Jeu littéraire pour chasser les idées noires

Elianor il y a quelque chose de fantastique dans le tableau que tu décris, mêlant la tempête etla lumière... C'est superbe... !

Nous avons cinq textes, de Fée clochette, Selenh, L’Ami, Aquarelle et Elianor

Annwvyn, Clinchamps, Ysabelle, souhaitez-vous un délai supplémentaire ?

Non,pas pour moi, cette fois, merci !

J'arrive Rosalind, je sors à l'instant la tête des Jeux Olympiques, la dernière épreuve est terminée. Je poste mon texte le temps de l'écrire, à tout de suite !

Et voilà ! Merci pour tes mots Rosalind, ils étaient parfaits pour ce que je souhaitais exprimer.

Annwvyn a écrit:

La ville entière s'était déguisée pour les Jeux, et dans l'air doux et sucré, un murmure emerveillé montait de la foule heureuse. Tous étaient plongés dans un bonheur vibrant, et simple, qui les surprenait. Petits et grands regardaient le ballon enflammé qui se balançait, bercé par la brise nocturne. On aurait voulu couper ses filets et partir avec lui, à la dérive dans le ciel étoilé, loin des tempêtes du monde et aveugles devant la tristesse des choses. Instants précieux, émotion douloureuse et puissante, le cœur comprimé, l'impression de n'être pas seul... enfin ! Combien on aurait souhaité que cela fût éternel !

Jolie conclusion pour ces jeux olympiques 2024 Annwvyn

Effectivement, très très jolie conclusion !!! Ce fut une parenthèse enchantée !

Annwvyn: Un beau moment de magie, j'espère que le ballon enflammé honorera aussi le temps des jeux Paralympiques.

Un petit complément de texte pour Aquarelle et Rosalind

Harangue sur une plage de Tibériade.

Citation :

Ben non, ben non, j’ai jamais aimé la mer c’est pas maintenant que je vais me déguiser en pêcheur et je ne comprends pas ce jeu d’essayer de marcher sur l’eau. Même l’Éternel ne nous a jamais ordonné ça, de plonger sans filet, n’importe quoi ! En plus la tempête se lève, m’en fous j’irai pas, tu nous as assez bercés avec tes histoires. Et puis un charpentier qui guérit un aveugle on aura tout vu !

Tellement touchant, Annwvyn, si drôle L'Ami.

Génial ton texte Annwvyn

L’Ami merci de nous régaler d’un second texte

Une nouvelle discipline olympique, la marche sur l’eau ?  

Les eaux du lac de Tibériade étaient sans doute moins polluées que celles de la Seine  

J’ai adoré tous vos textes, tellement inventifs et variés avec un grand coup de cœur pour celui d’Elianor à qui je passe le témoin  

Oh merci Roz !

Voici les mots que je vous propose :

crépiter
doux
(les) environs
soupçon
étoile(r)
serrure
annoncer
brillant

Voici ma participation:

Citation :

J’entends crépiter sur l’ardoise des coursives les grêlons ballotés par un vent tourbillonnant. Le doux contact de ma pelisse  me rassure du mordant de l’hiver. Plus bas, le village et ses environs blanchissent au fil de la nuit. La grêle a cessé, pas un soupçon de bruit, le ciel se libère au grand dam des nuées pour nous proposer mille et mille étoiles chatoyantes. Le pont est levé, la herse abaissée, les portes barrées, les clenches des serrures verrouillées. Je peux annoncer haut et bien fort d’une voix brillante: «  Il est minuit bonnes gens, dormez en paix, le guet veille »

Citation :

Qui est-ce qui passe ici si tard, Compagnons de la Marjolaine, qui est-ce qui passe ici si tard, gué, gué, dessus le quai ? C'est le chevalier du guet,  Compagnons de la Marjolaine, c'est le chevalier du guet, gué, gué, dessus le quai.

Le rôle te va ravir L'Ami, et ton texte me plaît beaucoup ! 🥰

Vous m’en voyez comblé,
Gai, gai, Dame Selenh,
Mon    vous donnerai,
Gai, gai, dessus le quai.

Excellent l'Ami !! je vois la nuit médiévale enneigée et j'entends le chevalier du guet qui passe...

Diable Maître Abélard, voilà un tour de clef fort imprudent qui vous coûtera les yeux de la tête, et pas que (si j'ose dire)

Clinchamps: Merci.

L'Ami, Selenh vos textes sont très réussis.

Oui! Bravo à  vous deux, Selenh  et L'Ami. Beaucoup  de recherche  dans vos textes.Richesse de l'atmosphère et du vocabulaire  !

     

Wouah !! Selenh !! J'avais pitié jusqu'ici de la punition d'Abélard, mais ce tour de clef me fait penser qu'il n'a eu en fait que ce qu'il méritait !! Percutant, ton texte !

Merci L'Ami, Fée Clochette, Aquarelle et Clinchamps !

Fée, Aquarelle: Merci

Deux excellents textes  

L'Ami belle ambiance médiévale s'il ne faisait pas si chaud, je m'imaginerais dans ce village enneigé, rassurée par la protection du guet

Selenh maître Abélard joue un jeu dangereux, il n'imagine pas ce qu'il risque

En voici un troisième, celui d'Aquarelle, très bien amené jusqu'à la chute  

Aquarelle a écrit:

Le feu crépitait dans la cheminée de la pauvre masure, comme s'il voulait annoncer des jours meilleurs à la jeune femme qui, frissonnante, n'avait qu'un seul désir : se réchauffer, en espérant qu’il n’aurait aucun soupçon du lieu où elle se cachait.
Quand elle lui avait révélé qu’elle était enceinte, il s’était mis à hurler qu'il ne voulait pas d'enfants et les coups lui pleuvèrent dessus. C’était de sa faute à elle s'il se montrait violent et non doux comme elle avait espéré : elle se montrait incapable de faire les choses comme il l'exigeait !
Elle s’était enfuie, quelques nuits plus tard, par un ciel brillant d'étoiles jusqu'à cette masure abandonnée, au milieu de la forêt. Il pourrait toujours la chercher dans les environs. Elle était si loin de la colline où ils habitaient !
Tout à coup, le bienheureux silence s'évanouit. La serrure cliquetait...

Merci Roz et bravo Aquarelle !

C'est le texte de L'Ami qui m'a donné envie de créer l'ambiance d'un de ces intérieurs sur lesquels veille le guet. Une ambiance intime donc, et pourquoi pas un peu pimentée à la Fragonard, avec sa serrure ? Alors s'est présenté tout naturellement à mon esprit le couple de ces pauvres amants  !

A mon tour

Citation :

Pas un soupçon de vent, le ciel d’hiver étoilé de décembre annonce une nuit belle et glaciale.
Aucun bruit dans les environs, même les oiseaux se sont tus, blottis pour affronter le froid.
Toutes ses fenêtres illuminées, la maison rayonne dans l’obscurité, prête à l’accueil, la serrure n’est jamais fermée.  
S’agenouillant devant l’âtre où attend l’énorme tronc, le père de famille craque une allumette pour enflammer les tisons précieusement conservés de la bûche de l’année précédente.  Peu à peu une douce chaleur émane du foyer où crépite la flambée. Les yeux brillants, tous entonnent un chant de Noël.