The Tenant of Wildfell Hall (Anne Brontë)

Nelly8 a écrit:

mais je trouve que le Rupert de toxic fait bien jeunot avec ses frisettes

Oui Nelly il fait jeunot, c'est d'ailleurs pour ça qu'à plus de 40 ans il va pouvoir jouer le rôle du petit frère de MMF
Merci en tout cas Cat pour ce lien, très jolies photos en effet et je suppose donc que James Purefoy joue le rôle du mystérieux Mr Lawrence.
Comme je l'ai dit, j'ai fini TTOWH hier et je compte bien me faire un dimanche après midi DVD pour admirer Ruru dans toute sa splendeur et faire des milliers de captures pouvoir comparer intelligemment livre et adaptation.
Bon allez, on en reparle bientôt, là je dois aller fêter mon nouveau rang et me mettre en phase avec Arthur (joli prénom, joli minois mais bien affreux personnage).

Comme promis, quelques caps de TOWH (surtout des deux derniers épisodes, je n'ai pas eu le temps de tout visionner) :













Je trouve que TS a vraiment son sourire Rochester là-dedans... Et après revisionnage, je confirme que Ruru a une voix tout à fait magnifique...

Merci pour ces captures, Clélie, à cause de toi, j'attends maintenant mon dvd avec encore plus d'impatience! Le Ruru de Toxic est fort à son avantage sur ces photos, je comprends qu'Helen se laisse subjuguer par son charme vénéneux.

Toxic, bravo pour ton nouveau rang!

Merci Clelie pour ses très jolies captures et sache Cat que sur ces photos là, il est déjà bien amoché le Arthur . En attendant, que tu reçoives ton DVD, je ne vais pas vous polluer de captures et vous aurez juste droit à un tout petit résumé de mes impressions sur ce livre et … à un changement d'avatar .

J'ai donc lu la semaine dernière The Tenant of Widfell Hall et je l'ai dévoré à la vitesse de l'éclair (ou plutôt à celle du TGV Lille _ Avignon).

J'ai tout d'abord beaucoup aimé l'introduction, qui pose vraiment le mystère autour de cette châtelaine. Je me suis tout de suite attachée à elle, à sa lutte contre les âmes bien pensantes, qui lui disent comment élever son fils; à sa répartie déjà pré-féministe sur le fait que s'il s'agissait d'une fille, celle ci devrait être élevée dans l'ignorance alors qu'un garçon doit être élevé en homme et enfin à son caractère bien trempé.
Le personnage de Gilbert m'a moins séduite . Comme il se définit lui même, il est un peu lourdaud et il a tendance à réagir parfois comme un gros bourrin. Je trouvais néanmoins intéressant qu'Anne Brontë ait décidé de ne pas en faire un Prince Charmant dénué de tout reproche. Et puis le fait qu'il apprenne peu à peu à l'aimer, pour sa beauté d'abord, pour ses idées ensuite et finalement qu'il ne puisse plus se passer d'elle est très touchant.
J'ai aussi aimé la description des cancans du voisinage, de ces petites magouilles de mariage et de vertu qui sonnent très juste.

Mais je l'avoue, c'est à partir de la 2ème partie et l'arrivée de ce cher Arthur que je n'ai plus pu lâcher mon bouquin . Je ne dis pas qu'imaginer ce cher et tendre sous les traits de Rupert Graves ne soit pas une des raisons de ma motivation .
J'ai néanmoins été très surprise par la bêtise d'Ellen, qui s'obstine à l'épouser alors qu'il lui a déjà révélé des traits de sa personnalité peu réjouissants et que sa réputation n'est plus à faire. Bien sûr il est beau et drôle mais je ne l'ai pas trouvé charmant dans sa façon de la séduire (il l'est beaucoup plus dans l'adaptation) et l'aveuglement d'Ellen à se dire qu'elle va en faire un homme meilleur m'a éberluée. Allo Ellen, ici la terre : un homme c'est pas un Goldorak, ça ne se transforme pas !

