La saga des Gaulois : Astérix and Co

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Mais les catholiques s'en sont emparés, et l'on effectivement transformée.  Augustin d'Hippone qui n'est autre que Saint Augustin cite dans Sermons (164, 14) : « Humanum fuit errare, diabolicum est per animositatem in errore manere » (littéralement : « Commettre des erreurs est le propre de l'humain, mais il est diabolique d'insister dans l'erreur par orgueil »). Donc tu as raison: le Haut Moyennage a transformé la phrase antique toute philosophique en accentuant l'empreinte de la religion pour que les hommes filent droits

C'est fou: je n'aurais jamais cru que ce terme pouvait remonter à Augustin et à la fin de l'Antiquité! Dans la mesure où celui-ci, aux prises avec les contradictions de la théodicée chrétienne, décrit le mal comme une absence ou un manque dépourvu de substance, je n'aurais jamais pensé qu'il pouvait recourir à un adjectif lui octroyant une forme d'existence positive. Comme quoi Asterix mène à tout, même à Hippone.

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Wink  latiniste, non, dans mes jeunes années lycée, c'était obligatoire - disons qu'il faut fouiller dans les archives de la mémoire et de nos jours aidée par google plus ma fille qui est extrêmement douée en langue morte, assez pour la rendre vivante en lisant jules césar dans le texte, je me débrouille comme tout le monde.

Capable de rendre vivants les textes de Jules César? Chapeau bas. Je ne pouvais pas souffrir ses interminables descriptions de manoeuvres militaires à coups de rondins de bois et de quinconces au carré. Il était venu, il avait vu et il avait vaincu mais, peinant sur les versions de ma jeunesse, je me demandais invariablement: "Mais quand est-ce qu'il se casse, exactement?"

Les gladiateurs (du latin gladiatores signifiant « combattants à l'épée », ou « épéistes »note 1) étaient des combattants professionnels, dans la Rome antique. L’origine des combats de gladiateur se retrouve chez les Étrusques1, qui avaient pour coutume de faire des victimes expiatoires parmi les ennemis vaincus, en les faisant s'entretuer pour honorer les mânes d’un défunt.

Une autre hypothèse donne une origine grecque aux combats de gladiateur : le combat en armes entre membre de la même famille avait pour but d'honorer la mémoire d'un mort. Les plus anciennes représentations de combats rituels en Italie ont été retrouvées en Campanie dans des tombes lucaniennes à Paestum, datées entre 370 et 340 av. J.-C.

À Rome, le plus ancien combat de gladiateurs mentionné dans les textes se déroule en 264 av. J.-C., lors des funérailles de Decimus Brutus Pera, sur le Forum Boarium, le marché aux bœufs de Rome, espace à caractère utilitaire et sans prestige situé près de l’extrémité nord du Circus Maximus. Ce combat fut rapidement suivi par de nombreux autres. Ainsi, en 105 av. J.-C., les jeux devinrent publics. Ils seront interdits au IVe siècle par l'empereur Constantin Ier, mesure sans effet réel avant la fin du IVe siècle. Plus que cette interdiction, c'est l’affaiblissement des villes et la récession économique qui provoquèrent la disparition des gladiateurs2. .