflammables, haches de pompier, ...).
Du côté des acteurs, on a Audrey Fleurot, malheureuse en ménage avec Gilbert Melki ; Camille Lou jeune fiancée et sa bonne Julie de Bona mariée à Aurélien Wiik.
Il y a aussi Balasko, Duléry, Florence Pernel, mais on ne les voit qu'à partir du 2e épisode.
Donc je vais continuer à regarder .

J'ai voulu regarder le premier épisode en avant première sur le site de TF1 après avoir lu un article élogieux sur la série, mais j'ai tenu 20 minutes Trop éprouvant à regarder pour moi… Pourtant je savais à quoi m'attendre, mais je me suis sentie très angoissée et les scènes de panique et de violences m'ont vraiment mis mal à l'aise (surtout en songeant que ce n'était pas que de la fiction ) et j'ai éteint lorsqu'une dame a pris feu : le peu que j'ai vu m'a traumatisé
J'ai lu quelques commentaires de la part des téléspectateurs lors de la diffusion lundi et je ne regrette pas de m'être arrêtée là : beaucoup ont été choqués et ont trouvé certaines images insoutenables, d'autant plus que la scène de l'incendie est terriblement longue apparemment
Dommage, car j'étais vraiment emballée par cette série lorsque les médias en ont parlé, mais mon hypersensibilité a eu raison de moi Je lirai vos avis en tout cas

Peut-être peux-tu enchaîner directement sur l'épisode 2, MJB ? Car l'épisode 1 s'arrête vraiment à la fin de l'incendie, et donc ça te permettrait de voir les épisodes suivants en profitant de l'histoire, tout en sachant que les scènes traumatisantes sont passées ...

Peut-être… Après, il me semble (à ce que j'ai lu) que l'épisode 2 montre pas mal de corps ou de rescapées gravement brûlées alors si je dois commencer, ce sera peut-être à partir de l'épisode 3

Tatiana a écrit:

Pas encore regardé mais je compte la découvrir quand elle sera sur Netflix. On pourra d'ailleurs lui ouvrir un topic.

Comme les discussions risquent de se développer ici, peut-être qu'une gentille modératrice ayant un peu de temps pourrait ouvrir un topic et y copier nos échanges d'ici ?

MarianneJustineBrandon a écrit:

Peut-être…    Après, il me semble (à ce que j'ai lu) que l'épisode 2 montre pas mal de corps ou de rescapées gravement brûlées alors si je dois commencer, ce sera peut-être à partir de l'épisode 3

Il y a effectivement quelques scènes à la morgue ou à l'hôpital qui montrent ce que tu décris MJB. Chacun(e) a sa propre sensibilité, donc je ne sais pas si cela ira mieux pour toi avec ce 2è épisode (mais comme c'est plus bref, tu peux toujours fermer les yeux).

@ Petit Faucon, merci pour ton avis. J'ai moi aussi parcouru rapidement la page wikipédia consacrée à cet incendie pour me rafraîchir la mémoire. Je me souviens qu'il a été question de l'incendie du bazar de la charité sur le forum dans la partie littéraire. S'agissait-il d'un roman ou d'un essai historique ? Si l'une d'entre vous se souvient et veut bien nous donner un lien à faire figurer ici, ce serait top

Nous avions en effet évoqué le roman La Part des flammes de Gaëlle Nohant, dont je garde un bon souvenir.

J'ai d'ailleurs lu que l'autrice parle de plagiat pour la série de TF1... Je pensais jeter un œil à celle-ci puis j'ai oublié et j'ai eu des retours mitigés. Je verrais si j'ai le temps et l'envie de regarder le replay ce week-end.

Merci pour vos retours Petit Faucon et MJB. J'avais cru comprendre que le premier épisode est éprouvant, sans doute pour essayer de coller au plus près de ce qu'a été cette catastrophe et ses suites   .

En entendant parler de ce projet j'étais persuadée qu'il s'agissait d'une adaptation du roman de Gaëlle Nohant (je recommande également ce très bon roman historique qui fut une excellente surprise) puisque le sujet est similaire. Dans mes souvenirs le livre met aussi en scène trois personnages féminins.

esperluette a écrit:

Nous avions en effet évoqué le roman La Part des flammes de Gaëlle Nohant, dont je garde un bon souvenir.