Mais à partir de l'arrivée à Grassdale, je trouve qu'Anne Brontë sait parfaitement établir un climat oppressant qui monte crescendo.
Car oui on imagine très bien qu'il est beau Arthur (enfin surtout moi), et oui il est attendrissant lorsqu'il se comporte comme un enfant qui a besoin d'être consolé. Seulement il y a ses sautes d'humeur, ses déplacements à Londres qui s’éternisent, ses parties de chasse avec « ses amis » qui dégénèrent de plus en plus...

J'avoue que j'ai compris la réaction d'Ellen qui accepte tout en se disant que cela pourrait être pire et que tout espoir n'est pas perdu, du moment qu'il l'aime et qu'elle continue à l'aimer. J'y ai vu un parallèle avec le récit de femmes battues, qui disent recevoir la 1ère gifle puis des excuses et pardonner. Sauf que ça recommence plus souvent et plus fort à chaque fois.
« Heureusement » 2 coups de grâce vont mettre fin à son aveuglement :

Citation :

Le 1er, quand elle découvre qu'il la trompe avec cette garce d'Annabella et qu'elle cesse définitivement de l'aimer
Le 2ème, quand elle se rend compte du danger qu'il fait courir à son fils et surtout qu'il veut le séparer d'elle

Quant à la dernière partie, le fait qu'elle retourne auprès de son mari ne m'a pas choqué plus que ça. J'y ai vu la volonté d'une femme qui veut sauver l'âme de l'homme qu'elle a jadis aimé et surtout du père de son fils. Il y a ainsi un passage très beau qui illustre sa difficulté :

Citation :

"Je suis triste que papa soit méchant, je ne veux pas qu'il aille en enfer."
Et sur ce il éclata en larmes.
Je le consolai avec l'espoir que son père deviendrait meilleur avant de mourir. Mais n'est-il pas temps de le délivrer d'un tel père ?

Enfin, n'oublions pas qu'Arthur, n'est autre que Bramwell, le propre frère de Anne Brontë. Il est normal qu’elle n'ait pas voulu complètement l'abandonner dans sa déchéance.
Pour ce qui est des retrouvailles avec Gilbert... Disons que j'ai apprécié qu'Ellen ait droit à une fin heureuse après tout ce qu'elle a enduré mais je trouve cette fin assez mal écrite et lonlongue (je suis pas là, on se revoit dans 3 mois, puis dans 1 an, puis dans 2...).
Par ailleurs je trouve que les histoires parallèles des personnages sont un peu trop manichéennes, ce qui est surprenant par rapport à l'évolution d'Arthur qui est beaucoup plus complexe.

Contrairement à vous, j'ai trouvé que ce portrait de femme était malheureusement encore d'actualité. Mes parents avaient dans leur relation une femme qui a presque vécu ce calvaire (je ne pense pas qu'il s'en soit jamais pris aux enfants ou qu'il ait été violent), qui n'a pourtant jamais quitté son mari et a même eu énormément de mal à se remettre de sa mort (pourtant comme pour Arthur, personne n'est allé chercher très loin la cause).
J'ai retrouvé dans ce livre ses histoires qu'on m'avait racontées d'humiliation et de beuveries entre amis (certains, à l'image d'Hattersley, ont pu s'en sortir) et je salue le courage d'Anne Brontë, à défaut de son style. La précision avec laquelle elle décrit cette descente aux enfers et le caractère d'Huntingdon font évidemment froid dans le dos car elle est considérée comme la moins imaginative et la plus pieuse des soeurs Brontë. Ces scènes doivent donc venir de son expérience personnelle avec son frère et franchement, ça ne devait pas être réjouissant.

Désolée, encore trop longue sur ce coup là mais c'est comme ça, quand j'aime, je ne compte plus.

Très joli avatar, Toxic, et pour ton nouveau rang et ta critique très longue et très intéressante !
Merci pour les caps, Clélie !

J'ai vraiment envie de voir cette adaptation , mais je vais devoir attendre un peu avant de taxer la carte de mes parents, j'ai déjà commandé RH, Sparkhouse et In my father's den ...

