Jeu littéraire pour chasser les idées noires

Merci Petit Faucon

Programme-toi la visite de la grotte Chauvet, et va voir aussi l'aven d'Orgnac, ça vaut le coup d'oeil !

Fée clochette très amusant ton texte ! j'adore spécialement la première phrase  susceptible le monsieur, vexé qu'on lui préfère un beau militaire

merci Rosalind, j'aime beaucoup les personnages de contes revisités.

Jane Austen a rendu rivaux pour toujours, le militaire flagorneur et le gentleman raide dans ses bottes....

On les rencontre aussi chez Thomas Hardy

Voici ma participation:

Citation :

Au quart de repos, une poignée de noix et quelques olives font son repas. Les chants des sirènes l’ont happé très tôt dans son enfance. Les souvenirs du grand père cap-hornier quand il les cachait savaient se mettre en réserve pour de futures résurgences après quelques verres de gnôle, près de la cheminée en compagnie de son petit fils. Dans deux heures, les couleurs fauves du soleil couchant disparaîtront, le mousse devra affronter un vertige irrésistible pour rejoindre le nid de pie, entre les vergues anguleuses. Là son regard pourra effleurer la voûte  étoilée et déchiffrer la route.

Quelle belle évocation du temps de la marine à voile !! Me voici voyageant aux côtés de ce petit mousse

Merci Petit Faucon

Belles images L'Ami, j'ai revécu un court instant la mini série d'Hervé Baslé "Entre Terre et Mer".

Fée: Merci.

La sirène de sortie d'usine retentit, activant la résurgence dans sa mémoire des souvenirs vivaces d'alertes nocturnes... Elle sortit du four la noix de veau qui mijotait, répandant un arôme irrésistible. Une lumière fauve évoquait un crépuscule d'orage. Elle alla à la porte, guettant son retour. Les premières gouttes étoilaient déjà les pavés. Elle effleura d'un doigt la niche creusée dans le linteau anguleux de la porte, souvenir des précédents occupants, disparus il y avait maintenant longtemps...

Clinchamps: J’aime bien cette impression de temps suspendu.

j'entend ta sirène clinchamps !

Citation :

Je balance une mornifle joliment calibrée à la prétendue noyée : «Alors, sirène à la noix tu me remets ?» La donzelle bondit d'abord sur ses pieds comme un fauve, puis, réalisant la situation, se ramollit, dans une soudaine résurgence de larmes de crocodile. Elle bat des paupières sur un regard étoilé de pleurs qui se veut irrésistible. Elle effleure ma poitrine d'une petite main tremblante : «San Antonio ! je croyais, je croyais...». Je me retiens de me fendre la poire devant son carnaval. Même l'austère Momo serre ses mâchoires anguleuses pour ne pas se bidonner.

Ouf ! Just on time ! Et encore Fée Clochette m'a un peu détournée de mon objectif en me faisant rêver sur mon beau Darcy manteau vert (MMF, no ?)... Mais non, à sa fenêtre il est retourné, ce doit être Colin ! Ou une synthèse des deux pourquoi pas ?

Selenh ! c'est une synthèse des Darcy, tu imagines celui que tu préfères.

j'ai bien ri avec ta sirène à la noix....

As-tu lu des San Antonio ? Je crains que le pastiche de Frédéric Dard ne soit pas trop évident pour notre génération et les suivantes, c'était plutôt celle de nos parents.

j'ai essayé de lire les San Antonio, une amie ne manquait jamais la parution des nouveaux livres, donc j'ai été initiée sous le manteau, mais je ne suis jamais allée au-delà de 5 pages. Je m'ennuyais. De plus, mes tantes, oncles, ma mère, mon père et mon grand père désapprouvaient en bloc ce genre de langage

J'adorais le vocabulaire de San-Antonio, les trouvailles argotiques géniales, et ce côté rabelaisien... Mais je n'en ai pas lu beaucoup, en fait...

-------

https://the-inn-at-lambton.1fr1.net/viewtopic.php?t=9229