Sherlock BBC saison 1

dans le premier épisode, finalement on ne sait pas si Holmes choisit la bonne pilule à la fin, et j'ai tendance à être d'accord avec plus, c'est complètement le hasard, des probabilités pures et simples. Et je m'interroge d'ailleurs sur le fait que les 4 victimes aient choisi la mauvaise pilule (oui, bon, d'accord, l'échantillon n'est pas représentatif )
Toujours dans le 1er épisode, je croyais que Holmes avait compris que c'était le taxi le moyen de choisir ses victimes, et il était pour moi évident une fois que le mot taxi était prononcé, que c'était le chauffeur, et non le passager !!! (étant donné qu'on retrouvait les personnages dans des lieux étranges, il fallait bien qu'ils s'y soient rendus, dans ces lieux inhabituels...)

On aura été bien baladé (au point même de croire un instant que ça pouvait être Watson. Si Mrs Hudson s'était révéle être la véritable Moriarty, je n'aurais pas été plus choquée que quand j'ai vu Watson sortir de la cabien de bain. Bon évidemment, fausse piste vite dissipée, mais quand même. Et même en s'attendant au procédé classique utilisé (Moriarty apparait bien avant la révélation finale dans un second rôle qu'on nous présente bien mais qui ne retient pas l'attention de la façon qu'il devrait) on se fait avoir.

Le Moriarty en question risque de ne pas plaire à tout le monde avec sa voix aigue et son côté hystérique (qui m'a fait à la fois penser au Maître dans Doctor Who et à Keats dans Ashes to Ashes) mais ça m'a plu.

Au niveau purement scénaristique, je crois que c'est mon épisode préféré : les mini-enquêtes qui s'enchaînent donnent plus de rythme que celles des épisodes précédents et les "bombes humaines" entretiennent le suspense (pauvre vieille dame ). La relation Homes/Watson est toujours aussi intéressante, avec des moments drôles (il faut y réfléchir à deux fois avant d'ouvrir un frigo au 221B, Baker Street ) et touchants (quand Watson est prêt à se sacrifier pour sauver Holmes à la piscine... et que Sherlock le remercie maladroitement, c'est mignon tout plein).
Quant à la fin de l'épisode, elle est à la fois "surprenante" (quand Watson est sorti de la cabine, j'ai dû faire à peu près cette tête --> ), haletante et hyper frustrante (Moffat & Gatiss sont vraiment sadiques de finir comme ça ). Pour Moriarty, j'avoue que je n'avais absolument rien vu venir C'est vrai que la scène d'introduction du personnage était un peu bizarre mais je n'y avais vu qu'un énième moment de solitude pour la pauvre Molly (qui ne mérite vraiment pas tout ça )) Effectivement, avec sa personnalité inquiétante et versatile, il m'a beaucoup fait penser à Keats dans Ashes to ashes... et comme dans Ashes to ashes, j'aurais aimé un "méchant" moins hystérique (bizarrement, je n'avais pas du tout pensé au Master mais il y a bien des points communs entre ces trois personnages !)

Pour conclure, je n'ai que trois mots à dire : vivement la suite !

si c'est le vrai Moriarty, ou le seul, qu'on nous a présenté. Je vois peut-être des coups tordus là où il n'y en a pas, mais quand la vieille aveugle en parle, elle dit que Moriarty a une voix très douce, visiblement ça l'a marquée. Or la voix du bonhomme est assez particulière pour retenir l'attention, mais ce n'est pas forcément la douceur qui vient à l'esprit quand on l'entend. Du coup je me demande si ce n'est pas un leurre, et sa façon de revenir à la toute fin en disant être d'humeur changeante pourrait faire penser que durant sa courte absence il a reçu de nouveaux ordres sur que faire de Holmes et Watson. On verra bien.

les scénaristes ont tué mémé, par contre ils ont laissé la vie sauve au gamin. Pfff, même dans les séries, les scénaristes cherchent à combler le trou de la sécu