Quelle enthousiasme toxic !

Ta critique est très intéressante et constructive. J'ai malheureusement abandonné le bouquin en cours, ayant peu de temps pour moi à l'époque. J'ai très envie de le reprendre, après un avis si brillant !

En ce qui concerne l'adap, Ruru 1er est tout à fait à son avantage, ça c'est certain, il joue brillamment son personnage, détestable à souhait. Dans la dernière partie de l'histoire, il est cependant très touchant...
Et comme toxic l'a précisé, le Ruru il est déjà pas mal arrangé à ce stade de l'histoire... Mais il garde tout son charme, n'est-ce pas toxic ?

Superbe analyse toxic, je suis d'accord avec toi à 100 %, il faut vraiment que je passe commande de l'adaptation depuis le temps que je le dis

Bon moi, je voudrais voir Toby dans le rôle du lourdaud, du gros bourrin je suis sous le charme de cet homme en ce moment

Splendide avatar, toxic, et merci pour ce commentaire détaillé, tu as presque réussi à me faire comprendre le retour de la femme dévouée, sur ce coup-là!

Merci de vos compliments, heureusement que mes chaussures de sécu sont ultra larges parce que sinon, je pourrais pas mettre mes chevilles dedans demain.

Clelie a écrit:

Dans la dernière partie de l'histoire, il est cependant très touchant...

C'est justement ce qui me dérange un peu dans cette adaptation.
Dans le livre Arthur reste un sac à vin qui insulte sa femme jusqu'au bout et même si sa peur de périr dans les flammes de l'enfer nous le fait un peu prendre en pitié, il reste plus pathétique que touchant.
Dans l'adap, on a (presque) un élan de sympathie pour lui ; notamment :

Citation :

lorsque son fils va le rejoindre et qu'il lui dit qu'il est son petit homme
lorsque sa femme envoie paître Hargraves et qu'Arthur lui dit ensuite qu'il n'est pas du tout offensé et qu'elle mérite bien mieux qu'Hargraves

Par rapport à la fiction, je trouve cela plus intéressant car cela rend Arthur plus complexe : d'un côté plus charmeur et plus drôle, de l'autre plus violent et manipulateur. Tout pour me plaire quoi !
Par rapport au message véhiculé auprès de femmes qui sont dans des situations similaires, je trouve cela un peu limite car cela donne l'espoir que cet homme ne soit pas aussi mauvais... Bien sûr les êtres ne sont pas tout noirs ou tout blancs mais de là à tout lui pardonner, faut pas pousser.

Mais bon, d'un point de vue strictement personnel, j'aime beaucoup ces scènes de fin.

Clelie a écrit:

Mais il garde tout son charme, n'est-ce pas toxic ?

Et oui Clelie : même s'il a l’œil globuleux, le teint blafard et la peau bouffée par l'herpès, il reste tout de même pas mal ce vilain Arthur

Nelly a écrit:

Bon moi, je voudrais voir Toby dans le rôle du lourdaud, du gros bourrin

Tu ne seras pas déçue Nelly, il est absolument parfait. Tout à fait le gros bourrin du bouquin au début et beaucoup plus prince charmant sur la fin.
Mais bon, je n'ai qu'une paire d'yeux, je peux pas partager

toxicangel a écrit:

Mais bon, d'un point de vue strictement personnel, j'aime beaucoup ces scènes de fin.

Clelie a écrit:

Mais il garde tout son charme, n'est-ce pas toxic ?

Et oui Clelie : même s'il a l’œil globuleux, le teint blafard et la peau bouffée par l'herpès, il reste tout de même pas mal ce vilain Arthur

Mes collègues ont dû me prendre pour une dingue (une fois de plus) à rire comme ça toute seule...
Toxic, tu es géniale (et je t'autorise à déserrer tes chaussures de sécu, tu le mérites !)

