Jeu littéraire pour chasser les idées noires

clinchamps a écrit:

Elianor, Fauvette
Lily superbe texte, aussi, et je ne sais pas si c'est parce qu'il est hors concours, mais je lui trouve une écriture plus libre  que d'habitude ! En tous cas je l'aime beaucoup !
:

Oh, merci... Libre, je ne sais pas. Disons que la recherche d'orchidées, c'est du vécu chez nous ! Et c'est certainement moins sinistre que quand j'évoque Victor !

Ysabelle a écrit:

Merci Roz,
Satiya est de retour ?

Désolée, je voulais dire Sihaya je vais éditer mon message pour corriger

Lily ton texte est charmant, avec le petit et son grand-père

Elianor j'aime beaucoup:cheers:

Fauvette merci de nous faire parcourir, le nord, alors que chez nous cela se réchauffe

Lily of the valley a écrit:

c'est du vécu chez nous

super ton texte.

à cause du confinement, nous ne pouvons pas aller en Chartreuse dire bonjour aux sabots de vénus, nous enrageons  pour les jonquilles des alpages c'est mort aussi, les narcisses, ils fanent en ce moment... fichue année 2020 !

Fée Clochette, Elianor et Fauvette j'aime beaucoup vos textes

Lily ton texte hors concours est très chouette

Merci pour vos gentils mots, je viens d'aller lire tous vos textes et ils sont encore une fois excellents dans plein de styles différents ! J'aime vraiment beaucoup ce jeu qui permet tous les jours d'explorer des idées très éclectiques avec les mêmes mots de base

Lily of the valley a écrit:

j'en connais un qui va me demander quelle est cette espèce d'orchidée septentrionale !

Eh bien figure-toi qu'il existe nombre d'espèce scandinaves par exemple, qui vont jusqu'à flirter avec la limite du cercle polaire (j'ai eu un doute moi aussi sur la répartition nordique des orchidées et je suis allée vérifier )

Voilà le résultat du vote de Monsieur Lily, et promis, je ne lui ai pas dit qui vous étiez, donc pas de parti pris.

Le vainqueur est donc ... tadaaaaaa !

Spoiler:

Mais  je suis contente de ne pas avoir voté sur ce coup-là, c'est peut-être lâche, mais j'aurais été en peine de vous départager !

(Il avait aussi un coup de coeur pour Clinchamps ce n'était pas facile !)

Fauvette a écrit:

Eh bien figure-toi qu'il existe nombre d'espèce scandinaves par exemple, qui vont jusqu'à flirter avec la limite du cercle polaire (j'ai eu un doute moi aussi sur la répartition nordique des orchidées et je suis allée vérifier )

Merciiii, je transmets... (et j'espère que le trappeur reviendra car il m'a bien plu aussi)

L'Ami est indisponible momentanément, mais il me charge de te remercier et de poster sa liste de mots

Citation :

Hiver
Briquet
Violon
Pavé
Lumineux
Czardas
Escalier
Chérir

Vous avez jusqu'à 14h demain

Oh,  je sens que Lord Reynoldspourrait bien ressortir... ou Victor. Merci à l'ami.

Fauvette,  à peine M. Lily a-t-il lu ton texte qu'il m'a donné le nom latin de la bête

Merci L'Ami !! c'est une très bonne liste !

Lily tu remercieras M.Lily pour son coup de cœur ! ça fait plaisir !

Edit : aussitôt dit, aussitôt fait !!

Le cinéma du village passait « Princesse Czardas », et j’en étais ressortie complètement enthousiasmée autant par les costumes et les danses que par la musique et les violons tziganes… Je devais avoir douze ans, je me mis à chérir les « robes-qui-tournent » et les bottes rouges ! En descendant l’escalier du cinéma, je croisai un homme allumant une cigarette, et la flamme de son briquet rendit son profil lumineux dans l’obscurité de la rue. C’était l’hiver, le pavé était mouillé, mais je ne voyais que Marika Rokk tournoyant encore dans une envolée de jupons et de bottes rouges !

