Jeu littéraire pour chasser les idées noires

Roz, j'ai hâte de te voir t'entraîner au lancer de menhir....

Je viens de lire vos textes

Uly j'adore la dédicace très originale

Fauvette et l'angoisse de la page blanche  

Ludi satané chat

Sethy belle recherche historique.

Elianor

Annwvyn très beau texte angoissant  

Clinchamps j'adore tes titres de livres  

Sihaya c'est magnifique  

Aujourd'hui ce n'est pas Queneau la référence littéraire !   Baudelaire, Choderlos de Laclos et Rimbaud  

Je n'ai jamais dit qu'il s'agissait de moi dans le texte
D'ailleurs j'inviterais bien le débroussailleur de chiendent une fois le confinement terminé il aurait de quoi faire dans mon jardin

Voici ma participation.

Non mais quel enfer, m’obliger à compter les menhirs de Carnac pour me punir d’être monté à bord après dix huit heures. Quelle peste ce capitaine. Il se la joue, attablé à son «  Scriban colonial en camphrier » comme il aime le préciser à tous ceux qui entrent dans sa carrée. Déjà qu’il faut supporter son concert de mandoline chaque soir, « pour détendre les matelots » qu’il dit. Il faut en plus lui servir son thé dans sa tasse en Wedgwood ! Pfffft,une cale en bois, parce que c’est bien ce que ça veut dire wedgwood.
Il faut le voir tremper sa plume dans son encrier, toujours en porcelaine de machin, puis poser sa dédicace sur le livre de bord avant de vous envoyer en fond de cale !

Bravo L'Ami

Il est sadique ce capitaine compter les menhirs de Carnac ! c'est qu'il doit y en avoir un paquet

clinchamps a écrit:

Roz, j'ai hâte de te voir t'entraîner au lancer de menhir....

Ysabelle a écrit:

Je vous attends les filles, mais vous apportez les menhirs

félicitation j'aime tout, et je passe, je n'ai rien à proposer à moins que la nuit ne porte conseil §

Si jamais il y a un lancé de menhirs, j'arrive Rosalind

Je galère avec Wedgwood, qui ne colle pas avec le texte que j'ai rédigé

Edit : J'ai trouvé une sortie, qui ne me plait pas tellement, mais elle est salutaire

Il était si visionnaire des décennies plutôt, en rédigeant "La peste", assis à son scriban ! Ce n'était pas un menhir, l'enfant de Belcourt, mais l'intelligence brilla dès le moment où il trempa sa première plume dans l'encrier. Écorché vif, l'âme vagabonde, il vécut l'enfer, le déchirement entre le sol qui le vit naître et celui qui devint son refuge. Elle referma le livre portant sa dédicace. Un son de mandoline accompagnait le chanteur El Anka, un autre enfant de son quartier. Que de mélancolie! se dit-elle, en trempant ses lèvres dans la tasse Wedgwood contenant son troisième thé de la journée.

Très joli hommage à Camus !

Merci Clinchamps.   On fait ce qu'on peut avec le Wedgwood

Comme tu dis ! déjà que je n'ai jamais aimé ça !

Très joli Ysabelle

Tu t'en es bien sortie avec le Wedgwood, et sans casser la vaisselle

Merci Roz

Très beaux textes, de la part de tous et de toutes.

Pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas le film Amazing Grace, un extrait :

Spoiler:

Un sujet y est d'ailleurs consacré à l'auberge :

Sethy a écrit:

Très beaux textes, de la part de tous et de toutes.

Pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas le film Amazing Grace, un extrait :

Spoiler:

Un sujet y est d'ailleurs consacré à l'auberge :

J'adore ce film, Sethy... Il y a une photo sublime (la scènes où ils courent pieds nus dans l'herbe a une lumière fabuleuse) et que de scènes émouvantes. Je l'ai passé plusieurs fois en club ciné à mes élèves. ça les marque toujours d'une façon ou d'une autre, mais à leur âge je crois que c'est l'amitié qui les touche le plus.
On oublie souvent que Ioan Gruffud est un excellent comédien.

Bon, ça va être dur de choisir entre tous les textes. J'attends les retardataires et je m'y mets.

Rosalind ! c'est quoi ce menhir dans mon jardin, ce matin ? Ça n'y était pas hier ?

L'Ami a écrit:

Rosalind ! c'est quoi ce menhir dans mon jardin, ce matin ? Ça n'y était pas hier ?

C'est ça la distanciation sportive !

Voilà, la nuit m'a soufflé mon texte.


Quel enfer, cette page blanche, je peste, accoudée à mon scriban, je le caresse mais peine perdue. Mes doigts s'attardent légèrement sur la mandoline de mon oncle Albert. J'admire la délicatesse des décors à l'antique bleu et blanc du  compotier en Wedgwood acheté sur ebay, l'encrier de cristal luit dans le soleil. Suspendu au-dessus du petit meuble, la dédicace d'Emile Zola est encadrée avec son article sur le Journal l'Aurore. Mon grand-père l'admirait, c'était son repère, son menhir sa référence.

... En colère, Roz lança toutes les pièces Wedgwood collectées au fil des ans, contre le Menhir apparu ce matin dans le jardin de l'Ami.

Fée Clochette, chapeau! Tu as remporté haut la main, la bataille conte Menhirs et Wedgwood menaçants

De plus Ysa, c'est autobiographique !

Nous sommes tous des descendants d'Obélix, après tout ! le menhir nous fascine !

Fée Clochette : dure dure, la panne de l'écrivain !

  J'avoue qu'hier, j'avais arrivage de légumes verts, et ce fut la corvée, puis je composais ma lettre de Fitz à Lizzy, donc la plume va où elle peut

Félicitations Fée tu as vaincu la page blanche ! la panne de l'écrivain, cela m'étonnait de ta part  


   l'arrivage de légumes ça prend du temps  

L'Ami a écrit:

Rosalind ! c'est quoi ce menhir dans mon jardin, ce matin ? Ça n'y était pas hier ?

J'ai pris des forces avec les épinards  

Très réussis ces derniers textes, j'ai hâte de connaître le résultat final et d'avoir les mots du jour !  

Rosalind a écrit:

Tu t'en es bien sortie avec le Wedgwood, et sans casser la vaisselle

Après l'hécatombe de chinchillas de l'autre jour, il ne faisait pas beau temps pour la porcelaine hier, en effet

Fauvette a écrit:

Après l'hécatombe de chinchillas de l'autre jour, il ne faisait pas beau temps pour la porcelaine hier, en effet

Et Ysabelle qui en rajoute

Ysabelle a écrit:

... En colère, Roz lança toutes les pièces Wedgwood collectées au fil des ans, contre le Menhir apparu ce matin dans le jardin de l'Ami.

Bon, j'avoue que ça a été dur. J'ai copié tous les textes dans un doc word, j'ai fait un premier choix et j'ai demandé à M. Lily de voter.

Donc la gagnante est notre jeune Sihaya...


J'ai aimé ressentir cette atmosphère un peu étouffante d'un salon 19e, je suis sûre que le parquet grinçait et sentait l'encaustique...

... et je me demande dans quels bras Lord Reynolds va se consoler quand les vapeurs d'opium se seront envolées... la pâle et ingénue femme de chambre ? l'élégante et distinguée cousine en visite ? la fraîche et pulpeuse fille des fermiers ? ... ou le ténébreux garde chasse ?