Rupert Graves est magnifique dans ce rôle. On le hait vraiment profondément, mais on finit par le prendre en pitié vers la fin (surtout quand on lui applique des sangsues... là j'ai vraiment eu pitié de lui... )

Ah oui, je les avais oubliées les sangsues.
Quand on y pense, la médecine à cette époque, c'était quelque chose : entre les saignées, les sangsues, l'huile de foie de morue et les cataplasmes...
Mieux valait ne pas être malade du tout... ou alors être tellement malade qu'on mourait tout de suite sans avoir recours à cette boucherie immonde.
BTW: désolée pour ton manque de sérieux devant tes collègues Clélie

Nelly a écrit:

Etant une adaptation de la BBC, je pense qu'il y a des sous-titres en anglais

Oui Nelly, il y a des sous-titres anglais. Car avec le super service de play.com, je peux te répondre, maintenant. Commandé vendredi dernier, mon DVD est arrivé hier, et malgré mes bonnes résolutions de mieux gérer ma pile, je l’ai visionné dans la foulée.

Bonne adaptation, mais qui ne restera peut-être pas dans mes favorites, malgré les très belles images, les bons dialogues et, sans surprise, le jeu impeccable de Toby Stephens, Rupert Graves et James Purefoy. Deux choses m’ont dérangée : cette Helen ne correspond pas du tout à mon idée du personnage. Où je la vois triste, désenchantée et sur la défensive, Tara Fitzgerald la rend amère et surtout très agressive. J’ai un peu de peine à comprendre comment le doux Gilbert Markham peut s’éprendre d’une personne aussi acariâtre. De même dans ses relation avec son mari, je la vois beaucoup plus douce et digne, malgré ses nombreuses déconvenues. Ce n’est pas parce que Huntingdon lui reproche ses sermons que je me l’imagine sévère, ici on a presque parfois l’impression de comprendre pourquoi il ne s’est pas réellement attachée à elle.

Autre aspect dérangeant : les trop nombreuses modifications apportées à l’histoire, surtout dans la deuxième moitié. Je suis très tolérante en cette matière en général, mais ici, je n’ai pas aimé la visite de Gilbert à Grassdale, ni le déplacement de l’épisode Hargrave après le retour d’Helen auprès de son mari, ni la manière dont est traitée ce retour (je n’ai toujours pas compris à quoi sert la scène où on a l’impression que le jeune Arthur est enlevé), ni le fait que Gilbert apprend la fin de l‘histoire d‘Helen après le départ de celle-ci. Je saisis bien que le découpage du livre ne convient peut-être pas à celui des épisodes, mais les modifications effectuées me semblent maladroites. Maintenant quant à savoir pourquoi, alors que la plupart des nombreuses libertés prises par exemple dans la récente adaptation de Jane Eyre n’ont pas eu le même effet, aucune idée. Peut-être qu’il est plus facile pour moi d’accepter des modifications pour un livre que je connais mieux? Encore un autre point qui ne m’a pas trop plu : la fin. Le fait que c’est Helen qui revient et non Gilbert qui va la chercher, c’est un énorme changement, et le quiproquos sur le mariage d’Eliza, ce n’est pas franchement original.

Bon, ça fait un peu beaucoup de plaintes, alors que j’ai pourtant bien aimé cette adaptation. La famille Markham est très bien rendue, je trouve, en particulier la jeune soeur. De même pour les caractères de Huntingdon et Markham. On aurait pu tomber dans la facilité en traitant les débauches de Huntingdon de manière appuyée. Ce n’est pas du tout le cas, Arthur nous répugne mais tout ça est fait avec une certaine mesure, et en particulier le jeu de Rupert Graves. Les confrontations des deux époux sont particulièrement intenses. La maladie est également traitée avec sobriété, j’ai apprécié. Toby Stephens joue très bien l’aspect un peu rustique mais charmeur de Gilbert Markham, je retrouve exactement le personnage de roman. Le petit garçon était très bien joué également, à souligner car pas évident pour un rôle de cet âge.

Et jamais auparavant je crois le choix d’une demeure ne m’avait semblé aussi judicieux que celle retenue pour Wildfell Hall : exactement comme je l’avais imaginé, comme si on avait construit à partir de l’image que j’avais dans ma tête.

