Lecture de groupe La dynastie des Forsyte Le propriétaire

Je suis un peu en retard par rapport à vous (chapitre VII de la partie 2), mais j'ai lu vos commentaires (pas peur des spoilers )
Je reviendrais poster un peu plus tard, à tête reposée (j'espère avoir le temps de lire un peu ce week-end, cette semaine ce fut compliqué)

 j'aime cette lecture, elle est étonnament variée, nous débutons par une réception de fiançailles, et là après avoir lu les actions de Jolyon l'ancien qui est un grand sentimental doublé d'un homme d'affaire généreux puisqu'il oblige avec adresse à faire adopter une aide financière pour une veuve dont l'époux est décédé alors qu'il travaillait pour les actionnaires qui sont autour de lui, je veux mettre l'accent sur l'un de mes passages préférés (d'accord ils sont tous préférés ).

J'aime lire et relire  "Le Bal chez Roger" et en passant je félicite Tatiana et Ju  pour leur lecture en Anglais, car moi qui lit le livre en Français, je trouve que le style et l'emploi des mots chez Galsworthy est loin d'être simpliste, je prends parfois le dictionnaire

Ainsi le bal chez Roger me transporte vers un autre bal, celui que Mr Bingley organise à Netherfield  -  Mr Bingley était un hôte généreux - là Roger est un hôte franchement avare.

M. Bingley traite bien ses invités, mais Roger est parcimonieux. Il veut recevoir, mais franchement cela ne fait pas envie. De plus nous apprenons que sa femme a depuis longtemps laissé tomber ce genre de réception elle est constamment en état de dyspepsie chronique... Bon, c'est quoi la dyspepsie chronique. Vite le dictionnaire ! apparemment Roger la contrarie tellement avec son tempérament pingre, que pour éviter les esclandres, les réceptions pauvres, la famille Forsyte qui y va de ses petits commentaires  la pauvre femme s'allite, d'ailleurs, à part l'état dyspepsique chronique, elle est remplacée par Francie ! avec un père pareil, je comprends mieux pourquoi, elle cherche à gagner de l'argent en vendant sa musique très nulle. Papa ne doit pas être trop généreux !

Quoiqu'il en soit, pour ce bal "calamiteux" Francie se donne un mal de chien, pas d'orchestre... un pianiste et un jeune homme qui joue du cornet à piston    à ce stade je suis morte de rire - en plus ils sont cachés derrière des pots de palmiers avec ordre de jouer fort !!!! re fou rire !!!

Franchement nous ne sommes pas chez Bingley !

Chez ce Forsyte là, les réceptions font semblant d'être fastes, toute la famille et les amis en sont conscients, et ils mangent avant, les jeunes filles de cuisses de poulet froid dans leur chambre, les hommes à leur club.  la scène me ravie.

L'arrivée des "James Forsyte" vaut aussi son pesant d'or, nous apprenons que Winifred la seule fille mariée laisse le mari à la maison. Oui, elle a un mari, mais alors du genre qu'il faut cacher... curieux... Montague Dartie, dit Monty.  Un fêtard patenté, joueur toujours malheureux, bref, un époux, mais pas vraiment recommandable. L'exact opposé de Soames, ce qui fait que l'on ne peut s'empêcher de préférer Soames, (enfin moi évidemment) Celui-ci voit sortir de la pièce sa femme avec Bosinney   revenir dans la pièce détendue avec un air... ! A ce moment là, c'est le drame, June qui pleure depuis des semaines parce qu'à cause de la maison (lire Irène) ne voit plus son fiancée est dévastée, elle demande à son grand-père de partir, elle s'effondre dans le buggy au retour, son grand père l'emmène en bord de mer se reposer.  Quel bal

Ce chapître est plein d'informations sur toute la famille Forsyte, et le drame est en place - tout va exploser bientôt, et je ne peux m'empêcher de jeter la pierre à Irène.

Qu'en pensez-vous ? ai-je tord de penser ceci ?

