James Purefoy

pas si blanc.

(comme la mort très "pratique" de Wenborne)

L'ancien ami qui utilise les failles de Travers, Wenborne qui se voit confronté à sa femme, le suicide du jeune Alan...

combien d'autres de ses clients menteurs va-t-il tuer dans l'avenir??

(la chute dans l'escalier par exemple, ça a l'air d'une facilité mais dans la vie il y a tout le temps des accidents comme ça qui changent les cristaux du kaléidoscope ... )

la culpabilité après l'acquittement de Nathaniel Parker

car l'adjoint de Wenborne est sur une piste, et l'avocat a l'air bien décidé à continuer son œuvre de justicier, ils vont fatalement se rejoindre ... mais dans combien de victimes ??

Le chute de Wenborne arrangeait bien le tableau, c'est clair, mais elle ne paraissait pas non plus improbable, vu ce qui s'était passé auparavant avec sa femme.

le policier qui va remonter la piste et l'avocat qui va continuer à tuer ... Il n'y aurait aucun suspense,

Pourquoi Travers a basculé comme ça ? On ne devient pas tueur du jour au lendemain. Sa femme a l'air d'avoir des doutes. Je pensais que l'histoire d'Alan aurait un lien avec celle de Nathaniel Parker , que celui-ci l'entraînerait dans un piège pour se venger.

Travers refuse absolument de défendre quelqu'un en l'innocence de qui il ne croit pas or(j'ai déjà oublié son nom) a réellement causé la mort d'un enfant et il a menti sciemment à l'avocat, de plus il a rigolé en lui disant : je croyais que vous le saviez, et travers a littéralement pété un c^ble, puis a fait un grave dépression, et l'affaire ne pouvant être jugée, il s'est fait justicier, mais sans doute parce que ce choc psychologique a brisé son équilibre mental, on ne peut pas dire qu'il est devenu tueur du jour au lendemain... Il a basculé complètement avec le meurtre de son ancien ami et maintenant il est certain que ses clients auront intérêt à être innocents ou gare ... l'histoire d'Alan est plutôt là pour faire évoluer le personnage du policier, tout à fait border line lui aussi; et ce que je trouve intéressant (et inquiétant) c'est que son collègue, heurté au début, semble maintenant vouloir adopter son attitude ...

même si on peut supposer que Travers finira par se faire prendre ...

On ne se met pas à tuer des gens comme ça du jour au lendemain

s'étonner que son client soit coupable relève d'une grande naïveté

Le décès du policier m'a paru aussi tombé à point nommé

Ce basculement m'a paru tout à fait plausible, et même bien plus probable que la trajectoire de tous ces personnages de série américaine qui ne passent jamais du côté obscur de la force. Tu parles de la naïveté de Travers là où moi je parlerais de morale. Je pense que dans ce métier, il y a deux extrêmes : les pourris et les chevaliers blancs, et entre les deux, tout l'éventail possible des nuances. Là on a un chevalier blanc - j'aime à croire qu'il en existe dans la vraie vie - qui perd ses repères. Ce n'est pas pour rien que nous avons en parallèle l'histoire de sa femme et du jeune délinquant, avec le gardien de prison qui lui aussi perd ses marques.

Oui, le décès du policier, arrangeait bien les choses. Mais c'est justement là que résidait tout le suspens. Un policier avec une morale un peu lâche qui découvre un coupable à la morale bien moins élastique, où est la justice? C'est sur cette thématique que tourne toute l'histoire. Et si la mort du policier arrange les choses pour Travers, elle ne les arrange pas pour nous. Car elle nous laisse en position de juge : Travers mérite-t-il une punition, où est la Justice dans tout cela, que penserait la femme de Travers, qui partage ses idéaux de justice sociale, si elle découvrait ce qu'a fait son mari ? Nous seuls devons en décider.

Mme Travers apprend par le gardien de prison que Alan s'est suicidé, je m'attendait à ce qu'elle lui touche l'épaule car on ressent sa détresse et sa culpabilité de ne pas lui avoir tendu la main la nuit précédente

sa mort ne m'a pas paru artificielle, la vie joue souvent ce genre de tours aux personnes qui se croient le plus à l'abri, et d'ailleurs il meurt par là où il a péché : la violence conjugale ; d'ailleurs la réaction de son patron qui dit "quelque part là-haut il doit être mort de rire" est tout à fait de circonstance

entre l'Iran, la mission de Stuart et le recrutement d'Anna. Le mystère qui entoure Anna au début (qu'est ce qui l'a poussée à rompre les liens avec sa famille ? Qu'est-elle devenue après l'attentat du Caire dont on devine très vite qu'elle s'en est sortie ?) est révélé dans l'épisode 6. Parallèlement, l'intrigue d'Antoine, que je trouvais un peu "facile" au début, du moins vite expédiée sur son voyage et ses contacts en Egypte puis en Syrie, prend des proportions très intéressantes une fois qu'il se retrouve du côté des combattantes kurdes.

En particulier pour comprendre comment Antoine n'a pas réussi à retrouver Anna qui a bien rejoint le bataillon kurde qu'il a rencontré, sous le nom de guerre qu'on lui avait indiqué .