Bonjour,

Merci à toutes et à tous (le monsieur Rosalind, le monsieur Lily et peut être les messieurs cachés, d'un jour, de toujours...)
Merci à Rosalind d'avoir pris la main en raison de mon indisponibilité temporaire.
Comme vous, je reste sidéré de la diversité d'interprétations de chacun devant un mot. C'est rafraîchissant et nous laisse de l'espoir quoi qu'il arrive, dans la révolte de l'homme devant les événements qui nous plombent l'atmosphère.

Donc, restons plein de joie et n'oublions pas que ce n'est qu'un jeux, de mots.

Clinchamps: Wouaou !  Gyorsan és erősen indul (Ça commence vite et fort).

J'ai adoré cette liste l'Ami, merci pour ces jolis mots ! J'ai repris Basile au sortir de son fjord islandais.

Annwvyn a écrit:

La Générosité glissait sur les eaux sombres et glacées de l’océan Arctique. Basile tenait contre son cœur son carnet de voyage – un pavé de deux-cent pages à présent, et l’émotion le brûlait de l’intérieur. Que d’histoires à raconter, comment ne pas chérir cette chance ? Au signal du sifflet, menu son dans le silence de la nuit d’hiver, l’équipage s’était réuni sur le pont, respectueux et grave, avec un émerveillement sacré. Les ondoiements de l’aurore boréale balayaient le ciel et la mer, en filins lumineux énigmatiques et délicats, comme des escaliers menant à d’autres mondes. On entendit le frémissement d’un briquet, puis le son du violon monta dans la nuit sous les doigts minutieux du capitaine, mélodie mélancolique d’une czardas de son pays natal.

Annwvyn a écrit:

On entendit le frémissement d’un briquet, puis le son du violon monta dans la nuit sous les doigts minutieux du capitaine, mélodie mélancolique d’une czardas de son pays natal.

Il y a eu des capitaines Hongrois de navires quand l'Empire accédait  encore à  la mer.

L'Ami a écrit:

Clinchamps: Wouaou !  Gyorsan és erősen indul (Ça commence vite et fort).

C'est de l'elfique ??

L'Ami a écrit:

Annwvyn a écrit:

Annwvyn a écrit:

On entendit le frémissement d’un briquet, puis le son du violon monta dans la nuit sous les doigts minutieux du capitaine, mélodie mélancolique d’une czardas de son pays natal.

Il y a eu des capitaines Hongrois quand l'Empire accédait  à la mer.

Je me rappelle d'un légionnaire jouant du violon tzigane dans une cour d'école, en Algérie... C'était... un rêve !

Non Clinchamps, c'est du Hongrois;

Félicitations L'Ami


Voila ma composition.

Citation :

Olga lâcha le rideaux de la fenêtre de la cuisine en soupirant, que l'hiver était triste et noir dans cette ville aux pavés toujours glissants ! Dans les plaines de la puszta  de son enfance tout était plus lumineux, les étoiles scintillaient dans la nuit en toute saison. Elle soupira, battit le briquet, les bûches de la cheminée flambaient enfin. Elle s'afféra autour du samovar pour préparer le thé fumé. Du bas de l'escalier  elle appela ses fils qui dormaient  toujours.

Elle tourna le bouton de son poste à galène, orienta l'antenne, mis les écouteurs ça grésillait un peu. Tôt, le matin, les concerts Petipa diffusaient des czardas, cela l'enchantait car elle chérissait le son des violons et sous la table, ses pieds esquissaient les pas de danses de sa jeunesse.  Vôdya et Sacha entrèrent rapidement pieds nus en chahutant. 

Olga dit :  mettez les patins, il fait froid, et ça fait briller le plancher. Nous sommes pauvres, mais soigneux de ce qu'on a.  Puis elle retourna a ses souvenirs.

 

L'Ami a écrit:

Il y a eu des capitaines Hongrois de navires quand l'Empire accédait  encore à  la mer.

Oh mais je ne sais pas vraiment qui est mon capitaine. Est-il vraiment Hongrois ou juste né en Hongrie ? Ou bien est-il un Hongrois bien caché, comme le Patient Anglais ? Ce jeu est passionnant, on apprend des choses !