D'accord avec toi sur l'épisode du bal. On en apprend sur le personnage de Roger qu'on avait guère eu l'occasion d'approfondir jusqu'à présent. J'ai aussi eu l'impression que cette réception mondaine (et néanmoins familiale) constitue un moment crucial. Irene n'est pas franchement dans son tort - enfin, du point de vue du lecteur, parce qu'évidemment, pour sa chère belle-famille, elle glisse de plus en plus vers la marginalisation, à s'afficher avec un jeune célibataire néanmoins fiancé, en public et sous les yeux de son mari de surcroît. Bosinney en revanche   ... quel spectacle pour June, la pauvre en sort effondrée, et on la comprend. Elle dont la souffrance allait croissante, son passage au bal ressemble à la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Sa relation avec son grand-père est émouvante, elle l'a négligé au profit de son fiancé, il en est blessé, et voilà qu'elle revient sous son aile lorsqu'elle se sent abandonnée. Il est frappant de voir combien le formidable Jolyon s'attache à ses petits-enfants (surtout, semble-t-il, quand ils sont enfants justement).

Pour ce qui est de la langue elle n'est effectivement pas évidente. Je peine davantage que sur un Trollope par exemple même si j'ai maintenant pu m'habituer au style et au vocabulaire. Que je ne vérifie pas dans un dictionnaire, je l'avoue.

Tatiana a écrit:

Il est frappant de voir combien le formidable Jolyon s'attache à ses petits-enfants (surtout, semble-t-il, quand ils sont enfants justement).

j'aurai bien aimé avoir un grand-père comme lui.

Le sous forum pour les lectures de groupe sur la Dynastie des Forsyte est maintenant ouvert, vous allez maintenant pouvoir le remplir avec tous les volumes de la série

Merci Ekat

Tatiana a écrit:

Bosinney en revanche   ... quel spectacle pour June, la pauvre en sort effondrée, et on la comprend. Elle dont la souffrance allait croissante, son passage au bal ressemble à la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Sa relation avec son grand-père est émouvante, elle l'a négligé au profit de son fiancé, il en est blessé, et voilà qu'elle revient sous son aile lorsqu'elle se sent abandonnée. Il est frappant de voir combien le formidable Jolyon s'attache à ses petits-enfants (surtout, semble-t-il, quand ils sont enfants justement).

Pour ce qui est de la langue elle n'est effectivement pas évidente. Je peine davantage que sur un Trollope par exemple même si j'ai maintenant pu m'habituer au style et au vocabulaire. Que je ne vérifie pas dans un dictionnaire, je l'avoue.

Oui, Bosinney est vraiment minable à laisser June dans l'expectative, avec une politique d'évitement vraiment pourrie (mais si masculine, quand on y pense ! ) D'ailleurs c'est un personnage auquel Galsworthy ne s'intéresse que par la bande, il ne ne nous fait partager ses pensées et ses émotions qu'à travers les regards des Forsyte

Spoiler:

Il n'est que l'élément extérieur qui a cristallisé une situation latente !

Pour la langue, je le lis en français, et la traduction a l'air très bien, vivante et riche.

clinchamps a écrit:

Bosinney est vraiment minable à laisser June dans l'expectative, avec une politique d'évitement vraiment pourrie (mais si masculine, quand on y pense !

je suis d'accord avec toi. Une femme est bien plus sensitive et surtout plus franchement explosive ! et à part son supposé "génie" que trouvent donc June ou bien Irène à ce brigand de Bosinney ? souvent les descriptions ne sont pas à son avantage

J'ai vraiment de la peine pour June, elle est si jeune, au final, son "amie" Irène est aussi égoïste que Soames. Pas un instant, elle ne songe à s'éloigner de Bosinney

Soames est comme June aussi naïf que le perdreau de l'année car il n'a pas comprit que son mariage avec Irène ne le garantissait pas de l'adultère de sa femme, les Forsyte non plus, ils pensent qu'une jolie femme a bien le droit de flirter pour se donner du bon temps flirter !

