Jeu littéraire pour chasser les idées noires

Une semaine, Selenh, et on allonge en cas de besoin ! Rosalind, bien sûr le cheval bouton d'or !!! Mais d'Artagnan n'avait pas de problème de nez...

Bien vu Clinchamps, Mea culpa Rosalind, comment ai-je pu confondre, mes souvenirs de jeunesse se télescopent  !

Petite confusion avec Cyrano, alors ? Mais d'Artagnan a quand même «le nez crochu, mais finement dessiné» qui va bien pour un gascon de roman.

 débat  sur les nez dans les romans

bravo pour vos textes, j'ai pu excellement imaginer....

Citation :

Au loin, dans l'air vibrant de chaleur, nez sous le vent, une svelte silhouette  de satin bouton d'or entièrement tachetée de noir, se profile presque invisible  sous la savane arborée.  Ses guépards juvéniles, excellement tapis dans le berceau de feuilles d'acacia attendent sa proie, dans un bruissement d'insectes.

Et de cinq ! Merci et bravo ma Fée.

Bravo Fée

merci, mais effort modeste, dirais-je.

C'est toi qui fais ta modeste

pourquoi, ne suis-je pas cru ? mystère.

Avec un si long silence, je suis légèrement "rouillée".

A présent que tu es revenue, tu vas rester j'espère

ça ne dépend pas tout à fait de moi, mais j'aimerais.

Cette fois, après que Rosalind a utilisé le canasson de d'Artagnan, et excellemment d'ailleurs, je sèche et on part dans la famille dimanche matin, j'ai bien peur de ne pas avoir le temps...

Edit : j'ai pris le temps.
C'est  "excellement" qui m'a donné l'idée mais je trouve mon texte cucul la praline... Bref, pas le temps de faire mieux ! Mais j'ai même casé le joker.

Citation :

-"Excellemment, merci", répond l’enfant en se redressant avec un large sourire et lissant sa robe de satin bouton d’or.
Le vent chaud, qui entre mollement par les hautes fenêtres, porte le parfum lourd des dames de cour et leurs petits rires partagés entre mépris et attendrissement. La grande sœur de la fillette, toujours courbée en une profonde révérence et qui arbore une robe feuille morte censée donner de la maturité à son corps encore juvénile mais déjà mariable, lui souffle un “votre majesté” excédé.
-"Ah oui, se reprend la fillette en refaisant la révérence ainsi qu’elle a appris à le faire dès le berceau. Excellemment, votre majesté, et vous-même, comment vous portez-vous ?"
Cette fois, sa sœur qui voit déjà son avenir à la cour anéanti, lui pince la taille.
On s'offusque, on murmure, on bat de l’éventail, on s’inquiète mais le silence qui est peu à peu tombé sur le grand salon est vite chassé par le grand éclat de rire - aussi rare qu'inestimable-, de sa majesté.

Tu as excellemment réussi Lily je trouve ton texte très mignon et pas cucul la praline comme tu dis

Merci Rosalind !

Je l'ai trouvé charmant et plein d'humour.

Tu pensais à une Majesté en particulier ?

Rosalind a écrit:

Tu pensais à une Majesté en particulier ?

Pas vraiment, peut-être un Louis XV ou XVI, je ne sais pas du tout...

Je suis désolée de t'avoir coupé l'herbe sous le pied avec d'Artagnan et son cheval bouton d'or

Rosalind a écrit:

Je suis désolée de t'avoir coupé l'herbe sous le pied avec d'Artagnan et son cheval bouton d'or

Eh bien, coupons la poire en deux et disons que mon roi est Louis XIII (ou Louis XIV pour la fin de la carrière du petit gars du Gers) Et puis ... c'est le jeu, ma pauvre Lu... euh ... Rosalind !

Nous avons les mêmes références

Selenh a écrit:

quel est le délai donné en général pour une campagne de textes ?

En général une semaine, et on était d'accord pour faire la passation de flambeau le dimanche.

Et voilà, dimanche est arrivé !