Jolis textes, Clinchamps, Annwvyn et Fée  , et qui nous emmènent dans des univers différents

Oui on apprend des choses, même à parler hongrois

Les mots ont inspiré mon cher et tendre, je vous livre sa production (hors compétition bien sûr)

Citation :

L'hiver est très froid cette année. Pour le vieux musicien s'abritant sous un porche, son fidèle compagnon, un briquet fatigué, couché à ses pieds, les pièces se font rares. Ses doigts engourdis peinent à pincer les cordes du violon qu'il chérit, et il est affamé.
Soudain un rayon lumineux perce les nuages, réchauffant d'un coup la petite place pavée et le cœur du vieil homme.
Serrant son instrument, il se met alors à jouer une czardas endiablée.
Les escaliers alentour se remplissent de monde. Qu'il est heureux à présent !

Je vais terminer le mien

merci Rosalind, j'ai l'impression de retrouver l'ambiance de l'Ami Fritz lorsqu'il sauve Iôsef le gitan un soir de Noël.

Eh bien je ne posterai pas mon texte    parce que c'est exactement ce que j'étais en train d'écrire  

Tant pis je cherche une autre idée

non ! désolée je t'ai coupé l'herbe sous les pieds !

Excellent Fée Clochette !! La czardas t'a inspirée !! C'est le mot phare du groupe de mots, difficile à caser donc devient le pivot ! Enfin je fonctionne comme ça : un mot me saute au cœur et le reste se construit autour... plus ou moins bien, dans mon cas ! Mais là c'est parfait !

Je n'ai pas d'autre idée pour l'instant. Tant pis je le poste quand même.

Décidément je fais dans le plagiat, hier Du Bellay, aujourd'hui Erckmann-Chatrian

Citation :

Ce matin lumineux de printemps, Kobus se réveille au son du violon. C'est Iôsef le bohémien, au pied de l'escalier, qui joue un air de czardas. 
Dix ans auparavant, alors qu'il grelottait de froid et de faim, en plein hiver, ses souliers troués sur les pavés enneigés, Kobus l'avait sauvé de la prison et emmené chez lui.
Il avait partagé son repas de Noël, battu le briquet d'amadou pour lui allumer une pipe, et fait dormir dans un bon lit.
En souvenir Iôsef vient chaque printemps offrir à l'ami qu'il chérit une aubade au premier chant de l'alouette. 

Décidément, violon, froid, czardas, ça fait chanter ! "Les sanglots longs des violons de l'automne..." ça aussi aidé à débarquer.

Un peu dans la même veine mais hors concours:

C’est un hiver glacial, il n’en peut plus de ce froid, dans la rue pas un rat. Il tâte son briquet au fond de sa poche. Plus un brun de tabac à fumer.
Doucement, il range son violon dans l’étui posé à même les pavés lumineux sous la lune.
Regagnant son domicile, il se souvient des grands soirs de bals chez les Esterhazy, des czardas paysannes dans les villages de Transylvanie pendant sa jeunesse. Les fêtes de Vienne.
À pas lourds il monte son escalier de meunier, ouvre sa chambre, s’assoit sur le lit, pose le violon qu’il chérit de toute son âme, sur ses genoux, le caresse de ses doigts gourds, longtemps dans l’obscurité.

En fait j'aime beaucoup écouter  la marche hongroise, et les mélodies hongroises, russes etc...

Ton texte clinchamps m'a rappelé l'heureux temps de ma jeunesse où maman m'emmenait voir les opérettes avec Paulette Merval et Marcel Merkès ! Luis Mariano, George Guétary etc...  et surtout de la musique tzigane, c'était il y a une minute à peine j'ai bien aimé ton enthousiasme

Annwvyn ! que d'hommes mélangés sur un bateau, et c'est vrai, au temps de la marine à voile, les hommes de toutes nations attendaient pour se faire embarquer car dans les voyages, il y avait souvent des morts, etc... Est-ce un nouveau livre sur Basile après le confinement ?

L'Ami  c'est beau ce tableau.

Rosalind   , j'adore Fritz Kobus

Bravo l'Ami  

Voici mon texte du jour :

Il s'arrêta au pied de l'escalier, tapa des pieds sur le pavé pour se mettre en jambes, saisit son violon qu'il chérissait plus que tout et se lança dans l’exécution d'une czardas. Puis d'une autre. Puis d'encore une autre... Malgré le froid de l'hiver, son regard resplendissait d'un éclat lumineux et bien plus ardent que les maigres flammes des briquets de ces messieurs en beaux habits qui passaient près de lui sans le regarder.