Vous êtes rapides, mes gazelles

J'ai relu pour la troisième fois, Jolyon à l'opéra, cet épisode est tout en retenue, la rencontre entre le père et le fils qui s'aiment mais sont trop pudiques pour se le dire. Quelle délicatesse dans ce chapitre

Cassandre a écrit:

J'ai relu pour la troisième fois, Jolyon à l'opéra,

moi c'est le bal que je relis le plus - Jolyon et son fils c'est très tendre, très sentimental, mais chez cet auteur j'aime les caractères potineurs des vieilles tantes dans leur salon !

Je les adore aussi les vieilles tantes et j'aime beaucoup les commentaires de chaque Forsyte après une soirée

Je vous avoue que j'ai commencé "Aux aguets..." J'attends donc que vious en soyez à la fin du "Propriétaire" pour en parler ici !

déjà "aux aguets" ! nous traînons les filles, nous traînons ! cet après-midi, je vais aller lire au soleil.

Mais non c'est Clinchamps qui va trop vite
On devait commencer officiellement le 15, on est à peine le 19

Double post pour annoncer que j'ai terminé le premier tome hier soir !
J'ai bien aimé cette lecture même s'il a fallu m'accrocher car l'anglais n'est pas des plus faciles.
Par contre dans mon édition, avant d'attaquer le deuxième volume il y a un intermède Indian summer of a Forsythe . Je vais le lire mais je ne sais pas s'il est vraiment sensé être placé là ?

Alors là, Ju, je suis épatée

Le livre de Poche date "le dernier été" de 1892,

Spoiler:

, donc tu peux le lire maintenant ! Bravo pour la lecture en anglais !!

Ju a écrit:

Indian summer of a Forsythe

Indian summer, cloture le livre I, elle nous donne une idée de l'élégance des rapports qui peuvent exister entre personnes âgées et plus jeunes, ainsi qu'avec un chien, qui au départ n'a été que supporté par Jolyon, puis inséparables dans l'amour.

J'aime énormément cette nouvelle. Tous les récits qui parlent de Jolyon l'ancien sont d'une sensibilité merveilleuse. Galsworthy est l'écrivain de l'intime, il donne l'impression d'être le personnage qu'il décrit. Dans toute la galerie des personnages de Forsyte Saga, Jolyon et son fils Jo, s'ils sont de la famille Forsyte et cie, sont ceux qui ont le plus de belles qualités.

Dans ce récit, l'auteur provoque chez nous de l'empathie pour les deux personnages, Jolyon et Irène. Il nous dévoile le côté positif d'Irène, et par ce biais, celui de toute une famille unie en regardant vivre  Holly "madone en miniature". Ce texte dégage une serénité et de la compassion pour la nature humaine souffrante.

J'ai aussi terminé "Le Propriétaire" : Nous avons la merveilleuse page où Winifred et Dartie sont présents. Nous n'avons plus d'hésitations, Dartie est un pauvre petit dragueur et nous le méprisons tout à fait. Bosinney se montre tel le tigre : défenseur de son territoire, l'amour le transforme en gardien, en combattant. Dartie montre son vrai caractère, non seulement il est joueur, coureur de jupon, menteur, il est en plus lâche et pleutre... il rentre à la niche avec Winifred  pauvre Winifred, les bases de son mariage sont peu sures.

Ensuite, rien ne va plus,  alors que Jolyon demande à Jo pendant l'absence de June de raisonner Bosinney (quelle drôle d'idée) la roue tourne, et la maison, fichue maison, devient le germe puis la cause d'un procès entre le propriétaire et l'architecte !  le drame est amplifié par Irène qui s'enfuie de chez Soames....

je suis prête aussi à lire "Aux aguets"

Fée clochette a écrit:

 le drame est amplifié par Irène qui s'enfuie de chez Soames....

Spoiler:

C'est plutôt ça qui amplifie le drame... et le brouillard, le terrible frog de Londres !

Spoiler:

clinchamps ! avant, il y a tout ce qui prépare l'explosion de Soames. Bien, je sais qu'avec des "si" le monde ne serait pas changé, mais dans le cas précis de la relation entre Irène et Soames, elle a bien fait bouillir la cocotte minute jusqu'à l'explosion.

N'est-il pas normal pour elle de rappeler leur entente à Soames, qui fait volontairement l'impasse sur sa promesse : certainement.

