Jeu littéraire pour chasser les idées noires

Excellent, Rosalind !! Tu es bien sévère envers ces pauvres Immortels !

Merci Clinchamps je me suis amusée

Dans la flopée d'immortels, il y en a un bon nombre dont on ne se souviendra jamais

Edmond Rostand (lui est immortel à double titre ) s'est gaussé dans Cyrano (acte 1 scène 2)

Citation :

LE JEUNE HOMME (à son père):
L'Académie est là ?
LE BOURGEOIS:
Mais. . .j'en vois plus d'un membre;
Voici Boudu, Boissat, et Cureau de la Chambre;
Porchères, Colomby, Bourzeys, Bourdon, Arbaud.
. .
Tous ces noms dont pas un ne mourra, que c'est
beau !

Merci Rosalind.

Bon, je vous propose:

Soyeux
Ardent
Savoir
Panser
Treille
Officier
Tranchant
Élégance

Feindre (joker)

Z'avez jusqu'à lundi soir 20h00. Bonne semaine, à vos plumes.

Bravo Ysabelle pour ce joli texte et Roz pour cette jolie malice !

Merci Selenh

L'Ami, joli choix de mots

Selenh

On croirait un poème de Federico Garcia Lorca

Selenh: merci pour ta participation, comme toujours de qualité.

Voici ma participation, inspirée par la chanson de Brel. Bon, ça ne veut pas dire grand chose, c'est pour participer

Citation :

Mantra de l’officier

Boire le jus de la treille et se sentir ardent,
Aimer caresser une peau soyeuse.
Parler tranchant, sans jamais feindre,
Et savoir panser ses blessures.
Etre désespéré, mais avec élégance.

Bien vu Rosalind, les mots appartiennent à ceux qui s’en servent et en plus tu as l’élégance de citer tes sources  

Merci L'Ami

Seulement deux textes

Après quelques "tours" d'absence, je vais essayer de bricoler un petit texte d'ici ce soir

Malgré l'élégance de son dolman aux reflets soyeux, le ton tranchant de l'officier lui fit grincer des dents, comme un verjus de treille, et lui donna l'ardent désir de lui crier au visage : Je sais panser un cheval, peut-être mieux que vous ! mis il s'en tint prudemment à un silence respectueux.

Superbe Clinchamps, merci.

Nous avons besoin de participations pour que ce jeu sympa perdure. Le résultat est souvent rafraîchissant, étonnant, drôle et parfois le reflet de souffrances contenues. C’est aussi, une petite lucarne qu’on ouvre occasionnellement sur nous même, juste pour se lâcher un instant.

Nous attendons ton texte Élianor.

Et je prolonge jusqu’à mercredi soir pour les aficionados du 23 mars 2020 qui ont eu un long W.E de Pentecôte chargé.

Comme promis :

Elianor a écrit:

Il savait blesser avec élégance, le bel officier ! Toujours ardent, il attaquait, moquait, riait avec le tranchant de son verbe. Soyeux dans ses compliments et rugueux dans ses querelles, il feignait l’insensibilité pour cacher son cœur meurtri qu’il n’avait jamais réussi à panser.

Élianor, tu projetais de « bricoler » un petit texte, pour moi c’est un travail de compagnon qui en deux lignes explore royalement ces huit propositions.

Sûr, Fée,Petit Faucon, Ysabelle, Annwvyn, et d’autres vont enrichir cette cuvée. (il reste deux jours)

Elianor superbe !!! J'adore !

Clinchamps une scène amusante croquée sur le vif

Elianor, un texte très élégant

Merci !

Quand je dépose les huit mots, en même temps  je prépare un texte (que je garde sous le bras au début) afin dévaluer la difficulté. Voici donc donc ma participation hors concours en attendant de passer la main ce soir.

Citation :

La moustache soyeuse, la prunelle ardente, à savoir capable d’embraser le coeur d’une jeunette, le cavalier bouchonne son alezan avant de le panser. Sous la treille Manon  l’observe discrètement officier, le geste tranchant tout en élégance.

Elle me paraît bien coquine cette Manon

Selenh, Rosalind, Clinchamps, Élianor, merci pour votre participation , j'ai lu vos textes avec grand plaisir.
Élianor, à toi de préparer huit mots.

Merci L'Ami

Voici les mots que je vous propose, sans joker

évanescent
sourire
rester
papier
petit
deviner
goutte
silence

Rendez-vous jeudi prochain au soir

Bravo Elianor, merci pour ta liste de mots

Voici ma participation:

Citation :

Ses souvenirs évanescents se perdent dans un sourire interrogatif, que reste-t-il de sa vie de bourlingue. Là, posé, immobile sur sa chaise, une feuille de papier vierge en main, un message vain, tendu au premier quidam passant. Petit à petit le sommeil l’envahit, quand soudain: « Devinez qui a encore oublié de prendre ses gouttes, hein le papé ! J’vous mets la télé, c’est l’heure des Feux d’l’Amour, ça va vous changer du Silence des Agneaux d’hier soir »