Merci pour le lien esperluette. Je me demandais justement si c'était inspiré de ce livre
Très compliquée la question du plagiat

Coucou. J'ai vu le 1er épisode lundi soir et le 2eme mardi soir.
J'ai beaucoup aimé. J'ai trouvé le 1er particulièrement effroyable et le sors de la domestique (?) grièvement brûlée,.d'un point de vue personnel (un de mes frères s'était grièvement brûlé les mains il y a 2 ans au boulot et je sais combien c'est douloureux)
Et c'était effroyable de regarder toute la séquence où l'intérieur du Bazar est en proie aux flammes car c'était très réaliste.
Malgré l'horreur de la séquence, j'ai apprécié la façon dont c'était réalisé.
Je ne sais pas ce que cherche à faire le personnage de Josiane Balasko en ramenant chez elle la domestique brûlée et en la sequestrant chez elle...

Je trouve aussi le contexte historique interessant et je le connais mal.
La situation actuelle est loin d'être aussi tourmentée qu'elle l'était en 1897 mais difficile de ne pas voir quelques similudes dans le téléfilm, notamment le fossé entre les pauvres et les bourgeois/ les riches et les mouvements des anarchistes/ des travailleurs précaires qui "manifestent" pour faire entendre leur colère et leurs besoins...
Les jeunes acteurs tout comme les plus connus sont convaincants.

J'ai hâte de voir la suite.

J'ai donc vu le 2e épisode hier soir, et en effet l'histoire commence à se développer.
Bon comme d'habitude il y a des incohérences qui m'énervent, comme le fait que Audrey Fleurot se cache, mais qu'elle sort avec ses cheveux roux flamboyants hyper-voyants ... sinon le traumatisme des victimes survivantes se ressent bien, et on imagine sans peine qu'il ait du mal à être exprimé.
Comme l'a dit marie21 juste au dessus, on se demande pourquoi le personnage de J Balasko agit ainsi, on attend la suite pour comprendre.

J'ai regardé les deux premiers épisodes et j'ai beaucoup aimé, mais c'est extrêmement éprouvant à voir. Les scènes de l'incendie (avec les gens en feu, les scènes de panique, les "messieurs" tapant à coup de canne sur les femmes pour passer avant elles... c'est insoutenable. Quand on pense que c'est réellement arrivé

Je trouve la réalisation parfaite et les acteurs excellents. J'ai peur par contre que dans les prochains épisodes, ça ne parte comme souvent avec les séries françaises "en cacahuette", avec des incohérences qui viendraient gâcher cette excellente première impression.

J'en ai échangé avec ma maman, qui n'a pu finir le premier épisode tellement c'était éprouvant

J’ai vu aussi les deux épisodes. Comme vous le premier a été assez éprouvant. J’imaginais ces acteurs jouant ces scènes, conscients de la réalité des faits. Ça a du être très difficile pour eux. Effectivement, les images sont choquantes notamment les corps brûlés mais elles ont leur place dans l’histoire. J’ai bien accroché, le casting est génial (contente de retrouver Aurelien Wiik, j’apprécie beaucoup cet acteur!).Un peu cousue de fil blanc au niveau de l’intrigue. Mention speciale pour les costumes. J’attends la suite pour donner un avis plus détaillé mais concrètement les deux premiers épisodes plantent le décor /contexte donc on a encore peu d’éléments à se mettre sous la dent.

Je ne comptais pas forcément visionner cette série, mais vu vos avis positifs, je la rajoute dans PàV (lorsqu'elle sera diffusée sur Netflix)

Marganne a écrit:

les "messieurs" tapant à coup de canne sur les femmes pour passer avant elles...

Je n'ai pas regardé mais j'ai lu cette anecdote :

Citation :

La canne, « massue pour femmes vivantes et pincette pour femmes mortes »

L'écrivain Robert de Montesquiou, connu pour sa collection de cannes, fut une victime collatérale de ces rumeurs. Il venait de faire sensation au Salon de printemps dans un tableau de Boldoni, posant avec une canne qui, dit aujourd'hui le musée d'Orsay, « prend l'allure d'un sceptre ». Elle a pris surtout, après l'incendie, une allure d'arme du crime. De fait, Jean Lorrain, dans sa chronique du Journal, attaque bientôt Montesquiou et sa canne, « massue pour femmes vivantes et pincette pour femmes mortes ». Calomnie pure, car Montesquiou n'était pas au Bazar ; mais la rumeur est lancée, terriblement gênante pour lui.