N'aurait-elle pas pu exiger la séparation sans passer sa journée à rebuter Soames : Irène sait que Soames est un acharné, dans ce cas, il faut faire semblant de lâcher un peu du lest pour faire ce que l'on veut.

A cet instant d'écriture, je sais que je suis dans l'hypocrisie et qu'il y a des situations où il n'est guère le moment de calculer, car la passion ou la haine domine le raisonnement. J'en suis vraiment consciente, parce qu'après quelques "soirées alsaciennes anciennes" (lire dispute homérique) , j'ai acquis l'expérience d'une colère sans colère, froide et raisonneuse qui fait avancer mon point de vue plutôt que de m'enferrer, mais vu mon âge j'ai l'expérience.... alors qu'Irène a la fougue de la jeunesse, elle casse tout, ne calcule pas. Elle ne raisonnera que plus tard, bien plus tard.

Soames le raisonnable, l'intelligent, à ce moment précis n'est plus du tout dans le calcul, il est hors contrôle la journée a été difficile et la perte d'argent l'omnubile. J'ai tout à fait l'impression de voir "Oncle Picsou" de mon enfance avec le digne $ sur les yeux !

Je reste persuadée que si Irène avait coupé la conversation rapidement ce serait mieux passé plus tard.

Galsworthy ne ménage personne, les acteurs de la scène de dispute distillent le mépris l'un pour l'autre. Le dialogue et les regards sont d'une violence inouie ! j'étais Irène, je sortais avant de la pièce avant d'exaspérer Soames, déjà assez touché par la perte de 400£ - à ce stade, je ne sais pas si cela aurait suffi, sauf que j'aurai pris mes clées, un manteau pour faire le tour du quartier

La phrase suivante :

Soames lui saisit le bras " Une bonne raclée, fit-il, est la seule chose qui vous mettrait à la raison" . Mais, tournant les talons, il quitta la chambre... nous met déjà en condition.........." il pense à Irène comme à un enfant irresponsable mais il sait qu'il est allé trop loin, il veut présenter des excuses MAIS il passe la nuit dans l'escalier à ressasser .... Je ne m'étend plus...

La décision de partir, d'Irène est longue à prendre il est vrai que le pas est difficile à franchir, plus de vie confortable. A partir de ce moment, elle avait la possibilité de faire cesser le harcèlement . Ensuite, Soames qui dit "elle m'a quittée" marque le définitif de sa situation, mais pas de sa culpabilité, ah ces hommes ! toujours aveugles et éternellement irresponsables, jamais de leur faute

Ce que tu dis de George est juste clinchamps, en voilà un qui ne me semblait pas si généreux mais bon même le plus méchant peu avoir des lueurs de bonté

Je veux bien tout ce que tu dis, sauf que ça en revient à laisser entendre qu'Irène est en partie responsable du viol, et moi, ça ne passes pas ! D'ailleurs dans"aux aguets " on voit bien que ça ne lui a pas servi de leçon, à Soames !

clinchamps a écrit:

, sauf que ça en revient à laisser entendre qu'Irène est en partie responsable du viol

exact, je trouve Irène complètement idiote dans toutes ses réactions depuis le début de la connaissance avec Soames, même si celui-ci est insistant depuis le début (insistant n'est pas le mot juste - envahissant - pénible - autoritaire, etc.) Parfois, je me suis demandée si elle avait un cerveau

Soames la rebute, elle l'épouse et comme disaient les anciens "comme on fait son lit, on se couche". Elle a été naïve c'est vrai et surtout poussée vers lui, ce qui est impensable de nos jours

Galsworthy est du côté d'Irène, il introduit une notion féministe dans la révolte d'Irène : le droit de partager son corps avec qui elle désire sauf que la dame est de la période rigide victorienne - est-ce bien un viol qu' a subi la dame ? OUI, pour elle - NON pour Soames.

Comme j'aime Soames, je n'arrive pas à le trouver complètement coupable (pourtant il l'est) car il se sent frustré dans son amour. Si au moins Irène ne l'avait pas excité - tout dans la description de l'auteur montre qu'elle est diablement excitante, c'est l'invitation au péché incarnée involontaire, mets-toi à la place du mari, clinchamps : que fais-tu ?