Bon, quelques caps pour le plaisir des yeux :

Oulala Cat : t'es sûre que tu l'as vraiment aimée cette adaptation ?
Pour une fois je ne suis pas d'accord avec toi sur de nombreux points.

Tout d'abord Tara Fitzgerald : j'étais très réticente au début sur le choix de cette actrice mais je l'ai trouvée en complète conformité avec la vision que j'avais d'elle dans le livre. Dans ses relations avec son mari, je trouve même qu'on nous la montre beaucoup plus tendre et patiente avec lui que dans le livre.
Je suis en revanche d'accord sur le fait qu'il n'est pas si évident pour Gilbert de tomber amoureux d'elle. Mais n'était ce pas déjà le cas dans le livre ?

Ensuite les rajouts, inversions dans les 2ndes et dernières parties ne m'ont pas gênée. J'ai notamment trouvé cela intéressant qu’Arthur et Gilbert se rencontrent, comme un passage de témoin. Le procédé est éculé certes mais pas inintéressant.
Je trouve moi aussi que la dernière scène avec le quiproquo du mariage est là encore un procédé éculé mais je n'avais pas vraiment apprécié la fin du bouquin qui se traînait selon moi en longueur donc une fin plus romantique, pourquoi pas ?

J'avoue que ce qui m'a le plus gêné mais aussi enchanté dans cette adaptation, c'est les relations d'Ellen avec Arthur.
J'ai apprécié que dans tous les premiers instants, on ne puisse pas se douter des véritables travers d'Arthur (hormis ses horribles fréquentations et sa réputation sulfureuse). Sa demande en mariage à Ellen est vraiment très belle et on comprend qu'elle y cède facilement : Can I tell you a secret Ellen... Oh oui ! Oh oui !
Ce qui me dérange un peu c’est qu’on ne ressent pas cette descente aux enfers au fur et à mesure des années, avec cette terrible alternance : voyages à Londres, retour en mauvais état, beuveries avec ses amis, retour à la vie normale…
Le film joue plus sur un contraste permanent entre la violence et la douceur d’Arthur alors que dans le livre, il s’enfonce petit à petit dans l’enfer de l’alcool et devient finalement absolument abject. Cette surprise passée, j’avoue que j’ai néanmoins ressenti un certain plaisir coupable devant les éclats d’Arthur : à chaque scène, on ne peut pas deviner ce qui va se tramer à la seconde suivante et cela créé une tension pas désagréable du tout (quand on est tranquillement assise dans son canapé).

Mais ce qui m’a vraiment déplu en revanche dans cette adaptation, c’est le traitement des personnages secondaires, car à l'exception de James Purefoy dans le rôle de Mr Lawrence, ils sont tous bien trop caricaturaux : Annabella qui est censée être une beauté divine se transforme ici en vieille catin décatie ; Jane Wilson et Eliza Wilward ne sont que des commères dénuées de toute grâce ; et que dire des "amis" de Huntingdon : abjects sur toute la longueur.
Evidemment, l’adaptation ne dure que 3 heures et il fallait bien faire des choix dans l’histoire mais je trouve tout de même dommage que le personnage d’Hattersley ne soit présenté qu’en ivrogne abject.

Mais tout cela est évidemment une affaire de goûts. Par ailleurs, comme nous avions déjà une perception différente du roman, l’adaptation pouvait difficilement nous réunir.
Je trouve néanmoins tout comme toi que le principal attrait de cette adaptation reste son casting, vraiment très bien choisi.
En clair pour moi : pas mémorable mais hautement recommandable.

Citation :

En clair pour moi : pas mémorable mais hautement recommandable.

C'est exactement comme cela que je la qualifierais. Et je suis d'accord avec toi sur plus de points que tu ne le penses, mais j'avais oublié d'en mentionner certains!

Le traitement des personnages secondaires m'a dérangée également, à part celui de la famille Markham. Trop superficiel, mais comme tu le dis, en trois heures on ne peut pas demander de miracle.