Lily, je suis loin également de trouver ton texte cucul la praline, (satisfaction aussi d'avoir osé cet « excellemment », dont je craignais qu'il soit un peu « trop trop » mais qui t'a fort bien inspirée et que tous les textes, d'ailleurs, ont relevé avec panache). J'y retouve une ambiance style Annie Jay, ou Les Colombes de Versailles, ou même un brin L'Échange des princesses.

Cela étant, je reste depuis le début (même si sa monte d'un cheval nu, mais équipé d' un fouet fait tiquer la cavalière en moi - je déconseille vivement dans la vraie vie !) particulièrement séduite par la densité, la cohérence et l'élégance du cavalier des « plaines d'Asie centrale », alors pour cette semaine l'Ami, c'est à toi !

Selenh a écrit:

équipé d' un fouet fait tiquer la cavalière en moi

Pourtant, le cavalier Mongol dont parle l'Ami brandit bien une cravache, cela fait parti intégrante de l'équipement. Bravo l'Ami pour l'image j'ai vu Gengis Khan galoper et vaincre tous les participants de la course

Félicitations, l'Ami, j'ai adoré ton texte !

Fée clochette a écrit:

Selenh a écrit:

équipé d' un fouet fait tiquer la cavalière en moi

Pourtant, le cavalier Mongol dont parle l'Ami brandit bien une cravache, cela fait parti intégrante de l'équipement.

Absolument ! Mais le harnachement aussi ! Seulement ici il n'y en a pas, et quand on a ôté à un cheval sa selle (dans le texte de l'Ami le cavalier monte à cru) ET ses rênes, on ne peut plus commander à l'animal que par le jeu de jambes ! C'est de l'équitation de très haut niveau,  il faut que le cheval soit extrêmement bien dressé et volontaire, complice avec son cavalier, alors user d'un fouet est pour le moins superflu, voire dangereux parce que la violence n'est pas une option quand on n'a absolument rien d'autre pour contenir un animal que sa bonne volonté. C'est peu de dire qu'il risque de le prendre très mal, des animaux ayant assez de cœur et d'intelligence pour pouvoir être manœuvrés sans mors ne supportent en général pas d'être frappés.
Mais je suis bien d'accord que d'habitude le cavalier des steppes de l'Asie centrale, comme la plupart des gardiens de bétail, recourt traditionnellement à une monte très contrainte : mors de bride, éperons et fouet compris. Donc le cavalier de l'Ami, assez original et balaise pour monter un cheval nu sait parfaitement qu'une fois abandonné tout le harnachement de l'animal, le fouet est de trop (ou alors il s'agirait d'un emblème viril ?).

Félicitations L'Ami une de plus à avoir adoré ton texte

@Selenh n'étant pas cavalière, je me suis posé moins de questions que toi, et j'ai pensé que le fouet au manche décoré à la feuille d’or était un accessoire décoratif et faisait partie du costume traditionnel.

Merci à vous toutes pour vos compliments, les mots me semblaient difficiles au premier abord mais je crois que cela a engendré des textes de qualité. Je ne suis pas juge bien sûr mais j’ai lu de belles choses.

Fée: J’ai pensé aussi à Attila, bien obligé vu l’état du gazon de mon jardin après son passage. Mais le Hun  dans sa course folle s’est décalqué sur mon menhir (oui, toujours lui, l’a pas dû le voir) je vais demander le classement de mon jardin au patrimoine communal en « champs Catalauniques-bis ».

Selenh: dans d’autres circonstance (avec selles et  étriers) on voit souvent les mongols chevaucher, le fouet tenu entre les dents, pour libérer leurs mains pendant leurs jeux équestres. Je pense comme toi que ce fouet est surtout un symbole mais utilisé aussi par les cavalières.
Pour celles qui ne l’ont pas vu je vous recommande le film de Nikita Mikhalko: Urga.

Bon, sur les conseils de Rosalind en écoutant Borodine, je vous laisse, le temps de préparer huit mots avec ou sans joker.

voici ce que je vous propose: Dessiller, blé, jarre, marmoréen, fourbir, velours, galuchat, rayonnant.

Nous nous accordons une semaine, donc à dimanche soir 20 h.