Jeu littéraire pour chasser les idées noires

Ah c'est magnifique cette traversée de glacier L'Ami  

Petit Faucon: Merci.

Superbes textes

Clinchamps, très inquiétante  

Petit Faucon belle inspiration avec les deux affreux    et le troisième est pathétique  

L'Ami  Debussy avec Frison-Roche ou Maurice Herzog, il faut être musicien pour y penser  

Je suis enchantée par vos textes, qui réinventent complètement le contexte dans lequel j'ai choisi mes mots ! C'est un plaisir de vous lire.

On a jusqu'à quand ? Je vais essayer de faire quelque chose...

On peut dire jusqu'à lundi soir !

Alors je vais essayer.... merci

A mon tour pas facile de détourner les mots, les crampons sont restés dans le contexte

Citation :

Charles ôte son casque de cuir bouilli et respire un grand coup… Loin au-dessus des nuages, le ciel arbore un bleu d’azulejos.
De longues heures de vol l’attendent, il doit garder les yeux ouverts et rester vigilant. Dans la cage étroite et glaciale de la carlingue, il songe aux deux pilotes disparus quelques jours auparavant. Et à sa mère, à son pépé qui lui a offert ses premières chaussures à crampons, et enseigné la tactique du baseball.
Enfin la côte française, il se repère et suit le cours de la Seine. La Tour Eiffel, puis les lumières du Bourget, il attaque la descente et atterrit. Aussitôt une foule en délire accourt vers l’appareil et l’acclame. Il a réussi, il a vaincu.

Lindberg, Nungesser et Coli... Beau texte !!

Merci

Pour ne pas trop effarer l'Ami avec mes textes morbides, j'ai changé de registre même si c'est toujours dans la nature...

Citation :

Le gaillet accroche ses crampons aux tiges de l’amour en cage dont les lanternes de feu s’allument sur le ciel aux nuances d’azulejos. En cette fin d’août, le soleil écrasant a vaincu les dernières framboises qui ont littéralement bouilli avant de mûrir et s’est attaqué avec acharnement aux ipomées dont les ailes décolorées battent mollement contre le muret de pierres sèches. Agenouillé entre les sillons, le petit garçon traque, avec une tactique bien rodée, les gros insectes rayés qu’il emprisonne dans un bocal contre lequel son pépé lui donnera, comme il le fait depuis le début de l’été, une belle pièce brillante.  Les pommes de terre ont été récoltées depuis longtemps mais Pépé dit toujours “les sales bêtes, c’est comme les sales gens, faut les éloigner avant que ça fasse le mal”.

J'adore, Lily !! De très jolies images !

Merci Clinchamps !

Très joli Lily, j'adore aussi ton petit garçon et son pépé

Et ton texte avec Ophélie était triste mais excellent

Rosalind a écrit:

Très joli Lily, j'adore aussi ton petit garçon et son pépé

Et ton texte avec Ophélie était triste mais excellent

Merci

Rosalind: il y aussi des musiciens qui ont chanté « Mon dieu que la montagne est belle… » et des aviateurs qui ont enchanté des coeurs en survolant le désert.

Lily: si je suis effrayé par tes textes morbides, sache que le frisson, parfois, n’est pas déplaisant.

L'Ami Jean Ferrat et Saint-Exupéry, belles références

J'avais déjà écrit un texte sur St-Ex l'an dernier, je dois avoir un faible pour les aviateurs

@ Rosalind : belle évocation inspirée de Lindbergh, et de l'aviation héroïque 

@ Lily : ce petit ramasseur de doryphores a surgi d'un livre d'images d'autrefois 

Merci Petit Faucon j'ai toujours été fascinée par les exploits des pionniers de l'aviation.

Quand j'étais gamine j'avais été passionnée par un livre sur l'Aéropostale, Didier Daurat, Mermoz, Guillaumet ... et c'est un peu plus tard que j'ai lu Saint-Ex.

Et voilà, c'est terminé pour cette édition du jeu. J'adore comment vous avez pu détourner les mots de leur contexte. Merci d'avoir participé !

Clinchamps, un texte où il fait chaud et passionné, avec ton personnage qui n'a pas l'air bien fréquentable. J'aime l'intensité qui se dégage de ton texte.

Petit Faucon, ils ne sont pas tendres ces affreux. Je ne connaissais pas le "cuir bouilli", mais j'aime beaucoup cette utilisation du mot. Ce petit dialogue est haut en couleur.

L'Ami, je pense moi aussi tout de suite à Frison Roche, que j'adorais quand j'étais petite. Merveilleux paysage sensoriel que tu nous racontes là.

Rosalind, voici un texte cousin de celui de l'Ami. Je le vois à la même époque, mais c'est une exploration différente. Ca me fait aussi penser à Saint Exupéry. J'aime énormément "la cage étroite et glaciale de la carlingue".

Lily, que c'est beau, ton texte me fait voyager, il y fait chaud et il y a la douceur de l'enfance.


Avec tout ceci, je passe la main à L'Ami !

Merci Annwvyn

Voici les huit mots :

Solaire
Harpe
Tendre
Quiétude
Ecrouer
Jalousie
Brise
Amer

Tout est permis. Vous avez jusqu'à dimanche soir 20h00.

Bravo L'Ami !

Merci Petit Faucon, j'espère que les mots vous inspireront.

Voici ce qu'ils m'ont inspiré  

Citation :

Dans la douce quiétude de la chambre occultée par des jalousies, les doigts légers d’une toute jeune fille effleurent les cordes d’une harpe, faisant naître une tendre mélodie.
Ni la brise marine, ni les rayons solaires ne parviennent jusqu’à elle. 
Écrouée depuis ses quinze ans, cloîtrée par un vieux tuteur amer et concupiscent, Rosine parviendra-t-elle à s’évader de cette prison dorée ?

Les mots ont inspiré aussi mon cher et tendre

M. Rosalind a écrit:

Avec les derniers rayons solaires d’une fin de journée, une brise légère porte jusqu’à lui les tendres accents d’une harpe dans le lointain.
Écroué depuis de longs mois, Rafael sourit. Son âme autrefois rongée par une amère jalousie connaît enfin la quiétude.  
Demain tout sera terminé…

Bravo et merci les Rosalind and Co. Vos textes sont beaux, ils respirent le calme, la tranquillité, malgré la tristesse des sujets.