Jeu littéraire pour chasser les idées noires

Une odeur suave, pleine de charme et de rondeurs, parvint soudain jusqu’à lui, annonçant l’arrivée d’une nouvelle personne. Il bénit son odorat sur-développé qui lui permettait de ne pas se laisser surprendre. Avant que la personne n’entre dans la pièce, il avait le temps de préparer mentalement quelques compliments appropriés ou quelques répliques mordantes pour clore rapidement la conversation si besoin. S’il jugeait le parfum suffisamment agréable, il pouvait même lui arriver de se laisser aller à d’inavouables pensées en imaginant la personne qui venait à lui.

(suite)
Il pouvait déjà distinguer la fragrance de l'iris vaguement mêlée à une autre senteur, plus sauvage... Voyons... La fougère ? La mousse ? Le message était complexe à déchiffrer !! Un drôle de pressentiment lui traversa l'esprit... Cette odeur de plus en plus intense... mais oui !! La naphtaline !! L'eau avait dû couler sous les ponts depuis la dernière sortie de ce...manteau ? Cape ? Adieu les rêves de nouvelle rencontre charmante ! Mais il avait eu beau se préparer, il n'en tomba pas moins de son haut quand la vieille rapiéceuse de hardes tourna le coin de la rue ! C'était jour de fête, et elle faisait prendre l'air à son col de renard roux dont aucune mite n'avait jamais dû oser s'approcher sous peine de mort immédiate !! Fuyant le spectacle et les odeurs, il s'empressa de retourner chez lui où de délicats pots-pourris répandaient en tous temps une atmosphère délicieuse !

Clinchamps:

Selenh    L'Ami   Clinchamps  

A mon tour

Une odeur suave, pleine de charme et de rondeurs, parvint soudain jusqu’à lui, annonçant l’arrivée d’une nouvelle personne. Il bénit son odorat sur-développé qui lui permettait de ne pas se laisser surprendre. Avant que la personne n’entre dans la pièce, il avait le temps de préparer mentalement quelques compliments appropriés ou quelques répliques mordantes pour clore rapidement la conversation si besoin. S’il jugeait le parfum suffisamment agréable, il pouvait même lui arriver de se laisser aller à d’inavouables pensées en imaginant la personne qui venait à lui.

Citation :

Cette fois-ci son odorat l’avait trompé. Il se préparait à accueillir une jeune femme, et pas cette drôle de gamine haute comme trois pommes, dont il ne distinguait que vaguement la silhouette car il avait ôté ses lunettes.
Alors mon prince, tu le prends ce message, ronchonna-t-elle avec un accent faubourien de la plus belle eau, j’vas pas attendre jusqu’à perpète. Et oublie pas mon pourliche !  
Voici celle qu’il me faut pour gagner mon pari, se dit-il. Je vais lui enseigner les bonnes manières, je ferai d’elle un être nouveau, je serai son Pygmalion.

Rosalind: My Flair Lady ?

Tu dis ça au pif ?

Heu non au pied, de la lettre.

Ouh là, n'en jetez plus les amis, ça va finir en prise de bec...
Clinchamps et Roz, bien le bravo mes chéries !

J'aime votre imagination Merci d'avoir bien voulu prendre la suite de mon texte

Merci Elianor et Selenh

Joli, Rosalind ! J'avais aussi reconnu Eliza Dolittle !

J'avais oublié que c'était à moi de donner un verdict Il y a quatre belles participations, merci
Je vais laisser jusqu'à demain soir au cas où quelqu'un d'autre aurait un peu de temps et d'inspiration d'ici là Fée ? Petit Faucon? Ysa ? ou un autre membre de passage?

merci, Elianor, je passe mon tour.

Pas de nouveau texte mais je passe la main à Roz pour choisir les prochains mots

Désolée Elianor et à tous. J'essaie souvent mais mes tentatives sont infructueuses. J'espère y arriver un jour. Je manque aussi de temps Bravo pour vos textes

Merci Elianor pour le passage du relais

Ysabelle j'espère que tu vas retrouver l'inspiration, et le temps

Voici les mots que je vous propose :

Temps

Cercle

Gingembre

Hanter

Vague

Moqueur

Enivrer

Maudit


Vous pouvez prendre des libertés avec les mots, j'espère qu'ils vous inspireront

A jeudi soir prochain

Rosalind: Félicitations. Et bon choix pour les mots.  

Voici ma Participation:

Citation :

Citation :

Ce temps est bien loin, quand le piano bastringue animait le cercle des notables pour le punch et les biscuits au gingembre, le dimanche au Pays Cajun. Les chants de douleur à ramasser le coton hantent les nuits poisseuses, tandis que les vagues espoirs de liberté s’estompent au rythme des saisons. Qui se soucie encore de l’oiseau moqueur, et de ses mélodies enivrantes dans ce pays maudit.

Bravo l'Ami, c'est très beau. Heureusement que je ne t'ai pas lu avant de pondre. Mais à la limite, ce peut être une suite, dans une mémoire douloureuse :

Selenh a écrit:

Par vagues grises il revient me hanter
Depuis les plus lointains cercles du temps
Le maudit oiseau  moqueur  énivré
De poudre noire et de gingembre ardent

.

Selenh: C'est beau, j'aime beaucoup.

L'Ami et Selenh vous avez écrit deux très beaux textes

J'avais placé le mot "moqueur" en pensant au roman de Harper Lee, et je me demandais où il vous entraînerait

Ben tu vois ma Roz, les grands esprits se rencontrent, nous ne sommes pas partis bien loin de ta source d'inspiration, nous avons tous les deux réagi au quart de tour, c'est ça les livres qui vous marquent.

Et merci à vous deux.

Oui, deux très beaux textes. Et quelle rapidité!

Oui New Hope, je souhaiterais qu'il en arrive d'autres aussi beaux

"Maudit sois-tu, carillonneur ! Que Dieu créa pour mon malheur..."Les vagues sonores des voix d'enfants scandant le canon franchissaient les fenêtres ouvertes et venaient troubler le cercle des maîtres réunis pour régler une question d'importance : Lucas Martin s'était-il enivré à la bière de gingembre, ou avait-il fait seulement semblant ?"Je pense que nous l'avons arrêté à temps !", déclara doctement le maître de philosophie. "Cependant", rétorqua le maître de rhétorique," une question me hante : où l'a-t-il trouvée ?" Les voix des chanteurs se turent, et dans le silence revenu, le sifflement moqueur d'un merle jaillit des buissons sous la croisée ouverte, aussi joyeux que l'éclat de rire qui l'accompagnait.

Clinchamps j'adore tu m'as bien fait rire comme le merle moqueur

Rosalind a écrit:

Clinchamps j'adore  tu m'as bien fait rire comme le merle moqueur

J'aurais pu partir sur "le temps des cerises" du merle moqueur, mais le "maudit carillonneur" est arrivé avant !