Jeu littéraire pour chasser les idées noires

Merci Roz, tu es très indulgente
Je viens d'apporter une petite retouche au début du texte.

Rosalind a écrit:

Lily et L'Ami, bravo pour vos textes hors concours

Lily merci pour le fou-rire j'avais parié que tu allais utiliser Poison le parfum, tu l'as fait au second texte  

Merci et ... ça s'appelle la facilité ! Le nom commun en nom propre

Ysabelle, c'est génial !

Bravo à tous, vous avez su tirer parti de mes mots, j'admire

L'Ami très beau texte, on se croirait chez Racine ou Sophocle

Quant à ton texte hors concours, j'adore le côté déjanté  

Clinchamps tu remportes la palme de l'originalité avec tes grenats changeants

L'Ami excellent commentaire, je n'avais pas pensé à Boris Vian, c'est bien vu  

Lily ton texte est superbe, inquiétant et enchanteur, tu m'as transportée dans l'univers des Mille et une nuits ou de l'Atlantide

J'ai piqué un fou-rire avec ton texte hors concours     j'imagine les effluves de la salle de bains, je n'arrive pas à rester cinq minutes dans une boutique de savons  
Sympa la copine  

Ysabelle bravo pour ton texte de dernière minute, il est parfait, je persiste et signe ! description parfaite de la scène de crime. La suite de l'enquête dans un prochain texte ?

En attendant, je te passe le relais    A toi de préparer les prochains mots  

Merci Roz! Avec les beaux textes qui ont précédé, il a fallu choisir le mien Je suis très touchée

Je reviens avec ... des mots

Bravo Ysabelle, c'est vrai que c'était original.

Demain c'est la rentrée, je vais être moins prolifique...

Lily j'espère que tu trouveras quand même le temps de participer de temps en temps

Bon courage pour demain

Merci

Voici les mots que je propose :

Route
Soie
lointain
Parfum
convoi
vestige
tour
notable

A vos rêves plumes!  

Mercredi 21H? Et plus si affinités?  

Merci Ysabelle jolis mots

Voici ma participation:

Citation :

La route se dévide comme un fil de soie, dans le lointain par delà les montagnes. Les parfums de fleurs d’orangers, des forêts  de cèdres accompagnent le convoi de l’élue à l’abri des regards. Elle abandonne derrière elle les vestiges de sa ville en flammes, sa famille en otage. Du haut de sa tour, son nouveau maître guette le butin de sa conquête. Aux portes de son nid d’aigle, les notables debout, accablés sous le soleil, le visage faussement réjoui, attendent d’acclamer la nouvelle du sérail.

L'Ami, le texte est très beau le contexte est très angoissant

Merci Ysabelle pour le compliment. Mais si l'angoisse permet d'augmenter les pulsations du coeur, c'est gagné !

L'Ami, tu me fais penser à Andromaque...

Je n'y pensais pas Clinchamps, c'est bien vu. Cela se pourrait en effet, mais Racine, Euripide, Virgile, des sacrées références, l'ont fait divinement.
J'ai une préférence pour Racine et "ces amours impossibles" dans cette pièce.

Moi aussi je préfère Racine (le Ciel n'est pas plus pur que le fond de mon cœur...)

Et qu'est-ce qu'on peut inventer après une telle littérature ?

Très beau texte, L'Ami

La fausse douceur du début laisse place à la barbarie sous-entendue je ne pense pas que le conquérant attende comme Pyrrhus le bon vouloir d'Andromaque

Bon alors? On abandonne l'Ami tout seul?! Si plus de texte d'ici demain soir, je crains qu'il ne gagne par défaut Cette situation ne s'est pas encore présentée
Mes mots semblent bloquants  

Non, non, je relisais mon texte avant de le poster

Citation :

Adieu, la ville, les bals et les soirées entre notables. Sa vie frivole, elle lui a tourné le dos après des revers de fortune, et n’a gardé comme vestige que cette robe de soie, pliée au fond de la malle contenant toutes ses possessions.
D’un air décidé elle place son chariot dans le convoi, la route sera longue mais recèle un parfum d’aventure. Chaque tour de roue la rapproche de l’ouest lointain dont sont tissés ses rêves.

Une troisième :

Citation :

Le souvenir d’un passé lointain est notable dans la vie de chaque jour, quelle que soit la route suivie par chacun,  que l’on soit né dans la bure ou la soie. Chaque tour de roue du convoi des jours ramène à la mémoire des vestiges du passé, au parfum de déjà-vu, et pourtant tout recommence sans fin, et l'on n’apprend jamais rien.

On ne pourra pas dire que c'est trop long !!!

Edit : j'aime beaucoup le petit côté far-west et convoi des braves de ton texte, Rosalind !

Ysabelle, je vais essayer. Mais là, non, c'est la première fois que j'arrive à me poser aujourd'hui et je n'ai plus la force de sortir des mots... Peut-être que d'ici demain soir, une étincelle va jaillir...

Je viens juste de commencer un nouveau travail, désolée Ysabelle. Mais voici une proposition pour ce soir. C'est du grand n'importe quoi, pardonnez-moi.

Annwvyn a écrit:

Monsieur le Crabe suivait la route du casse-croûte, abandonné par des vacanciers pressés dans les vestiges de la tour écroulée d’un château de sable. Le parfum du pain croustillant venait des lointains, et derrière Monsieur le Crabe et son autorité de notable, s’organisait tout le convoi gourmand des crustacés. Tous avançaient avec douceur, traçant dans le sable un sillon léger comme un toucher de soie.

Cool! Et vos textes sont très beaux!

Je n'ai pas vu vos posts Lily et Annwvyn! C'est curieux mais ça s’arrêtait à Clinchamps
Lily, j'espère que l'inspiration sera au RDV.
Annwvyn, il est parfait, ton texte. Très futé M. Crabe et le convoi qui suit

J'arrive !     Attendez-moi. Aucune inspiration, trop débordée de travail.    J'adore M. Le Crabe, c'est brillant comme idée !

Citation :

Il fait chaud ce jour de juillet quand le convoi des notables luisants, précédés de leur ventre de notaire, arrive sur la petite place. Le maire s’installe sur l’estrade, décorations et écharpe tricolore le ceignant comme un gros vers à soie dans son cocon. Il lève les yeux vers le lointain , vers la route poussiéreuse qui mène au village, au-delà des vestiges des halles et de l’église dont seule la tour tient encore debout comme une quille manquée par un joueur maladroit. Un parfum de kermesse et de procession religieuse plane sur la petite assemblée. Le vers à soie lève une feuille tremblante à hauteur de ses yeux myopes et commence la longue litanie des noms. Le soldat de pierre s’effondrant sous les balles teutonnes, attend, dans une chute éternelle, que ces notables au ventre de notaire le libèrent de son linceul, pour qu’on se souvienne. C'est sûr, ce sera la Der des Der.