Un autre écrivain fait alors les frais du scandale : Henri de Régnier, l'auteur, si cher à mon cœur, des Contes à soi-même et du Divertissement provincial. Lui non plus n'était pas au Bazar ; mais il fut convié, à quelque temps de là, chez la baronne de Rothschild, où Montesquiou exposait des objets de sa collection d'art. Régnier vint avec son épouse et ses belles-sœurs, lesquelles, avisant dans le porte-cannes de l'entrée la belle canne de Montesquiou, avec son pommeau ouvragé, ne purent s'empêcher de faire du mauvais esprit : « Une bonne canne de bazar, de Bazar de Charité, lança la plus jeune. Pour taper sur des femmes, elle est solide, on pourrait s'y reprendre plusieurs fois ! »

Montesquiou réclame des excuses à Henri de Régnier, sans succès. Le soir même, il prie donc Barrès et le marquis de Dion, fondateur des automobiles De Dion-Bouton, d'être ses témoins. Régnier n'a pas trop envie de se battre ; Montesquiou non plus, du reste, mais il faut corriger sa réputation de lâche créée par Lorrain. Leur duel, à l'épée, a lieu le 9 juin au champ de courses de Neuilly, en présence de Caran d'Ache et du docteur Pozzi. Montesquiou est blessé à la troisième reprise au niveau du pouce ; l'affaire est réglée, chacun rentre chez soi. « Rien de tout cela ne fut gênant, déplaisant ou ridicule, conclura-t-il ; tout très bien ; le souvenir m'en reste comme d'une des meilleures fêtes que j'ai données. » C'est cela, le dandysme.

https://www.lepoint.fr/invites-du-point/quiriny-bazar-de-la-charite-un-festival-de-cannes-22-11-2019-2349071_420.php

Merci pour l'anecdote Uly

Qu'avez-vous pensé de la suite ? Pour l'instant, ce qui m'étonne le plus pour une série de cette envergure, c'est que les dialogues sonnent parfois trop contemporains (Stéphane Guillon reproche au journaliste de vouloir "faire un scoop", la jeune fille dit à son ex-fiancé que "c'est dégueulasse"...). C'est dommage, on peut parler au spectateur de 2019 sans pour autant bâcler les dialogues

J'ai regardé la moitié / les 3/4 de l'épisode 3 diffusé ce lundi.
Mon avis est plus mitigé qu'au début.
Je trouve que ça manque de profondeur, les personnages surtout, j'ai eu l'impression d'avoir affaire à des caricatures.
Pour l'instant, celle qui semble un peu plus sortir du lot est Rose.
C'est celle qui m'a le plus touchée pour l'instant.
ça doit être terrible d'avoir ce sentiment qu'on a survécu le pire, de vivre encore dans d'atroces souffrances mais d'être considérée et de se considérer soi même comme étant morte.

Ep 3:

marie21 a écrit:

Pour l'instant, celle qui semble un peu plus sortir du lot est Rose.
C'est celle qui m'a le plus touchée pour l'instant.

Je suis assez d'accord. J'ai bien aimé

Spoiler:

serendipity a écrit:

Pour l'instant, ce qui m'étonne le plus pour une série de cette envergure, c'est que les dialogues sonnent parfois trop contemporains (Stéphane Guillon reproche au journaliste de vouloir "faire un scoop", la jeune fille dit à son ex-fiancé que "c'est dégueulasse"...). C'est dommage, on peut parler au spectateur de 2019 sans pour autant bâcler les dialogues

C'est effectivement une critique qui revient souvent et qui a "choqué" nombre de téléspectateurs
A cela s'ajoutent, paraît-il, nombre de méconnaissances des convenances de l'époque : ex. femmes qui sortent "tête nue", décoiffees, scènes de baiser dans la rue, tutoiement des enfants envers leurs parents, etc.

Concernant le langage anachronique :

Citation :

Catherine Ramberg explique qu'il y a eu « un travail magnifique sur les costumes, les décors. Néanmoins, on s'adresse aux spectateurs d'aujourd’hui, il faut qu’ils se reconnaissent. Pour les dialogues par exemple, on fait parler nos personnages de façon moderne, pour que ça n'ait pas l'air ampoulé, que l'émotion passe. On a trop tendance dans les fictions historiques à faire parler les personnages comme à l'époque. Or, cette langue qui nous est parvenue, c'est de l’écrit. Pour moi, le plus important c'est l'imaginaire. La distance historique permet du romanesque. Les situations que j'ai imaginées à partir de l'incendie n'ont jamais eu lieu. Mais je pense qu'elles sont crédibles. L'idée, c'est qu'il y ait une vraisemblance psychologique. Et que ça parle aux gens d'aujourd'hui. »

https://www.cnc.fr/series-tv/actualites/comment-a-ete-adapte-le-fait-divers-du-bazar-de-la-charite-en-fiction_1058333

J'ai - enfin- regardé les deux premiers épisodes (vive le replay )