Soames sait qu'elle est l'amante et la maîtresse due Bosinney or il est le MARI, c'est sa propriété selon les lois du 19e.

Je trouve l'auteur en avance sur son temps, il prend le parti des femmes, pourquoi donc ? il devrait être du parti des hommes tout de même et trouver comme Soames que c'est le droit du mari de posséder sa femme

clinchamps a écrit:

moi, ça ne passes pas

tu as raison, ça ne passe pas, seulement qu'attend Soames de son mariage ? un héritier, c'est pour ça qu'il ne divorce pas et comme un vieux chien retourneà sa femme, je crois bien qu'il ne se rend pas compte de ce qu'il a fait et qu'il ne pourra jamais admettre qu'Irène ne veut pas d'enfant de lui tellement la blessure est profonde. Elle le hait - elle a raison. Mais je ne peux m'empêcher de plaindre Soames

Le vieux Jolion avait traité Bosinney de vrai "mazette", et bien en voilà un autre de "mazette" : Soames, et encore une autre : Irène. Ils enchaînent les maladresses? comme le fog de Londres tue. C'est affreux cette fin de livre. Tout s'écroule c'est à pleurer tous ces drames.

Galsworthy analyse jusqu'où peut aller l'incompréhension conjugale et le pourquoi d'un viol puis d'un divorce avec clairvoyance.

Dans l'histoire d'Irène et Soames, il nous raconte l'histoire de sa femme et de son premier mari et de lui l'amant. L'a-t-il rendue plus horrible ? pour blanchir son amante ?

Le topic de Aux aguets est ouvert ici

Sorry Clinchamps , je partage l'avis de Fée Clochette Irène l'a trompé et pour Soames, le propriétaire, c'est inadmissible Pour lui, il est un bon mari, gentil, généreux, il accepte même l'idée de la chambre à part. Le seul problème c'est qu'il n'a pas compris que Irène le haïssait et à l'époque, dans ces mariages de raison, la femme finissait par s'éprendre ou accepter son mari, les enfants aidant à supporter la situation. Mais pourquoi Irène a accepté ce mariage pour une vie confortable ? pour ne plus avoir à supporter le harcèlement de Soames et de sa mère ? Le drame vient de son indécision

Cassandre a écrit:

il accepte même l'idée de la chambre à part.

pas tout à fait Cassandre, il est obligé d'accepter parce que déjà de temps en temps, il trouve les portes fermées à clée.

Irène le fait coucher sur un lit pliant dans le cabinet de toilette  

c'est un peu énervant de voir que Soames n'arrive pas à raisonner clairement et accepte de temps en temps l'exile sur un lit pliant(et sous quel prétexte ? Parce qu'il rentre tard, que Madame a mal à la tête...)  il aurait pu prendre carrément une chambre, mais non  !  

Quand pendant six mois, ta femme est muette avec toi, déjeune ailleurs que chez elle, tu pourrais essayer de percer sa carapace. Lui fait comme si  !   l'été et l'automne (saison du fog) passent. Irène mène sa vie hors de sa maison  qu'elle considère comme une prison. Tout le monde la voit ici ou là et plus personne n'ose en parler.

Il aurait pu s'en soucier, n'est-ce pas ?  Soames donne l'impression d'accepter, c'est pour cela que son attitude finale le viol de sa femme affole. Cet être si maître de lui cache une violence qui n'est pas acceptable.  

Je pense qu'Irène ne s'attendait pas à le voir si violent, lui qui est si maître de ses émotions, c'est même parce qu'il est si calme qu'elle provoque.  

Qu'en pensez-vous Ju et Tatiana ? Avez-vous un avis sur cette action terrible de Soames, pensez-vous qu'elle est blanche comme neige ? Il semble que ce couple est dans la violence dès le départ. L'un en forçant Irène à l'épouser, l'autre en l'acceptant parce que acculer à vivre chez sa belle mère, elle ne pourra qu'être constamment sous sa coupe, elle ne l'aime pas.    et puis le dutur mari de belle mum