Et je suis entièrement d'accord, la fin du roman méritait d'être modifiée, elle manque de romantisme. Mais l'option prise ne soit pas très convaincante.

Je crois qu'avec Tara Fitzgerald, j'ai un problème général : je n'ai pas du tout aimé sa Mrs Reed de Jane Eyre 2006, tout aussi excessive que Helen Huntingdon. Mais je ne devrais sûrement pas tirer des conclusions définitives sur deux films seulement.

Merci à toutes deux pour vos avis divergents, mais très intéressants. Merci à CAT pour les infos sous-titres et les captures. Mais j'ai remarqué qu'il y avait 3 photos de Toby pour 1 de Rupert désolée toxic, mais le charme de Toby est certain

Je ne sais pas pourquoi, mais comme toi CAT, Tara Fitzgerald n'est pas une actrice avec qui j'accroche. Je l'ai vu dernièrement dans I capture the castle avec un copain à toi toxic" Bill Nighy", mais il y a quelque chose qui me déplait en elle

J'ai toujours eu moi aussi des problèmes avec Tara Fitzgerald : il y a en effet quelque chose qui me déplait chez elle mais je ne saurais pas dire quoi
Disons que ça doit être physique. Pourtant ses prestations m'ont toujours convaincue, particulièrement celle-ci (par contre je n'ai pas vu celle dont tu parles Nelly, tant pis pour Mr Nighy ).

Quant à Toby VS Rupert : tant pis
Je vais vous laisser vous entretuer pour le petit sourire en coin du Toto tandis que je me délecterai seule de la douce voix et des colères de Ruru 1er. De toute façon j'ai jamais aimé partager.
Bon par contre si je fais le compte total des caps ça fait 9 pour Toto contre 5 pour Ruru, ça pas d'accord !

Allez, préjudice réparé ! Y pas à dire : Ruru pour moi, ça le fait Graves !

Je ne vais tout de même pas laisser Toxic baigner dans ses illusions et lui laisser croire qu'elle va pouvoir garder Ruru pour elle toute seule. S'il y avait 3 à 1 pour Toto dans mon précédent post, c'était du pur hasard. Le charme maléfique du psychopate opère aussi sur moi, chère Toxic, tu ne pourras pas avoir l'exclusivité.

BTW, merci pour les captures.

Ben ça alors c’est un scoop !
Mais je comprends mieux maintenant pourquoi tu as enfreint la sacro-sainte règle du FIFO (que je ne respecte que très rarement, même au travail) : il y avait de la motivation purement intellectuelle dans l’air !
De la concurrence sur les rangs : attention ça va saigner !

Il y a un truc dont j’ai oublié de parler sur The Tenant of Wildfell Hall l’adap : c’est l’usage du travelling (je crois que c’est le terme mais j’en suis pas sûre ) et des mouvements de caméra.
Du genre, mon papa psychopathe m’appelle et je m’éloigne définitivement de toi maman chérie.
Ou encore, quand je danse avec toi je suis sur un petit nuage et c’est toute la salle qui tourne autour de nous (tiens ça me rappellerait presque une certaine salle de bal qui se vide d’un seul coup de ses occupants).
Ou comment illustrer le dogme : je suis réalisateur pour la BBC et j’ai appris des nouveaux trucs avec ma super caméra alors je m’en sers tout le temps et n’importe comment.
Mais bon à part ça je confirme que j’ai néanmoins beaucoup aimé cette adaptation.

J'ai fini de lire ce roman ( in english !) il y a un mois, et je n'ai pas encore pris le temps d'en parler ici !
J'ai vraiment adoré. Pas très argumenté mon avis mais j'ai du mal à décortiquer ce roman pour en parler. J'ai eu les larmes aux yeux plusieurs fois... j'aime bien Anne Brontë, il y a une certaine noirceur dans ses (2) romans, et là une happy end tout de même
Anne revient du passé et écrit d'autres romans pleaaaaase !