Bon j'avoue que j'ai râlé les 10 premières minutes, à cause des attitudes trop "contemporaines" des personnages: dialogues et vocabulaire pas du tout réaliste dans cette haute bourgeoisie de la fin du XIXe, Audrey Fleurot ultra maquillée avec mascara qui coule... , en plus je trouve la bande son mauvaise et trop moderne également, complètement en décalage, genre musique de séries policières sur les moments un peu tendus (j'imagine que c'est un parti pris, mais bon ...). Chéripapotea a levé les yeux au ciel devant mes hauts cris, mais je suis contente de voir que je ne suis pas la seule que ça a heurté

Après j'ai assez vite été prise dans l'ambiance, grâce en partie aux magnifiques décors et costumes (bravo bravo !), aux jeux des acteurs (Camille Lou sur qui j'avais un gros a priori m'a bluffée), au couple Rose/Jean (vraiment touchants tout les deux, Rose est mon personnage préféré, et Aurélien Wiik se bonifie vraiment en plus il est Normand ), mais surtout surtout grâce à la très impressionnante scène d'incendie: là encore chapeau, franchement on y était: la panique, l'angoisse, la peur, la violence, les flammes...c'était c'est vrai très très éprouvant (les scènes après le sont aussi d'ailleurs: le passage dans les hôpitaux et dans la morgue ). Josiane Balasko découvrant sa fille m'a fendue le coeur (vraiment une grande actrice !).

Bref j'ai hâte de voir la suite car les arcs narratifs pour chacune des trois héroïnes sont accrocheurs, les personnages me plaisent bien (j'aime beaucoup Guillon en inspecteur de la Sûreté), malgré toujours ce petit bémol sur le côté très moderne du langage et des attitudes (mais je suppose que pour le côté très grand public de TF1, c'était une concession nécéssaire), et le jeu que je trouve franchement moyen le jeu d'acteur de Victor, l'anarchiste (il est très en deçà du reste du casting).

Du coup je vais lire "la part des flammes" de Gaëlle Nohant (qui certes râle mais d'une part le fait divers est le même, donc c'est compliqué de faire différent, et d'autre part les arcs narratifs ne sont à priori pas les mêmes...)

Uly a écrit:

Citation :

Catherine Ramberg explique (...) on fait parler nos personnages de façon moderne, pour que ça n'ait pas l'air ampoulé, que l'émotion passe. On a trop tendance dans les fictions historiques à faire parler les personnages comme à l'époque.

Ne pensez-vous pas qu'un entre-deux plus neutre aurait été préférable ?
De toutes manières je ne trouve pas cet argumentaire très convaincant. Ce n'est pas en faisant parler les personnages de manière contemporaine qu'on va pour autant aller chercher des spectateurs qui ne regarderaient pas une série en costume. Au contraire, cela fera fuir les amateurs du genre.

papotea a écrit:

en plus je trouve la bande son mauvaise et trop moderne également, complètement en décalage, genre musique de séries policières sur les moments un peu tendus

Elle m'a aussi dérangée hier soir, notamment lors d'une scène un peu "charnelle" entre deux personnages

Mais bon, arrêtons le "bazar bashing", cela va conforter les membres qui disent d'emblée ne pas aimer les séries françaises

serendipity a écrit:

Mais bon, arrêtons le "bazar bashing", cela va conforter les membres qui disent d'emblée ne pas aimer les séries françaises

Si tu vas cela pour moi, je plaide coupable et ne regrette rien  et ce n'est pas "d'emblée"  c'est que j'ai été trop souvent déçue et que je n'ai pas assez de temps pour moi

Je ne me suis pas encore fait une idée de la série (et suis un peu refroidie par vos retours sur les libertés prises avec l'époque mais la curiosité me conduira à tenter l'aventure quand même   ) mais je ne suis pas non plus convaincue par les arguments avancés pour privilégier le romanesque plutôt que l'authenticité de l'époque.

serendipity a écrit:

Ce n'est pas en faisant parler les personnages de manière contemporaine qu'on va pour autant aller chercher des spectateurs qui ne regarderaient pas une série en costume. Au contraire, cela fera fuir les amateurs du genre.

Tout à fait. Et c'est considérer que les téléspectateurs actuels sont incapables d'apprécier une fiction historique respectant à peu près la langue et les coutumes de l'époque. Ce n'est pas le cas puisqu'une série comme Nicolas Le Floch, où la langue (dans les épisodes adaptés des romans) est celle du XVIIIe siècle, a bien marché au point de continuer sur plusieurs saisons. Et ce n'est pas rendre service aux téléspectateurs que de leur présenter une fiction trop modernisée.