Surtout que la tête dans le frigo

moi non plus je n'avais rien vu venir et j'ai dû faire à peu près la même tête que Fauvette quand Watson est apparu Dans ma tête, j'avais commencé à élaborer des scénarios rocambolesques, du genre c'est Lestrade ou encore c'est Molly (par contre j'avais pas pensé à Mrs Hudson, mais pourquoi pas ). Mais jamais au grand jamais, je n'aurais pu croire qu'il s'agissait du petit ami gay de Molly (et oui, vraiment, la pauvre).
Et donc par rapport à ce Moriarty, j'ai eu exactement la même réflexion que vous Fauvette et Zakath Nath : il m'a faite penser à Keats de Ashes to Ashes et là encore tout comme vous, j'aurais aimé un personnage un peu moins hystérique. Je n'avais pas du tout pensé au Master mais c'est vrai que Moriarty est l'alter ego maléfique de Holmes, donc le parallèle est tout à fait justifié.
Ce Moriarty là, à la fois me déçoit (trop hystérique) et me séduit (il s'en dégage une violence froide d'autant plus inquiétante qu'il est jeune et bien propre sur lui). Pour l'instant, je reste dans l'idée qu'il s'agit du seul Moriarty mais connaissant les scénaristes, c'est vrai que toutes les hypothèses sont possibles.

Irène Adler

En effet c'est un des rares éléments de cette adaptation qui semble ne pas faire l'unanimité, ce que je comprends parfaitement vu qu'il est quand même assez... spécial. Personnellement je l'ai absolument adoré. Il faut dire que je ne connais pas bien celui du canon (je n'ai jamais lu/vu d'histoire où il apparaissait je crois...) alors je n'avais aucune attente spécifique, mais je le trouve formidable. J'adore la manière dont il joue avec sa voix, ce mélange de froideur et d'hystérie, il est vraiment effrayant et fait un ennemi à la hauteur de Sherlock. Cette scène reste une de mes préférées de toute la série en tout cas. (Par ailleurs j'ai mis un bon moment à reconnaitre "Jim from IT", tellement il est méconnaissable... )

Les petites enquêtes étaient toutes intéressantes même si j'ai trouvé assez horrible le concept de prendre le voix de quelqu'un comme ça !! Et pourquoi faire mourir la mamie ??
Le scénario est quand même très fort car je pense qu'on a tous cru, sans exception, pendant quelques secondes, que Watson était Moriarty. Moi aussi mon visage a dû passer par des expressions du genre : Quand on le voit apparaître, je me suis un peu demandée pourquoi il avait un manteau de fourrure mais je n'ai pas pensé une seconde aux explosifs ! Heureusement pour mon petit cœur, le doute est vite dissipé et on découvre le véritable Moriarty. J'ai trouvé ça très intelligent de l'avoir introduit plus tôt en nous faisant croire que c'était juste un autre élément comique. C'est la preuve que Shelock peut se tromper puisqu'il est tombé dans le piège que Moriarty lui a tendu à leur première rencontre ! Mais que serait-il arrivé si Sherlock avait appelé Jim au début ?
L'interprétation de Moriarty est en effet spéciale, mais je trouve ça plutôt bien, ça accentue le côté totalement barré et dangereux du personnage qui contraste avec son génie. Moi aussi il me fait penser au master. Mais on le voit vraiment trop peu pour émettre un jugement plus approfondis je pense.
Sherlock est assez effrayant dans tout l'épisode, dans sa manière de ne pas s'en faire et de s'amuser alors que des personnes sont en danger. Heureusement que Watson est là pour l'humaniser un peu. D'ailleurs, la relation entre les deux personnages est vraiment trop choupi . J'ai eu de la peine quand John est déçu par Sherlock . Et la fin est vraiment mignonne, sans rien dire s'explicite on voit qu'ils tiennent vraiment l'un à l'autre, et je pense que Sherlock a vraiment été remué de voir John ainsi menacé.
Une de mes phrases préférée de l'épisode :
'-I'm glad no one saw that.
- Mmh ?
- You, ripping my clothes off in a dark swimming pool, people might talk"