Je viens de finir la mini série...Arhhh, Toby est si !
J'ai pu enfin reconnaitre l'avatar de toxic (qui précède une scène assez torride! )...Hum, Ruru the first est pas mal non plus, si on excepte la scène où il bave...j'ai jamais réussi avec ces scènes, et les drama anglaises nous mettent de la bave partout: pour le Squire Hamley dans W&D, pour le maître d'école dans Our Mutual Friend...c'est censé faire douloureux et réaliste???
En tout cas j'ai trouvé les paysages magnifiques et la musique pas mal non plus. (je dis rien de plus car j'ai pas encore lu le roman)

Ah Ruru 1er aurait-il frappé ?
C'est vrai qu'il a l'air tout angélique sur mon avatar mais quand on sait ce qu'il fait dans les secondes qui suivent, ça donne une toute autre vision du personnage.
Mais franchement je l'aime beaucoup dans cette adaptation et le fait qu'il bave ne me dérange pas (en plus j'adore cette scène).
Après en ce qui concerne le pourquoi de la bave aux lèvres dans les BBC drama, j'avoue que je n'en sais rien.

Ah vi vi vi Ruru a frappé...mais à la proportionnelle Toto a assomé!! De toute façon, si j'ai bien compris c'est mieux pour ma santé, vu que toxic a le sabre laser sensible... En fait j'aurais plus compris si la bave avait été inversée, et qu'elle était sur les autres lèvres, celles de Tara Fitzgerald quand elle le regarde!

Je viens de terminer ce livre et je dois dire que j'ai bien aimé. C'est une lecture agréable à l'exception de passages assez lourds sur la religion je trouve ( j'ai un peu de mal avec les personnages un peu trop comment dire dévot, je sais pas si c'est le bon terme pour l'exprimer mais je ne trouve rien d'autre pour l'instant )

La structure du livre est originale les sentiments de Markham et la retranscrition du journal d'Helen. Une chose m'a laissé perplexe pourtant : donc Markham envoie ses lettres à son beau frère mais ne trouvez vous pas que ce sont beaucoup de détails très intimes qui ne devraient pas sortir du couple Helen/Markham ? Je m'exprime encore très mal, je m'en excuse ...

J'ai trouvé que la base de l'histoire était similaire à celle de Jane eyre : je m'explique : l'amoureux ( Jane/Markham) qui découvre que l'objet de son amour (Rochester/Helen) est déjà marié à quelqu'un d'autre qui n'est pas fanchement un(e) époux(se) idéal(e) ( La folle hystérique/ l'alcoolique volage et violent ) et puis le problème de la différence des rangs sociaux et de la fortune qui si pose à nouveau en obstacle...

Bon pour me résumé c'est un bon livre que j'ai lu la plupart du temps avec plaisir mais qui n'égale certainement pas les oeuvres de ses soeurs.

Une nouvelle édition française chez Phebus (ahhh toujours cette merveileuse maison d'édition ) sous le titre "La Recluse de Wildfell Hall" est annoncé courant octobre


Voici la note de l'éditeur :

Citation :

Qui est la mystérieuse nouvelle locataire de Wildfell Hall ? On ne sait pas d'où vient cette artiste qui se fait appeler Mrs Graham, se dit veuve et vit comme une recluse avec son jeune fils. Son arrivée alimente toutes les rumeurs dans la petite communauté et éveille l'intérêt d'un cultivateur, Gilbert Markham. Celui-ci réussit à se lier d'amitié avec Mrs Graham. Naît entre eux un amour qu'elle refuse de toutes ses forces. La famille de Gilbert est opposée à cette relation et petit à petit, Gilbert lui-même se met à douter de sa secrète amie. Pourquoi un voisin, Frederick Lawrence, veille-t-il si jalousement sur elle ? Entretiendraient-ils une liaison ? Après que les deux hommes se sont battus, Mrs Graham confie son journal à Gilbert pour lui apprendre qui elle est vraiment et ce qu'elle a fui.

Page FNAC : attention, la note de l'éditeur y est plus longuet et "spoiler"

merci Muezza! voilà une belle perspective de lecture!
existait-il une version française avant celle la ?